Cookie Consent byPrivacyPolicies.comprix implant - Eugenol

prix implant

gigi

10/06/2004 à 19h22

le prix d'un implant est il important dans le choix du systeme?


S'avez vous que le choix du système est, comme pour les médicaments, completement conditionné par la publicité des fabriquants!!!

Pensez vous avoir effectué votre choix d'une maniere indépendante?


débile

10/06/2004 à 19h51

oui


humator

10/06/2004 à 22h52

l'important est, il me semble, plus les systèmes prot sus jacent:
leurs qualité et diversité, et leur prix bien sure...


papiche

15/06/2004 à 19h54

Les systèmes les plus chers sont aussi les seuls qui ont des publications en cas de problème, et c 'est important.
Il faut surtout choisir une société solide financièrement, car en cas de faillitte, il faut aller planter des cierges pour ne pas avoir de casse chez tes patients !


gulguch

16/06/2004 à 02h48

C'est je croyais jusqu'à ce que j'aie entendu l'expèrience vécue de Marc Bert et Leclerc, et la, je peux te dire que j'ai changé d'avis!

Renseigne toi, tu vas perdre quelques illusions.
A+


papiche

16/06/2004 à 16h26

quelle est leur expérience ?

Quand l'implant est en place et que plus rien ne s'adapte dessus, que disent-ils à leur patient ?

Je ne dis pas que les implants copies italiens ne s'intègrent pas, je dis que je ne veux pas finir chez Mr Bricolage pour espérer le bon diamètre de vis de fermeture un jour !


Patrick

16/06/2004 à 18h58

A moins d'être dans le secret des dieux, vouloir payer les implants moins chers en utilisant des systèmes dont la traçabilité laisse à désirer, n'est-ce pas prendre des risques pour finalement peu d'économie.

Même si on place deux cent à trois cent implants par an, l'économie est minime comparée aux risques.

C'est le temps qui coûte cher. Je préfère chercher les moyens de gagner du temps dans la préparation des cas, dans le déroulement des interventions et la gestion de la phase prothétique.

Si un système "coule comme de l'eau" et me permet de gagner du temps je préfère le payer plus cher qu'un système où je ne suis pas sûr de la connectique notamment.

Le problème des vis de fixation est capital, les études statistiques à long terme sur leur rupture et des conditions qui ont amené leur rupture sont importantes.

L'étude sur le degré de tolérance en ce qui concerne l'adaptation entre elles des pièces usinées, qui s'en charge ?

Une étude indépendante a montré que le jeu en rotation des pièces usinées (plateau de l'impant et pilier) sous des tensions de rotation semblables à celles qu'on rencontre en bouche, pouvait atteindre des valeurs de 6° !!! pour des systèmes qui se disent numéro 1.

Posez la question à votre fournisseur habituel et vous entendrez la réponse, je la connais déjà.

J'ai opté pour le système qui autorise seulement une rotation entre les pièces en contact de 0,3 ° et qui ne demande qu'un couple de serrage de 28 newtons au lieu des 35 conseillés ailleurs.

Maintenant, ceci étant dit, je peux faire erreur, me fourvoyer, être ignorant de certaines choses, mon sentiment est que j'ai fais un bon choix reposant sur des études menées scientifiquement et publiées.

J'ai aussi rencontré le norvégien qui a mené ces études et ce qu'il m'a dit me laisse rêveur sur la réalité des "number one".

Maintenant, ce que j'en dis...

Je me demande ce que Pépélemokko va pondre en lisant ce post ?

P.S. Peux-t'on trouver des amibes dans le logement de la vis de fixation ?


gulguch

17/06/2004 à 00h27

D'abord vous serz gentils d'éviter "les implants copies italiens / arabes / chinois "on est pas la pour faire la promotion du racisme, merci.
Deuxio, justement puisque je n'habite pas bien loin de l'italie, je peux te dire qu'il se place la bas 4 fois plus d'implants qu'en france, à population comparable. Tu^prends le catalogue de l'ICOI, tu comptes les italiens et les francais, ya pas photo...nous on est les parents pauvres de l'europe. Et les soins et implants sont chers par rapport à ici.
Parler de copie: j'ai répondu dans un autre thread.

Pour le reste, si tu n'es pas au courant tu ne dois pas trop fréquenter les congrés/ les cours le milieu implantaire, c'est meme paru dans tous les journaux!

