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sinon, à la limite, il y a toujours
21/03/2006 à 08h32
la possibilité de vous poser des implants.
sujet maintes fois soulevé, jamais suffisament débattu: pourquoi les français posent-ils quatre fois moins d'implants que la moyenne des pays qui les entourent?
comment vous situez-vous face à l'implantologie?
21/03/2006 à 08h34
alhoun Ecrivait:
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> la possibilité de vous poser des implants.
c'est pas pratique de se poser des implants, parce que même avec un miroir c'est compliqué.
21/03/2006 à 08h38
les français sont, on le sait,"une exception française", d'une part, d'autre part le côut me semble être le premier facteur d'hésitation ! Et quid de notre formation dans ce domaine ?
21/03/2006 à 08h39
et pi c'est cher, ça fait mal, ça marche pas tout le temps et c'est compliqué en plus
21/03/2006 à 08h52
Certaines auraient besoin d'implants mammaires, certains des capillaires et d'autres d'aller se faire m..... !
21/03/2006 à 08h52
c'est vrai, nous nous sommes bouché nous meme un avenir pourtant evident...
comment en est on arrivé là? personnellement aucune formation initiale, comme j'ai un peu de bouteille, a la limite on pourrait trouver ça normal, mais visiblement les choses n'ont guere evoluer dans les facs...
j'aurais pu (du!) me sortir les doigts du... plus tot pour m'y mettre cependant, et ça aurait du me paraitre evident, mais l'exercice etait présenté comme tellement specifique...et les conditions d'exercice hors implants créaient un environnement qui ne s'y pretaient pas (et c'est pas mieux aujourd'hui!!)
alors je me situe aujourd'hui comme les autres: je vais descendre dans la rue, gueuler un peu pour obtenir l'interdiction pour les autres d'implanter...
21/03/2006 à 09h28
L'implantologie n'est abordée au cours de la formation initiale que pour nous parler de "grande difficulté" et de "procès". Dans ma fac, et j'ai quelques raisons de penser que ce n'est pas la seule fac où ça se passe de cette façon, chaque étudiant est vu comme un futur concurrent potentiel qu'il faut maintenir le plus possible dans l'ignorance.
21/03/2006 à 09h30
Le Choixpeau magique Ecrivait:
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> L'implantologie n'est abordée au cours de la
> formation initiale que pour nous parler de "grande
> difficulté" et de "procès".
ça dépend dans quelle fac.
Dans ma fac, et j'ai
> quelques raisons de penser que ce n'est pas la
> seule fac où ça se passe de cette façon, chaque
> étudiant est vu comme un futur concurrent
> potentiel qu'il faut maintenir le plus possible
> dans l'ignorance.
comme pour tout le reste en somme, y font de la rétention d'informations.
21/03/2006 à 09h37
c'est vrai, choipeaux, c'est même vrai dans les DU, c'est dire.
mais comme pour le reste, la formation initial est nécessaire mais insuffisante.
les arguments que donne mac sur le ton de l'ironie sont malheureusement souvent entendus chez les ... non, pas les patients, les confrères.
mais ma question n'est pas de savoir pourquoi tout le monde ne pose pas des implants, la réponse est évidente, on aime certaines choses et on essaie d'éviter les autres.
mais pourquoi les implants ne sont-ils pas plus souvent, voir systématiquement, quand c'est nécessaire, intégrés dans les plans de traitement, pour laisser le choix au patient?
question subsidiaire: quel obstacle sérieux à la pratique de la prothèse sur implants, pour ceux qui ne veulent pas s'investir dans la chirurgie?
21/03/2006 à 09h40
la proposition systematique va de soit, surtout quand on a un chouette correspondant
pas d'obstacle a la prothese, mais un minimum de delicatesse avec le correspondant, permettant souvent en outre un echange de bons prodédés
21/03/2006 à 09h40
Déjà 100 ans de boulot a essayer de caser tous les jours.
Et 1000 ans pour les implantos qui nous entourent.
Pas envie de passer de Charybde en Scylla pour ne meme pas gagner plus!!!! Similaire cas athos.
