Cookie Consent byPrivacyPolicies.commesure de l'integration osseuse - Eugenol

mesure de l'integration osseuse

HTI

16/12/2005 à 17h36

Bonjour,


Existe t'il un moyen fiable et reconnu de mesurer l'intégration d'un implant en bouche ?

Merci

Philippe


alhoun

16/12/2005 à 17h53

on peut mesurer la stabilité, mais cela ne renseigne pas sur le degré d'intégration.
c'est à dire qu'un implant intégré sur la moitié de sa surface sera parfaitement stable, mais que à moitié intégré.
la stabilité peut être mesurée avec l'ostell: la fréquence de résonnance.


HTI

16/12/2005 à 18h47

alhoun Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> on peut mesurer la stabilité, mais cela ne
> renseigne pas sur le degré d'intégration.
> c'est à dire qu'un implant intégré sur la moitié
> de sa surface sera parfaitement stable, mais que à
> moitié intégré.
> la stabilité peut être mesurée avec l'ostell: la
> fréquence de résonnance.


Merci pour cette réponse.
Est ce que la stabilité est un élément suffisant pour parler de réussite ou d'échec sur un plan scientifique ? Comment mesurer ou voir cette "demi" intégration ?
Comment voyez vous l'intégration d'un implant ?

Merci

Philippe


alhoun

16/12/2005 à 19h02

HTI Ecrivait:

> Merci pour cette réponse.

avec plaisir

> Est ce que la stabilité est un élément suffisant
> pour parler de réussite ou d'échec sur un plan
> scientifique ?

en dehors de l'histologie, c'est le seul moyen d'évaluation. maintenant, il y a l'échec biologique, l'echec esthétique....

Comment mesurer ou voir cette
> "demi" intégration ?

encore l'histologie



> Comment voyez vous l'intégration d'un implant ?

si tu veux parler des critères de succès: ils ont été décrits par lekholm: absence de mobilité, absence de douleur, son cristallin à la percussion, resorption inférieure à 1mm la première année, et je ne sais plus quoi d'autre.
>
> Merci
>
> Philippe



HTI

16/12/2005 à 19h16

Merci, c'est le genre de réponse que j'apprécie, nette et précise.
Je vais aller chercher les infos sur Lekholm.

J'ai une question bête, en quoi consiste l'histologie ?

J'en profite pour insister encore un peu, la résorbtion est controlée comment, radio, scanner ?

Philippe


alhoun

16/12/2005 à 19h27

merde......
comme un bleu.........


HTI

16/12/2005 à 19h30

alhoun Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> merde......
> comme un bleu.........


?

Philippe


alhoun

16/12/2005 à 19h31

parce que d'habitude, je ne parle pas aux patients.


Logo vuaztn - Eugenol
mac

16/12/2005 à 19h34

tiens un clone!!


alhoun

16/12/2005 à 19h36

faciiiiiile.......


HTI

16/12/2005 à 19h38

alhoun Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> parce que d'habitude, je ne parle pas aux
> patients.


Désolé mais je ne suis pas un patient (un jour peut etre...)
Je recherche des informations sur le comportement in vivo des matériaux et leurs moyens d'évaluation car nous sommes sous-traitants de fabricants d'implants et j'aime connaître l'utilisation et la performance de nos matériaux. Ne voyez aucune malice dans mes questions.

Merci encore

Philippe


S8ysxdzhdqgw00w4q6m07a5d47q2 - Eugenol
didier72

16/12/2005 à 19h43

oui mais enfin, de là à ne pas savoir en quoi consiste l'histologie...


HTI

16/12/2005 à 19h50

didier72 Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> oui mais enfin, de là à ne pas savoir en quoi
> consiste l'histologie...


Désolé, je ne suis que mécanicien...
J'ai une petite idée sur ce que pourrait être l'histologie mais ce que je voulais simplement savoir c'est comment, dans votre domaine, vous pouvez analyser les réponses cellulaires.

