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La prothèse dentaire restera-t-elle contrôler par les vrais professionnels du dentaire?
30/10/2006 à 14h49
Une enquête récente a mis en évidence le coût moyen horaire de production des laboratoires français. Comme pour toute entreprise le calcul est le suivant :
« Total des charges d'exploitation » divisée « par le nombre d'heures annuelles travaillées dans l'entreprise » égale « coût horaire ». Ce coût horaire nous donne donc le cours du marché minimum de 39,05 euros.
Un laboratoire installé sur le sol français et fabricant de la prothèse pour ses clients chirurgien dentiste ne peut proposer un prix inférieur à ce coût moyen de production.
Pour exemple je prendrai deux articles « la couronne céramique » et « la plaque nue ».
Temps moyen de fabrication : 2 h 30 pour une couronne céramique, 3 h 30 pour une Plaque nue.
Coût moyen de production :
Couronne céramique (2,5*39,05)= 97 ,63 euros.
Plaque nue (3,5*39,05)= 136,67
Depuis l'apparition sur le marché des laboratoires (spécialisés dans l'importation de prothèse dentaire), des propositions tarifaires inférieures à ces prix inondent tous les jours nos boîtes aux lettres.
Voici ma question :
La prothèse dentaire restera-t-elle contrôler par les vrais professionnels du dentaire ou finira-t-elle dans les mains des commerçants spécialisés dans l'importation ?
30/10/2006 à 15h14
Dans ce secteur comme dans d'autres c'est l'offre et la demande qui prime. Ainsi va le marché!
Avant pour 100 euros de chiffre je gagnais 50 euros, maintenant - de 25 euros, et les charges augmentent!!!
30/10/2006 à 17h46
Attention ZORBECA le chiffre d'affaire de 100 correspond à quoi ? Ou plutôt correspondre à combien de temps de production dans votre entreprise ? Vous nous donnez ici un exemple. Vous savez que vous perdez de l'argent. En vous lisant je comprends que vous travaillez pour perdre de l'argent. Si c'est vraiment le cas sachez qu'en France il nous est interdit de travailler à perte.
Pouvez-vous répondre à cette question : qui fait l'offre et la demande ? cette question en amène une autre : qu'est-ce qui détermine le prix d'une céramique ou de tout autre article fabriqué dans un laboratoire ?
30/10/2006 à 18h02
Les cabinets sont comprimés par les charges sociales qui elles sont non compressibles, donc les cabinets compriment tout ce qui peut l'être alentours, les fournitures sous toutes leurs formes le sont en première intention.
Les cabinets sont eux aussi soumis à la loi de l'offre et de la demande. Nous ne pouvons pratiquer que les actes que peuvent payer nos patients, à nous de trouver les solutions pour allier qualité clinique et acceptation économique.
On peut aussi rajouter au tableau une nomenclature vieille de 45 ans conçue pour une époque où l'espérance de vie était bien inférieure à celle d'aujourd'hui et nous complique encore un peu plus la vie......
30/10/2006 à 19h41
Rostro Ecrivait:
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> Une enquête récente a mis en évidence le coût
> moyen horaire de production des laboratoires
> français.
Pourriez vous citer les sources:
qui a fait cette enquête ?
date ?
comment y accéder ?
Merci par avance.
Cordialement.
30/10/2006 à 21h22
AJTTDA Ecrivait:
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> Rostro Ecrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Une enquête récente a mis en évidence le coût
> > moyen horaire de production des laboratoires
> > français.
>
> Pourriez vous citer les sources:
> qui a fait cette enquête ?
> date ?
> comment y accéder ?
>
> Merci par avance.
>
> Cordialement.
Les dossiers de Technologie Dentaire juillet et août 2006
Enquête :
Structure de la profession
Activité de laboratoire
Les patrons
Les prix
Les profits des labos
Analyse :
La concurrence asiatique
La guerre sociale
Les difficultés du secteur
La guerre des prix
Critères de réussite
L'effectif global de la profession 20 067 personnes
Chiffre d'affaires annuelles de la profession 1 294 000 000 d'euros
Juste avec ses deux informations ressortant de cette enquête il est facile de calculer le nombre d'heures de travail de l'intégralité de la profession 20 067 multiplie les parts 35 heures multipliées par quatre semaines multipliées par 12 mois égal 33 712 560 heures de travail.