21/03/2006 à 09h47
Le Choixpeau magique Ecrivait:
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> L'implantologie n'est abordée au cours de la
> formation initiale que pour nous parler de "grande
> difficulté" et de "procès". Dans ma fac, et j'ai
> quelques raisons de penser que ce n'est pas la
> seule fac où ça se passe de cette façon, chaque
> étudiant est vu comme un futur concurrent
> potentiel qu'il faut maintenir le plus possible
> dans l'ignorance.
un peu comme l'enseignement de l'ODF, en fait :/
21/03/2006 à 09h48
j'allais dire pareil mais l'orhographe m'a rebuté, je me serais bien rabattu sur sodome et gommore mais je serais sorti du contexte!!
21/03/2006 à 09h55
mac Ecrivait:
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>
>
> comme pour tout le reste en somme, y font de la
> rétention d'informations.
>
Ils doivent être bloqués au stade anal...
21/03/2006 à 09h59
Autre phénomène que je ne m'explique pas: certains assureurs demandent des surprimes pour la prothèse sur implant. Ca donne tout de suite l'impression de se lancer dans une activité vachement dangereuse !
Enfin je présume qu'une proportion non négligeable de praticiens ne cherche plus à apprendre quoi que ce soit de nouveau à partir du moment où ils sont sortis de leur Fac, même quand le souvenir de cette dernière se fait fort lointain.
21/03/2006 à 10h09
c est valable dans ce pays pour beaucoup de professions competences acquises a vie
21/03/2006 à 10h17
non, les implants sont systématiquement intégrés dans mes plans de traitements, j'assure la prothèse sur les cas courants et tout va bien si ce n'est que j'ai envie de les planter moi-même les implants...
Il est vrai que notre formation initiale était tres limitée il y a dix ans...
21/03/2006 à 10h17
Les assureurs demandent même une surprime pour la prothèse sur implant.
Personnellement, je propose les implats systématiquement quand ils me paraissent justifiés, même si je n'en pose pas.
Mais j'avoue parfois, justement parce que je n'en pose pas, avoir des difficultés à estimer s'ils sont posable ou pas.
21/03/2006 à 10h21
alors tu devrais t'inscrire au tir aux pigeons, oméga.
21/03/2006 à 10h31
Si la solution implantaire est systématiquement proposée, le fait de proposer un correspondant est un frein à la prise de décision du patient.
" Pourquoi ne le faites vous pas vous-même docteur?"
Et d'expliquer la formation nécessaire pas encore entreprise par manque probable de nombre de cas suffisant (à discuter).
Et cela, qu'il s'agisse d'implantologie ou plus basiquement de prothèse sur implant (quelle stratégie de formation?)
De mon point de vue l'implantologie ne s'étend pas suffisament parmi les praticines parce que l'info sur une formation raisonnée, à distinguer de formations à motivation commerciale , fait défaut.
L'autre raison est le cadre législatif et socio-économique. L'implantologie s'inscrit forcément dans le cadre d'une responsabilisation du patient tant au plan de la maintenance que de son cadre hors nomenclature qui souffre de la comparaison avec les conditions de la chirurgie hospitalière.
Pour moi c'est l'impression d'un saut à l'élastique. Je suis monté sur le parapet, et j'attends la réponse d'Alhoun à ma demande d'inscription en MP...
21/03/2006 à 10h43
il n'y a pas de réponse à donner, les gars.
la liste s'établit, on fixe une date qu'on soumet à discussion, et c'est tout.
tu voulais quoi comme réponse, MARK?
21/03/2006 à 10h50
et pour reprendre le fil de la discussion: toutes ces contraintes que vous citez, nos confrères italiens, espagnols ou allemands ne les ont pas?
comment font-ils?
21/03/2006 à 11h20
Alhoun, le coup du tir au pigeon j'ai pas compris.
Le fait que les implants "fonctionnent" mieux à l'étranger peut être du à plusieurs facteurs selon moi.
D'abord culturel, certaines civilisations sont plus responsables face à leur santé et veulent ce qu'il y a de mieux et prennent soin d'elle même.
Ensuite, la sécurité sociale a donné aux français l'illusion de la gratuité. Et le fait que les implants ne soient quasiment pas pris en charge leur donne l'impression que c'est "non reconnu par l'êtat". De plus, c'est plus cher qu'un bridge équivalent, il ne reste alors qu'à argumenter sur le fait qu'on ne touche pas les dents à coté (intactes ?) et que l'on conserve la capital osseux. Mais chez beaucoup, ça rentre par une oreille ...