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danger d'un confrère
28/08/2008 à 12h32
Il m'arrive d'avoir des problèmes de ce genre avec certains praticiens de centres dentaire.
Paradoxalement, c'est souvent avec ceux qui ont le plus d'expérience. C'est la routine confortable qui a pollué leur jugement : ça a toujours fonctionné comme ça, je ne vois pas pourquoi je devrais changer quelque chose.
Je parle alors, d'abord individuellement, d'amélioration indispensable de la qualité, de respect du patient et surtout du respect absolu des lois, normes, et réglementations. Je tente de lui faire peur, en disant que son patron (le centre) se déchargerait de toute responsabilité s'il y a la moindre attaque.
Si les réticences continuent, je passe à la flagellation publique. Réunion avec plusieurs praticiens et assistantes, où j'expose les textes et les explique, et je précise que toute transgression des régles d'hygiène est considérée par l'employeur comme une faute lourde avec éjection immédiate, et qu'il ne faudra pas compter sur moi comme protecteur. Je précise toujours que ce qu'on demande est simplement normal, et c'est toujours très bien accepté. En général le réfractaire s'écrase et se met au pas. Si ce n'est pas le cas, il sera condamné aussi par ses propres collègues.
J'ai un cas comme ça sur le feu. Je vais passer à l'offensive publique.
Préventivement, lors des entretiens d'embauche, je mets désormais une grosse pression sur les postulants, et je leur indique que c'est un sujet très sensible et très surveillé, et qu'on ne laissera rien passer. S'ils ne sont pas d'accord avec ces règles strictes et cette surveillance, je les préviens qu'ils ne seront pas pris.
J'ai d'ailleurs demandé, chose inutile mais "impressionnante", qu'un paragraphe allant dans ce sens soit écrit dans le contrat de travail.
