Cookie Consent byPrivacyPolicies.comDéglutition, le retour - Eugenol

Déglutition, le retour

isaïe

07/10/2006 à 14h57

Fin des j'y crois j'y crois pas.

"Physiolpathologie tubo-tympanique.
Ainsi la trompe d'Eustache, qui relie l'oreille moyenne (caisse du tympan et mastoïde) au rhinopharynx, est l'élément moteur essentiel d'un système pneumatique complexe qui rend possible l'audition et l'équilibration..."
Vous avez bien lu: équilibration.
"... Ce système dynamique, rempli d'air, s'étend du vestibule narinaire jusqu'aux cellules creusées dans l'os mastoïdien en passant par les fosses nasales, le rhinopharynx et la trompe d'Eustache. L'équilibre des pressions y est régi par le fonctionnement tubaire.
Habituellement fermée, la trompe d'Eustache ne s'ouvre en effet que lors de la déglutition..."
Vous avez bien lu: déglutition.
"... du baîllement et de l'éternuement. Cette ouverture permet d'égaliser la pression dans l'oreille moyenne avec la pression atmosphérique. ... La trompe n'est pas une simple valve mais elle agit plutôt comme une pompe aspirante et refoulante de quelques microlitres d'air. L'équilibration des pressions ainsi permise est fondamentale pour le maintien de l'homéostasie de l'oreille moyenne..."

Extrait de Rééducation de la déglutition salivaire (Deffez, Fellus, Gérard, Ed. CdP, 2001, p. 27-28). La biblio mentionne Couly, Delmas et Doual-Bisser.

Que retenir?
Que la déglut sert à faire descendre la nourriture, la salive, ... mais aussi à rétablir la pression dans l'oreille moyenne: fonction ESSENTIELLE et PERMANENTE de la déglutition, en dehors de toute fonction alimentaire.
Nous pouvons donc ajouter à nos définitions de la déglutition dysfonctionnelle ou atypique (je préfère dysfonctionnelle, c'est plus clair): une déglutition est dysfonctionnelle quand elle ne rétablit pas la pression de l'oreille moyenne.
Ce qui sousentend que la définition basée sur l'interposition linguale ne tient pas la route physiologiquement parce que nous ne savons pas l'effet de cette interposition sur le comportement tubaire. Oublions la descente de la salive et de la nourriture, c'est absolument sans intérêt, vous pouvez mettre la langue dans les trous de nez, la salive descendra quand même.
A retenir également, les quelques microlitres.
Il convient alors de se pencher sur cette fonction importantissime.
Une question dans le fond?


Cuisinier2 vnbbxx - Eugenol
jeff2

07/10/2006 à 16h39

isaïe Ecrivait:
> Une question dans le fond?


M'sieur, peut aller faire pipi?


isaïe

07/10/2006 à 16h42

Oui, mais vite...


Cuisinier2 vnbbxx - Eugenol
jeff2

07/10/2006 à 16h42

Ca va mieux...
plusieurs fois depuis samedi dernier, des patients en hypo G BO.
Sans vraiment avoir trouve l'origine, je fais deglutir une ou deux fois et bien sur pouces egaux, j'imagine que ma deglutition est regulatrice d'une hypotonie.
Mais celle ci est temporaire
En quoi si je fais des tests, immediatment aprés BF, ces tests ne seront pas faussés par cette autorégulation temporaire (temps?)


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

07/10/2006 à 16h46

Si l'on considère que la déglutition consiste en une onde de contraction de la langue de sa périphérie vers le centre et de l'avant vers l'arrière, qui, combinée avec l'hermétisation de l'oropharynx par le relèvement du voile du palais, provoque cette surpression évoquée au niveau du conduit auditif interne, en quoi le type de déglution peut-t-il influer sur ce phénomène, puisque l'interposition linguale n'empêche pas ni ne me paraît influer sur cette pression interne dans la mesure l'étanchéité de l'oropharynx, de toute manière nécessaire, est de toute manière assurée?

