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Le 3e implant de ma carriere, et premiere Summers.
15/02/2008 à 14h02
Pose ce matin d'un MIS (oui Carole je sais....) diam 4.2, longueur 10mm.
Hauteur os initiale: 6.5mm
Franchement beaucoup plus simple que je ne le pensais. La technique des osteotomes est un régal, c'est tres agreable comme sensation et tres minutieux.
Pas de biomateriau utilisé, simplement l'os ramené vers la membrane et compacté par les osteotomes (dernier passé: 4mm de diametre).
15/02/2008 à 14h50
bravo, mais un diamètre supérieur aurait été parfait je pense.
mais pour un premier cas, encore bravo
pour le 4ème, prélèvement ramique!!!!!
15/02/2008 à 14h55
Euh faudra que je verifie sur le planning de l'hopital mais je crois que c'est une reconstruction mandibulaire par greffon fibulaire (péroné) :)))
Je blaaaaaaaaague.
16/02/2008 à 09h29
Bravo poour ton cas; peux tu préciser ton protocole? jusqu a quelle hauteur as tu foré avec le foret pilote par rapport à la corticale? pour amener l os de condensation dans le sinus,ou t arretes tu avec les ostéotomes(moins un mm avec apport de materiau de comblement)
16/02/2008 à 11h23
Tous les forets ont ete utilises a vitesse tres lente et sans eau afin de recuperer le maximum d'os de fraisage:
-Fraise boule
-foret 2.4mm
-foret 2.8mm
-foret 3.4
Puis,
Osteotomes 2, 3 , puis 4mm de diametre. Impactes progressivement jusqu'a 10mm.
Sur la retroalveolaire on peut mesurer un passage de 6.5mm à 12 mm de hauteur d'os.
16/02/2008 à 14h12
matten Ecrivait:
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> Osteomes 2, 3 , puis 4mm de diametre. Impactes
> preogressivement jusqu'a 10mm.
aie aie aie c'est l'ostéotome qui est passé dans la sinus, normalement c'est à éviter pour éviter de perforer, seul l'os ou le biomat passe dans le sinus et la pression qu'ils exercent identique en tout point décolle la membrane selon le principe d'archimède ou de pascal, je sais plus trop.
Mais apparemment ici le résultat a été le même.
bravo
16/02/2008 à 19h51
tu parles de récuperation d os de fraisage:cet os ,tu le recuperes sur les forets et tu le bourres ensuite dans le puit de forage pour le pousser avec losteotome ;est ce bien cela?
17/02/2008 à 18h42
es tu pret a assumer les complications de la technique de SUMMERS ?
Les complications sont malhereusement frequentes comme toutes les techniques en aveugle avec en plus passage dans un milieu septique
17/02/2008 à 19h31
complication égale Démontage;que propose tu quand tu as une hauteur sous sinus inferieure à 7 mm;
le soulevè de sinus par voie latérale n est pas sans rique non plus;
en ce qui me concerne,je prefere posé un implant court(7mm nobel speedy groovy)quitte à repousser légèrement la coticale avec ostéotome ou non
17/02/2008 à 19h54
le sinus lift est une technique non aveugle et a risques plus limites encore faut il savoir ce qu'est un sinus sain; de toute facon une technique sans risque n'existe pas
j'ai effectue de tres nombreux SUMMERS avec ou sans comblement et comme beaucoup d'autres confreres j'ai abandonner cette technique
les disk implant sont une technique alternative avec une MCI
17/02/2008 à 21h08
complications :
stabilite primaire insuffisante
fracture corticale externe
hemorragie nasale (1 fois ...°
sinusite chronique ( purulente 2 fois)
sur 15 ans d'implants ....
01/04/2008 à 21h48
noahaxeltiger Ecrivait:
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> L'autre possibilité est d'utiliser un trepan comme
> forêt pilote et de récupérer l'os autogène ;-)
Mais c'est pas évident pour un premier summers
pom Ecrivait:
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>complication égale Démontage;
>que propose tu quand tu as une hauteur sous sinus inferieure à 7 mm;
>le soulevè de sinus par voie latérale n est pas sans rique non plus;
>en ce qui me concerne,je prefere posé un implant court(7mm nobel speedy groovy)
>quitte à repousser légèrement la coticale avec ostéotome ou non
autant en bas je suis ok pour poser du 7 mm, mais en haut l'os n'est pas le même, pourquoi se priver d'un summers ou d'un sinus lift pour poser un 10 mm ?
05/04/2008 à 23h51
Chicot Ecrivait:
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>
> autant en bas je suis ok pour poser du 7 mm, mais
> en haut l'os n'est pas le même, pourquoi se priver
> d'un summers ou d'un sinus lift pour poser un 10
> mm ?
>
Parce que les 3mm que tu mets en plus sont dans le vide et à moins d'attendre 8 à 10 mois la mise en charge se fait sur l'os cortical résiduel. de plus dans bien des situations à long terme tu n'aura qu'une fine couche d'os autours de ces 3mm. Dans un cas comme çà l'implant 4,8x6mm avec plateau prothétique molaire à 6,5 mm de chez Straumann (ou un copie) fait des merveilles. Maintenant je conçois que celà ne soit ni encore très clair dans la littérature en unitaire ni dans nos habitudes, mais le sentiment clinique est là, çà marche pas mieux, mais c'est plus simple.
