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Connaissez vous le groupe Efficience ?
18/12/2005 à 22h59
C'est peut être pas clair comme message : alors appuie sur le bouton "chercher", met le mot clé PMD (groupe efficience en fait), pour la date met une année, et tu vas avoir quelques sujets qui ont déjà été traités auparavant concernant ce groupe.
Ne t'étonne pas de la virulence des propos, les coachs sont loin de faire l'unanimité, et généralement les noms d'oiseaux volent bas, mais il y a de quoi te renseigner ;).
19/12/2005 à 09h17
J'aurais du vérifier avant de poster mais il était trop tard. En effet PMD ne donne rien, par contre efficience oui.
19/12/2005 à 10h45
certains ont besoin de gourous pour avancer et, c'est bien connu, les gourous plument leurs adeptes.
@+
19/12/2005 à 12h10
Une fois de plus, il ne faut pas généraliser. Cependant, quelques idées à méditer :
Efficience est managé par un type brillant, mais brillant dans son domaine, qui est le consulting. Le consulting, les consultants, nous savons aujourd'hui que c'est un peu les hommes sans visage du capitalisme, ce sont eux qui déterminent les plans sociaux pour "sauver les boites" ou meme "rester compétitifs", eux qui suggèrent les délocalisations et tutti quanti. Mais nous savons aussi que le consulting a deux tranchants. D'abord, effectivement, peut etre, on sauve les boites. Mais surtout ce sont eux qui font que les patrons sont de plus en plus riches et les ouvriers de moins en moins nombreux. Soit disant "au service de l'entreprise", ils sont surtout au service du capitalisme, et oui, et attendez je ne suis pas communiste, je constate c'est tout.
Donc, arrivés dans votre cabinet dentaire, ils sont à votre service (forcément vous etes le patron) et en plus, et ça c'est les consultants qui le disent, il faut que vous en ayez pour votre argent.
Donc ils vous aideront à rentabiliser votre affaire, augmenter votre chiffre, baisser vos heures travaillées.
Ils auront un beau discours sur le choix que les patients doivent faire, de santé ou autre, et que c'est vous qui leur laisserez le choix, et que c'est en leur âme et conscience qu'ils resteront chez vous ou non.
Ce qu'ils ne vous disent pas, c'est que vous allez exclure beaucoup de monde. Que votre côte de popularité risque d'en pâtir grave dans le quartier, et que ceux qui n'ont pas compris votre démarche (tant pis pour eux parait-il...) diront de vous "il n'y a que le fric qui l'intéresse". Et après tout, vous pouvez n'en avoir que faire.
Ceci dit, comme tous les consultants, ils vont vous donner des recettes betes comme chou, mais comme bcp de choses, avoir un coach vous permet d'etre sur d'y passer et non pas de ranger les cours dans un placard pour plus tard.
Efficience ou même Binhas se déplacent dans votre cab, Brassard quand à lui (IDO) ne se donne pas cette peine. A vous de voir, je pense de toute façon que se déplacer sur place c'est du marketing. Mais bon...
Enfin, pour finir, ici tu auras bcp de discours sur les gourous qui plument les pigeons. Ceux qui disent ça oublient parfois qu'ils ont été pigeons sur un autre cas. Il est quand meme bon d'avoir des avis de gens qui connaissent. Non ?
19/12/2005 à 13h29
bravo LdL, je n'aurais pas mieux dit.
On dirait que tu y es passé par ces boites de consultants ou alors tu as le nez fin.
En tout cas ça colle à la réalité, c'est du vécu?
19/12/2005 à 15h20
en ce moment une scm de Confrère de mon bled est aux mains d'une société de consultants, bilan immédiat des courses: pleins de patients se barrent pour venir sonner à ma porte (et pas que des non motivés), ils ont le plus souvent à la main un devis sous forme de véritable petit document relié papier glacé couleur dont les explications faites par "l'assistante commerciale" ne les a semble t'il pas convaincu....le pire, c'est que le boulot ils veulent bien le faire....mais il parait que mes Confrères ne font plus de couronnes coulées depuis peu..alors moi je leur fais le bridge de 4 éléments céramique avec le pilier postérieur en métal.
autre chose, le consultant leur a dit de virer une assistante qui, selon lui, ne convenait pas...çà tombait bien j'en cherchais une et ma foi je la trouve tout à fait performante.