Philippe


raoul

16/12/2005 à 20h09

HTI Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> didier72 Ecrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > oui mais enfin, de là à ne pas savoir en quoi
> > consiste l'histologie...
>
>
> Désolé, je ne suis que mécanicien...
> J'ai une petite idée sur ce que pourrait être
> l'histologie mais ce que je voulais simplement
> savoir c'est comment, dans votre domaine, vous
> pouvez analyser les réponses cellulaires.
>
> Philippe


Une petite idee? voici une grande
http://www.prodim.be/sobotta_histo.htm

Cheers
Raoul Australia


HTI

16/12/2005 à 20h13

Merci

Philippe


raoul

16/12/2005 à 20h27

HTI Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Merci
>
> Philippe


You are welcome:)


Amibien

16/12/2005 à 22h55

HTI, le moyen que j'utilise pour juger de l'intégration, de la réponse osseuse autour de l'implant est de prendre une mesure à l'osstell à la pose de l'implant, à la réouverture à deux mois ou à six semaines si en un temps chirurgical, puis à la pose du pilier...

Je ne pose le pilier que si j'obtiens 60 pour les canines, les prémolaires et les molaires et 55 pour une unitaire incisive...

Généralement il y a une augmentation régulière entre la première et la troisième mesure qui signe une réponse osseuse favorable...

En cas de doute des provisoires bien équilibrés...

Si les valeurs sont suffisantes mais n'évoluent pas cela peut vouloir dire que l'implant n'est tenu que par la corticale et que le reste de la surface implantaire pend dans la choucroute...

Les études ont montré qu'il faut relativiser les mesures et s'assurer des autres critères cités par Alhoun... et le plus important est bien l'absence complète de douleur au serrage du pilier et lors de la fonction...

A ce sujet j'ai encore eu une patiente qui avait peur de mordre sur ses implants justement parce qu'elle ne sent rien...


HTI

17/12/2005 à 16h40

Amibien Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> HTI, le moyen que j'utilise pour juger de
> l'intégration, de la réponse osseuse autour de
> l'implant est de prendre une mesure à l'osstell à
> la pose de l'implant, à la réouverture à deux mois
> ou à six semaines si en un temps chirurgical, puis
> à la pose du pilier...
>
> Je ne pose le pilier que si j'obtiens 60 pour les
> canines, les prémolaires et les molaires et 55
> pour une unitaire incisive...
>
> Généralement il y a une augmentation régulière
> entre la première et la troisième mesure qui signe
> une réponse osseuse favorable...
>
> En cas de doute des provisoires bien équilibrés...
>
>
> Si les valeurs sont suffisantes mais n'évoluent
> pas cela peut vouloir dire que l'implant n'est
> tenu que par la corticale et que le reste de la
> surface implantaire pend dans la choucroute...
>
> Les études ont montré qu'il faut relativiser les
> mesures et s'assurer des autres critères cités par
> Alhoun... et le plus important est bien l'absence
> complète de douleur au serrage du pilier et lors
> de la fonction...
>
> A ce sujet j'ai encore eu une patiente qui avait
> peur de mordre sur ses implants justement parce
> qu'elle ne sent rien...


Bonjour,

Merci pour cette réponse.

Si j'ai bien compris, pour valider l'intégration, les mesures faites avec le système Osstell doivent impérativement être confirmés par les critères précisés par Alhoun. Existe t'il des normes à ce sujet (ISO ou ASTM) ? Les fabricants d'implants utilisent-ils un protocole d'essai standard ou normé ?

Les valeurs que vous citez sont elles admises par la communauté scientifique ou sont elle le reflet de votre expérience ? Sont elles dépendantes de l'opérateur ? Quelle est la précision de réponse de l'Osstell ? D'après les infos trouvés sur leur site il semble qu'il faille paramétrer de manière assez fine cet appareil.

Quels sont les moyens objectifs de mesure ou d'évaluation de ces critères, notament au niveau de la résorption osseuse ? J'ai discuté avec des personnes du n°1 et ils m'ont dit que cette perte était de l'ordre de 0,4mm/an, que pensez vous de cette valeur ? Savez vous ce qui peut favoriser ou au contraire compromettre cette intégration (au niveau de l'implant), une forme, une taille, un état de surface... ?

Plus généralement, en combien de temps considérez vous qu'un implant est intégré ?

Merci

Philippe


Amibien

18/12/2005 à 09h19

tu me demandes la lune...

ce sont des questions d'examen de DU tout ça...

un dimanche matin en plus !!!!

à plus tard, sans faute...


