Cookie Consent byPrivacyPolicies.comdiametre de la lime apicale maitresse - Eugenol

diametre de la lime apicale maitresse

excedzel

14/01/2006 à 19h48

Bonjour à tous ,bonne année et meilleurs voeux. Voilà lors d'une petite recherche biblio à propos d'un exposé pour la fac ( les etudes toujours les etudes ) , je me suis dit pourquoi pas recolter vos avis sur le sujet du diametre apical.
Je sais déja que certains vont me charier ( c'est bien de l'annoncer d'emblée , je vous lis souvent...) mais bon je trouve la demarche intellectuele interessante ( lésions apicales recalcitrantes , douleurs post op , foyers bacteriens).

Comment choisissez vous votre lime apicale maitresse , quels diametres utilisez vous selon les dents?

si ça vous interesse dites le moi et je balance ma biblio (pubmed essentiellement) ,j'ai meme quelques articles et des photos?

ça vous interesse , je prefere demander car j'ai pas envie de me farcir un long post pour rien???

je vous joint quand meme une petite foto pour faire pencher la balance vers le oui :-)

Eugenol1 se5qdb - Eugenol
Eugenol2 arwr7n - Eugenol

Dr - Eugenol
JeRis

14/01/2006 à 20h03

... deux photos parlantes ... et démoralisantes ... mais constructives.


... travailler totalement en aveugle ... et contrôler le résultat à rétro à la binoculaire!


Takada tihbnw - Eugenol
Maxfan

14/01/2006 à 21h21

Personellement, j'utilise les protapers, et le diametre apicale varie généralement de 25 à 40.

40 c'est souvent pour les incisves centrales maxillaires et quelques canines, je les "finis à la main"

Sinon c'est protaper bleu pour les racines palatines des molaires max, les racines distales des molaires mandibulaires et les prémolaires mandibulaires, rouge pour le reste.

Bien sur tout ceci reste très théorique et le sens clinique prime. Il m'arrive souvent de me dérober à cette règle en fonction de l'anatomie canalaire (si double coubure je vais pas m'amuser a essayer de descendre un rouge au risuqe de le fracturer.
Si les dents sont calcifiées, ou au contraire nécrosées avec image apicale, le diamètre apicale va varier de 20 à 80 !!
Le choix se fera essentiellement aux contraintes rencontrées, à la création de butée apicale...

Ton étude m'intéresse, je ne demande qu'a progresser ;)

Max,


excedzel

14/01/2006 à 21h54

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=11985678&query_hl=9&itool=pubmed_DocSum

bon jsuis pas bilingue bilingue mais jme debrouille , a 1ére vue il semble qu'il faudrait choisir un instrument 3 tailles au dessus du plus gros descendant à la lt pour obtenir un diametre sufisant
cette methode a l'air d'etre la plus connue

j'essaye de faire une petite revue de biblio sur pubmed , je balance le reste des liens plus tard , car y'a encore des trucs ke je ne traduis pas bien

j'ai aussi trouvé cet article dans la rubrique point de service du jadc (une sorte de question-réponse au pays des caribous):
"Lors de la préparation mécanique des canaux, est-ce que le diamètre canalaire à atteindre importe vraiment? Devrais-je chercher à utiliser une lime apicale maîtresse de diamètre grand ou petit?"

"Au cours des dernières années, la tendance en endodontie a été de simplifier et d’accélérer l’instrumentation et l’obturation
des canaux. Les manufacturiers dentaires ont concentré leurs efforts de marketing sur un message unique : on peut maintenant préparer complètement les canaux avec moins de limes,
en moins de temps et avec moins d’efforts.
En fait, quelquesunes des limes nouvelles et rotatives les plus populaires à base de nickel et de titane (NiTi) ne sont même pas présentées en diamètres supérieurs à 30. Malheureusement, comme c’est souvent le cas, ce sont la technologie et les subtilités du marketing qui dictent le traitement plutôt que la science.
L’objectif fondamental du traitement endodontique est de nettoyer et de débrider les canaux, et d’éradiquer les infections
intraradiculaires afin de rendre aseptique le champ intracanalaire.
On y arrive par 2 moyens : l’instrumentation mécanique avec des limes et la désinfection chimique avec des solutions d’irrigation comme l’hypochlorite de sodium. Ces opérations
fonctionnent ensemble pour retirer les tissus vivants et nécrotiques,les bactéries, les sous-produits des bactéries et les débris
dentinaires créés pendant la préparation mécanique.
Pour déterminer le diamètre final de la lime, il faut garder à l’esprit le diamètre du canal à traiter. Si l’objectif est de nettoyer et de débrider le canal, alors il faut que la lime
maîtresse soit juste un peu plus large que le canal lui-même.
En fait, les faits dont on dispose maintenant indiquent que l’instrumentation endodontique doit retirer non seulement les tissus et les débris intracanalaires, mais aussi une partie de la paroi dentinaire qui entoure la pulpe.

