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Ruptures
06/10/2011 à 19h49
Bjc. écrivait:
--------------
> l'amibe,
>
> elle t'a rencontré ou, ta femme ?
>
> :-)
Au cabinet dentaire, le 19 avril 1998 à 19.00 heures...
Quand elle est passée devant moi pour aller s'asseoir dans le fauteuil, je me suis dit "Putain, quel chassis !"
La coloration mauve de ses cheveux avait imprégné le sky de la têtière du fauteuil et j'ai interdit à l'assistante d'essuyer cette empreinte...
Huit jours plus tard je l'invitais à dîner... (:-))
p.s. toutes les femmes qui ont partagé ma vie ou la partage encore pour celle dont tu parles je les ai rencontrées au cabinet dentaire... je vous laisse trouver combien se sont succédées...
06/10/2011 à 22h08
On a tous constaté qu’ameli avait le sens du verbe
mais pour parler de sa verve, il faut l’avoir rencontré
lui aurais tu, par hasard, proposé de visiter ton petit cabinet
:-)
07/10/2011 à 13h57
Tu dramatises, hebken ! Alors je vais répondre à ton questionnement, pour tenter d'éloigner ce sentiment de malaise.
Tout ceci n'est qu'un jeu qui désacralise les relations hommes-femmes. C'est un jeu fondé sur des mots et un scénario dans le seul but d'amuser en pratiquant
l'autodérision. Rien ne te permet de deviner quelle part de scénario est tirée de faits réels.
Les filles qui viennent ici l'ont compris et s'en amusent, et elles se reconnaissent. Elles savent que les scenarii sont possibles, et qu'il vaut mieux en rire. Une plaie dont on arrive à sourire n'est plus une plaie, et ce qui est
valable pour elles l'est aussi pour nous autres, les prétendus mâles baiseurs sans coeur. Or, les prétendus mâles couillus ont, eux aussi, un coeur d'artichaut, un romantisme qu'ils cachent maladroitement, et un besoin de rire de leurs pudeurs et de leurs petites pensées secrètes.
On ne parle pas de conquêtes. Je ne suis pas en guerre, je ne veux ni posséder ni conquérir quelqu'un ; ni son esprit ni son corps. Je ne parle pas non plus de sexe. Il fait partie du jeu, mais ce n'est qu'une partie de la rencontre. Et le "simple coup" n'est pas une rencontre, il n'intéresse personne.
>
> > A lire Ameli je trouve plus qu'angoissant de me dire que je peux me retrouver
> > seul à me faire des nouilles seul comme un peul...
C'est l'angoisse devant le lit vide qui rend livide, et non le lit vide. La peur de la solitude est-elle fondée ? j'ai essayé, un peu par la force des choses.
Et figure-toi que ça me plait. ça me plait tant que c'est désormais le lit occupé qui me préoccupe. Je préfère donc préter ma brosse à dents, plutôt qu'elle apporte la sienne, et on va prendre le petit-dej au bistrot pour qu'elle
ne soit pas tentée de débarrasser la table ou de faire la vaisselle : je ne veux pas devenir dépendant d'un confort qu'elle peut apporter. Je ne veux pas confondre amour et dépendance, ou amour et confort. Tu vois comme je suis chiant ! Je ne suis pas partageur, je fais mon ménage, ma bouffe et mon repassage, j'y tiens, je tiens à ma solitude et à mon territoire, mais je ne suis pas borné. Je peux changer d'avis un jour, mais ce ne sera pas pour embaucher une cuisinière.
07/10/2011 à 14h25
Bjc. écrivait:
--------------
> On a tous constaté qu’ameli avait le sens du verre
>
> mais pour parler de sa verge, il faut l’avoir rencontrée
>
> lui aurais tu, par hasard, proposé de visiter ton petit lupanar
>
> :-)
>
**************
tsss, tsss
07/10/2011 à 14h58
ameli écrivait:
---------------
.
> Et figure-toi que ça me plait. ça me plait tant que c'est désormais le lit
> occupé qui me préoccupe. Je préfère donc préter ma brosse à dents, plutôt
> qu'elle apporte la sienne, et on va prendre le petit-dej au bistrot pour qu'elle
> ne soit pas tentée de débarrasser la table ou de faire la vaisselle : je ne veux
> pas devenir dépendant d'un confort qu'elle peut apporter. Je ne veux pas
> confondre amour et dépendance, ou amour et confort. Tu vois comme je suis chiant
> !
