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et chez vous, combien de devis acceptés ?
02/07/2008 à 23h26
Impec, tout ca, que puis je dire de plus?... je cherche.... je cherche...je cherche :-)
02/07/2008 à 23h27
upsa ,tu es chirurgien dentiste...point final!
restes donc sur la traitement global, .....point!
tu présentes ton plan de traitement( celui dont tu es persuadée qu'il convient le mieux à ton patient) et ton devis
...et surtout , n'oublies jamais de dire au patient ce qui se passera s'il ne fait rien!!! => l'acceptation des devis va augmenter
apprends à déléguer tout ce qui n'est pas de la chirurgie dentaire.....l'administratif , tu le laisses à la secrétaire du cabinet (les ententes financières, les rendez vous.....et tout le reste...ne t'en occupes pas!!!!!...
laisse faire le temps , il n'y a que cela qui marche
02/07/2008 à 23h35
upsa Ecrivait:
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> Avez vous une idée du % de devis que vos patients
> acceptent, et dans quelle région exercez vous ?
>
> Merci à vous tous
>
Bonsoir upsa,
le plus important est, à mon avis, de demander à ton patient son contrat de mutuelle et de lui faire ou de faire rédiger par ton AD systématiquement un devis écrit détaillé avant même de lui annoncer par oral le prix d'une ccm.
Si tu annonces seulement le prix de ta céram au fauteuil, tu feras fuir tous tes patients.
C'est tout con, mais le fait de lui expliquer par le détail au bureau qu'il n'aura pas grand-chose à débourser de sa poche suffit à faire passer la pilule.
Sinon, tu lui montres la radio de sa dent ou encore mieux tu utilises une caméra endo-buccale pour lui montrer les dégâts: j'ai rarement vu un patient refuser un devis après que je lui ai expliqué que sa dent n'allait pas tarder à exploser ;.)
Je propose aussi mes CCM à 400.00 et lorsque le patient trouve cela trop élevé, je lui conseille d'aller faire un devis ailleurs...et ils reviennent très vite ;.)
Mais surtout, surtout, ne jamais avoir l'air de quémander l'acceptation d'un devis: toujours faire comprendre au patient que c'est son intérêt à lui, pas (que...) le nôtre...
Personnellement, si je sens que le patient n'est pas en confiance ou hésite, je n'insiste jamais; je lui dis simplement de revenir quand il le jugera bon mais de ne pas s'étonner si c'est avec une dent en moins...Et surtout ne pas accepter les compromis du genre:"Ah ben, vous m'en faîtes une maintenant que je paye en 3 fois et pour les autres, on verra plus tard..."
Il faut rester maître du jeu tout en libérant le patient de toute considération administrative ou clinique.
P.S.: j'ai lu en diagonale le post et j'espère ne pas avoir manqué un épisode....
02/07/2008 à 23h42
naubru340 Ecrivait:
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> Personnellement, si je sens que le patient n'est
> pas en confiance ou hésite, je n'insiste jamais;
> je lui dis simplement de revenir quand il le
> jugera bon mais de ne pas s'étonner si c'est avec
> une dent en moins...
J'espère que tu n'oublies pas de lui dire que tu ne le prendras pas en urgence.
02/07/2008 à 23h45
Bjorn Ecrivait:
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> naubru340 Ecrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Personnellement, si je sens que le patient
> n'est
> > pas en confiance ou hésite, je n'insiste
> jamais;
> > je lui dis simplement de revenir quand il le
> > jugera bon mais de ne pas s'étonner si c'est
> avec
> > une dent en moins...
>
>
> J'espère que tu n'oublies pas de lui dire que tu
> ne le prendras pas en urgence.
Ah, exact! A ne surtout pas oublier. C'est vrai que ça le fait encore plus gamberger!
02/07/2008 à 23h51
Non tu réponds parfaitement.
Là où j'ai le plus de mal au fond, c'est de refuser de faire "à minima" pour répondre au désir du patient. Exactement ce que tu décris. c'est-à-dire refuser de faire la couronne qui urge (au regard du patient car c'est la dent qui lui faisait mal) et attendre qu'il revienne (qq mois plus tard ou l'année suivante) pour la suite du traitement.
Jusqu'à présent j'ai accepté.
Donc ma question:
que dire pour justifier qu'on ne fait pas la couronne que le patient demande maintenant et laisser tout le reste (autres couronnes, paro, prothèse etc...) pour l'année suivante?!
Là je ne sais pas quoi dire dans cette situation.
Exemple concret:
Une patiente vient avec un bridge ancien descellé. Elle veut que je lui refasse le bridge.