En raison du fait que les tubules dentinaires sont en communication directe avec la pulpe, les contaminants présents dans celle-ci pénétreront
dans la dentine, d’où la nécessité de retirer autant de la dentine touchée que possible. La sous-instrumentation aboutit à un retrait incomplet des tissus ou des bactéries présents
à l’intérieur du canal et de la dentine
avoisinante. Le concept selon lequel il
faut retirer tout ce qui est contaminé est
fondamental. Cette notion est trop
souvent négligée quand vient le temps
de choisir les instruments.
Aucun canal naturel n’est parfaitement
rond lorsqu’on l’examine en
coupe transversale. La plupart des
canaux sont naturellement ovales et
comportent des aberrations anatomiques,
comme des isthmes ou des canaux accessoires qu’il faut aussi débrider.
Il faut utiliser une lime dont le
diamètre est assez grand, non seulement
pour débrider le canal principal, mais
aussi pour préparer mécaniquement les
aberrations. En faire moins laisserait
automatiquement des tissus indésirables.

Par exemple, si le diamètre du
canal apical naturel d’une incisive
latérale supérieure est d’environ 0,5 mm
(équivalent à une lime de diamètre 50),
alors le diamètre de la lime maîtresse
doit être un peu plus grand.
En plus de l’instrumentation
mécanique, il faut se souvenir de
l’importance de l’irrigation intracanalaire et de la désinfection
avec une solution comme l’hypochlorite de sodium. Les praticiens
oublient ou négligent souvent le fait que l’irrigation du
canal à l’aide d’aiguilles à irrigation dépend directement du
diamètre du canal préparé. Avec des aiguilles endodontiques à
évents latéraux, la solution d’irrigation ira à peu près aussi loin
dans le canal que le bout de l’aiguille. L’aiguille peut être placée
en position apicale aussi loin que le permet le canal préparé.
C’est une simple loi de physique. Dans un canal sous-préparé,
l’aiguille et la solution d’irrigation ne pénétreront pas dans
toute la longueur du canal. C’est une raison de plus pour utiliser
des instruments de diamètre plus large que le diamètre naturel du canal.
La prétention des spécialistes en commercialisation selon
laquelle il faut faire une préparation mécanique avec moins de
limes en vue d’obtenir un diamètre apical relativement petit, afin d’économiser du temps et des efforts, ne permet pas
d’atteindre adéquatement l’objectif fondamental du traitement
endodontique. L’adoption d’une telle technique ne peut malheureusement conduire qu’à un accroissement du taux d’échecs cliniques

Le Dr Manor Haas est spécialiste en chirurgie buccale et
maxillofaciale dans un cabinet privé limité à l’endodontie
et à la microchirurgie à Toronto (Ontario). Il est chargé
de cours et chargé de clinique au Département
d’endodontie des cycles supérieurs de l’Université de
Toronto.

voila excusez la mise en page mais c'est du pdf en colonnes et eugénol n'accepte que les images en pieces jointes ...

bon jusque là tout va bien jusqu'à ce que je tombe sur ce tableau dans un autres pdf (cf pieces jointes) ... et les valeurs sont assez élevées je trouve

la vérité est ailleurs...



Eugenol mar pjzosh - Eugenol

excedzel

14/01/2006 à 22h04

il se peut aussi que j'ai mal compris l'image postée dans mon dernier post!
pour moi MAR = diametre de la lime apicale maitresse si je me trompe , autant pour moi mais c'est ce qu'il me semble logique au niveau de la traduction ( ce sont les valeurs qui me choquent , peut etre est-ce en systeme metrique US ?? j'attends votre confirmation )


