Cookie Consent byPrivacyPolicies.comachat de cabinet - Eugenol

achat de cabinet

fofi

12/03/2004 à 17h09


en général, après combien d'années de collaboration vous êtes vous associé et les banques ont elles été exigentes lorsque vous avez fait un emprunt, est-ce qu'il faut un apport déjà conséquent ou peut on emprunter quasiment sans un sou ?
parce que j'ai l'exemple d'un confrère qui deux mois après la fin de ses études s'est associé à un autre confrère dans le cabinet le plus huppé de la ville (marbre et compagnie): c'est si facile que ça ou alors est ce parce qu'il y a papa, maman derrière?, à moins qu'il ait fait un casse!


Dr B

12/03/2004 à 21h06

Selon moi le nombre d'années de collaboration avant installation dépend plus de la maturité du praticien, ou plutot de la confiance qu'il peut inspirer (devant les patients et les banquiers).

Quand la situation devient intenable pour le collaborateur, alors la solution de l'installation s'impose d'elle même. Cela parait facile, mais le facteur Temps est incontournable dans la carrière du praticien. ( on pourrait dire que chacun peut accéder à sa réussite selon les objectifs qu'il s'est fixé dans le temps)


jeff

12/03/2004 à 21h59

La banque prete tout. En général, Il te demande juste une caution familiale.
Le prix des cabinets ( même avec du marbre ) est loin d'atteindre celui d'une pharmacie ou l'on peut te demander 20 % d'apport, soit pas loin de 150 000 euro cash. Effectivement, si t'a pas papa maman derrière, cela fait beaucoups de remplacement en mangeant des pâtes avant d'être chez toi.
En dentaire, pas de souci. En plus, les cabinets qui font fallite sont quand même très rare, donc les banques vont plutôt se défoncer pout t'avoir comme client.


nic

20/03/2004 à 19h08

je suis actuellemnt en cours d'installation
il est juste que les banques sont tres heureuses de recuperer un bon client potentiel :
il faut (et c'est facile)
refuser que quelqu'un se porte caution
pas d'apport personnel
negocier un differe de paiement de 6 mois
pas d'indemnités en cas de remboursement premature
frais de dossier max 300E

LA CONDITION

ne pas considerer que tout est deja acquis
presenter un projet bien reflechi
faire un budget previsionnel (business plan) avec un expert comptable

La question

es tu sur de ne pas vouloir creer ton cabinet
- cher
mat neuf (meilleur ammortissement)
pas de pb de difference de methode de travail avec l'ancien dentiste etc

investissement personnel bcp plus important par contre


1 p3qrc4 - Eugenol
Bjc.

20/03/2004 à 23h39

Il n'y a pas de solution universelle.

Mais la situation n'est plus la mème qu'il y a 20 ans. Il y a plus de praticiens qui partent à la rétraite que de jeunes diplomés, il y en aurait pour 10 ans pour rétablir la situation!

A mon avis, dans le cas de rachat de cabinet, on est assuré de garder au minimum 50% de la clientelle. Encore faut-il que l'éxercice de votre prédecesseur vous corresponde, aussi bien sur le plan professionnel que relationnel. Le seul moyen de s'en rendre compte est de faire une collaboration. 6 mois suffisent.
Par éxemple: un cabinet du genre d'Algi sera difficile à vendre, sauf s'il rencontre quelqu'un qui partage ses convictions, auquel cas il gardera 90% de la clientelle et sera pret acheter sa spécificité.
De mème qu'un cabinet d'enseignant, si vous ne l'ètes pas vous mème.
Les cabinets spécialisés sont étudier de très pres.

Je pense que l'avenir de notre proféssion est dans le cabinet de groupe, ou chacun a ses tendances, avec une bonne entente.

Une petite remarque sur les cabinets de groupe, il faut éviter les cabinets à 3 praticien, car ce sera toujours 2 contre 1.

Il faut aussi se renseigner, quand on achète un cabinet, sur la profession de l'épouse, j'ai des copains qui ont acheté à des confrères indélicats, dont la femme éxerçait dans la mème ville. Le confrère s'est mis comme collaborateur de sa femme après avoir vendu, et a transféré une grande partie de sa clientelle.

Les créations individuelles sont une liberté, certes. Mais les contraintes sont là. Je le sais, j'ai fait 3 créations! C'est une question de caractère, et de choix.

J'ai fait ma première création en 1976 à Paris. Tous les copains de promotion m'ont dit que j'étais fou, et avaient des airs catastrophés. J'ai galèré, mais j'étais plein au bout d'un an.

Mais à l'heure actuelle, ou les cabinets sont sous évalués, celà demande réflexion. Si le materiel est récent, bien entretenu, et les soins vous conviennent. L'investissement peut etre une bonne affaire pour les deux.