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Pensez-vous qu'il y ait un intérêt à exposer les difficultés d'une profession dans une émission télévisée ?
02/11/2006 à 02h53
En période préélectorale attention aux manipulations !
Capital
Au sommaire :
Gros plan sur le train de vie des chirurgiens dentiste.
Ou
"Cabinet dentaire : L'effet CMU". Entre les vacations et les gardes de nuit, le docteur xxxxx, chirurgien dentiste, passe le plus clair de son temps au cabinet de Nevers. Le praticien doit souvent opérer dans deux salles en même temps et son travail se fait au détriment de sa vie de famille.
Ou
"Cabinet dentaire : la grande chasse au gaspillage".
Ma question est la suivante :
Pensez-vous qu'il y ait un intérêt à exposer les difficultés d'une profession dans une émission télévisée ?
02/11/2006 à 09h58
entrée en vigueur le 1er janvier 2000.
Créée par la loi du 27 juillet 1999, la couverture maladie universelle (CMU) est entrée en vigueur le 1er janvier 2000. Elle assure aux plus démunis une affiliation au régime de base de la Sécurité sociale et une couverture complémentaire gratuite.
La CMU complémentaire devrait concerner 6 millions de personnes.
La mise en oeuvre de la CMU doit permettre de mieux lutter contre les inégalités que mettent en lumière les enquêtes comme celle du Credes (Centre de recherches, d'études et de documentation en économie de la santé). Celle-ci constatait qu'une personne sur 7, et 30% des chômeurs, ont du en 1998 renoncer à se soigner faute de pouvoir assumer les frais restant à leur charge.
Les restrictions portent principalement sur les soins dentaires (43 % des cas), les lunettes (16 % des cas), les soins médicaux et analyses (29 % des cas).
Rapport relatif à la prise en charge des soins dentaires juillet 2001
LIGNES DIRECTRICES
POUR UNE REFORME DENTAIRE
Rapport à l’intention de
Madame Elisabeth GUIGOU,
ministre de l’Emploi et de la Solidarité
et de M. Bernard KOUCHNER,
ministre délégué à la Santé
Michel YAHIEL
Inspecteur général des affaires sociales
...
B/ Economiques
Dans toutes les hypothèses, le coût spontané de la « passerelle », dans sa dernière
version, oscille entre 5 et 7 milliards pour l’assurance maladie, en année pleine.
De fait, le retard pris dans la valorisation des soins conservateurs et la prise en
considération d’actes les plus médicalement justifiés est tel, que toute refonte de la
nomenclature se révèle devoir être substantielle et donc assez coûteuse, dans un
contexte financier exigeant. Or, au terme de l'ensemble de ses investigations, la
mission a clairement mis en lumière qu'un tel investissement était inenvisageable, de
surcroît en visant une application immédiate.
Sur le plan « micro-économique », il est aussi important de ne pas déséquilibrer
brutalement l’activité des quelque 35000 cabinets : compte tenu de la stratification des
activités, elle-même induite par les dérives du dispositif conventionnel actuel, cet
écueil n’est pas secondaire, étant entendu que les situations sont fort contrastées au
sein de la profession, dont les taux de charge (plateau technique, consommables…)
se sont sensiblement accrus et avoisinent 60%3. Ainsi, le seuil d’équilibre d’un cabinet
disposant d’une assistante serait aujourd’hui de 700 000 francs par an (chiffre
d’affaires). Or, ce niveau est atteint par seulement la moitié de la profession environ,
dont 20% dégagent un bénéfice inférieur à 175 000 francs annuels.
Au cours des deux dernières décennies (1980 à 1998), alors que le total des
honoraires conventionnels est resté à peu près stable en francs courants (19 milliards
contre 17), que le montant moyen des honoraires conventionnels a en réalité diminué,
sous l’effet de la progression du nombre de cabinets libéraux (39%) et que les tarifs
des actes ont été sensiblement érodés4, les chirurgiens dentistes5 ont compensé la
baisse de leurs ressources conventionnelles en pratiquant des dépassements sans
cesse plus élevés (de 34% des honoraires totaux en Mayenne jusqu’à 62% à Paris,
soit en moyenne 450000 francs par an et par praticien).
Bien que cette progression connaisse un palier depuis 1992, tout comme d’ailleurs le
nombre d’actes, ce relatif équilibre apparaît donc fortement insatisfaisant.
3 La lourdeur des frais fixes rend particulièrement sensible le « coût » des diverses formalités administratives,
particulièrement au sein des petits cabinets faiblement orientés vers la prothèse et freine l’exercice à temps partiel auquel
aspirent notamment certaines professionnelles. Elle alimente aussi une série de revendications fiscales (taxe
professionnelle, taxe sur les salaires, régimes des plus-values professionnelles…) non examinées dans ce cadre et
relevant, en large part, de problématiques communes aux professions libérales.
4 -36% sur la période pour les soins conservateurs, -32% pour les soins prothétiques, tandis que la valeur du C des
médecins augmentait dans le même temps de 20% en francs réels
5 L’inclusion dans les statistiques des spécialistes en ODF, dont le revenu moyen est nettement supérieur, le plateau
technique plus réduit, mais les effectifs en personnel plus nombreux, ne contribue pas à clarifier ces données.
…
02/11/2006 à 10h25
Y en a qui font les questions,le réponses.Et la prothèse,qui la fait la prothèse?Hein je vous le demande.T'as pas fini de nous gonfler avec tes copier/coller et tes questions existencielles à deux centimes d'euro?
02/11/2006 à 18h54
Rostro Ecrivait:
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> attention aux
> manipulations !
>
> Capital
> Au sommaire :
> Gros plan sur le train de vie des chirurgiens
> dentiste.