J'ai connu aussi un collègue qui l'a toujours en travers d'avoir déboursé plus de 11 000 pour n'avoir en main qu'un petit classeur de 30 pages qu'il aurait pu rédiger en un week-end tout seul (procédures de traitements, comment répondre au téléphone...)
maintenant, si vous n'avez aucune notion d'organisation, je conçois qu'un consultant puisse vous apporter quelque chose mais il faut garder un sens critique face à leur discours.
comme le dit LDL il faut payer fort cher pour quelques trucs très simples.
à quand une rubrique "organisation" sur eugénol?
@+
19/12/2005 à 16h51
Selon vous, y at'il un interet de prendre un coach si vous n'avez pas d'assistante au cabinet?
19/12/2005 à 17h10
Je ne pense pas non plus que cela présente un intérêt sachant que la plupart demandent une assistante au fauteuil ET une assistante commerciale qui s'occupe du planning, du règlement et d'expliquer les devis.
19/12/2005 à 17h50
je suis pas forcement d'accord...
seul au cabinet, si t'es pas bon en ergo / plannification, tu perds bcp de temps et là le coach peut aider....ceci dit, un confrère un peu experimenté peut t'apporter autant pour moins cher...
du temps ou ma paire de bras supplémentaire n'étatit pas là, j'avais réussi à gagner un temps précieux au niv de l'organisation...mais bon, je me souviens plus...
19/12/2005 à 19h24
En effet le fait de travailler l'ergonomie et l'organisation en étant seul peut faire gagner du temps.
Mais dans le cadre d'un coaching, je ne pense pas que cela rentre dans leur domaine de travail.
19/12/2005 à 23h59
Souvent dit : tu t'abonnes au mensuel indépendant(?) et dentaire, tu le lis pendant qq mois et tu verras que les recettes sont toujours les mêmes (des tubs, des actes groupés,etc...)
QQ idées , souvent basiques, à glaner, et tu économises une grosse poignée d'euro.
Et si vraiment tu as besoin d'un Coach, va chez sbire, il est sympa et il reçoit bien, il t'invite même à déjeuner... ;-)
20/12/2005 à 08h46
après avoir proné pendant des années l'embauche de 2 assistantes, notre eminent leader d'efficience s'est rendu compte que la majorité des confrères exerçaient seuls. Du coup, pour rendre service à un max de praticiens, un numero d'independantaire a été dédié à l'exercice solo, avec bien sure, dans les annonces de fin de journal, des propositions de seminaires en rentabilité pour exercice solo.
Moi, j'adore lire cette revue, car non seulement je me marre bien, mais je glanne, comme dit bill, certaines bases de recette.
20/12/2005 à 13h11
je trouve que lire l'independentaire apporte de bonnes recettes de gestion planification pour pas cher.
21/12/2005 à 01h46
LdL Ecrivait:
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Brassard quand à lui (IDO) ne se donne pas
> cette peine.
>
>
FAUX, mon cher Ldl!
Notre ami (sic!) Brassard s'est déplacé au cabinet en janvier de l'année dernière, pour la modique somme de... 4000!
Il nous a fait grâce du billet de train... trop généreux!
Bilan de cette journée de formation: je n'ai pas accroché du tout avec le personnage.
Peut être trop candide à l'époque mais question feeling avec lui, c'était zéro.
Peut être par ce que je pense toujours que les gens qui poussent la porte du cabinet sont des "patients" et non pas des "clients".
Mes boss avaient la formation avec les assistantes quelques années auparavant. Cette journée était une piqure de rappel.
Bilan après cette journée, rien de probant, je dirais même une régression car des choses qui étaient faites comme la découverte du patient par l'assistante ne sont plus faits, une certaine désorganisation et irrégularité dans la gestion des encaissés et des ententes financières qui deviennent sporadiques, créant des erreurs et quelques mécontentements chez les patients.