Manque pas mal de dents dans les autres quadrants.
En fait il faut 3 bridges.
Elle refuse.
Ne veut remplacer que celui qui vient de tomber. Point. J'ai insisté, passé 30 minutes en explications détaillées. Elle a compris (problème d'occlusion...conséquences...). Elle est restée sur sa décision. J'ai cédé.
Que faire ? Que dire ?? Corrigez moi SVP
03/07/2008 à 00h09
upsa Ecrivait:
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> En fait il faut 3 bridges.
> Elle refuse.
> Ne veut remplacer que celui qui vient de tomber.
> Point. J'ai insisté, passé 30 minutes en
> explications détaillées. Elle a compris (problème
> d'occlusion...conséquences...). Elle est restée
> sur sa décision. J'ai cédé.
Et quand ça va se casser la gueule, tu seras le seul responsable.
Cette leçon vaut bien un fromage, etc...
03/07/2008 à 00h10
upsa Ecrivait:
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> Elle refuse.
> Ne veut remplacer que celui qui vient de tomber.
> Point. J'ai insisté, passé 30 minutes en
> explications détaillées. Elle a compris (problème
> d'occlusion...conséquences...). Elle est restée
> sur sa décision. J'ai cédé.
>
> Que faire ? Que dire ?? Corrigez moi SVP
A priori, tu as plutôt bien présenté le problème à ta patiente mais je pense que si les autres travaux étaient nécessaires,il fallait peut être refusé de faire le 1° bridge.
Dans de nombreux cas, cela fait réfléchir le patient qui se dit:"Tiens, s'il refuse de faire du fric sur mon dos, c'est qu'il est vraiment sûr de lui et, au moins, il ne pousse pas à la consommation".
Si c'est bien expliqué, ce sont des patients qui, en général, reviennent te voir rapidement...me semble-t-il...
En dehors des vrais cas psy qu'il faut de toute façon éviter, un patient sera rarement offusqué si l'on se retranche derrière l'aspect clinique pour refuser un travail a minima. Par contre, ne jamais refuser sans une raison thérapeutique valable.
Ne pas lui dire:"z'en voulez pas d'mon beau bridge complet et ben, cassez vous, sale ingrat!" ;.))
03/07/2008 à 00h14
upsa Ecrivait:
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> Non tu réponds parfaitement.
>
> Là où j'ai le plus de mal au fond, c'est de
> refuser de faire "à minima" pour répondre au désir
> du patient. Exactement ce que tu décris.
> c'est-à-dire refuser de faire la couronne qui urge
> (au regard du patient car c'est la dent qui lui
> faisait mal) et attendre qu'il revienne (qq mois
> plus tard ou l'année suivante) pour la suite du
> traitement.
> Jusqu'à présent j'ai accepté.
>
> Donc ma question:
> que dire pour justifier qu'on ne fait pas la
> couronne que le patient demande maintenant et
> laisser tout le reste (autres couronnes, paro,
> prothèse etc...) pour l'année suivante?!
> Là je ne sais pas quoi dire dans cette situation.
>
> Exemple concret:
> Une patiente vient avec un bridge ancien descellé.
> Elle veut que je lui refasse le bridge.
> Manque pas mal de dents dans les autres
> quadrants.
> En fait il faut 3 bridges.
> Elle refuse.
> Ne veut remplacer que celui qui vient de tomber.
> Point. J'ai insisté, passé 30 minutes en
> explications détaillées. Elle a compris (problème
> d'occlusion...conséquences...). Elle est restée
> sur sa décision. J'ai cédé.
>
> Que faire ? Que dire ?? Corrigez moi SVP
Bein tant qu'elle a un calage posterieur et que ce bridge n'est pas le seul coté masticatoire il n'y a pas de probleme .
Le traitement globale c est bien mais tant que tous les conceptes biologique et mécanique sont respectés c est tout de meme bon.
03/07/2008 à 07h58
ne pas oublier qu'on peut pas tout faire en même temps
expliquer au patient que le travail va se faire sur 18 mois , avec franchissement de 2 années de mutuelle , pour éviter les "plafonds annuels" etc..
ca peut aider
ce que je fais souvent au départ c'est dire "vous avez besoin de nbrx cour et bridges" voici un devis type avec le prix des éléments , et je fais chiffrer les Rbrsts par la mutuelle
ensuite les patients voient mieux ou ils vont
aborder de front le probleme de la prothèse des la premiere sceance mais reserver les devis a la troisieme pres serieuse analyse de la situation est interessant aussi
03/07/2008 à 09h11
upsa Ecrivait:
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> je leur explique juste que dans
> > 5 ans ça sera encore plus cher.