Marque a3 orange fyvhyq - Eugenol
Marc Apap

14/01/2006 à 22h44

Bon, je pense qu'il va falloir débriefer tout ça ! Mes connaissances endodontiques ayant beaucoup stagné ces 20 dernières années, je ne suis peut être plus tout à fait up to date. Néanmoins, je doute qu'une mutation génétique quelconque ait affecté la morphologie canalaire de nos contemporains depuis cette date. Les principes fondamentaux ont donc de bonnes chances de ne pas avoir trop évolué.
Il y a donc une trentaine d'années, deux concepts s'affrontaient. Je pense qu'il en reste quelques séquelles, à voir l'instrumentation canalaire disponible. D'un côté, nous avions Ingle qui préconisait une préparation à la forme de l'obélisque de Washingston, de l'autre Herbert Schilder qui préparait ses canaux en leur donnant une forme bien plus conique. Si j'ai bien compris, le premier est suivi par d'autres américains (Weine, qui a inventé le canal master u, transformé en Light speed aujourd'hui, et repris dans son concept par Komet avec le M file). Pour ces gens là, il s'agit d'élargir le canal au maximum à son extrémité, pour bien nettoyer ce qu'il y a dedans. En principe, on évalue le diamètre apical à 3 numéros au dessus du premier numéro de lime qui arrive à l'apex. Mais cela peut être plus, et l'on arrive à des préparations à 60 ou 70 (comme semble le préconiser l'auteur du texte cité). Ces praticiens recommandent une forme de préparation (comme l'obélisque) à la conicité ISO, c'est à dire 2 %. Pourquoi pas, mais ça prend énormément de temps, c'est très délébrant à l'apex, et c'est hyper risqué dès que le canal est courbé.
Schilder considère qu'il faut laisser l'ouverture apicale la plus étroite possible, pour ne pas risquer de la détruire, de la déplacer, de l'ovaliser, d'entraîner une fuite de matériau d'obturation. En effet, comme il préconise l'obturation à la gutta chaude, qui s'opère en exerçant une certaine pression, il vaut mieux créer une sorte de goulot d'étranglement au bout du canal pour éviter tout problème.
Ici, en France, beaucoup d'endodontistes adhèrent à ce concept, car il est plus logique, et mieux respectueux de la dent et de son environnement. A l'époque de Schilder, les instruments Ni Ti n'existant pas, on était obligé de faire du step back avec des limes en acier plus rigide, ce qui prenait énormément de temps (pour obtenir une conicité bien plus importante que 2%, avec des limes à 2%).
Grâce aux conicités augmentées des limes Ni Ti, on peut obtenir la même chose aujourd'hui, beaucoup plus rapidement et avec moins de risque de déport du canal (mais des risques de fractures instrumentales si on ne fait pas gaffe).
Notre ami Yves Yana, maintes fois cité ici, a bien compris et démontré qu'il n'était pas nécessaire de faire aller l'aiguille de la seringue d'irrigation jusqu'au bout du canal pour le débarrasser de ses débris, si sa conicité était très importante. J'ai moi-même travaillé in vitro sur ce problème, et j'ai constaté que, quelle que soit la méthode d'irrigation, on pouvait difficilement nettoyer la portion apicale du canal en dessous d'un diamètre de 30/100. Mais j'adhère totalement au concept de Schilder, et considère avec d'autres, qu'il est risqué et absurde de vouloir aléser la zone apicale à un diamètre supérieur, sauf si le foramen et extrêmement large au départ. Les limes Protaper ont l'avantage de présenter une très forte conicité (plus de 6 % ) dans leurs derniers millimètres, ce qui réalise un e forme de préparation idéale pour la gutta chaude, et assure un bien meilleur nettoyage que la conicité de 4% par exemple. Mon expérience personnelle me conduit à penser que dans la plupart des cas, si l'on utilise ces instruments, on peut s'en tenir au rouge ou au bleu (je suis plus réservé sur l'arrêt de la préparation à la lime jaune de 20/100ème millimètre).
Ne souhaitant pas écrire un livre entier sur la question, ni même un article sur ce forum, j'en resterai là pour le moment, en espérant avoir apporté quelques réponses à tes interrogations.


excedzel

15/01/2006 à 01h21

endodontics , Ingle Backland 5th ed : ( je cite)

"Over the years, there has been a gradual change in the ideal configuration of a prepared root canal. At one time, the suggested shape was round and tapered,almost parallel, resembling in silhouette an obelisk like the Washington Monument, ending in a pyramid matching the 75-degree point of the preparatory instruments. After Schilder’s classic description of
“cleaning and shaping,” the more accepted shape for the finished canal has become a gradually increasing taper, with the smallest diameter at the apical constricture, terminating larger at the coronal orifice."