06/04/2008 à 19h56
zian Ecrivait:
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> mais le sentiment clinique est là, çà marche pas
> mieux, mais c'est plus simple.
t'as combien de recul clinique ?
Taux d'échec ?
06/04/2008 à 21h55
Chicot Ecrivait:
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> t'as combien de recul clinique ?
> Taux d'échec ?
Je te l'ai dis dans mes mains et dans cette indication je trouve cela satisfaisant (pas encore d'échecs), mais de toute façon on s'en fout de mon expérience. Les preuves du succès des implants courts sont là depuis le début dans les cas complets mandibulaire (cf étude de Bränemark avec des implants de 7,5mm) et études retrospectives chez Straumann (leur implant de 6 mm existe depuis des lustres). Certes il manque d'études cliniques qualifiées indications par indications, mais l'avenir devrait nous le dire.
06/04/2008 à 22h18
zian Ecrivait:
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> Chicot Ecrivait:
> --------------------------------------------------
> -
> > t'as combien de recul clinique ?
> > Taux d'échec ?
>
> Je te l'ai dis dans mes mains et dans cette
> indication je trouve cela satisfaisant (pas encore
> d'échecs), mais de toute façon on s'en fout de mon
> expérience. Les preuves du succès des implants
> courts sont là depuis le début dans les cas
> complets mandibulaire (cf étude de Bränemark avec
> des implants de 7,5mm) et études retrospectives
> chez Straumann (leur implant de 6 mm existe depuis
> des lustres). Certes il manque d'études cliniques
> qualifiées indications par indications, mais
> l'avenir devrait nous le dire.
Les études portent à la mandibule. Là je suis d'accord. J'ai juste un doute au maxillaire.
06/04/2008 à 23h10
Pubmed est mon ami... c'est une review, assez bien faite, mais pas encore une vraie étude prospective, ccl implants courts...
J Oral Implantol. 2007;33(5):257-66.
The challenge of implant therapy in the posterior maxilla: providing a rationale for the use of short implants.
Morand M, Irinakis T.
University of British Columbia, Vancouver, British Columbia, Canada.
Rehabilitating patients with a resorbed maxilla presents several challenges when the desired treatment plan involves the placement of endosseous implants. Correct diagnosis requires knowledge on jaw healing patterns, systemic effects, and the impact of bone quality changes on implant success rates. Appropriate treatment planning requires an in-depth understanding of the materials and methods available to the contemporary implant surgeon. The clinician must be able to persist on evidence-based techniques and adhere to those proven methods. Successful surgical placement requires correct use of the available armamentarium and acceptance of the limitations that implant dentistry still presents. Especially challenging is the implant treatment of maxillary molars due to the plethora of complicating factors such as limited bone availability, interarch space challenges, sinus problems, etc. These are just a few of the factors that may lead us to placement of short implants in these sites. An extensive review of the literature that is available for short implants (implants < 10 mm in length) indicates that although they are commonly used in areas of the mouth under increased stress (posterior region), their success rates mimic those of longer implants when careful case selection criteria have been used. The available studies and case-series offer a valid rationale for placement of short implants so long as one understands the limitations, indications, risk factors, and limited studies that actually follow-up success rates of short implants for over 5 years. This review of the literature will provide the reader an in-depth view of the evidence in using short implants as an alternative treatment modality for the maxillary molar region.
06/04/2008 à 23h18
Une autre, retrospective, mais même combat...
Clin Implant Dent Relat Res. 2005;7 Suppl 1:S104-10.
Short implants in the severely resorbed maxilla: a 2-year retrospective clinical study.
Renouard F, Nisand D.
Department of Periodontology, Paris VII University, Paris, France. [email protected]
BACKGROUND: Although the predictability of endosseous dental implants is well documented, the restoration of the posterior region of the maxilla remains a challenge. The placement of short implants is one therapeutic option that reduces the need for augmentation therapy. PURPOSE: The purpose of this retrospective study was to assess the survival rates of 6 to 8.5 mm-long implants in the severely resorbed maxilla following a surgical protocol for optimized initial implant stability. MATERIALS AND METHODS: The study included 85 patients with 96 short (6-8.5 mm) implants (Brånemark System, Nobel Biocare AB, Göteborg, Sweden) supporting single-tooth and partial reconstructions. The implants had a machined (54) or an oxidized (TiUnite, Nobel Biocare AB) (42) surface. A one-stage surgical protocol with delayed loading was used. The patients were followed for at least 2 years after loading (average follow-up period 37.6 months). The marginal bone resorption was assessed by radiographic readings. RESULTS: Five implants were lost during the first 9 months, and four implants were lost to follow-up. The cumulative survival rate was 94.6%. Four of the failed implants had a machined surface, and one had an oxidized surface. The mean marginal bone resorption after 2 years in function was 0.44 +/- 0.52 mm. CONCLUSION: This study demonstrates that the use of short implants may be considered for prosthetic rehabilitation of the severely resorbed maxilla as an alternative to more complicated surgical techniques.