Cookie Consent byPrivacyPolicies.compétition - Eugenol

pétition

024 vownvo - Eugenol
annie

16/09/2007 à 22h19

jeff2 Ecrivait:
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> oui bien sur Dentinole, comment veux tu qu'on
> arrive aux même etats (pack)?
> Bien sur, c'est choisi et non pas imposé
>
> Reste que je crois que beaucoup de choses doivent
> etre changées dans le systeme psychiatrique.
>
> Honnetement je ne sais pas lesquelles, tout ce que
> je peux voir c'est l'influence de certains medocs
> sur des patients que je suis depuis 25 ans.
> Voila pourquoi le film de Bonnaire m'a remué les
> tripes

Y a t'il seulement un système psychiatrique? On a franchi seulement un pas entre camisole de force et camisole chimique!
Aucune structure de soutien pour les parents confrontés à ce genre de problèmes,et encore moins pour les adolescents majeurs malades , qui doivent aller de leur propre chef se faire soigner!
C'est à dire qu'avec ce genre de maladie,ils ne font jamais cette démarche!
Il faudra attendre sagement un incident facheux pour l'internement d'office ou on les bombardera de calmants,sans examens appropriés
C'est encore le moyen-âge!



dentinole

17/09/2007 à 07h08


>les neuroleptiques ont été une véritable révolution dans la psychiatrie.
Ils ont tout de même soulagé bien des patients,
toutes pathologies confondues.
On ne guérit pas un schizophréne ou un patient atteint de trouble bipolaires, et un traitement
à vie est nécessaire.
Maintenant, on sait pertinemment que ses patients ont besoin d'aide pour la bonne observance du traitement (une fois sortis de l'hopital, ils prennent le traitement plus ou moins réguliérement, à cause justement des effets secondaires). Il faudrait également un suivi quasi quotidien à domicile pour accompagner ses patients.
Qu'est ce qui se passe à l'heure actuelle ?
Ces patients sont suivis en ambulatoire : des infirmiers font des visites à domicile 1 à 2 fois par mois...et ne sont pas forçément là au moment ou le patient décompense..C'est ainsi qu'ils reviennent en état de crise en général, en hospitalisation d'office ou à la demande d'un tiers dans les services d'admission, où là, ils sont littéralement shootés. Ils restent 15 jours, 1 mois maximum (manque de lits) et on les relâche dans la nature...et c'est reparti pour un tour.
Cela dit, on ne peut enfermer (car, c'est vrai, l'hopital psy, c'est l'enfermement et la prison) tous les patients.
A t'on eu les moyens par les pouvoirs publics de créer des petites structures à taille humaine ?
L'hopital psy a t'il songé à revoir son organisation pour assurer des soins en ambulatoire avec un suivi digne de ce nom ?
A ces deux questions, je répondrais non !
l'hopital psy, même si il a évolué, garde une conception asilaire et passéiste.
Dans tous les hôpitaux psy, il y a des services pour les patients dit "chroniques".
Seulement voilà, il semblerait que la chronicité soit contagieuse et que bon nombre de soignants en soient atteints..alors, quand le médecin passe.."docteur, monsieur X est agité, il ne dort pas la nuit" et allez hop..une petite dose supplémentaire pour calmer monsieur X.

Je te rejoins Annie quant au soutien des parents.
C'est vrai que des petites structures de lieu de vie serait l'idéal pour les patients.
Quant aux parents, ils n'auraient pas à gérer les entre deux crises ou à aller voir leur enfant et le découvrir complétement shooté, dans un service où l'on entend des hurlements, où on assiste à des passages à l'acte de patients sur d'autres patients ou sur des soignants et entendre le bruit des clés...comme dans les prisons...