c'est aussi pour ça que j'aime ce forum , on y trouve un juste mélange de fantaisie et de rigueur, merci marc appap

bon je sais pas si ça se fait mais alors Marc aurais-tu la gentillesse de m'expliquer le contenu de cet article que j'ai trouvé sur www.rxroots.com
voici l'adresse exacte :
http://www.rxroots.com/downloads/PDF_Files/Apical%20Control%20Zone.pdf
(copier coller le lien en entier svp)

merci d'avance


excedzel

15/01/2006 à 01h24

cadeau pour marc appap

Washingtonmonument b nbyuez - Eugenol

Marque a3 orange fyvhyq - Eugenol
Marc Apap

15/01/2006 à 10h32

Encore du travail ! Bon, donne moi quelques heures, et on en reparle !


excedzel

15/01/2006 à 11h37

photo tirée de endodontics 5 de Ingle en accompagnement

Compri mlw2hn - Eugenol

Stéphane

15/01/2006 à 13h16

excedzel Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> merci entre temps j'ai compris (je crois) les
> valeurs données dans cet article a propos des mar
> , ç'est le diametre de la jcd à lt-1 ( cf photo
> tirée de endodontics 5 de Ingle)

En janvier 2006, je pense que tout le monde est d'accord avec le principe de la mise en forme conique d'un canal.
Ingle que vous citez était un leader d'opinion dans les années 70-80. il a à ce jour plus de 80 ans, et avec tout le respect que je dois à ce monsieur pour son travail (il est à l'origine des normes ISO par exemple), je pense (et ne suis pas le seul) que ses principes sont quelques peu dépassés.

Il est par contre très intéressant de lire ce qui a été écrit à cette époque du "Step back" pour comprendre l'évolution, comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là, et comprendre également que le seul qui n'a pas changé son fusil d'épaule est Herbert SCHILDER. N'en déplaise à ses détracteurs de l'époque, tout le monde à ce jour reprend ses principes de "cleaning and shaping". Il est d'ailleurs fascinant d'entendre de nombreux conférenciers reciter les propos de Schilder et de savoir qu'à l'époque il lui vomissait dessus. (les paroles s'envolent, mais les écrits restent...)

Les principes de la mise en forme conique : un foramen le plus étroit possible (20/100 dans la majorité des cas), et une conicité constante en remontant vers la partie coronaire du canal.

Le choix de la LAM (concept d'ailleurs un peu désué, mais peu importe) se fait en jaugeant le diamètre du foramen. Après la mise en forme des deux tiers coronaire, régler le stop à la LT d'une lime manuelle de 20/100, la mettre en place et tapoter dessus avec l'index; Soit la lime progresse et passe au delà du foramen, et cela veut dire que le diamètre du dit foramen est plus large. Dans ce cas refaire la même chose avec une lime de 25 voire 30 etc. Soit la lime n'avance pas, et dans ce cas, votre foramen présente un diamètre de 20/100, et vous devez en tenir compte pour le reste de votre mise en forme
En aucun cas le formaen apical ne doit être instrumenté. Certains diront qu'il faut l'élargir pour nettoyer les parois dentinaires infectées, etc. A ce jour, aucune publication, quoiqu'on en dise, n'est en mesure de démontrer la supériorité de la désinfection de la partie apicale d'un canal par une instrumentation et un élargissement du foramen. Si l'on vous dit le contraire, demander les références bibliographiques de celui qui vous le dit et aller les chercher et lisez les. Faites vous une opinion.
Voilà, honnétement, le problème du choix de la LAM n'est ... plus un problème.
Bon courage pour la suite et la rencontre de ceux qui vont vous dire le contraire de ce que je viens de vous dire, avec autant de convictions... C'est en cela que l'endo est intéressant ; les consensus sont peu nombreux (mais certains existent !)


