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calcul prix de vente cabinet
18/09/2008 à 21h19
Bjorn Ecrivait:
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> L'intérêt, c'est de gagner 15000 euros au lieu de
> 0.
je te croyais acide .... en fait t'es juste -------
18/09/2008 à 21h21
Pier Ecrivait:
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> Je m'excuse de m'immiscer mais dans peu de temps,
> il n'y aura plus de vente de cabinet car les prix
> pratiqués seront si faibles que les personnes
> préfèreront les retransformer en logement à usage
> d'habitation plutôt que de se lancer dans
> d'interminables transactions.
Et comment expliquez vous que les jeunes qui cherchent un cabinet à acheter ne trouvent que pouic ?
18/09/2008 à 21h46
Peut être simplement qu'ils ne voient que le coté financier de l'affaire.
Bien sur que l'on peut faire des plans de financement, trouver que ce que l'on propose à la vente est pourri, mais au final, pour le vendeur, vendre à 10 % du chiffre d'affaire ou fermer et mettre la clè sous la porte après avoir "offert " tout le matériel, finalement , c'est la même chose.
19/09/2008 à 00h21
Et oui, encore faudrait-il savoir qui est le plus avantagé dans l'affaire, celui qui s'en va en conservant son bien et en le louant comme un logement ou celui qui reste, qui est amené à renoncer au cabinet auquel il pensait et qui est obligé d'en chercher un autre.
19/09/2008 à 23h27
C'est du vent ce que tu racontes, tu dois certainement avoir un cabinet à vendre prochainement...
Dommage.
19/09/2008 à 23h32
Bjorn Ecrivait:
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> Et oui, à chaque époque ses avantages.
+1
19/09/2008 à 23h42
Pier Ecrivait:
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> Peut être simplement qu'ils ne voient que le coté
> financier de l'affaire.
Ce n'est pas un problème de prix mais d'offre, la majorité des trucs à vendre sont des nanars.
20/09/2008 à 00h00
Bjorn Ecrivait:
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> C'est du vent ce que tu racontes, tu dois
> certainement avoir un cabinet à vendre
> prochainement...
> Dommage.
C'est pas toujours du vent: je connais un cabinet qui devait se vendre pour départ à la retraite. Au moment de faire les papiers le repreneur tente de changer les conditions acceptées par les 2 en disant que sinon il s'installe à côté.
Résultat: il ne s'est pas installé à côté car rien de dispo en professionnel et le partant écoeuré est en train de vendre le local...
Ce que vous avez sans doute du mal à comprendre c'est que les retraités d'aujourd'hui ont une surface financière souvent un peu supérieure à la votre et qu'ils préfèrent s'orienter différemment plutôt que de brader.
Dommage.
20/09/2008 à 02h00
Et non,Bjorn,ce n'est pas du vent et tu le sais bien.
Déjà, il est très difficile de trouver des collaborateurs, quelque soit la région et je peux te dire que des collaborateurs, j'en ai eu au cours des années écoulées.
Seulement, la vision n'est pas identique selon que l'on soit d'un coté ou de l'autre de la barrière.
Je te précise aussi que je n'ai rien à vendre, et que du train où vont les choses, avec l'allongement du temps de travail programmé, je n'aurai rien avant un bon nombre d'années.
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> C'est du vent ce que tu racontes, tu dois
> certainement avoir un cabinet à vendre
> prochainement...
> Dommage.
20/09/2008 à 07h54
choixpeau à raison il n'y pas de cabinet à vendre, ou alors avec un fauteuil 1970 et un poupinel.
20/09/2008 à 09h44
bill Ecrivait:
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> Ce que vous avez sans doute du mal à comprendre
> c'est que les retraités d'aujourd'hui ont une
> surface financière souvent un peu supérieure à la
> votre et qu'ils préfèrent s'orienter différemment
> plutôt que de brader.
Ce que tu as sans doute du mal à comprendre, c'est que les retraités confondent "brader" et loi du marché.
Si la moi du marché est discordante avec leurs prévisions, on peut comprendre que cela ne leur fasse pas plaisir...
Mais si vraiment ils étaient attachés à leur outil de travail au point de préférer ne rien en tirer que d'en tirer 10 ou 15000 euros, on peut penser aussi qu'ils devraient préférer avoir un successeur, même à titre gratuit, à l'arrêt pur et simple de l'activité de leur cabinet, finalement à la mort de leur outil de travail.
En réalité, ce qui se passe, c'est que les vendeurs, ayant en fait très bien compris que leur patientèle n'a plus aucune valeur (ils ne sont pas complètement cons)tentent de vendre ou de louer leur local pro beaucoup plus cher que le marché, espérant compenser la "perte".
Evidemment cela ne marche pas (sauf avec des acheteurs cons) et ils racontent qu'ils n'ont pas pu vendre leur cabinet et qu'ils ont préféré vendre uniquement le local en habitation (forcément pas une bonne affaire car les transformations en appartement sont coûteuses...); ça fait plus classe que de dire qu'on a essayé d'arnaquer un successeur, et que, comme ça n'a pas marché, on a préféré laisser ses patients sans praticien, à tarif égal.
De toutes façons, la démographie est implacable.
20/09/2008 à 14h28
Oui, et j'ai 34 ans.
