Cookie Consent byPrivacyPolicies.comAvis problème point de contact - mise en place prothèse - Eugenol

Avis problème point de contact - mise en place prothèse fixe.

holeinone

09/11/2015 à 16h56

Molinarius, pour répondre à ta phrase sur les grands céramistes.
Avec mon procédé, en le répétant autant de fois que le nombre de teintes différentes, le résultat final est obligatoirement supérieur à ce que peut faire un grand céramiste, la répartition des teintes étant de 25 microns de précision !Et cela peut même être programmé par rapport à une cartographie numérique des teintes souhaitées.
Mais ce n'est pas le but premier de ce procédé.

Par contre avec ce procédé, le prothésiste réalise un modèle numérique de la forme.
Il l'envoie par internet au dentiste qui peut valider la forme, les limites, la position des cuspides, etc... ou demander des modifications.
Résultat , le dentiste ne subit plus la forme imposée par le prothésiste. On ne peut pas retourner à chaque fois le travail au prothésiste pour un petit truc qui ne plait pas !
Le dentiste à valider la forme, et même le patient peut le faire (en particulier pour les dents de devant).

Molinarius, Est-ce que tu crois que le prothésiste chinois va appeler le dentiste français à 4 heure du mat pour savoir s'il peut lancer l'usinage ?
C'est pour cela que ce procédé, en développant certains points de communication prothésiste-dentiste-patient, ramènera chez les prothésistes locaux le travail aujourd'hui fait en chine.
Tu vois que je ne veux pas de mal au prothésiste comme tu l'a pensé au départ !


Grueavatar nptrc9 - Eugenol
Le Choixpeau magique

09/11/2015 à 21h24

J'ai plusieurs labos dans mon "portefeuille", avec certains il n'y a jamais de retouches à faire, points de contact nickels, occlusion nickel, avec d'autres il faut meuler parfois un millimètre (sic !) en proximal pour que la couronne rentre.
Malheureusement c'est quasiment impossible d'avoir le cumul de toutes les qualités occlusion/point de contact/adaptation/esthétique/régularité/respect des délais/intelligence/sympathie....


holeinone

09/11/2015 à 21h36

Merci Le Choixpeau magique pour votre réponse, vous êtes le premier à m'apporter un element de réponse à mes questions.
Est ce que vous auriez une explication pour expliquer pourquoi avec certains labos c'est nickel et d'autres vous devez corriger jusqu'à 1 mm ?
Est ce que vous apprécieriez si on vous montrait numériquement par internet la forme qu'aura la couronne plutôt que d'accepter certains travaux qui vous ne conviennent pas totalement mais que vous posez malgré tout car c'est délicat et compliqué de reporter la séance de pose ?
A mon cabinet, parfois j'aimerais bien quelques motifs mais je ne le fais pas souvent... Compliqué à gérer.
Au plaisir de vous lire.


Grueavatar nptrc9 - Eugenol
Le Choixpeau magique

09/11/2015 à 22h41

holeinone écrivait:
-------------------
> Merci Le Choixpeau magique pour votre réponse, vous êtes le premier à m'apporter
> un element de réponse à mes questions.
> Est ce que vous auriez une explication pour expliquer pourquoi avec certains
> labos c'est nickel et d'autres vous devez corriger jusqu'à 1 mm ?

Je ne suis pas prothésiste, mais on peut penser à plusieurs raisons.

Parfois le plâtre est malmené, genre le stagiaire qui coupe les points de contact en détourant le modèle. Ou celui qui use les points de contact proximaux à force de manipuler la couronne.
Ca peut être dû à un excès de glazure.
L'empreinte peut subir des variations de température importantes pendant le transport.
Il peut y avoir probablement des erreurs du protocole de coulée.
Et sans doute plein d'autre trucs que je ne connais pas.

Je discutais comme ça avec un prothésiste top tu top qui vous livre un cas de 10 élément contigus avec des facettes, des couronnes sur dent, une couronne sur implant, et tout rentre nickel sans aucune retouche... il me disait qu'il y avait un ensemble d'astuces à connaître, des vérifications à chaque étape pour s'assurer que les points de contact allaient, et qu'il avait dix ans d'expérience sur le procédé.

> Est ce que vous apprécieriez si on vous montrait numériquement par internet la
> forme qu'aura la couronne

Un de mes prothésistes m'a envoyé deux fois un fichier 3D dans lequel on peut se balader à foison... Pour moi c'était surtout utile pour voir mes erreurs de préparation. Le volume de la prothèse c'est plus dur de se rendre compte quand on n'a pas l'habitude.


holeinone

09/11/2015 à 22h54

Merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre.
Je partage vos remarques.

L'abrasion du plâtre pour diverses raisons est pour moi l'erreur principalement commise. Mon labo a changé de façon de mettre les pins : maintenant c'est sur une base plastique perforée et c'est beaucoup plus stable, c'est bien mieux car avant ça flottait légèrement d'où une source d'erreur.