>
> Je n'avais pas pensé à cet argument. Il porte
> seulement lorsque le patient tient à garder ses
> dents... c'est généralement le cas mais j'ai
> quelques cas réfractaires.
>
> Je travaille depuis un an.
Un an c'est peu,
Je me suis installé à 24 ans, les patients me demandait où était le dentiste, et ai donc connu la même situation que toi,
Ca s'arrange avec le temps, en s'affirmant et en vieillissant, à 54 ans je n'ai que très peu de refus (avec des tarifs plus élevés que les tiens,
revers de la médaille dans quelques années ils perdront confiance car ils préféreront un dentiste plus jeune, plus à la pointe du progrès.
Tu peux suivre tous les conseils donnés plus haut, il le faut, Mais tu ne pourra évincer la perception de tes patients: il est jeune , peu expérimenté
et donc patience
03/07/2008 à 09h21
Stendent, exact.
J'ai toujours fait plus jeune que mon âge. Quand j'ai commencé à 24 ans, j'en parassais 18. Assez fréquemment j'avais droit à "j'ai rendez avec votre père". Agaçant au début puis on s'en amuse.
Il faut du temps. Expliquer les choses, communiquer c'est bien mais il ne faut pas tomber dans le travers de la sur-explication et de la sur communication parce ton interlocuteur peut penser que tu n'es pas convaincu toi-même par tes explications. Il faut expliquer simplement et sobrement en évitant la jargonite.
03/07/2008 à 09h49
cyberquenottes Ecrivait:
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> ne pas oublier qu'on peut pas tout faire en même
> temps
>
> expliquer au patient que le travail va se faire
> sur 18 mois , avec franchissement de 2 années de
> mutuelle , pour éviter les "plafonds annuels"
> etc..
Pourquoi étaler sur 18 mois?
Comment faire pour rétablir les courbes et tout le reste en fractionnant artificiellement le plan de traitement, comment mettre en place des séances longues, organiser son cabinet sereinement (c'est à dire n'avoir pas 80 patients en cours de soins et se remettre dans le bain à chaque reprise).
Si le patient veut étaler sur 18 mois, il fait COMME POUR TOUT LE RESTE IL FAIT UN CREDIT, un problème financier se règle de manière financière.
Pour l'instant, on peut tout se permettre, vue la démographie, pas la peine de faire n'importe quoi pour garder les patients.
Pour info, cyber, tu devrais peut-être dire quel est ton revenu horaire à notre jeune amie (tu gagnes 3600 euros c'est ça?).
03/07/2008 à 10h19
Bjorn, je ne crois pas que tout le monde, dentiste comme patient, ait un mode de pensée aussi simple que le tient. Dommage, car ça faciliterait bien les rapports humains.
Faire un crédit pour une maison ou une auto, c'est courant et concevable car on achète en une fois un bien qui ne se fractionne pas.
Même si un traitement dentaire ne devrait pas se fractionner (parfois, c'est techniquement impossible, et médicalement non souhaitable), il se fractionne nécessairement, ne serait-ce que parce qu'il prend plusieurs séances.
Si l'on pouvait mettre les gens en hibernation et les traiter en une ou deux journées complètement sans qu'ils s'en rendent compte, le concept marcherait beaucoup mieux.
Sinon, pour le reste, tout a été dit. Un peu d'huile dans les relations ne peut que les améliorer. Les sur explications ne sont pas bonnes, l'absence d'explication non plus, la délégation de tâche ne me paraît pas être la meilleure des choses quand on débute.
03/07/2008 à 22h48
Peut-être mettre au point un schéma avec la secrétaire pour que tes patients connaissent exactement le montant du reste à charge.
Rappeler au moutard de dix ans que c'est "vous" et "Docteur" pour que ses parents rte prennent au sérieux
Un stage "affirmation de soi" avec un psychologue si tu connais quelqu'un de sérieux dans le coin (une personne de bon sens suffit en cas de timidité non ^pathologique)
Changer de collab dans un an quand tu seras plus rodée si le cabinet ne te convient pas.
Sinon, attendre la première ride (c'est pas urgent !)