HTI

18/12/2005 à 14h27

Amibien Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> tu me demandes la lune...
>
> ce sont des questions d'examen de DU tout ça...
>
> un dimanche matin en plus !!!!
>
> à plus tard, sans faute...


Désolé, merci en tout cas.
Bon dimanche.


Philippe


Amibien

18/12/2005 à 16h39

Ne sois pas désolé, je vais répondre à tes questions...


damdam

20/12/2005 à 09h30

HTI disait:
"Savez vous ce qui peut favoriser ou au contraire compromettre cette intégration (au niveau de l'implant), une forme, une taille, un état de surface... ?"

*ce qui peut favoriser l'ostéocondensation (spécial dédicasse pour Amibien) : il semblerait selon certains fabricants que l'état de surface soit au centre des discussions; mis ce sont toujours des résultats des fabricants

*ce qui peut comprmettre est assez vaste comme disait amibien mais l'aspect biomécanique de la conception de la prothèse semble très important; de plus selon LEGALL(2004) la prise en compte de l'équilibre des arcades et de l'occlusion pendant la FONCTION REELLE semblerait prendre une part plus importante dans les échecs que l'état de surface, la forme ou l diamètre de l'implant.

Attention à toujours analyser de façon critique les études apportées par les fabricants...souvent très impartiales.


HTI

20/12/2005 à 10h01

damdam Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> HTI disait:
> "Savez vous ce qui peut favoriser ou au contraire
> compromettre cette intégration (au niveau de
> l'implant), une forme, une taille, un état de
> surface... ?"
>
> *ce qui peut favoriser l'ostéocondensation
> (spécial dédicasse pour Amibien) : il semblerait
> selon certains fabricants que l'état de surface
> soit au centre des discussions; mis ce sont
> toujours des résultats des fabricants
>
> *ce qui peut comprmettre est assez vaste comme
> disait amibien mais l'aspect biomécanique de la
> conception de la prothèse semble très important;
> de plus selon LEGALL(2004) la prise en compte de
> l'équilibre des arcades et de l'occlusion pendant
> la FONCTION REELLE semblerait prendre une part
> plus importante dans les échecs que l'état de
> surface, la forme ou l diamètre de l'implant.
>
> Attention à toujours analyser de façon critique
> les études apportées par les fabricants...souvent
> très impartiales.



Bonjour,


Merci pour cette réponse.
C'est ce que j'ai constaté à la lecture des différentes docs et publications et c'est pour cela que j'essaie de comprendre.

Pourriez vous préciser la notion d'ostéocondensation ?

Si je comprends bien, vous pensez, à la limite, qu'un implant moyen de conception mais "bien reglé" aurait un meilleur résultat dans le temps ?

Je connais encore peu le domaine dentaire mais n'auriez vous pas des référentiels établis qui éviteraient toute contestation ?

Bonne journée

Philippe


damdam

20/12/2005 à 16h58

Attention, ca veut dire quoi pour toi un implant "moyen de conception".... pense que c'est quelques chose que tu mets à un PATIENT et que pour cela il ne faut pas mettre quelque hose juste parce que c'est moins cher.... cependant les surfaces sablé-mordancé font l'uanimité en ce moment avec pas mal de biblio scientif à l'appuis.

ostéocondensation = ostéointégration, c'est juste sémantique


HTI

20/12/2005 à 18h10

damdam Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Attention, ca veut dire quoi pour toi un implant
> "moyen de conception".... pense que c'est quelques
> chose que tu mets à un PATIENT et que pour cela il
> ne faut pas mettre quelque hose juste parce que
> c'est moins cher.... cependant les surfaces
> sablé-mordancé font l'uanimité en ce moment avec
> pas mal de biblio scientif à l'appuis.
>
> ostéocondensation = ostéointégration, c'est juste
> sémantique


Tout à fait d'accord avec toi sur l'aspect qualité du produit pour le patient. Je pense qu'il ne peut être question d'y déroger.

"Moyen de conception" voulait dire non optimisé sur le plan du design, ie cylindrique au lieu de conique, hexa ou octogone...

Je rentre d'une table ronde organisée à la Fac dentaire de Lyon. Les avis des praticiens et des scientifiques sont assez nuancés sur les états de surface, même si globalement ils pensent qu'il est necessaire d'avoir un état de surface structuré (de 1 à 3µmRa).

Philippe


1