Voudrais tu sous-entendre que cette rééquilibration des pressions est moins efficace dans le cas d'une déglutition dysfonctionnelle, et par conséquent à l'origine probable d'affections de l'équilibre, voire auditive?

Hypothèse intéressante, en étant moi-même resté, sur ce sujet, à l'analyse des seules hypertrophies adénoïdes incriminées associées incriminées dans les pathologies infectieuses opportunistes des naso-pharynx, oro-pharynx et otites.

Je suis toute ouïe:


isaïe

07/10/2006 à 17h38


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

07/10/2006 à 17h55

Pour le moment je doute que la quantification de cette pression de déglutition, continue, du temps buccal au temps parhyngé puisse notablement différe donc influer sur la pression auditive interne. Mais je veux bien me ranger à ce postulat.

Reste que pour le mesurer, je ne vois que deux bouchons auriculaires étanches, appliqués par exemple avec la même force d'un unique arceau (façon casque auditif), percé et équipés de deux baromètres distincts. Il resterait alors à mesurer et comparer les pressions transmises par les tympans , droit et gauche, et de recouper les mesures avec les bilans neurophysio de déglutitionn des différents cas.

A condition que cette seule oblitération et pression initiale dans les conduits auditifs externes, ne constituent pas une entrave à la physiologie du sujet, donc à la validité de la recherche, tant il est vrai que l'on induirait de cette manière des facteurs externes dont il reste à prédéterminer l'influence sur d'éventuelles mesures.


isaïe

07/10/2006 à 19h20



024 vownvo - Eugenol
annie

07/10/2006 à 19h28

tu crois que le foetus a besoin de reguler son équilibre ,ballotant dans une poche amniotique?


isaïe

07/10/2006 à 19h40


Amibien

07/10/2006 à 19h41

jeff2 Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Ca va mieux...
> plusieurs fois depuis samedi dernier, des
> patients en hypo G BO.




c'est parce qu'ils t'aiment !


isaïe

07/10/2006 à 19h43

Pour que cette hypothèse tienne la route, il faut alors faire la jonction entre l'activation du système vestibulaire et la gestion du tonus musculaire général. Ou bien, et c'est à peu près pareil, arriver à montrer que la déglutition dysfonctionnelle ne rétablit pas la pression dans l'oreille moyenne.
Une triade: tonus musculaire général - déglutition - système vestibulaire. Manque le lien.
Le mieux est d'examiner l'olfaction.


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

07/10/2006 à 19h54

De la méduse au foetus, c'est l'Odyssée de l'espace ton truc Isaïe!
J'avoue, je ne comprends pas ce langage, ce n'est pas la langue de bois, c'est la langue de boeuf!
Ca ne passe pas.Tiens, je m'énerve, je sens que je vais avaler de travers! :)
N'en parlons plus, il faut qu'on se voit!


024 vownvo - Eugenol
annie

07/10/2006 à 20h05

Isaie écrivait

Annie, tu n'as que des bonnes questions. On va y venir.

hou,je m'empresse d'immortaliser cette phrase avant que ne te vienne l'envie de l'effacer
Pour le bonheur qu'elle me procure,j'avoue quand même que je préférerais avoir de bonnes réponses,enfin, chacun fait comme il peut!


Amibien

09/10/2006 à 04h12

Un rien fait chavirer une femme et Isaïe sait y faire apparemment !


024 vownvo - Eugenol
annie

09/10/2006 à 04h17

Amibien Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Un rien fait chavirer une femme et Isaïe sait y
> faire apparemment !


chavirer!! Amibien !! tu douterais donc de la sincérité d'Isaie à tenir de tels propos?


Amibien

09/10/2006 à 13h52

annie Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Amibien Ecrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Un rien fait chavirer une femme et Isaïe sait y
> > faire apparemment !
>
>
> chavirer!! Amibien !! tu douterais donc de la
> sincérité d'Isaie à tenir de tels propos?
>



Quoi, tu n'es pas séduite par isaïe ???