03/07/2008 à 22h49
Chere upsa
Visiblement ton problème n'a qu'une seule origine: ton manque de persuasion. Ne te braque pas sur le devis : il est indispensable mais il n'est que la suite logique de ton entretien avec le patient. Si le patient n'est pas absolument convaincu qu'il est fondamental pour lui de réhabiliter sa bouche (mastication, sourire, plus de douleurs etc...), tout devis meme minime sera superflu car il refusera .La solution: travailler ta persuasion. Pour ça une seule règle: la connaissance (formation) amène la conviction (etre sur de soi).La conviction amène la persuasion (du patient).C'est simple alors a toi de jouer. Tu verras avec le temps (il en faut) que le patient paie quand il est convaincu d'une part de la nécessité de se soigner, d'autre part qu'on essaie pas de lui fourguer de la prothèse à tout prix. Traitement global ou rien (je te le conseille) car n'oublie pas qu'à partir du moment ou tu le soignes, tu es reponsable de tout son état dentaire alors soit il te suit sur tout soit sur rien. Allez bon courage !!!
03/07/2008 à 23h12
framboise Ecrivait:
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> Un stage "affirmation de soi" avec un psychologue
> si tu connais quelqu'un de sérieux dans le coin
Alors là, j'ai la soluce, beaucoup moins onéreuse: Entrer chez ad'infos, elles ont toutes appris à se la péter (sauf Dring qui se la pétait depuis toujours, en fait).
(Je vais bien finir par me la vexer, là, non?)
;)
03/07/2008 à 23h38
stendent Ecrivait:
> Ca s'arrange avec le temps, en s'affirmant et en
> vieillissant, à 54 ans je n'ai que très peu de
> refus (avec des tarifs plus élevés que les tiens,
> revers de la médaille dans quelques années ils
> perdront confiance car ils préféreront un dentiste
> plus jeune, plus à la pointe du progrès.
là c'est exactement ce que je ne supporte pas; les gens qui ne font rien pour que ça change...
repeins ton cabinet, informatise toi, mets de la couleur, investis.
tu vas travailler avec le sourire.
03/07/2008 à 23h55
> là c'est exactement ce que je ne supporte pas; les
> gens qui ne font rien pour que ça change...
> repeins ton cabinet
mais c'est pas le mien
> informatise toi
coté matériel, ça va
> mets de la
> couleur, investis.
> tu vas travailler avec le sourire.
c'est déjà très limite de payer mon propre loyer, les charges et le labo... alors investir...
le sourire je l'ai (malgré tout)
03/07/2008 à 23h57
Upsa, tu es honnête avec toi-même, c'est un excellent début...
J'essaye de me rappeller mes débuts, je n'y arrive pas !
Misère, il est prenant cet Alzheimer...
Upsa tu dois te former plus, tu dois aller voir travailler les gens qui font au moins 500.000 de chiffre et faire comme eux... avec en plus l'occlusion à la mode d'isaïe !
04/07/2008 à 00h42
Amibien Ecrivait:
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>
> Upsa tu dois te former plus, tu dois aller voir
> travailler les gens qui font au moins 500.000 de
> chiffre et faire comme eux...
Le CA on s'en fout, c'est le revenu horaire qui compte.
04/07/2008 à 03h18
Bjorn Ecrivait:
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> Amibien Ecrivait:
> --------------------------------------------------
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> .
> >
> > Upsa tu dois te former plus, tu dois aller voir
> > travailler les gens qui font au moins 500.000
> de
> > chiffre et faire comme eux...
>
> Le CA on s'en fout, c'est le revenu horaire qui
> compte.
>
> Ben 500000,pour Amibien c'est pas le chiffre horaire??
04/07/2008 à 06h18
Bjorn Ecrivait:
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> Amibien Ecrivait:
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> .
> >
> > Upsa tu dois te former plus, tu dois aller voir
> > travailler les gens qui font au moins 500.000
> de
> > chiffre et faire comme eux...
>
> Le CA on s'en fout, c'est le revenu horaire qui
> compte.
Beuh non, tu sais bien que tu ne peux pas non plus prétendre travailler à haut prix si tu n'as pas la patientèle qui suit le mouvement.
Cela ne se fait que progressivement au long court le temps de se forger une réputation basée sur le degré de contentement de tes patients.
Par la force des choses pour arriver là il faut une certaine expérience, il faut pouvoir proposer des traitements d'un certain niveau, il faut parvenir à une organisation telle que tout soit fluide et prenne un minimum de temps.
Cela étant dit cela n'empêche pas de passer du temps pour réussir et pérenniser un traitement.
Ce qui te permet de travailler ainsi c'est la masse financière disponible, ce qui implique un grand travail au départ pour réaliser ce chiffre qui te permet ensuite de voir les choses autrement.
Je parle ici du gars qui s'installe en partant de rien et qui se construit par le fruit de son travail.