Marque a3 orange fyvhyq - Eugenol
Marc Apap

15/01/2006 à 22h01

Bon, exedzel, j'ai lu ton article : vraiment très très chiant. C'est une description du protocole d'utilisation de la plupart des instruments canalaires actuels vendus en amérique. Tout ça pour dire qu'il faut une préparation conique, et qu'avec un peu de chance et d'habileté, on fait ce qu'il faut.
Pas très clair, lourd, et sans conclusion nette à mon avis.
Avec ce que je t'ai dit, plus les précisions de Stéphane, tu dois pouvoir t'en sortir.
Maintenant, je m'adresse à Stéphane : tu dis qu'il ne faut pas élargir le foramen, OK. La difficulté c'est quand même de nettoyer l'intérieur du canal jusqu'au bout, et même d'éliminer assez de dentine pariétale si la dent est infectée, sans toucher au foramen. Enfin, je crois.
Si l'on regarde une dent au microscope dans cette région, on se rend compte qu'une lime n°20 ne nettoie pas grand chose.
Il me semble que l'on n'évoque pas assez un point capital pour arriver à de bons résultats avec les méthodes peu invasives qui sont proposées en opposition à celles qui font appel à des limes de très fort diamètre : le temps passé à irriguer le canal. Pour que la solution agisse et élimine bien les débris, il faut non seulement qu'il y en ait suffisamment (donc qu'un espace assez large soit ménagé à cet endroit), mais aussi qu'elle y reste suffisamment longtemps. Comme l'espace est assez limité, un renouvellement de la solution s'avère nécessaire pour que celle ci conserve sa capacité de dissoudre la pulpe et d'assurer l'asepsie du canal.
La taille des limes utilisées est donc un aspect du problème. Mais avec les préparations coniques qui laissent une toute petite ouverture au bout du canal, peut-être faut-il bien préciser que de bons résultats nécessitent une durée d'irrigation vraiment importante.
Stéphane, que penses-tu de cela ?


excedzel

16/01/2006 à 01h09

Ok , merci marc
Je voulais qu’on m’explique les valeurs des MAR ( diametres apicaux de l’article ci-dessus), bref j’ai trouvé :
Je suis allé faire un tour sur http://www.lightspeedusa.com/ et je ne connaissais pas du tout cet instrument, en lisant la notice http://www.lightspeedusa.com/techguide/LightSpeed2.0_XS.pdf les valeurs des diamètres apicaux sont les mêmes que dans l’article que tu as lu et je comprends mieux leur philosophie :on prépare un canal ovalaire dans le diamètre de sa plus grande section (voire meme une taille au dessus !) pour tout eliminer , en mettant en avant ainsi le nettoyage mecanique des parois canalaires par l’instrument rotatif et en complétant le tout par une irrigation classique semblale a la notre (edta/hypo) : ce qui explique donc ces diametres apicaux assez impressionants (cf image jointe) (allez voir les videos vous verrez ce que je veux dire)

Ils font pas confiance aux irrigants ou quoi ?

Attention je ne dis pas que je defends cette école mais en tout cas ça existe outre-atlantique…

De plus sur pubmed, y’en a une belle tartine sur le lightspeed , en voici 3 plaidant ses qualités ( de 2002 en plus ):
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=12236311&query_hl=1&itool=pubmed_docsum

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=9868936&query_hl=12&itool=pubmed_docsum

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=12449026&query_hl=12&itool=pubmed_docsum


Pensez-vous que c’est vraiment nul comme systeme ou que ça va arriver un jour ? ( dites quelcque chose mince !)

Pour répondre a Stephane :
- Ingle /Backland endodontics 5th edition est récent (2002 à ce que j’ai compris ) et son contenu n’a pas l’air trop erroné , mais bon la preuve en est que je ne connais pas tout (pas encore :-) ) donc stoppez moi si je me trompe.


-Leur concept lightspeed est un concept de mise en forme conique (mégaconique même)

-le choix de la lame (concept désuet…) : alors svp expliquez moi les differences aussi enormes entre les LAM US (40-70) et nous (25-40) , y’en a bien 1 des 2 qui se plante non ?

bon sinon j’avoue c’est pas un sujet passionnant et je n’en voudrais a personne si le post meurt lentement ( snif )


excedzel

16/01/2006 à 01h10

oups

Lightspeed ttlcfi - Eugenol

Stéphane

16/01/2006 à 11h44

excedzel Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> oups


le lightspeed est un instrument qui ressemble au foret de Gates, mais en Nickel Titane.
De par sa conception, invéitablement il ouvre les foramina à 40 ou 50/100 minimum.

Ce n'est donc pas étonnant que la littérature que vous citez justifie l'utilisation d'un tel instrument.

Un conseil, si vous êtes étudaint, avant de vous abreuver d'une littérature lourde, et difficile à appréhender, lisez le papier de Schilder Cleaning and Shaping the root canal, traduit en français en 1974 et publié dans le journal du Quebec.

Tout est écrit dedans.

Si vous souhaitez aborder le contre pied de cet approche, lisez le livre de Tronstad traduite également en Français. Ensuite, vous faites votre choix.