1 294 000 000 d'euros divisés par 33 712 560 heures de travail égal 38,38
C'est très simple une heure de travail dans un laboratoire français est égal à 38,38 de chiffre d'affaires.
Cordialement.
30/10/2006 à 21h49
vm d'eugénol Ecrivait:
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> Les cabinets sont comprimés par les charges
> sociales qui elles sont non compressibles, donc
> les cabinets compriment tout ce qui peut l'être
> alentours, les fournitures sous toutes leurs
> formes le sont en première intention.
>
> Les cabinets sont eux aussi soumis à la loi de
> l'offre et de la demande. Nous ne pouvons
> pratiquer que les actes que peuvent payer nos
> patients, à nous de trouver les solutions pour
> allier qualité clinique et acceptation
> économique.
> On peut aussi rajouter au tableau une nomenclature
> vieille de 45 ans conçue pour une époque où
> l'espérance de vie était bien inférieure à celle
> d'aujourd'hui et nous complique encore un peu plus
> la vie......
>
Pourriez-vous s'il vous plaît répondre à ces questions :
Connaissez-vous véritablement le coût horaire de votre cabinet ?
L’étude préalable de vos cas par un vrai professionnel de la prothèse vous est-elle indispensable ?
À combien estimez-vous l'heure d'un spécialiste ?
Cordialement,
31/10/2006 à 12h35
coût horaire : avec un laboratoire de prothèse (non intègré au cabinet, il est indépendant et à d'autres clients), une assistante, une collaboratrice, une femme de ménage
les frais de fonctionnement sont de 240 000 Euros par an 176 jours par ans à 10 heures par jour soit 1363 Euros de frais par journéee de 10 heures.
10 heures de soins par jour est un travail qui devient très peinible.
Si on ramème à 35 heures par semaine cela nous donne 1600 Euros de frais par jour.
Il faut savoir que sur 35 heures il est physiquement impossible (en omnipratique) de produire tout les jours sans faiblir 1600E pour les frais... 11 mois par ans.
1600 E/jour c'est le niveau Zéro, au-delà on commence à gagner de l'argent qui sera imposable.
la réduction du poste de prothèse que j'ai du envisager il y a 4 ans a engendrée une réduction directe des frais de 100 000 Euros/ans ce qui m'a permis de réorganiser trés facilement mon exercice sans perte de bénéfice et avec de surcrois une réduction sensible du nombre d'heures travaillées .
Le cas que je viens de décrire correspond à un cabinet à forte activité.
Dans ma région, il faut savoir que les données 2005 AGA ,donc vérifiables par n'importe qui, montrent une moyenne de chiffre d'affaire des cabinets entre 160 000 et 180 000 Euros/an et leur facture de prothèse est de l'ordre de 15 000 à 20 000 Euros/ans
Ces chiffres d'affaire sont en chute pour cette année. La réforme de l'ASM ne va certainement pas amméliorer la situation. Les augmentations minimalistes de tarifs obtenues sur quelques rares soins ne compenseront jamais l'augmentation de charge. On va simplement facturer un peu plus cher pour gagner un peu moins.
La mécanique de la situation est assez claire, les cabinets ne peuvent pas produire plus actuellement, les tarifs sont bloqués et les dépassements d'honoraires surtaxés depuis juin donc pour la survie des cabinets la compression des frais strictements proffessionnel est la seule solution envisageable.
Si dans quelques années l'exercice individuel libéral devient impossible les praticiens iront travailler dans des structures de type clinique pour 35 heures /semaine et 10 patients par jour avec de splendides listes d'attentes pour les patients.
Le rôle du profesionnel spécialiste en prothèse est biensùr essentiel au fonctionnement du cabinet.
Le problème est la aussi économique, quand le labo produit ses éléments à la chaine pour rester rentable, la communication avec la clinique est quasi impossible ou innéfficasse.