Voir la forme sur un modèle numerique, c'est effectivement moins pratique qu'en vrai. Mais avec l'habitude on s'y fait. Je modélise via Cerec depuis plus de 20 ans et à force plus de soucis. Çela me permet de régler par exemple l'espace interproximal à mon goût, et plein d'autres chose.
Quand je fais la forme moi même par CFAO, je ne suis jamais déçu ! Souvent pour les couronnes du prothésiste, j'aurais préféré autrement mais c'est trop compliqué.... Est ce que les utilisateurs de Cerec partage ma vision ?


340 6 lnustc - Eugenol
ladent17

10/11/2015 à 07h59

ton concept est innovant certes mais la ou je doute c'est quand tu dit " le laboratoire réalise l'armature en cire !!!!!!) on perd l'avantage du numérique là?????
et comment bien maintenir ta ccm précuite dans ta machine???? là je vois pas ?
ton idée me semble très bien réfléchie et pas inutile mais franchement je vois pas l’intérêt
pour moi mon laboratoire est équipée en cfao depuis 3 ans maintenant et reprendre des étapes manuelle sources de problèmes , je ne vois pas l’intérêt

mais je le répétè ton idée est a approfondir


holeinone

10/11/2015 à 11h05

Bonjour Ladent17. Ton questionnement est intéressant.

Je n'ai pas dit "le laboratoire réalise l'armature en cire", j'ai dit que le labo réalise une armature par quel que procédé que ce soit. Cela peut être par usinage, par impression 3D, ou aussi par la technique de la cire perdue qui est donc ensuite coulée en métal en fusion.
Peu importe la façon dont a été réalisé l'infrastructure, cela peut être pour une unitaire, un bridge de grande étendu, un système prothétique sur implant, et on peut même l'envisager pour des stellites ou des complets résines.

Beaucoup de labo ne réalise pas encore les armatures par CFAO mais de façon classique par la cire perdue. Qu'est ce qui est mieux, je ne peux pas dire car je pense que la coulée en métal est une solution simple et économique dont le résultat est quand même pas mal. Pour des bridges de grande portée avec des embrasures fines, c'est plutôt intéressant je pense. Mais je le redis, peu importe, le procédé fonctionne quelle que soit la technique initiale.

Pour ce qui est du maintien, aucun souci ! Il y a plusieurs moyens envisagés par le brevet mais dont la base du principe consiste à se solidariser à l'armature. Voici 2 exemples : le labo réalise un ergot de maintien sur l'infrastructure lors de la réalisation de celle ci dans une zone pas visible (il sera coupé à la fin). On peut aussi coller de façon temporaire un système de maintien dans l'intrados (l'intrados n'est pas recouvert de céramique!!!).
Puis tu fixes le système (l'ergot) de maintien dans le support prévu à cet effet dans la chambre d'usinage.

L'unité informatique analyse avec précision la position spatiale tridimensionnelle de l'armature dans la chambre d'usinage et est alors en mesure de savoir où commencer et où finir l'usinage de la céramique par rapport à l'armature elle même par rapport à sa position dans la chambre d'usinage.
On peut même, dans le cas d'un ergot de maintien non placé dans l'intrados, corriger si nécessaire quelques imperfections de l'intrados qui empêcheraient une bonne insertion de la prothèse (si on a fait un modèle numérique au départ par exemple de l'empreinte avant de la couler en plâtre dans la technique de cire perdue).

Tu dis "reprendre des étapes manuelles source de problèmes".
Pas du tout, au contraire tu peux tout faire de A à Z en numérique sans passer par des modèles analogues. Mais si le labo fait une armature par cire perdue, le procédé améliore le résultat final même si je pense que l'armature métal c'est pas mal (pas cher et fiable).

Quel procédé aujourd'hui permet d'aller de A à Z tout en numérique ?
Le procédé Nobel Procera (dans de grandes usines robotisées, pas des labos classiques...), la technique de la céramique préssée (peut on de façon simple positionner différentes teintes de céramique?), un brevet allemand de 2010 qui n'a jamais été industrialisé (pas con mais quelques gros défauts à mon sens), et mon procédé qui permet de faire TOUS types de travaux (unitaire, plurale, sur implants, etc...)

Tu dis "je vois pas l'intérêt".
Je pense que ce procédé en apporte beaucoup. Par exemple amélioration de la qualité, gain de temps, non nécessité de réaliser des modèles analogues, etc...
Et un que personnellement j'aime énormément : Ce procédé est capable d'inverser la tendance actuelle de faire réaliser les travaux à l'étranger tel qu'en Chine, en redonnant ce travail à nos prothésistes locaux. Et pour moi, ça a une grande valeur !

Tu dis "ton idée est à approfondir".
J'ai passé 6 semaines (en me couchant entre 3 et 6 heures du mat et en bossant dessus le WE, le cerveau en permanence en train de penser à cela même lorsque je soignais mes patients) pour le rédiger correctement en analysant les moyens pour le contourner. J'ai dépensé 4000euros auprès d'un conseiller spécialisé en droit intellectuel et ingénieur centralien (pas un con le mec !). Crois moi, ça a été approfondi !

Au plaisir de te lire, Amicalement JP R.


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