Marque a3 orange fyvhyq - Eugenol
Marc Apap

16/01/2006 à 11h45

Moi, j'ai l'édition du Ingle et Beveridge de 1975 et à cette époque, c'était l'obélisque et basta.
J'ai acheté en 77 le Cohen et Burns (Pathways of the pulp), et là, il y avait le papier de Schilder avec sa technique (traduit par Machtou dans je ne sais plus quel AOS un peu plus tard).
Comme je l'ai écrit, le light speed a été précédé par un instrument en acier, le canal master U (il me semble bien que c'était son nom) : c'étaient des sortes de forets de Gates de tous les numéros (25, 30, 35...) avec même des tailles intermédiaires. L'objectif ? Comme on n'avait pas encore inventé le Ni Ti, c'était pour aléser le bout du canal à très fort diamètre sans déport grâce à la très grande souplesse de la tige, très fine de ces instruments (ils existaient à manche manuel, ou pour contre-angle). Mais il fallait un nombre incalculable d'instruments pour faire la préparation.
Après, est venu Roane avec son idée de modifier la pointe des limes, et à mon avis, c'est le plus génial de tous : avec un tout petit truc, il a révolutionné l'endo. Les instruments rotatifs ni ti n'auraient pas aussi bien marché s'ils n'avaient exploité cette découverte (je te conseille de retrouver l'article "The banlanced forces concept").
Pour le reste, c'est une question de philosophie. Si la technique d'évasement du canal à la Schilder donne d'excellents résultats, pourquoi se fatiguer et risquer la destruction du foramen avec des méthodes beaucoup plus délabrantes.
Ceci étant, je n'ai pas lu la pub du light speed depuis longtemps (pas trop de temps), mais il ne me semble pas qu'il s'agisse d'une préparation conique. Plutôt cylindrique dans la portion apicale.
A Stéphane de reprendre la balle au bond...


Grueavatar nptrc9 - Eugenol
Le Choixpeau magique

16/01/2006 à 11h51

Stéphane, on dit toujours qu'il ne faut pas élargir le foramen, mais quand on a un canal avec un crochet dans les derniers millimètres, qu'il faut "trifouiller" pendant trente secondes à chaque fois pour espérer faire passer la lime de perméabilité précourbée à mort, comment espérer mettre en place correctement le cône de gutta ? Perso, quand je suis devant un canal comme ça, je n'arrive pas à arrondir le crochet sans augmenter le diamètre apical. Est-ce que c'est mal ? Il y-a-t'il d'autres façons de procéder ?


Stéphane

16/01/2006 à 12h40

Le Choixpeau magique Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Stéphane, on dit toujours qu'il ne faut pas
> élargir le foramen, mais quand on a un canal avec
> un crochet dans les derniers millimètres, qu'il
> faut "trifouiller" pendant trente secondes à
> chaque fois pour espérer faire passer la lime de
> perméabilité précourbée à mort, comment espérer
> mettre en place correctement le cône de gutta ?
> Perso, quand je suis devant un canal comme ça, je
> n'arrive pas à arrondir le crochet sans augmenter
> le diamètre apical. Est-ce que c'est mal ? Il
> y-a-t'il d'autres façons de procéder ?

En présence d'un courbure très marquée des derniers millimètres apicaux, (crchet sur 2mm environ), il est inutile et dangeraux de vouloir absolument mettre en forme cette aprtie là (quoique avec l'instrumentation en NiTi, cela est parfois possible) ; attention, je parle bien de crochet apical abrupte et non d'une courbure sur 4 ou 5 mm.

La mise en forme doit être faite jusqu'au crochet de façon conventionnelle, avec le passage d'une lime en acier de petit diamètre (8/100) par exemple pour toujours vérifier la vacuité. Cette lime de récapitluation utilisée en 1/4 de tours alternés peut même dépasser de 0.5mm environ. (Voir les papiers de Steeve Buchannan sur le sujet).

Cette protion du canal sera désinfectée par "l'animation de la solution d'irrigation par la lime de perméabilité" et sera obturée par la force développée par la condensation verticale à chaud.

Pour marc : le lightspeed est effectivement la version NiTi du Canal Master U (pour ceux qui veulent plus d'nfos voir artciel de Perttot dans réalistés cliniques en 1994 je crois). La mise en forme au Lightspeed est caractérisée par l'absence de conicité sur tout le canal, à moins de faire un step back sur toute la hauteur de la mise en forme... La conicité apicale est obtenue par un step back ; il préconise une mise en forme avec un diamtère apical de 40/100 minimum. Je vous laisse déviner ce que cela peut donner sur une incisive mandibulaire.