La technologie actuelle permet au cabinet de gèrer parfaitement de nombreuses prothèses, cela réduit certainement le champ pour les laboratoires qui travaillent à la chaine au détriment d'une certaine vision de la qualité clinique.
Les laboratoires qui suivent les évolutions technologiques ont eux aussi un élargissement de leurs possibilités de réalisations et c'est en exploitant cette voie qu'ils resteront indispensables au cabinet dentaire.
Le coût horaire d'un spécialiste utilisant des technologies actuelles, qui est à l'écoute et qui communique avec le clinicien est tout à fait abordable même s'il est élevé dans la mesure où il apporte un plus à la clinique.
Les disparités de services d'un laboratoire à un autre sont telles qu'il n'est pas possible de donner un coût unique et accepable pour tous en unique référence.
L'erreur d'analyse souvent faite est de croire que le laboratoire doit avoir une exclusité de type héréditaire dans la réalisation de prothèse et donc par voie de conséquences que le dentiste est totalement incompétent en matière de réalisation de prothèse.
31/10/2006 à 13h52
Rostro Ecrivait:
> L'effectif global de la profession 20 067 personnes
> Chiffre d'affaires annuelles de la profession 1 294 000 000 d'euros
>
> Juste avec ses deux informations ressortant de cette enquête il est facile de calculer le nombre d'heures de travail de l'intégralité de la profession 20 067 multiplie les parts 35 heures multipliées par quatre semaines multipliées par 12mois égal 33 712 560 heures de travail.
>
1 294 000 000 d'euros divisés par 33 712 560 heures de travail égal 38,38
>
> C'est très simple une heure de travail dans un laboratoire français est égal à 38,38 de chiffre d'affaires.
>
AJTTDA: merci Rostro, pour votre réponse précise et argumentée. MAIS: précise et argumentée ne veut pas dire JUSTE.
Je m'explique, le calcul rien à dire, simpliste, mais les termes sont ils justes eux ? En effet au vu de ces chiffres publiés il faut que plusieures conditions soient remplies pour que le résultat soit juste et utilisable.
20067 effectif global profession, (effectif de production et administratif) et la part de travail administratif fournie par les dirigeants ? Les dirigeants sont ils compris dans 20067 ? Donc 20067 est faux.(seule la part productive compte)
35 heures par personne, certes, mais toutes ces heures par semaine ne sont pas productives, ce ne sont que des heures de présence. Donc 35 h n'est pas valable.
Le chiffre d'affaire est une estimation, quel dégré de pertinence ? Mais prenons le tout de même; il y a plus grave.
Si nous estimons 10% (minimum) d'effectif structurel (management, organisation, comptabilité, etc..)Nous obtenons 18060 d'effectif productif.
Si nous estimons à 7% (minimum) le temps ''perdu'' d'un productif (non qualité, rangement, nettoyage, pause, etc. ). Nous obtenons 6.30 h utiles/jr/productif.
6.30 h utiles/jr(en moyenne 225 jrs travaillés) = 1462 h productives/an X 18060 = 26 403 720 h
1 294 000 000 d'euros / 26 403 720 h = 49 e / h de chiffre d'affaire.
Etes vous d'accord avec cet autre calcul, simpliste aussi, vu sous un autre angle ?
La qualité des termes des opérations ne sont pas les mêmes et ils ne sont dans tous les cas que ESTIMATION mais pas la réalité individuelle. Cela ne nous avance donc pas du tout, INDIVIDUELLEMENT.
49.002 ou 38.38 de chiffre d'affaire à faire/hrs. Cela me donne quelle possibilité d'action ? Aucun intérêt, sauf peut-être pour l'inspection des finances ou statistiques à usage de je ne sais quoi.
Dans tous les cas ils ne sont pas suffisants pour élaborer une stratégie quelconque dans une entreprise en particulier avec SES propres indicateurs, SON rythme, .......
C'est combien MON coût horaire ?
La marge, le bénéfice, la prévision, l'anticipation, ........ dans tout cela, c'est où ? C'est encore autre chose et autre calcul à personnaliser.
Mais pas seulement .....!!!!! Je sais faire, pas mal même, enfin ce sont les clients qui le disent.
