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découragé
28/05/2007 à 11h09
bonjour
vous arrive -il d'être décourgé?
d'avoir envie de tout laisser tomber faute de résultats satsfaisants malgré votre implication à bien faire notre beau métier et à rendre service à nos patients?
avez vous connu cela à un moment donné de votre carrière au point de ne plus savoir quoi faire pour que ça marche?
au point de vous demander si vous étiez fait pour ce métier?
merci pour vos réponses
28/05/2007 à 11h28
michel06 Ecrivait:
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> bonjour
> vous arrive -il d'être décourgé?
> d'avoir envie de tout laisser tomber faute de
> résultats satsfaisants malgré votre implication à
> bien faire notre beau métier et à rendre service à
> nos patients?
Décourgé? oui, souvent.
28/05/2007 à 11h44
http://www.memoclic.com/sons-wav/ecouter/204/leperenoel___sosdetresseamitie.html
28/05/2007 à 11h46
allez, sérieux! ça arrive de temps en temps. Prend des vacances ou fait une formation.
28/05/2007 à 11h49
Pas tout le temps, ni systématiquement heureusement, mais régulièrement. Voici ce que veut dire souvent.
Personnellement, je ne dirais pas découragé (je ne le suis pas vraiment), mais plutôt déçu : par ce que j'ai fait et qui n'a pas réussi, par certains patients qui ne poursuivent pas leur traitement, pas pour moi, mais pour eux (j'essaye de me blinder et malgré les années, ça va mieux mais c'est encore difficile quelquefois).
Heureusement, ce n'est pas la majorité des cas.
28/05/2007 à 11h51
oui, cela arrive, surtout quand il y a un cas un peu épineux.
La solution: communiquer evec des confrères par exemple, se changer les idées, chacun avec son expérience trouve des solutions.
Attention toutefois à ne pas se laisser envahir par des choses plus graves.
28/05/2007 à 11h55
Michel06, n'as tu pas des amis dans la profession, qui pourraient venir te voir travailler, avoir un regard extérieur qui te permette de mettre le point sur les défauts qui font que ça ne marche pas ?
Pour le fait de se dire que le métier n'est pas fait pour toi, c'est une réaction normale quand tout ne vas pas comme tu veux. Tu parles d'implication ça prouve que le métier est fait pour toi, sinon tu t'en fouterais.
Qu'est-ce qui pose problème à ton avis ? La qualité de ton travail ou plutôt le commercial ? Je parie que c'est la deuxième partie et comme toute chose ça s'apprend.
28/05/2007 à 11h56
malheureusement,je n'ai plus les moyens de prendre des vacances
j'arrive tout juste à payer les frais du cabinet et dégager 1200 net par mois
28/05/2007 à 12h02
GLOUPS ! toi aussi tu es installé vers montpellier ou la cote d'azur ?
28/05/2007 à 12h17
Est-ce que tu manques de patients ou est-ce que tu en as suffisamment mais ces patients n'acceptent pas tes plans de traitement ?
28/05/2007 à 12h19
cyberquenottes Ecrivait:
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> GLOUPS ! toi aussi tu es installé vers montpellier
> ou la cote d'azur ?
je parie pour la Côte d'Azur.
:)
28/05/2007 à 12h24
côte d'azur
pas assez de patients
de plus les patients fidèles reviennent,font tout ce que je leur dit,me disent qu'ils sont satisfaits,reviennent mais ne réffèrent pas de nouveaux patients!incompréhesible
28/05/2007 à 12h26
Découragé, jamais, cela nuit.
Déçu souvent, comme MarcApap.
Michel, la cote d'azur... j'ai commencé là bas.
J'ai meme remplacé des confrères qui voyaient 3 patients /jour.
Alors je suis parti bosser dans le nord.
Là bas, on t'aime, et le boulot ne manque pas!
Et la confraternité est excellente.
Anecdote: alors que je cherchais un collabo, j'ai eu la surprise de recevoir un confrère qui avait un grand cabinet très classe, plein centre d'une grande ville, et faisait de la très belle paro.
Il venait poser des couronnes métal 2j/semaine en province pour arrondir les fins de mois.
Et pourquoi pas un travail salarié ?
28/05/2007 à 12h37
Je te comprends michel06, c'est plus une frustation qu'un découragement.
J'enrage souvent de voir des patients à qui je pourrais redonner sourire, confiance en eux et confort mais ils ne suivent pas pour différentes raisons.
Là ça fout les boules.
Il faut effectivement voir autre chose, pour ma part le fait de retourner à la fac, outre le côté financier, m'a redonné du tonus ; faut s'impliquer pour que ton message auprès des étudiants soit clair, pas si facile que ça, et puis l'accès à la bibliothèque et tous ces ouvrages ça stimule.
Bon courage.
28/05/2007 à 14h23
à la lecture de tes posts, depuis le début, on sent une frustration évidente, michel, ce qui peut arriver à chacun d'entre nous.
la côte d'azur est surpeuplée en dentistes, certes, mais beaucoup tirent leur épingle du jeu, et plutôt bien.
descends du vélo et regarde-toi pédaler..
bon courage
28/05/2007 à 14h27
Ne te laisses pas aller au découragement, c'est l'abandon de soi face aux événements incontrôlables et ils sont nombreux.