Pourquoi cela n'a t'il pas eu un coup de fouet?
- parce que les assistantes n'ont pas eu de compensation financière en recompense de futurs efforts organisationnels et que les 4000, qui auraient pu servir de prime exceptionnelle, elles ont pu s'assoir dessus...
- parce que ma boss persiste dans un systéme de rdv de 20 min et 35 patients par jour donc ingérable pour les AD.
- parce que je n'ai pas accroché au personnage.
Seul mon boss buvait ses paroles. Ben, ça fait peu... pour cher!
Avec un peu de recul sur un cab formé à l'IDO, ce que je peux en dire: la politique du cab a été orienté uniquement vers la communication et l'assistanat du patient au détriment même de la formation continue des praticiens.
Donc le cabinet en jette (même s'il vieilit un peu) mais on bossait avec les techniques et les produits de grand papa quand je suis arrivé. Je vous dis pas ma tête le premier jour de rempla... j'ai vite passé une commande de matos...
Une fois de plus, je suis un peu sévére dans mes propos mais c'était la triste réalité des choses. Depuis, on dira qu'il y a eu quelques progrés technologiques pour mon boss.
Pour le reste...
21/12/2005 à 12h22
tonio Ecrivait:
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> Avec un peu de recul sur un cab formé à l'IDO, ce
> que je peux en dire: la politique du cab a été
> orienté uniquement vers la communication et
> l'assistanat du patient au détriment même de la
> formation continue des praticiens.
>
Attention à ne pas mélanger, ce n'est pas parce que tu prends un "coach" que celui-ci te dit de ne pas te former.
Ca tient surtout au praticien d'avoir l'envie de voir autre chose, d'après ce que tu dis il a fallu que tu le pousses.
Et puis quand t'as claqué 20000 t'as sans doute plus de tunes à mettre ailleurs.
Et sans vouloir défendre ces fameux "coaches", ils bouleversent tellement rapidement ta façon d'envisager le boulot qu'il faut le temps d'assimiler.
21/12/2005 à 12h57
Pascal, Edmond, Pierre, Deborah, Jean-Yves, Marc et consorts vous plument pour vous apprendre à plumer d'autres pigeons, en quelque sorte...
Accessoirement ils se volent eux-mêmes... dans les plumes pour accroître leur part de marché. Logique.
Qui est le dindon de cette farce, au final?
En réalité, je considère qu'il n'y a pas de malhonnêteté dans le système, juste l'idée de faire fructifier son talent en inventant une formule à forte plus-value, dénommée coaching.
Le coaching rapporte plus à leurs auteurs, mais peut-être aussi plus à certains de leurs adeptes, plus en phase au départ avec leur philosophie et exerçant dans un contexte favorable à cette évolution,donc à même d'intégrer les effets du suivi.
Pour prendre une image: un vieillard parkisonien, un jeune permis timoré, ou un alcoolique irrémédiable n'a pas besoin de faire un école de pilotage pour ensuite balancer sa Ferrari dans un arbre avant même d'avoir fini de la payer.
Ceci dit, je suis bien d'accord, les petits conseils glanés çà et là (revues, bouquins, conférences, fiches), les vérités bien formulées, les réflexions personnelles et adaptatives qui en découlent, sont un bon moyen de se mettre en route vers le progrès et une meilleure rentabilité de nos efforts jusque là dispensés sans compter...
21/12/2005 à 16h24
Que nenni diantre!
Je dis qu'il faut une prédisposition morale à cette formule, que chacun doit évaluer sa capacité à se soumettre d'une part à des concepts et d'autre part aux contraintes qui en découlent.
L'investissement financier, outre le coût du coaching en lui-même, et les dégâts collatéraux éventuels au plan relationnel (associé, personnel, partie de patientèle) doivent être assumés sur la durée, pour devenir rentable.
C'est probablement cette inadéquation, insuffisance, ou incapacité, qui s'est traduite par les échecs cités.
Donc évaluer ses propres capacités de changement et d'endurance avant que de juger et choisir sa formule de consulting-coaching etc.
Suis-je un peu plus clair?