Pour le "bon diametre de vis" est ce que tu crois que tu vas trouver des pieces screw vent d'origine, alors que la gamme actuelle n'a plus rien à voir et que la société a changé 6 ou 7 fois de propriétaire? J'ai pas essayé, mais..

Pour Patrick, chaque fabriquant, petit ou gros, cher ou pas cher prouve dans "les études" qu'il est le meilleur. Simplement chacun envisage un angle du problème, pas les autres. Ceci dit il y a de bons et mauvais implants. Et les norvégiens et les suedois, ils s'aiment pas trop , hein?
A+


SAVOIR

17/06/2004 à 01h20

MR gulGuch

Pouvez vous me donner votre email perso
J'ai besoins de renseignements à titre confidentiel.

merci d'avance.
DBELEN


Patrick

17/06/2004 à 01h20

Cher Gulguch, l'étude sur l'ajustage de pièces usinées a été réalisée par un ingénieur indépendant et non pas par un fabriquant. Cela étant dit, on peut toujours imaginer des ententes souterraines, vas savoir.

Mais alors que faire ? Tu es obligé de te faire une idée par toi même, on revient à la case départ, à qui faire confiance ?

Moi j'y vais au feeling. Tu me répondras que mon feeling ....ouais, mouais, bon...!

Note que si on mettait tout ce qu'on sait en commun cela aiderait pas mal.

C'est remarquable qu'en Italie on implante plus qu'ailleurs.

C'est vrai que j'ai plus implanté chez des Italiens que d'autres nationalités.

C'est vraiment étonnant, ???

Une anecdote: "il y a quelques années, une firme number one" organise un stage au USA, je me prépare et tout et tout puis je me réveille en retard et donc je rate le voyage du coup cette semaine là qui était libre je vais dans un congrès où là je tombe sur une charmante commerciale qui me fait des conditions terribles pour son système, et je le prends et je le trouve vraiment bien" c'est cela ce que j'appelle le feeling, il faut que ce soit comme "une eau qui coule" sinon c'est pas bon.

Io son uno dentisto grande spechiale qui aime bokou Italia, aviso per tutto lo mundo...


gulguch

18/06/2004 à 19h03

Vraiment étonnant, pas tant que ça. L'autre jour j'entends à la télé Française "on met beaucoup plus d'implants en italie qu'en France, parce qu'ici c'est pas remboursé". Voila justement le type de contre vérités totales qu'on nous assène du matin au soir: tout simplement parce qu'en italie non plus c'est pas remboursé!
S'il y a plus d'implants la bas c'est parce que le patient a plus l'habitude de se prendre en charge lui meme pour d'autres soins, le système de santé publique ayant déja pris l'eau depuis quelques années (ce qui est en train de se passer en France avec qq années d'avance) et parce que les gens d'age mur y restent exigeants sur l'esthétique,
Pour le choix d'un implant on pourrait déja éliminer ce qu'on ne veut pas:
A mon avis:
-Pas de HA
- Pas de plasma spray à la mandibule
- Pas d'hexagone interne pour des diamètres <3.9mm (tulipage)
- pas de Titane grade 1 ultramou
- pas d'usinage approximatif (je vois qui tu veux dire), assez facile à vérifier avec les pieces en main.
- pas d'hex externe pour les unitaires, plutot un interne ou un cone morse.
A ton avis?


Patrick

19/06/2004 à 05h09

Cher Gulguch,

Quand je fais du bricolage chez moi, je ne parle pas des sévives imposés à mes patients...., quand je fais du bricolage c'est généralement du super costaud indestructible et indémontable.

Pour mes obturations, mes inlays core,mes prothèses fixes, bref tout ce qui relève de la dentisterie classique, c'est pareil, je n'ai pas de casse et je n'arriverai pas à démonter.

Curieusement, avec les implants, en ce qui concerne les suprstructures je m'tais mis à faire du démontable ! Pourquoi ? peut-être à cause de la suggestion négative ambiante qui disait "on ne sait jamais, si cela ne marchait pas....etc." Et bien voilà, j'étais "récompensé" avec mes doutes, effectivement cela se démontait... parfois tout seul.

Le simple fait de faire du démontable t'apporte ce que tu redoutes.

C'est dans le même ordre d'idée que de vouloir mettre des implants assez courts par crainte de je ne sais quoi... d'accord si tu manques d'os dans des cas simples, mais alors avec une faible hauteur d'occlusion.

J'en viens donc à ma synthèse dans l'approche implantaire. Je ne fais plus que du scellé indémontable. Même dans les cas extrèmes avec faible hauteur d'occlusion j'arrive à faire du scellé.