Cordialement.
NB/ pour le message suivant ''vm d'eugénol''. il y aurait trop à dire, à discuter, .... déjà que le calcul simpliste c'est long pour s'expliquer .......lorsque l'on est pas dogmatique !!! Mais tout de même .... peut pas sans réaction.....
''vm d'eugénol'' a dit: Le rôle du profesionnel spécialiste en prothèse est biensùr essentiel au fonctionnement du cabinet.
AJTTDA: Merci pour les Prothésistes-dentaires diplômés (CAP, BM, BP, BTM, BTMS, CPES, ....…)
''vm d'eugénol'' a dit: Le problème est la aussi économique, quand le labo produit ses éléments à la chaine pour rester rentable, la communication avec la clinique est quasi impossible ou innéfficasse.
AJTTDA: Ne confondez pas optimisation des process et travail à la chaîne, chaque prothèse est unique et elle ne peut être effectuée à la chaîne. Pour rester rentable: indispensable, puisque essentiel au fonctionnement du cabinet, mais pas seulement.. Si ce n'est pas possible avec vos prothésistes-dentaires actuels, changez en, il y en a plein qui savent parfaitement faire tout bien, y compris des prix parfaitement acceptables dans votre économie professionnelle.
''vm d'eugénol'' a dit: La technologie actuelle permet au cabinet de gèrer parfaitement de nombreuses prothèses, cela réduit certainement le champ pour les laboratoires qui travaillent à la chaine au détriment d'une certaine vision de la qualité clinique.
Les laboratoires qui suivent les évolutions technologiques ont eux aussi un élargissement de leurs possibilités de réalisations et c'est en exploitant cette voie qu'ils resteront indispensables au cabinet dentaire.
AJTTDA: Il y aurait trop à dire, tout à récrire, sans dogme, sans passion superflue, mais avec conviction.
''vm d'eugénol'' a dit: Le coût horaire d'un spécialiste utilisant des technologies actuelles, qui est à l'écoute et qui communique avec le clinicien est tout à fait abordable même s'il est élevé dans la mesure où il apporte un plus à la clinique.
AJTTDA: Parfait, voir plus haut, nous sommes d'accord.
''vm d'eugénol'' a dit: Les disparités de services d'un laboratoire à un autre sont telles qu'il n'est pas possible de donner un coût unique et accepable pour tous en unique référence.
AJTTDA: Ah c'est ben vrai ça. Tout bon.
''vm d'eugénol'' a dit: L'erreur d'analyse souvent faite est de croire que le laboratoire doit avoir une exclusité de type héréditaire dans la réalisation de prothèse et donc par voie de conséquences que le dentiste est totalement incompétent en matière de réalisation de prothèse.
AJTTDA: erreur d'analyse vous avez dit ? Exclusivité héréditaire ? ………!! décidément vous avez de mauvaises expériences. Dentiste totalement incompétent en réalisation de prothèse: qui peut dire cela s'il parle de quelqu'un qui c'est donné la peine d'apprendre, de comprendre, de démontrer sa capacité à faire ? L'échange et la complémentarité bien comprise des différents professionnels en présence ( C-D, P-D, industriels fabricants d'outils et produits, ..... )devrait être la règle, la raison, elle l'est dans bien des cas, à 100% pour ceux qui sont en disposition de la pratiquer.
Re cordialité.
31/10/2006 à 19h13
Merci vm d’eugenol et AJTTDA d'avoir pris sur votre temps pour répondre.
>AJTTDA: merci Rostro, pour votre réponse précise et argumentée. MAIS: …
>……. simpliste, ……
Ps : À l'attention d’AJTTDA « La simplicité est la sophistication suprême. » Léonard de Vinci
Très cordialement,
31/10/2006 à 20h07
Cher Rostro
la simplicité oui, totalement oui, (.... facile à comprendre, dépourvue d'élément superflu ) et j'aime en plus la référence à Vinci dont je lis actuellement une biographie. Suis fan.