Si j'étais un vieux praticien et que je voulais vendre mon cabinet beaucoup plus cher qu'il ne vaut, je prendrais une collaboratrice bien malléable deux ans avant mon départ, histoire qu'elle se sente en confiance et qu'elle ait peur d'aller bosser dans un autre cabinet, l'histoire se déroulerait alors en douceur...
Mais mettre en vente un bien à un prix au-dessus du marché, en invoquant une pseudo-confraternité et un attachement sentimental à son outil de travail, c'est trop brutal, trop douloureux pour l'acheteur, il ne se laissera pas faire.
A bon entendeur...
20/09/2008 à 14h34
Et ceux qui font semblant de ne pas comprendre que lorsqu'il y a trois cabinets qui ferment pour un acheteur potentiel, le manche du couteau n'est pas de leur côté; ce sont souvent les mêmes qui excusent leur incapacité à concilier qualité de soins et revenu confortable par les moyens financiers des pauvres patients qui ont des dents pourries et qui n'en sont pas responsables, les pauvres.
Une gigantesque imposture, tellement gigantesque, qu'elle en devient une norme.
20/09/2008 à 14h53
Bizarre ce manichéisme quand même...
La vie se chargera sans doute de t'apprendre que la roue tourne même si je ne te le souhaite pas.
20/09/2008 à 14h58
Bjorn Ecrivait:
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> Oui, et j'ai 34 ans.
>
> Si j'étais un vieux praticien et que je voulais
> vendre mon cabinet beaucoup plus cher qu'il ne
> vaut, je prendrais une collaboratrice bien
> malléable
pourquoi "une" collaboratrice?
20/09/2008 à 15h00
Marrant, si j'avais mis collaborateur, tu n'aurais rien demandé.
Regarde le pourcentage de filles parmi ceux qui ont leur P1 en ce moment et tu comprendras.
20/09/2008 à 15h02
bill Ecrivait:
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> La vie se chargera sans doute de t'apprendre que
> la roue tourne même si je ne te le souhaite pas.
Tu replaces ça dans le contexte?
Merci.
20/09/2008 à 15h02
je n'aurais rien demandé car dire "un" collaborateur, pour moi, ça signifiait que cela pouvait être un homme ou une femme, selon la "loi" de la grammaire française...
mais dire "une", bon, c'est plus spécifiquement "une".
attention, n'y vois pas matière à critiquer, c'est juste pour savoir pourquoi plutôt une que un, c'est tout.
20/09/2008 à 15h04
gai-luron Ecrivait:
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> je n'aurais rien demandé car dire "un"
> collaborateur, pour moi, ça signifiait que cela
> pouvait être un homme ou une femme, selon la "loi"
> de la grammaire française...
>
Je me suis basé sur la plus forte probabilité.
20/09/2008 à 16h53
Bjorn, sans vouloir t'offenser tu es déjà un "vieux" praticien, tu travailles depuis un certain temps à ton compte, tu as un cabinet, tu es dans le système que comme nous tous tu subis ou tu approuves ou même que tu subis en l'approuvant ou que tu approuves en le subissant.
Par rapport à quelqu'un qui débute ou par rapport à un collaborateur, tu as la possibilité de rester seul ou de prendre quelqu'un pour l'aider à entamer un long parcours, ce que ne peut faire le dit étudiant ou le collaborateur.
A la limite tu peux continuer à travailler dans ton cabinet ou le revendre en faisant ou non du profit.
Bjorn Ecrivait:
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> Oui, et j'ai 34 ans.
>
> Si j'étais un vieux praticien et que je voulais
> vendre mon cabinet beaucoup plus cher qu'il ne
> vaut, je prendrais une collaboratrice bien
> malléable deux ans avant mon départ, histoire
> qu'elle se sente en confiance et qu'elle ait peur
> d'aller bosser dans un autre cabinet, l'histoire
> se déroulerait alors en douceur...
>
> Mais mettre en vente un bien à un prix au-dessus
> du marché, en invoquant une pseudo-confraternité
> et un attachement sentimental à son outil de
> travail, c'est trop brutal, trop douloureux pour
> l'acheteur, il ne se laissera pas faire.
>
> A bon entendeur...
20/09/2008 à 19h09
Bjorn Ecrivait:
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>
> Tu replaces ça dans le contexte?
> Merci.
>
>
>
Ce que j'ai (mal) voulu dire c'est que ce qui semble être la règle aujourd'hui ne le sera peut-être plus demain : si, comme c'est fort probable, la liberté d'installation n'existe plus bientôt, les cartes seront redistribuées.
Mais le problème n'est pas là, je trouve insultant que l'on propose 10 à quelqu'un qui veut 100, comme ça, parce que les conditions font que, sans discuter, style c'est ça ou rien ...
Je comprends que certains choisissent rien ou autre chose.
Et puis laisser croire que tous les cabinets à vendre sont pourris ça me fait sourire, les plus beaux cabinets que je connaisse appartiennent à des "vieux".
Mais le plus désolant c'est cette guéguerre perpétuelle "les vieux sont cons, les jeunes sont nuls", ou peut-être l'inverse, suffit de se demander à qui ça profite.
Nous sommes tous dans le même bateau, ce bateau est en train de sombrer mais continuons ...
20/09/2008 à 20h12
bill Ecrivait:
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> Mais le problème n'est pas là, je trouve insultant
> que l'on propose 10 à quelqu'un qui veut 100,
>
Quand on ne propose pas à 100 un bien qui en vaut 10, on ne risque pas cette insulte. ;-)