> Je ne suis pas partageur, je fais mon ménage, ma bouffe et mon repassage, j'y
> tiens, je tiens à ma solitude et à mon territoire, mais je ne suis pas borné. Je
> peux changer d'avis un jour, mais ce ne sera pas pour embaucher une cuisinière.
Tiens Améli je t'ai trouvé ça , c'est toujours d'actualité : http://www.dailymotion.com/video/xka70_brassens-non-demande-en-mariage_news
Amitiés .
07/10/2011 à 15h32
ameli écrivait:
---------------
> Hebken écrivait:
> ----------------
> > je m'étonne que certaines d'entre vous
> > soient aussi "ravies" qu'un homme visiblement pas bien dans sa vie
> > relationnelle, se présente ainsi auprès des femmes.
> > Que l'on liste ses conquêtes ainsi peut-être une forme de "petites annonces" à
> > destination des femmes demandeuses de coups sans lendemain...ce n'est pas un
> > jugement de ma part, un simple questionnement.
>
> Tu dramatises, hebken ! Alors je vais répondre à ton questionnement, pour tenter
> d'éloigner ce sentiment de malaise.
> Tout ceci n'est qu'un jeu qui désacralise les relations hommes-femmes. C'est un
> jeu fondé sur des mots et un scénario dans le seul but d'amuser en pratiquant
> l'autodérision. Rien ne te permet de deviner quelle part de scénario est tirée
> de faits réels.
> Les filles qui viennent ici l'ont compris et s'en amusent, et elles se
> reconnaissent. Elles savent que les scenarii sont possibles, et qu'il vaut mieux
> en rire. Une plaie dont on arrive à sourire n'est plus une plaie, et ce qui est
> valable pour elles l'est aussi pour nous autres, les prétendus mâles baiseurs
> sans coeur. Or, les prétendus mâles couillus ont, eux aussi, un coeur
> d'artichaut, un romantisme qu'ils cachent maladroitement, et un besoin de rire
> de leurs pudeurs et de leurs petites pensées secrètes.
> On ne parle pas de conquêtes. Je ne suis pas en guerre, je ne veux ni posséder
> ni conquérir quelqu'un ; ni son esprit ni son corps. Je ne parle pas non plus de
> sexe. Il fait partie du jeu, mais ce n'est qu'une partie de la rencontre. Et le
> "simple coup" n'est pas une rencontre, il n'intéresse personne.
>
> > A lire Ameli je trouve plus qu'angoissant de me dire que je peux me retrouver
> > seul à me faire des nouilles seul comme un peul...
>
> C'est l'angoisse devant le lit vide qui rend livide, et non le lit vide. La peur
> de la solitude est-elle fondée ? j'ai essayé, un peu par la force des choses.
> Et figure-toi que ça me plait. ça me plait tant que c'est désormais le lit
> occupé qui me préoccupe. Je préfère donc préter ma brosse à dents, plutôt
> qu'elle apporte la sienne, et on va prendre le petit-dej au bistrot pour qu'elle
> ne soit pas tentée de débarrasser la table ou de faire la vaisselle : je ne veux
> pas devenir dépendant d'un confort qu'elle peut apporter. Je ne veux pas
> confondre amour et dépendance, ou amour et confort. Tu vois comme je suis chiant
> !
> Je ne suis pas partageur, je fais mon ménage, ma bouffe et mon repassage, j'y
> tiens, je tiens à ma solitude et à mon territoire, mais je ne suis pas borné. Je
> peux changer d'avis un jour, mais ce ne sera pas pour embaucher une cuisinière.
Merci Ameli, je me sens mieux à présent ;)
Ceci étant j'ai fait un petit sondage auprès des différentes femmes que je côtoie dans mon entourage (travail et ma femme) après leur avoir raconté ou montré les écrits d'Ameli...et bien effectivement la plupart d'entre elles préfère un homme qui étale d'emblée ses défauts (sur le ton de l'humour et non sur celui du "tamalou") et assimilent cela à une bonne technique de drague passé un certain nombre d'heures de vol...Qu'effectivement il n'y a pas lieu de faire une demande en mariage si ce n'est que "pour l'hygiène physique"...Ameli rejoint en cela la nouvelle génération de jeunes qui ont accès à internet et à ses excès pornographiques, où tirer un coup "pour l'hygiène" ou "parce qu'elle me l'a demandé" devient de plus en plus fréquent chez les 16-20 ans (ou plus)...
Je trouve dommage que l'Acte soit si banal qu'il en devienne accessoire (comme un portable)...
