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même si tu ne te barres pas, je t'écris un poème
18/12/2005 à 13h57
je l'ai promis à lui, je l'ai promis à moi
je lui dédie ces vers, en fera ce qu'il voudra
la matinée est rude, mes cheveux me font mal
ma plume est hésitante et ma rime bancale
malgré l'air frais, et la splendide clarté
je couche ces quelques lignes, je fais un aparté
entre le monde et moi, je trace une frontière
que nul ne peut franchir, imposante et légère
et je vagabonde, entre espoir et promesse
d'une terre et d'un ciel, douleur et allégresse
des distances trop courtes, mais loin de ma portée
des histoires trop grandes, des rêves inachevés
c'est donc cela, que nous avons en commun?
cette soif d'ailleurs, cette quête du chemin?
cette sensation étrange, d'être un peu à l'étroit
cette conviction diffuse d'être au mauvais endroit?
mais pour guérir ce mal, je n'ai point d'étude
sur ce chemin de croix, nous n'en sommes qu'au prélude
la route est encore longue, elle sera ce qu'on en fera
marquée par des tristesses, mais aussi par des joies
l'essentiel dans l'histoire est-il d'y arriver?
ou est-il simplement dans le fait d'y penser?
le chemin parcouru montre-t-il la suite?
cette envie brutale serait-elle une fuite?
la réponse est non, légitime est le rêve
l'envie est très belle, ne supporte nulle trêve
continue de t'envoler, ne claque pas la porte
de ces désirs enfouis, n'en fait pas lettre morte.
18/12/2005 à 14h07
Très joli et dans la droite ligne de l'esprit de Noël.
J'arrête là de peur de polluer ce poème.
18/12/2005 à 15h56
alhoun est un salaud, je le dis sans vergogne,
en s'adressant à lui, c'est à moi qu'il s'adresse,
me faire pleurer, de joie, telle est sa vraie besogne,
pour lui répondre alors, je choisis l'ivresse.
l'ivresse de partir pour des ruines trop aimées,
vers un pays, une ville qu'il ne faut pas raser,
si la douleur du monde s'y concentre fortement,
elle est aussi lumière, qui brille éternellement.
chacun contemple les siennes, séparées par un rien,
mais ce rien encore trop, doit s'effacer demain,
et de nos rêves alors, l'autoroute le chemin,
de nos utopies, nos mythes, vers le quotidien.
humer, sentir, mourir, voilà le beau programme,
qu'un poète roumain a proposé un jour,
j'le reprend à mon compte, et te l'offre par mon âme,
te le dédie ici, car c'est chacun son tour.
j'ai dit un jour tout proche, et même publiquement,
que j'avais des mots d'où, à arrêter le temps,
je te les renouvelle, même où l'ailleurs est mien,
merci de ton poème, d'un rêveur aérien.
18/12/2005 à 16h28
il faut faire une section poésie
c'est vraiment très joli
très attendrissant aussi
d'écorchés de la vie
le remède donne envie
le rève l'espoir et tutti quanti
bravo pour ces moments de poésie pure et sincère
19/12/2005 à 12h51
annie aime les rimes, et pas seulement les sucettes
c'est une bonne nouvelle, ça s'arrose, ça se fête
mais de grâce annie, évite nous la contrex
une rime trop sobre se dérobe et se vexe.....
19/12/2005 à 13h09
athos, si tu veux des rimes, oui des rimes en ex,
en cherchant bien je crois que ce n'est pas complexe,
alors je me demande encore et même je suis perplexe,
peut-être parlais-tu de digue, de digue en latex..
19/12/2005 à 15h31
de nouveau, pardonnez messires
au mousquetaire importun
qui bientot se retire
devinant le levantin
et ce qu'il pourrait bien dire
j'avais craint ses desseins
et auguré le pire..
19/12/2005 à 15h36
mais détrompe toi athos,
le pire est toujours avenir,
par exemple parler thermos,
juste comme ça pour sourire
c'est vrai qu'alhoun le chaud et froid,
souffle souvent sur le forum,
mais devant un si bel homme
de toutes façons on se tient. quoi ?
19/12/2005 à 15h42
craignant fort que Contrex
eut rimé avec sexe
il espérait, l'athos
qu'on le prenne pour eros?
19/12/2005 à 15h53
tu vois athos, ce que je disais ?
le pire est toujours à venir,
voilà alain qui nous le fait,
alors qu'on voulait nous, s'abstenir :)
19/12/2005 à 15h58
avec des gants j'avais sévi
ménageant ainsi notre ami
car pire encore fut pour athos
qu'il eut rimé avec pathos!