024 vownvo - Eugenol
annie

09/10/2006 à 15h56

Amibien Ecrivait:
-------------------------------------------------------

>
> Quoi, tu n'es pas séduite par isaïe ???
>

Apparemment moins que toi !!
je ne le connais pas,mais j'apprécie ses nombreuses qualités,les citer ici serait trop long!


orthix

10/10/2006 à 01h00

"Ainsi la trompe d'Eustache, qui relie l'oreille moyenne (caisse du tympan et mastoïde) au rhinopharynx, est l'élément moteur essentiel d'un système pneumatique complexe qui rend possible l'audition et l'équilibration..."
Vous avez bien lu: équilibration."

Equilibration de quoi ? du corps dans l'espace ou des pressions entre oreille externe et oreille interne ? Le 2ème cas est bien connu.

"Habituellement fermée, la trompe d'Eustache ne s'ouvre en effet que lors de la déglutition..."
Vous avez bien lu: déglutition.
Ceux qui prennent l'avion ont depuis longtemps croqué un bonbon distribué par l'hotesse pour que mastication et déglutition active les muscles de la trompe et que les pressions entre caisse du tympan et milieu externe s'égalisent malgrès l'altitude.

"Extrait de Rééducation de la déglutition salivaire (Deffez, Fellus, Gérard, Ed. CdP, 2001, p. 27-28). La biblio mentionne Couly, Delmas et Doual-Bisser.
... mais aussi à rétablir la pression dans l'oreille moyenne
Mais il y a longtemps que tout ça est connu.

Toi qui habite en belgique, connais tu le dénommé Mifsud (kinésithérapeute de son état et qui vient de descendre à 203 mètres en apnée ?
Avec la pression qui règne à cette profondeur, sais tu comment il fait pour ne pas exploser ses tympans et ses sinus: il laissent les seconds se remplir d'eau de mer et remplit ses caisses du tympan en y envoyant l'eau de mer avec sa langue via sa trompe d'Eustache.
Donc, je ne comprends pas trop où tu veux en venir parce qu'il n'y a rien de nouveau là-dedans. C'est pour ça que je t'avais posé la question du Ménière parce que j'avoue ne pas comprendre comment un mécanisme aérique peut interférer avec le mécanisme pneumatique de l'hydrops. Je serais donc ravi que tu daignes enfin me donner ton point de vue sans me parler une nouvelle fois de tel ou tel niveau.
Je te rappelle aussi t'avoir dit que pour le mécanisme de modification du tonus induit par l'introduction d'une variable à distance, aucun problème puisque tout le monde pratique dans ce sens même si les tests utilisés peuvent varier.
Cordialement


isaïe

10/10/2006 à 08h18

Tout ceci ne pose donc pas de problème et est connu depuis longtemps. Très bien.
La difficulté est alors celle-ci: pourquoi une déglutition diurne toutes les 40 secondes alors que le sujet n'est pas soumis à une variation de pression atmosphérique comme la situation du changement d'altitude?


orthix

16/10/2006 à 11h52

"Tout ceci ne pose donc pas de problème et est connu depuis longtemps. Très bien."
Ne te fâches pas. Ce que j'ai voulu te dire, c'est qu'il est quand même connu que la pression de l'oreille moyenne est régulée de façon réflexe par le travail des muscles de la trompe d'eustache, mais aussi que la langue peut forcer le mécanisme si on y met un bon paquet de surcontrôle cortical (et de l'eau de mer dans la bouche. S'il est possible de modifier le mécanisme de façon volontaire, ça complique encore les choses.
"La difficulté est alors celle-ci: pourquoi une déglutition diurne toutes les 40 secondes alors que le sujet n'est pas soumis à une variation de pression atmosphérique comme la situation du changement d'altitude?"
Tu vas certainement me dire que je radote, mais au bout de 40 sec, j'en suis à me demander ce que je dois faire de la salive que j'ai dans la bouche, alors je l'avale. Mais si je t'ai bien compris, ce ne serait en fait qu'un pretexte inventé par la nature pour une réinitialisation de l'activité des fibres toniques, voir de façon plus fondamentale pour un reset de l'activité neuronale générale : une nociception manducatrice perturbant la praxie linguale à ce moment rendant le reset non physiologique?