J'enfonce le clou: il n'y a rien de mieux que le sexe !
07/10/2011 à 15h51
alapex écrivait:
----------------
> Pardonnez leur Seigneur , ils ne savent pas ce qu'ils disent ...)))
Athée Ala, athée je suis...mais des enfants en jeune âge ai...
07/10/2011 à 18h02
C'est un tour de passe passe ! Un trucage pour tromper le partenaire: Il porte l'attention sur un côté, masquant les autres peut-être beaucoup plus rédhibitoires.
^ ... ^
Ô"""Ô
= o =.. Tout n'est que jeu et manipulation...
07/10/2011 à 19h23
tout n'est que jeu et manipulation, il n'y a que les moches qui ont besoin de ça...
08/10/2011 à 01h16
Je me suis beaucoup amusée à la lecture de tous ces posts depuis 2008.je vous recommande à tous (surtout à Améli)de lire "piège nuptial"de Douglas Kennedy .La démonstration qu'un simple "fleuretage" peut vous mener à une situation pour le moins...désagreable.Ou comment ne pas pouvoir rompre.
08/10/2011 à 11h48
^^
--
Früh steh auf, wer ein Meister werden will
ESI 2011-2014
Si tu crois que tu as trouvé en moi la femme idéale, tu dois nager dans un océan sans fin d'illusions
09/10/2011 à 21h15
alapex écrivait:
----------------
> Pardonnez leur Seigneur , ils ne savent pas ce qu'ils disent ...)))
Défonce les, Satan, ils ne sont pas ce qu'ils disent ... :))
12/10/2011 à 18h19
"Rien ne te permet de deviner quelle part de scénario est tirée de faits réels." ai-je dit.
Admettons.
Admettons que oui, les historiettes ne sont pas si inventées que ça.
J'ai subi ou provoqué r ruptures. Subi davantage que provoqué, d'ailleurs. Je ne peux pas leur donner tort ; personnellement, je ne sortirais pas avec moi ; c'est même une drôle d'idée.
J'ai donc connu c = r jeunes femmes. Aujourd'hui, 12 oct, ce nombre est de c = r+1. J'espère garder ce score inchangé, mais on ne sait jamais. ça me navrerait de retomber à c = r. C'est un sacré lot.
Soit un jour donné, j. Je ferais remarquer qu'il est exceptionnel que j'aie dépassé, au jour j, le nombre c = r+3 . Les rares périodes pendant lesquelles j'étais à r+3 n'ont pas duré longtemps, sont difficiles à gérer, et je suis vite retombé à c = r.
J'en conclus que la réputation que les copains me prêtent est largement injustifiée, car mon score médian oscille entre c = r ou c = r+1.
Un mec normal, quoi...
12/10/2011 à 21h16
En même temps, la véracité n'a que peu d'intérêt.
L'essentiel c'est le dénominateur commun de tes billets.
D'ailleurs, ce fil pourrait lui aussi être rebaptisé...
Je suggère "ruts purs"...
12/10/2011 à 21h58
Un mec normal ? Un type qui a besoin d'r frais j'appelle ça un claustrophobe!
Et puis je suis déçue par tes équations ; nulle-part tu ne prends en compte l'inconnue « l » !
^ ... ^
Ô"""Ô
= o =... "l" est loin d'être négligeable.
13/10/2011 à 22h48
ouais... sauf que mise au dénominateur commun, la solution de l'équation pourrait bien à terme s'avérer la suivante:
c/q + r/q + i/q = 0/q = 0 :))
14/10/2011 à 12h56
mark écrivait:
--------------
> Je suggère "ruts purs"...
Ho non, ce serait désolant.
Les rencontres sont plus intéressantes que la phase opérationnelle, car la femme est une impasse : malgré toute l'énergie et toute l'ingéniosité dont on peut faire preuve, on en sort toujours par où on est entré.
Parlons rencontres fugaces. Tout le monde y a été soumis, parfois à regrets, et ce n'est pas souvent folichon, il faut parfois que la nature fasse son chemin.
Je déplore une inégalité de traitement homme-femme dans ce domaine.
L'homme, lorsqu'il est sollicité, fait preuve de respect, de galanterie et de compassion, et dans la quasi-totalité des cas, répond favorablement à la demande. Au contraire, la femme se sent insultée par une telle invitation et répond parfois très sèchement malgré toutes les précautions oratoires qu'on peut prendre. C'est inéquitable et injuste.