Le mot était: simpliste, (qui simplifie à l'excès les choses, qui ne voit pas ou ne représente pas le réel ( dans sa complexité) ) Vous savez aussi que Le Léonard était l'antithèse du simplisme et par contre une référence pour l'anticipation, la prévision, voire même la vision. Un génie OK, mais il bossait le bougre et pas qu'un peu !
Point de guerre de mot, entre nous, il y a plus sérieux. Mais après tout si cela peut aider à se comprendre, à être précis et à faire avancer le schmilblick.
Votre première question était:
> La prothèse dentaire restera-t-elle contrôler par les vrais professionnels du dentaire ou finira-t-elle dans les mains des commerçants spécialisés dans l'importation ?
Il y a plein de vrais professionnels du dentaire:
stomatologiste, chirurgien-dentiste, prothésiste-dentaire, assistante dentaire, fabricant de MP et fourniture, fabricant de matériel, distributeur, ..... Si chacun fait son métier, ce qu'il a appris pendant souvent de nombreuses années et si ceux là ne font que cela et se soutiennent, sont partenaires réellement, parce qu'ils ont en fait plus à gagner sur le long terme à jouer d'une certaine solidarité de filiaire dentaire que de se jalouser, s'épier, se concurrencer, ...... Tout cela arrange bien les inévitables spécialistes de l'importation, les opportunistes de tout bord en général. Mais pourquoi leur faciliter leur commerce, en pensant se simplifier la notre ? Du court terme tjrs du court terme, Vinci n'aurait pas aimé.
Essayons de voir plus loin, plus solide, plus construit. Il y aura tjrs plus bas en prix,(c'est bien cela la question ?) c'est un fait, pas une fatalité.
A vous lire.
Très cordialement.
31/10/2006 à 21h28
Cher AJTTDA
Nos avis sont trop convergents pour qu'il y ait débat. Permettez-moi de vous remercier une fois de plus.
Se mettre en quête de quelque chose, c'est faire une recherche. Ensemble, nous allons chercher, trouver, découvrir la réponse juste. Il ne s'agit pas de l'oracle de Delphes ! Nous allons découvrir ensemble le sens et l'importance de la question et nous allons aussi chercher la réponse.
Très cordialement,
13/11/2006 à 20h33
bonjour a tous une petite question me trotte dans la tete on parle du fait de fabriquer de la prothese ailleur ce qui nous fais tous peur mais nous sommes nous posé la question de savoir combien represente le temps de travail dans la fabrication d'une prothèse? ensuite si on comparent le cout de la main d'oeuvre la-bas et ici on peut effectivement s'inquiéter.
Pour ma part je pense que des solutions de CFAO nous permettrons eventuelement de modifier se rapport et nous permetent de "lutter" contre se phenomène.
je ne sais pas si mon avis est partagé mais c'est la solution qui personnellement me convient le mieux .
13/11/2006 à 22h43
Vu ce que coute un cerec, je dirais que ça apporte plutôt un gain de temps par rapport à la prothèse faite en chine. Parce que pour le prix, à 60 euros la céramique, je ne sais pas si ça revient moins cher avec le cerec. Tout ça, c'est sans parler de la qualité bien sûr.
14/11/2006 à 12h17
tout a fais d'accord avec toi crapouille mais je te rapel que cerec n'est pas le seul system capable de sortir des protheses en outre il n'est pas le moin chère surtout le cout des éléments au final....
on en revient à ce qui été dis par AJTTDA et Cynovad au niveau du cout de tous cela ........
17/11/2006 à 20h05
Oui
La réponse étant dans ta question;
Quel soit faite en chîne à Paris ou à Plouneour Trez
C'est le Profesionnel qui contrôlera le marché.
Sinon tu devais parlé de l'homme d'affaire et du prothésiste.
Les deux ont toujours existé et existerons.
La solution se trouve vers le haut.
L'homme d'affaire s'il n'intègre pas le professionalisme du Céramiste, n'aura pas de succès.
Le Prothésiste doit aujourd'hui intégrer les méthodes de l'homme d'affaire pour avoir du succès.
19/11/2006 à 10h49
" Si c'est vraiment le cas sachez qu'en France il nous est interdit de travailler à perte." ceci est faux pour les soignants.
