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couple de mise en place implant
28/11/2007 à 09h08
pendant l'adf je suis allé sur le stand nobel et j'ai assisté à un mini scandale à propos de l'implant nobel speedy : un poseur nobel soutenait qu'une bonne partie de ses implants speedy, placés avec un couple de serrage supérieur à 40 N, commençait à perdre des spires à la radio et qu'il avait perdu des implants. Les responsables Nobel présents ( avec leur super offre 15 implants nobel active à 10000 euros) lui ont dit que dans la notice de l'implant, il fallait poser à 35 N et pas plus !
Je leur ai dit que la veille, Dr Hantoun dans sa démo en direct en avait posé 6 à 45 N et qu'il m'avait envoyé chez le Dr Malo où tu serres au pied de biche 50 N.
Bref, quel est le couple de serrage idéal ???
28/11/2007 à 15h38
Lors d'une discussion avec Ph KAYAT celui-ci me disait qu'il serrait les screwvent de chez Zimmer jusqu'à 160N.
Donc cela fait de la marge et je mets au défi les implanto qui posent comme moi du replace tapered groovy de les poser à 35N... C'est quasiment systématiquement impossible sauf dans un type IV.
C'est sans doute dû à la forme de l'implant conique ou anatomique qui bloque en coin de bois.
28/11/2007 à 17h52
dixit Renouard(nobel mentor) poseur de speedy groovy,si l implant posé mécaniquement se bloque à 45 N,il faut le visser et le dévisser manuellement jusqu'a l'enfoncement désiré puis le dévisser sur deux, trois tours afin de diminuer la pression sur l'os,on finit le vissage mécaniquement à45N qui sera donc la force maximale exercée.depuis que j'utilise cette méthode ,j ai quasiment éliminé les problémes de dénudation de spire.
28/11/2007 à 19h02
je suis assez d'accord pour ne pas serrer sans retenue; je pense que l'on risque de diminuer la vascularisation de l'os péri -implantaire et de perdre quelques spires, surtout pour les crêtes un peu fines; d'où l'intérêt du taraudage dans les os durs
28/11/2007 à 19h44
pom Ecrivait:
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> dixit Renouard(nobel mentor) poseur de speedy
> groovy,si l implant posé mécaniquement se bloque à
> 45 N,il faut le visser et le dévisser manuellement
> jusqu'a l'enfoncement désiré puis le dévisser sur
> deux, trois tours afin de diminuer la pression sur
> l'os,on finit le vissage mécaniquement à45N qui
> sera donc la force maximale exercée.depuis que
> j'utilise cette méthode ,j ai quasiment éliminé
> les problémes de dénudation de spire.
idem
28/11/2007 à 21h16
pom Ecrivait:
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> dixit Renouard(nobel mentor) poseur de speedy
> groovy,si l implant posé mécaniquement se bloque à
> 45 N,il faut le visser et le dévisser manuellement
> jusqu'a l'enfoncement désiré puis le dévisser sur
> deux, trois tours afin de diminuer la pression sur
> l'os,on finit le vissage mécaniquement à45N qui
> sera donc la force maximale exercée.depuis que
> j'utilise cette méthode ,j ai quasiment éliminé
> les problémes de dénudation de spire.
excellent!!!! c'est LA methode...en plus, ça marche avec la pluspart des auto taraudants...
attention tout de meme, le speedy, bloqué fort dans un type I ou II peut ne pas "autoriser" la marche arrière qui reste possible avec un MKIII. donc, bien sentir l' os, et ne pas chercher le baton ;) savoir ressortir, et repasser un foret peut en 45 sec eviter de s'arracher une touffe de cheveux ;)
28/11/2007 à 21h19
et puis il y a les corticales epaisses, et les corticales fines, et l'implantation immédiate ou dans un site frais...
en implantation immédiate, on dépasse souvent les 50 N....on reste dans du spongieux, il n'y a pas de probleme de corticale...l'axe implantaire, el le positionnement vestibulo-palatin me semble bien plus important comme facteur de cheveux blancs....
28/11/2007 à 21h22
et merci nonos de faire ce joli post qui assomme encore les indécis d'une info claire, objective et scientifique sur les implants et les tarifs nobeliens....
29/11/2007 à 13h34
carole Ecrivait:
> attention tout de meme, le speedy, bloqué fort
> dans un type I ou II peut ne pas "autoriser" la
> marche arrière qui reste possible avec un MKIII.
Ca m'est arrivé une fois à la mandibule, et j'ai compris la leçon !
Heureusement que je ne voulais que positionner la connexion interne en mettant une pointe en vestibulaire. L'enfoncement était bon alors j'ai pas forcé car j'avais l'impression d'être à la limite mécanique de quelque chose (os, implant, porte implant ???)
En haut je pense qu'il y a bcp moins de risque.
Carole le satelec c'est top pour les extractions préimplantaire !