L'étude du cas sur moulages, sur scanner (pas les clichés qui sont vraiment trop approximatifs) (tu me diras, l'irradiation...oui , c'est vrai, mais quand tu as dix implants à poser le même jour, avec des sinus lift à l'ostéotome, que ton cas est toujours en cours de repositionnement orthodontique, que tu as déjà palcé des mini implants leone à gauche à droite en ancrage "molaire" pour rétruder les fronts, tu es obligé de travailler avec un software qui utilise les données scanner) me prends généralement beaucoup de temps.

En fait, je cherche à visualiser l'os du patient en 3D et à garder dans ma mémoire tous les détails de cet os que je vais équiper. Je cherche à reconnaître tous les détails de surface pour me permettre de savoir constamment ce qui se trouve en dessous- de l'endroit où je regarde pendant l'intervention. Et donc je sais aussi le trajet des trabécules, leur densité, la présence de promontoires osseux sur lesquels les implants pourront "atterrir" solidement, etc...

C'est une gymnastique de l'esprit comme de jouer aux échecs à l'aveugle, c'est une simple question de routine. Je ne suis pas un grand joueur d'échecs, ah si j'avais le temps pour cela ...

Je privilégie donc les systèmes indémontables, et pour décider du nombre d'implants, j'aime beuacoup l'approche de Frank Renouard et Bo Rangert ("facteurs de risque et traitement implantaire")

A ce titre, as-tu vu l'article de Missika sur le traitement au laser d'une péri implantite, encore une pub bien pilotée.

Traitement d'une péri implantite avec le laser Nd-YAP. A propos d'un cas.
Patrick MISSIKA, Jean-Michel STROUMZA
Implantologie - année 2003 - tome 32 - n° 3 - pages 215 à 229
Société Odontologique de Paris 1995 - 2004

Tu vas certainement remarquer qu'il s'agit d'un contexte occlusal à risque important, eu égard aux facettes d'abrasion sur les dents naturelles (regarde la 13, qui d'ailleurs montre une alvéolyse "physiologique" importante)

Le rapport couronne prothétique et longueur de l'implant est supérieur à UN.

L'inclinaison de l'implant dans l'os par rapport au trajet de ferlmeture est supérieure à 20 degrés !!! alors que manifestement il y avait possibilité de placer un implant plus long, même un 18 mm avec une orientation de 10 degrés tout au plus.

La connection avec la molaire naturelle augmente le risque de beaucoup car la molaire s'enfonce dans son ligament (en plus si bruxomane !) et l'implant lui est fixe jusqu'à ce que les trabécules osseux se détruisent et que les paropathogènes s'en mêlent.

Il n'y a pas d'implant posé en remplacement de la 15 pourquoi ????? La 16 aurait pu être épargnée et les deux implants 14 et 15 beaucoup mieux protégés.

J'ai calculé les facteurs de risque selon la méthode de Frank Renouard et j'obtiens 4,5 alors que à 3,0 il ne faut pas placer. Cela veut dire que cet implant allait de toute manière foirer, et que Missika a dû mettre la 16 et la 14 en sous-occlusion complète après traitement laser.

Cela il ne le dit pas.

Cela étant dit cela pourrait être une belle démonstration de l'efficacité du laser mais j'ai quand même un doute car une fois le surface de l'implant contaminée il faut un travail de titan (ah ah ah) pour arriver à purifier l'affaire.

Je disais donc indémontable, et des implants longs, aussi longs que possible. Pourquoi ne pas mettre du 18 mm si on a 20 mm d'os, pourquoi ne pas mettre du 18 si on a 15 mm au maxillaire postérieur, surélevons la membrane sinusale et implantons long.

Tout le monde parle de la perte osseuse marginale qui "doit" apparaître avec les années...(encore un concept que j'ai difficile à digérer) alors pourquoi ne pas anticiper et poser du long. Le déjà court, une fois vieilli deviendra du très très court... allons-y froidement et sûrement pour de l'indémontable.

Je privilégie les implants auto taraudants et je veux voir un couple au vissgae de mon implant !!!!! je veux sentir que ça se visse lentement mais sûrement et je veux devoir finir à la clé à cliquet et je veux un QI mesuré à l'ostell de 60 à 70 minimum dès le départ. J'y arrive. je veux que toutes mes spires soient enfouies et si j'en ai qui restent visibles => ROG.