19/12/2005 à 16h06
allez alain, juste je plaisante,
parler de sexe, celui des anges,
de toute façon les mots enchantent
quant ils chantent tels des mésanges.
19/12/2005 à 23h18
alhoun Ecrivait:
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> annie aime les rimes, et pas seulement les
> sucettes
> c'est une bonne nouvelle, ça s'arrose, ça se fête
> mais de grâce annie, évite nous la contrex
> une rime trop sobre se dérobe et se vexe.....
pour vous rendre les rimes plus faciles
bonne nouvelle,je veux bien être docile
contrex veux bien changer pour evian
non ,je n'attends pas de remerciements
simplement, vous aider dans votre tache,
sincérement telle est ma démarche.
Alhoun,les filles y a pas photo ,c'est ce qu'il y a de mieux!otes moi d'un doute,est-elle blonde?
20/12/2005 à 01h00
contrex évian, et pourquoi pas
chateau la pompe tant qu'on y est,
la seule eau qu'on tolèrera,
avec des bulles, c'est du perrier,
mais attention, on l'accompagne,
de son laurent, c'est plus buvable,
jolie couleur de nos campagnes,
un ton doré très agréable,
annie, annie avec ton eau,
noyer d'alhoun les meilleurs vers,
allez, viens donc à notre bistro,
on va t'faire boire c'est du tonnerre.
car l'eau d'ici, ou l'eau de là,
est tout juste bonne à se laver,
et à moins d'être très fada,
pour de l'alcool atténuer.
voilà annie, il faut apprendre,
qu'ici les rimes c'est du sérieux,
tu es encore vraiment trop tendre,
faut te durcir un peu pardieu !
fais nous des rimes d'un ton champagne,
pour pétiller dans les quatrains,
l'eau plate, l'eau douce, c'est pour le bagne,
ou pour noyer un sous-marin.
pour rendre la rime plus facile,
avec de l'eau tu l'applatis,
c'est l'allonger, c'est inutile,
fais la chanter, c'est plus joli...
20/12/2005 à 01h26
lui, tu es aussi très doué
a toi je n'oses me comparer
Pour moi ,ce nouvel exercice
qui n' en est qu'à ses prémices
au dela de quatre vers je ne peux aller
au sens propre comme au figuré
Tiens donc,j'en compte déja six,
le fait de boire déja les multiplie
aurais je laissé de coté un nectar
que j'aurais découvert trop tard?
Qui aurait des vertus bienfaisantes
Actuellement sur ma tête pensante
Je connais l'état dans lequel il me met
aussi je préfére le laisser ou il est
et faire face avec lucidité
aux maux que l'on peut éprouver
ne voulant abuser de votre écoute
je clos là ce petit bout de route
que j'ai essayé de tracer de mon mieux
en attendant le nom d'autres spiritueux
20/12/2005 à 03h31
Et vous qui me demande d'ou vient cette Francophilie.
La touche, la passion, l'emotion.... On est amateur par-a-port a vous autres!
Bon aller ca va, ca suffit avec les compliments.
Vivre la France!
Raoul
20/12/2005 à 10h35
Penses tu venir un jour à l'ADF Raoul? Cela ferait plaisir de rencontrer undentiste australien.
20/12/2005 à 10h38
tu sais ils sont comme nous...mais ils dorment quand on travaille et inversement, ils marchent sur la tete parait il, et ils sont sautillants avec une petite poche devant...mais ça on me l'a raconté...j'en suis pas sur...
20/12/2005 à 12h32
si on m'avait dit, qu'avec deux ou trois vers
quelques uns maladroits et d'autres bien sentis
on ferait à ce point monter les enchères
pour dire avec des rimes des choses si jolies
une chose cependant, dans ces poèmes m'étonne
l'éloquence soudaine de l'ami mousquetaire
son verbe haut, depuis longtemps le soupçonne
il en donne la preuve, et de belle manière
la nouvelle venue s'en sort fort bien aussi
ses rimes sont habiles, pleines d'à propos
ces paroles soudain, par l'alcool adoucies
tanguent et valsent, jolie danse des mots
et puis il y a lui, on connait bien sa verve
mais il est inquiet, il me prête un dessein
sombre et destructeur, d'anéantir son rêve
de raser le passé, pour mieux construire demain
je le rassure ici, de manière solennelle
je ne toucherai aucun arbre ni enlèverai une pierre
de cette oeuvre des hommes, si ancienne et si belle
d'où dieu s'est retiré, paradis ou enfer?
on me dit phénicien, j'ai affronté la mer
j'ai rêvé de voyages, j'ai vaincu les flots
mes songes me poussent toujours loin de la terre
à voguer doucement, sur un petit bateau....