Je n'ose répéter ce que m'a dit la superbe rousse de l'immeuble voisin, c'était presque vexatoire. Heureusement que je sais me tenir. On avait pourtant des liens forts : on gare nos voitures dans le même parking.
La bonne éducation que m'ont donnée mes parents m'interdit de tels écarts de langage, et je sais pas dire non quand c'est demandé gentiment. Il est vrai toutefois que les antipathies physiques posent problèmes.
Mon ex, très spectaculaire, avait une amie qui devait penser que j'avais des dons cachés. Sa supposition était fondée sur le fait qu'un type comme moi n'était pas assorti à cette silhouette de magazine. Il y a des choses qu'on sent arriver, et je ne savais pas comment ne pas dire oui à la quémandeuse, car je n'avais aucune attirance pour ses bourrelets, et ne voulais vexer personne.
Je me souviens de cette soirée. Je me suis bourré la gueule comme jamais, me rendant inopérant par castration temporaire alcoolique. Elle a eu beau me souffler dans les bronches et dans le mirliton, rien n'y a fait. Un succès total. Mieux vaut passer pour un incompétent que pour un mufle.
Je suis désolé de devoir le dire ainsi, mais les rares dames qu'on est amené à solliciter n'ont pas toujours cette délicatesse.
14/10/2011 à 15h16
mark écrivait:
--------------
> En même temps, la véracité n'a que peu d'intérêt.
>
> L'essentiel c'est le dénominateur commun de tes billets.
>
> D'ailleurs, ce fil pourrait lui aussi être rebaptisé...
>
> Je suggère "ruts purs"...
Mieux vaut un rut pur qu'un prurit...là où ça fait mal... :(
14/10/2011 à 18h36
ameli écrivait:
---------------
.
> Je n'ose répéter ce que m'a dit la superbe rousse de l'immeuble voisin, c'était
> presque vexatoire. Heureusement que je sais me tenir. On avait pourtant des
> liens forts : on gare nos voitures dans le même parking.
>
Changes de bagnole, tu vas voir avec une lp 640 pas besoin de draguer en mode "laquais" et se faire traiter comme tel. ))))
15/10/2011 à 00h07
Aie!!!
c'est le coin vidoir sentimental...
ça m'interpelle
Oupss!!!bon ok je sort
22/12/2011 à 21h24
Gloire lui soit rendue, Alapex m'a fait penser à un truc, en parlant de citations.
Il est toujours bon dans certains moments d'avoir un peu de vocabulaire, ça meuble, et ça soulage.
Et parfois, ça détend quand vient la détente.
En ces longues soirées d'hiver, je mets à votre disposition quelques traits d'esprit, quelques mots, tant pour les messieurs que pour les dames, qui ont pour vocation d'accentuer le charme, le bonifier, afin que pas une goutte de bonheur ne soit perdue.
Ils sont tirés de mon répertoire privé, ou non. J'en ai utilisé certains, avec un franc succès. J'en ai entendu d'autres, qui m'ont bien fait rire.
Le dernier en date, parmi les entendus, c'est Halleluia ! Avouez que c'est beau ! ça fait du bien à l'orgueil !
Règle n°1 : faut pas y aller modérément. Faut faire exploser les mots !
Que les pudiques détournent les yeux, et aillent faire un tour en ex pro...
C'est le Vésuve ! c'est Brodway ! C'est le Qtub Minar (difficile à placer, perso, j'ai pas la clientèle).
C'est la faena.
C'est dantesque, c'est fellinien.
Quelle tempête ! Terre, terre ! Alerte, je crève !
C'est le tsunami !
Taïaut, taïaut (si elle chasseresse, ou lui chasseur).
T'as la médaille d'or ! Tu iras en finale !
C'est grand. C'est shakespearien, c'est pharaonïque, c'est galactique ! (ne jamais hésiter : les superlatifs sont de rigueur)
Y a rien de meilleur. Hardi petit, c'est le grand soir !
Ma maman m'en avait parlé. C'est l'idée, oui ! Oui, c'est là. (ou oui, c'est ça)
T'es sur le bon chemin. C'est de la braise !
Quel braquet de vainqueur !
Où je vais, là ?
Dis-moi que t'es la femme du modo !
Où est le soleil ? C'est le paradis ! C'est l'enfer !
Mais qu'est-ce que tu fais ? Mais fais-le ! Mais t'es fou (folle).
Quoi ? qu'est-ce que c'est encore ? ça aussi ? mais c'est pas possible !
J'aurais jamais cru !
On se revoit quand ?