30/11/2007 à 09h18
bonjour, la question peut se poser autrement: a quoi ca sert d'avoir un serrage a 35 40 ou 50 N? et la réponse est simple, a 35N de serrage tu as une stabilité mécanique primaire de l'implant, au dela suivant la nature de l'os ca sera une compression plus ou moins importante qui va se traduire par de la résorption ( tu te souviens , les cours d'odf sur apposition résorption...).
en fait les études histo montrent qu'il y a peu de différence 15 jours après entre des implants posés a 30 40 ou plus,parce que l'inflammation naturelle induite par le forage va faire chuter la tenue initiale de l'implant- on le voit aussi avec la chute de l'ISQ chère à Amibien à une époque qui traduit ce phénomène inflammatoire.
donc pour faire simple avoir une stabilité mécanique primaire sans trop forcer l'os: os tendre =sous forer de facon a augmenter "l'accroche de l'implant" -os d2 ou d3 en genéral forage standard tel que préconisé par le fabricant de ton implant et os dur( souvent la corticale inf mais parfois sup)= forer largement au diamètre de ton implant sur les premiers mm au moins sinon ca ne rentre pas,et ne pas hésiter a tarauder.
n'oublions pas que les protocoles de l'école suédoise avec taraudage systématique étaient prévus pour des implants symphysaires donc le plus souvent du d1 très corticalisé.
Un des articles en francais pour une fois tres intéressant sur le sujet a été publié par un élève brillant de branemark bertil friberg dans la revue implant il y a qq années, bien sur c'est pour du nobel mais les idées sont transposables pour tout type d'implant.
pour conclure ce post peut etre barbant, j'ai le sentiment qu'en implanto il faut se méfier des visions mécanistes de certains qui associent stabilité primaire et ostéointégration, ce qui n'a rien a voir et faire comme certains le disent mieux sur ce forum, évaluer l'os , sa densité et la situation clinique particulière a gérer.
ah oui, je confirme l'astuce de la marche arrière pour détendre l'os et réenfoncer l'implant ensuite sans mettre trop de couple,Jovanovic en parlait déja dans ses cours a los angeles en 2003, quel talent!!
01/12/2007 à 18h47
Le fait de provoquer une cratérisation par contrainte mécanique lors de la pose peut-il être considéré comme un échec, si par ailleurs l’implant est bien ostéointégré ?
Autrement dit, quel est l’avenir d’un tel implant ?
Peut-on le mettre en charge sans risque ?
Est-ce que le risque ne serait que d’ordre esthétique ?
Quand doiton envisager systématiquement une réintervention en refermant le site avec comblement + membrane ? ou bien faut-il ne pas tenir compte du problème dans la mesure où limplant est bien ostéointégré et se situe dans un secteur postérieur ?
Je suppose que c’est la profondeur du cratère et le nombre de spires exposées qui doit nous guider dans la conduite à tenir.
Je pense que les nouveaux implants présentent un profil qui risque d’aggraver la situation : il n’y a plus de surface lisse au collet de l’implant et donc une surface traitée non recouverte d’os présente un risque supplémentaire de colonisation bactérienne.
En ce qui concerne la préparation du site implantaire, il faudrait peut-être systématiquement élargir la zone corticale au countersink pour éviter toute compression corticale, à condition d’avoir sous-foré dans le spongieux pour assurer la stabilité primaire.
Qu’en penser-vous ?
01/12/2007 à 20h25
d'accord avec Pébé lorsque l'os est de faible densité.La vrai difficulté c'est d'évaluer de la façon la plus objective possible la densité de l'os spongieux. Perso, j'ai déjà constaté des différences notables entre ce que pouvait m'indiquer la radiographie et la densité réelle. Lorsque je veux évaluer la densité (qui est en relation avec la résistance de l'os au vissage), je procède de la façon suivante:
forage à la longueur de travail au foret diam 2mm puis foret 3.4 mm de diam, passage du countersink (celui pour le diam final) au niveau de la corticale (pour éliminer son influence) puis insertion du taraud prévu pour l'implant de 3.4 mm (le plus peit de mon système) et ce avec un couple réglé à 10 N.cm jusqu'au blocage. Là j'augmente le couple à 20 N.cm etc... Ainsi, la plus ou moins facilité de progression du taraud m'objective la densité osseuse rencontrée et je sais donc si je dois sous forer ou non pour la pose de l'implant.
@++
02/12/2007 à 12h13
le countersink c'est un foret qui va aléser exactement à la taille et la forme voulue ton évasement cortical en fonction de la morphologie de l'implant à cet endroit.
dans certains systèmes le countersink est inclu dans le foret terminal, dans d'autres il est séparé ce qui permet de le passer ou non au choix.
@++
02/12/2007 à 19h32
merci, effectivement sur mon système (friadent Xive) c'est le foret cortical que l'on passe ou non à la fin.
ouf je vais dormir un peu moins bète ce soir.
:)