isaïe

16/10/2006 à 12h20

Voilà où je voulais arriver, tu m'as compris.
Mais la perturbation de la fonction linguale (qui ne peut pas être primaire à mon avis, comme elle ne peut pas être primaire à partir d'un muscle, toujours à mon avis mais je n'ai pas encore d'exemple du contraire) peut être induite par autre chose qu'une dysfonction occlusale, ceci est accessoire pour le moment.
Et il faut revenir à la déglutition salivaire qui comporte aussi un tas d'autres aspects, mais qui nous intéressent moins dans la dysfonction.
La question qu'on est en droit de se poser est: puisqu'il y a régulation de quelques microlitres à chaque déglutition, y a-t-il un impact barique mesurable dans le fonctionnement physiologique de l'oreille interne et moyenne? Ou bien, formulé autrement: s'il n'y a pas cet impact barique, pourquoi réguler la pression à chaque déglutition, ne risquerions-nous pas, en avalant toutes les 40 secondes, d'induire une pathologie de pression s'il n'y a justement rien à réguler?


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

16/10/2006 à 14h01

Quelqu'un ici a-t-il connaissance du geste de fin de séance, en ostéophathie, qui consiste à saisir le larynx du patient en lui demandant de déglutir?

A défaut d'en avoir un explication, cela aurait-il un rapport avec les concepts de notre ami?


200106 10150128247663588 709988587 6466236 5598391 n d7mksb - Eugenol
hallboy

16/10/2006 à 15h46

isaïe Ecrivait:
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> Voilà où je voulais arriver, tu m'as compris.
> Mais la perturbation de la fonction linguale (qui
> ne peut pas être primaire à mon avis, comme elle
> ne peut pas être primaire à partir d'un muscle,
> toujours à mon avis mais je n'ai pas encore
> d'exemple du contraire) peut être induite par
> autre chose qu'une dysfonction occlusale, ceci est
> accessoire pour le moment.
> Et il faut revenir à la déglutition salivaire qui
> comporte aussi un tas d'autres aspects, mais qui
> nous intéressent moins dans la dysfonction.
> La question qu'on est en droit de se poser est:
> puisqu'il y a régulation de quelques microlitres à
> chaque déglutition, y a-t-il un impact barique
> mesurable dans le fonctionnement physiologique de
> l'oreille interne et moyenne? Ou bien, formulé
> autrement: s'il n'y a pas cet impact barique,
> pourquoi réguler la pression à chaque déglutition,
> ne risquerions-nous pas, en avalant toutes les 40
> secondes, d'induire une pathologie de pression
> s'il n'y a justement rien à réguler?


pour avoir de petites variations à reguler, d'où confort et simplicité. Quand tu plonges, tu te rend compte qu'il vaut mieux t'equilibrer tot, plutot que d'attendrer et de forcer; c'est là que les problemes arrivent. le faible niveau de corection permet de n emême pas y preter attention, sans jamais forcer sur la paroi.


Amibien

16/10/2006 à 17h38

isaïe Ecrivait:
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> ne risquerions-nous pas, en avalant toutes les 40
> secondes, d'induire une pathologie de pression
> s'il n'y a justement rien à réguler?


Il s'agit peut-être de devoir maintenir une certaine pression qui sans cette déglutition deviendrait trop faible ce qui entraînerait une dysfonction du système dans lequel cette pression minimale doit être maintenue à un certain niveau ????


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