La plupart des actes sont effectués à perte, d'où le "rattrapage" indispensable sur la prothèse.
19/11/2006 à 11h01
Si un dentiste a le droit et le devoir de ne pas travailler gratuitement, il a encore le droit et le devoir de ne pas travailler à perte, et ce dans l’intérêt bien compris de son entreprise et de ceux qu’elle sert.
19/11/2006 à 11h34
Il était question dans ma réponse des laboratoires de prothèses dentaires !
La définition précise du dumping impose aux entreprises de réaliser au préalable une analyse économique approfondie de la situation concurrentielle dans leur secteur.
A cet égard, les expressions de dumping social et de dumping écologique ne sont couvertes par aucune réglementation de l'Organisation Mondiale du Commerce et ne peuvent pas, à ce stade, faire l'objet d'une procédure.
Concrètement, les entreprises sont confrontées sur les marchés à des produits moins chers qui mettent en péril la production française.
Des éléments de préjudice se manifestent : pertes des clients, ralentissement de l'activité, pertes financières, augmentation des stocks, baisse des prix sur le marché.
Le ou les pays exportateurs sont clairement identifiés.
Mais tout problème de prix n'est pas forcément la conséquence du dumping.
L'identification du problème passe nécessairement par un examen précis de causes internes (coûts non compétitifs, mauvaise gestion des stocks, investissements non rentables...) puis par l'étude du contexte économique général et celui du secteur d'activité.
En particulier, il n'y a pas nécessairement dumping quand :
- les coûts salariaux sont inférieurs,
- les prix baissent sur le marché,
- le prix des produits européens est supérieur à ceux de la concurrence,
- les stocks augmentent,
- la consommation fléchit.
Lorsque ces éléments ont pu être réunis il devient nécessaire d'examiner les conditions de concurrence.
La présomption de pratiques de dumping devra alors être étayée par des preuves matérielles des prix pratiqués par le ou les exportateurs (par exemple : coût du produit fini inférieur aux coûts des matières premières).
Au regard de la réglementation, la procédure anti-dumping repose sur 3 éléments :
- existence de dumping
- existence d'un préjudice ou menace de préjudice
- lien de causalité entre dumping et préjudice (article 5.2).
Les mesures anti-dumping sont prises dans l'intérêt de la Communauté ; l'intérêt des utilisateurs est donc également pris en compte avec l'intérêt des producteurs (art.21).
Le diagnostic économique peut faire apparaître la nécessité de recourir a d'autres Instruments de politique commerciale que la procédure anti-dumping :
- la clause de sauvegarde qui autorise la mise en place de restrictions quantitatives aux importations lorsque leur accroissement rapide et important menace de causer ou cause un dommage aux producteurs communautaires. Il appartient aux Etats membres de saisir la Commission, les entreprises devant transmettre toutes informations utiles a leurs Autorités nationales ;
- la procédure anti-subvention qui a pour objectif d'imposer a l'exportateur l'acquittement d'un droit compensateur lorsque les importations de produits ont bénéficié de subventions publiques en vue, soit d'en abaisser directement le prix de vente a l'exportation, soit d'en réduire le coût de production. Les entreprises doivent déposer un dossier de plainte auprès de la Commission Européenne ;
- enfin, le préjudice commercial peut résulter de la violation par des exportateurs ou des pays tiers des droits dont la Communauté peut se prévaloir en vertu des réglementations commerciales internationales (en particulier les règles de l'OMC). Les entreprises et les Etats-membres peuvent engager auprès de la Commission Européenne une procédure sur la base du règlement relatif aux obstacles au commerce (le "R.O.C.").
Cordialement,
20/11/2006 à 21h32
Rostro, salut :
Après tes allègations sur le métier,que tu as l'air de bien connaître:
Puis-je te poser quelques questions?
Quel salaire brut peut-on donner à un technicien de labo,en fonction du chiffre qu'il produit?
Il doit exister des ratios sur ce thème?
Merci du renseignement.
Temps pour fabriquer une CCA,un complet,un bridge céramometal de 3 éléments?
Remerci.