Je connais d'autres dans les mêmes situations, installés dans certaines artères de la capitale ou il y a des prats porte oui porte suivante aussi, pour certains c'est la faute au centre d'a côté pour d'autres l'infidélité des patients ou encore culpabilité par mauvais choix, et il y en a qui vont jusqu'à remettre en cause leurs pratiques ou compétences et je ne sais quel sentiment de nullité, barre toi ça du crâne………….
MP
28/05/2007 à 17h24
Michel, courage, je pense que c'est une periode creuse pour la plupart des confrères du coin, ne t'en fais pas, prends du recul, prends en beaucoup et tu verras tu trouveras j'espere de meilleures raisons pour te lever le matin
amitiés
Bogenom06
28/05/2007 à 18h16
j'envisage de chercher un poste de collaborateur pour arrondir les fin de mois.
en tout cas,merci à tout ceux qui ont eu la gentillesse de me répondre,on se sent moins seul et ça remonte le moral.
en attendant je cherche des solutions pour m'en sortir.je sais que je vais les trouver.patience!
amitiés à tous
28/05/2007 à 18h31
partir de la côte d'azur? pas évident pour celui ou celle qui y a ses attaches. Mais si rien ou peu de chose ne t'y retient alors viens prêter main forte aux Confrères et Consoeurs débordés dans d'autres régions. Mais comme le dit alhoun, prends du recul et tentes de voir si tu n'es pas un temps soit peu responsable de cette situation. Tu dis avoir des patients satisfaits, l'offre de soins est peut être alors trop élevée dans ton coin.
@++
28/05/2007 à 18h56
Bon, d'accord, chacun est responsable de sa situation. Et alors ? Ce n'est pas si évident,
1/ de voir ce qui ne va pas
2/ de changer son comportement pour que ça aille mieux.
Le minimum à faire, c'est de ne pas perdre courage, car c'est le courage dont on a besoin pour avancer et s'en sortir.
Et puis si tu as survécu 29 ans, tu survivras sûrement 30!
Haut les coeurs !
28/05/2007 à 19h01
Faut t’ rendre à l évidence, Pal, t’es nul !
Suffit d’ mater les photos sur les bouquins ou les r’ vues, et celles qu’on nous projette dans les conf’. Les mecs normaux, ils te taillent une douzaine de ratiches vitales dans la séance, tout parallèle de dépouille à trois degrés, congé de deux ! Le trottoir est niff, sous-gingivalisé d’un millimètre, mais y t’écorchent jamais les bords ! Après, ils te peaufinent des provisoires polies miroir, tellement impecc que l’ client en extase croit que c’est fini et veut raquer illico ! Quand ils les décollent, y a rien qui saigne, y a rien qui suinte, la gencive est rose clair, bourrée de kératine. Et ils te fourrent là-dedans, intrasulcus, un double fil sans chatouiller aucun fibroblaste. Pi faut voir l’occlusion nickel à quatre points isobares par cuspide !
Pareil en endo ! L’omnidentiste normal, il te colle fastoche une digue sur une 17 pourrave. Ensuite, le dos bien d’équerre, il te l’illumine grands lux et te macroscope les quatre entrées en cinémascope. Une heure après, il t’a scellé béton les quatre apex stériles à la gutta pressée, après éventuellement chopage en souplesse du bout de titane qu’un minable de ton espèce aura coincé au dernier tiers. Et pendant tout ce temps, le mec a pas bougé d’un quart de poil !
Tiens ! Un compo sur une palette pétée en biais ! Les autres, ils te moulent l’arcade et commande un waxeupe et une clef. Le coup suivant, vlan, ils te clampent sur tout l’ bloc frontal une digue avec dix ligatures en fil de soie. Ensuite, tranquillos, ils te stratifient le pavé en technicolor multi-teintes à la Dietschi, en prenant l’ temps d’ faire dix photos numérique qualité pro !
Y a qu’à les regarder, les autres. Ils portent beau le costard, ça en jette ! Ils sont sûrs d’eux, pleins d’énergie, rilax. Ils comprennent tout, maîtrisent tout. Et je l’ai bien vu dans les réunions, z’ont même des opinions politiques et syndicales super pointues.
Et j’ cause même pas d’ Nanard, qui fait que du supercoquentieux sur Crésus, entre une conf à Nouillork, une interviou en Tokyo, un golf ami-ami, un article en amerloque, l’invention d’une fraise ou d’un concep’ implantaire révolutionnaire ! Touati pas qu’y s’ met à exposer ses croûtes, maintenant !
T’es vraiment un gland, Pal ! Ta clientèle, c’est des pézans à grosses langues qu’en ont rien à secouer de leur chicots, des mémés arthrosiques qui gueulent dès que t’ inclines le dossier de dix degrés, des catarrheux qui veulent molarder toutes les quinze secondes, et des radins qui roulent des billes effarées quand t’annonces le tarif de la couronne inox !
Regarde les choses en face : t’es mal gaulé, t’en fous partout, tu nages dans la bave, t’es vrillé d’ la colonne, t’y vois que dalle, t’es raide crevé, et ton pauv’ chiffre est du genre à faire pisser de rire un parigo-coach !
Pfffff….
Bon, d’accord, t’es un zéro, toi tu l’ sais, mais tes potes et ta famille jureraient que c’est toi le prince de la roulette. C’est le principal, non ?