Je veux des implants titane sablés et mordancés. Il faut voir l'étude du vieux suisse Niklaus P. LANG de Berne.

Et enfin j'aime une connectique qui ne demande pas des couples de serrage de vis importants et dont les études sur les ruptures de vis sont faites.

Une chose très importante et dont on ne parle pas beaucoup, le profil d'émergence des provisoires en vue de préparer un scellement des piliers très facile. Combien de fois n'est t'on pas ennuyé avec une gencice qui empêche le positionnement du pilier. Maintenant cela ne m'arrive plus parce que je "travaille" mes bagues de cicatrisation, mais il y a des manques de ce côté là.

Et par-dessus-le marché, le microscope !!! pas besoin de t'en dire plus.

Du coq à l'âne, j'ai réussis à trouver le moyen de ne plus devoir acheter les fibres laser hors de prix, je les change moi-même. Un rouleau de 20 mètres pour quelques euros, une coupe nette et un polissage de la fibre avec contrôle au microscope !!! un peu de composite photo dans l'insert métallique de raccord au laser et le tour est joué. Avis aux bricoleurs.
Avec un peu d'habitude cela prend un quart d'heure. (un quart d'heure à 351, 23 euros tvac !!!!) (A ce prix là je veux bien changer les fibres à longueur de journée.)



Cela nous fait quand même une économie de 2.500 euros par an pour qui se sert beaucoup du laser.


gulguchmodérateur

19/06/2004 à 18h51

Qq c'est des implants leone?
Sablé (des Flandres): Pour moi sablé mais idéalement premiers filets coronaires lisses.
Longueur: le cas de Missika c'est un unitaire, non? Si on réfléchit, nos unitaires sont plutot sous équipés, nos reconstructions globales sur équipées, non? Moi je mets du long pour la mise en charge immédiate, sinon c'est du 12 le plus souvent et si ça va pas pour la longueur je passe au disque.
Vissé vs Scellé: ça c'est comme la guerre des Papefigues contre les Papimanes dans Rabelais, c'est pas prés de finir et je vais pas m'en méler.
Perte d'os: ça c'était sur le Branemark d'origine: maintenant tu a des implant à surface et géométrie de filet bien plus performants, si le travail est bien conçu, tu n'as pas de perte et mème, oui, un gain de hauteur d'os qq années aprés (des fois, pas toujours). (Ceci dit la ou il y a des gains de hauteur d'os vraiment spectaculaires, c'est le diskimplant à la mandibule arcade complete, comme l'a montré un dentiste allemand dont je me souviens jamais du nom. C'est assez logique d'ailleurs)
Ou tu achetes la fibre optique?
A+


gulguch

19/06/2004 à 18h53

...P'tain javais oublié d'enlever le -modérateur!


alhoun

19/06/2004 à 19h09

la fibre optique, tu peux la trouver dans le catalogue Salvin. si tu l'as pas , dis le moi.


Patrick

19/06/2004 à 19h33

Le cas de Missika est en fait un bridge sur 16 naturelle et 14 implant, c'est pas lui qui a posé, c'est lui qui a traité au laser. C'était un cas foireux de toute manière et je ne sais pas comment Missika va stabiliser ça à terme. Bruxisme, inclinaison de 20 degrés de l'implant 14, ....!!!???

Bref, une pub pour laser mais pas pour implant

La fibre chez le détaillant informatique du coin. Si tu trouves pas je pourrai envoyer.

Implants Leone, en fait vis en acier chirugical avec tête spéciale pour passer ligatures, élastiques, pour ancrage dans le cadre d'un traitement orthodontique où il manque des piliers postérieurs.

Une question, j'ai un cas où j'ai imaginé me servir des implants verticaux une fois équipés des piliers définitifs, comme ancrage pour teminer le traitement orthodontique en cours. (implants 17 16 15 14 solidarisés, 13 à 25 naturelles , 26 27 implants) Penses-tu cela possible sans nuire ?


gulguch

19/06/2004 à 20h46

Merci aux deux , Salvin et Conrad, OK.
Ortho sur piliers: je l'ai fait avec un arc collé avec une boule de composite sur les provisoires des PM pour faire ressort sur une canine naturelle en articu inversé pour la faire repasser. Ce n'était pas de l'ortho bien sophistiquée, mais ça a bien marché.
A+
P.S. Le Pb principal était peut etre simplement la conception 16 naturelle, 14 implant. Pour peu que la 16 flanche un peu, c'est biomécaniquement un bridge 3 éléments cantilever sur 1 implant.
A+