> Ou
> "Cabinet dentaire : L'effet CMU". Entre les
> vacations et les gardes de nuit, le docteur xxxxx,
> chirurgien dentiste, passe le plus clair de son
> temps au cabinet de Nevers. Le praticien doit
> souvent opérer dans deux salles en même temps et
> son travail se fait au détriment de sa vie de
> famille.
> Ou
> "Cabinet dentaire : la grande chasse au
> gaspillage".
>
> Ma question est la suivante :
> Pensez-vous qu'il y ait un intérêt à exposer les
> difficultés d'une profession dans une émission
> télévisée ?
>
Et donc, pour eviter toute manipulation, je te redemande si tu as un lien quelquonque avec cette emission parceque tu arrives avec un joli dossier et un ensemble de questions, sans te presenter reelement> et donc si tu te presentes en laissant croire que tu es un confrere, ou si tu es un confrere lie a cette emission, il y a manipulation>
Je suis tout pret a echnager nos adresses mail, professionelles et telephoniques par MP et de m excuser si necessaire, par ces differents biais.
02/11/2006 à 18h59
Rostro,
Un patient de 13 ans arrive en urgence avec une fracture amelo-dentinaire profonde sur 21 et exposition d'une corne pulpaire.
Tu fais quoi?
Tu coiffes,
Tu biopulpes,
Tu fais le 15,
T'appelles M6?
02/11/2006 à 19h38
Tu t en tapes la 11
Tu telephones au consulat de Hongrie
tu demandes a Docdent
Obiwan kenobi
02/11/2006 à 21h52
May the Force be with you, young rostro.But never fall in its dark side!!!
03/11/2006 à 16h40
Petite dépêche de l'AFP:
STOCKHOLM, - Dentistes polonais et hôpitaux thaïlandais sont autant de nouveaux concurrents auquel doit faire face le généreux système de santé suédois, régulièrement épinglé pour sa lenteur et sa dégradation.
Tel le "plombier polonais" devenu en France un symbole des services bon marché arrivés avec les nouveaux Etats membres de l'Union européenne (UE), les médecins étrangers du secteur privé attirant les patients suédois font surgir des craintes.
Depuis quelques semaines, les Stockholmois se ruent au "City Dental", un nouveau cabinet dentaire privé au personnel entièrement polonais, qui prétend être plus rapide et moins cher que ses concurrents suédois.
"Est-ce le début de la fin du modèle suédois?" interroge Marja Torsteinsrud, dentiste à Vestaraas (ouest de Stockholm), dans une lettre ouverte publiée par le quotidien de référence Dagens Nyheter.
"Il s'agit d'un défi", reconnaît Ingemar Olsson, porte-parole au ministère suédois de la Santé.
"Mais le gouvernement a toujours affirmé qu'il accueillait la concurrence lorsqu'elle est pratiquée de manière équitable, en accord avec les lois", a-t-il expliqué à l'AFP.
Certains prédisent que l'équipe polonaise de City Dental quittera Stockholm avant d'y avoir passé six mois, afin d'échapper aux impôts et charges sociales élevés en Suède, et qu'ils seront remplacés par une nouvelle équipe de six mois et ainsi de suite.
Les autorités suédoises parviendront peut-être à "coincer" les concurrents venus de l'est en leur imposant par exemple la rédaction des dossiers médicaux en suédois, où en invoquant la nécessité, pour la sécurité des patients, de leur garantir un suivi de plus de six mois.
Mais M. Olsson concède que si le principe des rotations va "clairement à l'encontre de l'esprit de la loi", il n'est probablement pas illégal.
Peu après l'ouverture du "City Dental", c'est l'hôpital "Phuket" de la capitale thaïlandaise Bangkok, qui est venu convoiter les patients suédois, en ouvrant à Stockholm un centre d'information sur les soins qu'il offre, sans liste d'attente, pour peu que le patient fasse le voyage.
"En Suède, le délai d'attente pour une opération ou un soin peut varier de deux à quatre-vingt semaines. C'est long si vous êtes souffrant", a indiqué à l'AFP Leif Erre, directeur de la société RelaxU qui gère les déplacements.
L'hôpital espère mettre à profit sa bonne réputation acquise auprès des Suédois qui avaient compté de nombreux blessés après les tsunamis du 26 décembre 2005 dans l'océan Indien.
Le voyage, les soins et le séjour sont aux frais du candidat au traitement en Thaïlande, mais selon M. Erre, cela vaut la peine financièrement.
A titre d'exemple, une opération des yeux au laser facturée dans le secteur privé en Suède environ 12.000 couronnes suédoises (1.300 euros) par oeil ne coûte que 14.500 couronnes pour les deux yeux à l'hôpital thaïlandais, explique-t-il.
Le porte-parole au ministère suédois de la Santé répond à l'initiative thaïlandaise en rappelant que les Suédois sont déjà assurés dans leur pays d'être traités pour des affections non urgentes dans un délai de trois mois.
Des experts à la mairie de Stockholm planchent quant à eux sur le projet controversé d'ouvrir à Riga, la capitale de la Lettonie, un centre de soins pour jeunes toxicomanes.
Le personnel serait suédois et letton et les soins destinés à des patients des deux pays.
"Bien sûr, cela est très controversé et aucune décision politique n'a été prise, mais je pense qu'un beau jour, ce centre existera", a déclaré à l'AFP Justus Bergsten, responsable d'un département des services sociaux de Stockholm.
M. Olsson estime cependant qu'il ne faut pas exagérer le défi qui s'impose actuellement au modèle du pays scandinave.
"Les vrais défis sont politiques. Par exemple, si les conservateurs remportent les prochaines élections et commencent à privatiser les hôpitaux. Là, il s'agirait d'une vraie menace", estime-t-il.