Tant que tu en es à te demander comment tu vas payer tes factures d'électricité ou tes charges sociales tu ne peux pas avoir la disposition d'esprit nécessaire à la mise en place d'une organisation correcte, il y aura toujours des postes en souffrance et les patients le sentent... hélas !
Ariivé à un certain chiffre il faut s'adjoindre NECESSAIREMENT du personnel aidant qualifié, il y a une montée en puissance qui demande de l'investissement et le chiffre annuel est ici déterminant.
Le chiffre horaire dont tu parles est celui nécessaire pour qu'une structure lamda organisée d'une certaine façon fonctionne en équilibre.
Mais il faut y arriver et là, peu importe les heures que tu dois passer au cabinet pour préparer tes salles, pour faire le boulot de la femme d'ouvrage, du peintre, du technicien, de l'hygiéniste, du laboratoire parfois, du dentiste enfin, il faut arriver à un certain chiffre qui te permette de souffler en déléguant un maximum de tâches tout en gardant le contrôle puisque c'est TOI qui a créé la réaction chimique.
Il y a une inertie à vaincre, une fois lancé ça fonctionne "tout seul", il faut garder le cap, prévoir le grain naturellement possible et être toujours à l'affût de nouvelles destinations encore inconnues, c'est cela qui fait la beauté de notre travail...
Vouloir un chiffre horaire fixe est dangereux car tu vas t'empêcher de passer deux heures pour 25 euros avec un petit vieux en dialyse qui demande un complet complet et que tu dois lui enlever les derniers chicots alors que le syntrom lui dégouline par les oreilles... lui refuser ton aide te sera dommageable et vouloir te rattraper ailleurs sur *le temps perdu" le sera encore plus...
Moi je te dis que plus tu traites les autres sans compromis avec le mystère vie plus la vie te le rend
Bon je vais préparer ma salle, des implants ce matin à huit heures et la dame doit repartir pour aller travailler à neuf heures trente...
Bigre, surprise... ma tendre moitié m'a fait la surprise de préparer la salle pendant que je dormais !!! bon alors je me vais me recoucher, allez je me repasse le dernier Notwist, vraiment trop cool ce cd
p.s. "sans compromis" avec le phénomène vie c'est un truc qui demanderait des heures et des heures de discussion, une idée de post, je me demande ce que ça donnerait sur le forum ?
C'est l'avis de Daniel, de ce Saint Homme, que je voudrais recevoir ici
04/07/2008 à 09h57
UPSA tu n'es pas la seule dans ce cas là, je débute , je suis de tout coeur avec toi et je profites au même titre des conseils distillés dans ce post .
Ma philosophie pour tenir le cap est qu'il faut passer par là et que tout vient à point à qui sait apprendre, il n'y a pas de raison.
C'est clair qu'il faut travailler la force de persuasion, la confiance (et donc l'estime) de soi et les techniques de communication. Je ne sais pas encore comment mais j'y reflechis c'est un début, l'idée du psy n'est pas une inepsie (ahaha) et c'est benefique tant au niveau perso que prof enfin c'est personnel en tout cas (c'est beau l'anonymat).
Pendant mon premier rempla, je n'osais même pas proposer la couronne aprés l'endo :-), j'en parlais à demi-mot et je passais vite fait au compo. Et puis je m'en foutais à la fin , y'avait plein de monde tout le temps et je faisais du chiffre et j'étais content...( les joies du débutant).
Puis je suis passé au compo avec tenon collé systématique sur l'endo en passant dans un cab ou le titulaire ne faisait que ça sous ses couronnes.
Dans mon cheminement je me suis dit que c'était déja plus solide et une fois le devis pour la coiffe remis j'attendais soit la couronne soit l'implosion... ( je n'ai eu aucun des deux d'ailleurs!).
Petit à petit j'essaie d'etablir et d'ameliorer un protocole de communication qui accompagne la remise du devis, au debut je faisais un dessin moche sur le bord de l'agenda , puis au cours d'un autre rempla j'ai vu le titulaire balancer l'animation quickdental avec des fiches explicatives.
Il parait que le support est important, je vais réaliser moi-même de jolies fiches explicatives.
A mon humble niveau je te conseille la lecture de l'indépendentaire qui résume certainement la plupart des stages de management/communication/ organisation.
Démènes toi pour trouver une autre collab dans tes jours libres en travaillant 5 jours/sem tu apprendras 2,5x plus vite.
N'aies pas peur de changer de collab, si le titulaire se gave et ne te files que ses indésirables, il ne mérite pas ton implication.
Tiens ,l'assistante vient de m'appeler non pas pour me prevenir que mon bridge complet est arrivé mais pour me fourguer trois urgences...