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Ruptures
22/11/2008 à 11h28
je sens que cet ADF va être epuisant pr certain...
ameli,la gaudriole c'est après l'ADF! eventuellement tu as relache à l'heure du déjeuner:le reste du temps c'est stand et commandes
va de retro, hydras
22/11/2008 à 12h18
Lyllie, ton (joli) post est tres dur pour nos nerfs éprouvés quand on bosse. ;-)
22/11/2008 à 19h06
belette écrivait:
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> je voudrais connaître la nature de l'attirance
Les phéromones qui s'emballent, dirait un chimiste pragmatique.
Ou la disponibilité d'esprit, l'absence de nuages, qui fait voir la vie en rose au même moment, dirait le romantique.
Mais pour être dans cet état de disponibilité, je suis convaincu qu'il faut passer d'abord par une rupture psychologique. Il faut se sentir libre, c'est à-dire oublier les ennuis, les pépins quotidiens, les entraves, le conjoint râleur, pour s'accorder le droit d'être gai ou heureux.
Cette rupture avec la routine maussade peut être volontaire ou inconsciente, et elle est souvent passagère. Elle fait suite souvent à une immense déprime ou une lassitude énervante. Cette rupture est une défense, et la reconquête du moi qui suit n'est qu'un moyen de survivre au quotidien déprimant. L'union provisoire avec un autre n'est pas une conquête de l'autre, c'est une conquête sur soi-même dont le but est de regagner sa propre confiance en soi ; c'est exaltant, revigorant. On ne réfléchit à la pérennité de l'union que plus tard.
Il faut se montrer qu'on existe, et on existe à travers la tendresse de l'autre.
Comme je suis un coutumier des ruptures (dans la vie virtuelle?), je suis logiquement plus souvent disponible (idem?). Et entre personnes disponibles, on se reconnait vite... au sourire, au regard, etc. On ne se drague pas, on laisse ça aux grossiers personnages. On se demande gentiment.
22/11/2008 à 19h17
Mon cher Adhoc, une petite récréation, juste le temps de décompresser ça te dit?
22/11/2008 à 19h21
Lyllie écrivait:
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> Mon cher Adhoc, une petite récréation, juste le temps de décompresser ça te dit?
Ouais, ben tu prends ton ticket ma biche, y a déjà une file d'attente.
(eh oui, désolée, hein)
(je suis la mauvaise nouvelle)
22/11/2008 à 19h25
héhé.... ok tu sais bien que je t'estime suffisamment pour ne pas te passer devant Framb'...d'accord j'attends mon tour à la récré' !!!
22/11/2008 à 19h29
Ameeli,
si tu veux qu'elles t'aiment encore plus tu dois au préalable travailler sur leurs évocations mentales et lever l'impact musculaire y associé...
22/11/2008 à 19h44
ploc écrivait:
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> la gaudriole...
J'adore ce mot ! étymologiquement, il provient lui aussi d'une union : celle de 2 autres mots.
gaudir et cabriole. Se gaudir signifie se réjouir ou se moquer !
Je me gaudis de cette cabriole, je souris à cette gaudriole.
C'est pas mimi, ça ?
C'est aut-chose que culbuter une gonzesse, non ?
Il faut prendre garde au sens des mots. On a parlé plus haut d'un cambrioleur. Un cambrioleur entre par effraction et en cachette. Quand on met le doigt dans la tirelire pour en retirer le trésor, ce n'est pas par effraction.
A l'ADF, j'y vais pour travailler, moi. Je serai en mission. Je ne rigole pas quand je suis en mission-commando d'infiltration dans le camp ennemi. Mais si tu veux tenter de me corrompre, je suis libre pour déjeuner.
22/11/2008 à 19h49
adhoc écrivait:
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> Lyllie, ton (joli) post
> tres dur
> bosse.
Tu devrais, toi aussi, faire attention aux mots que tu emploies.
23/11/2008 à 10h38
ameli écrivait:
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>>
> A l'ADF, j'y vais pour travailler, moi. Je serai en mission. Je ne rigole pas
> quand je suis en mission-commando d'infiltration dans le camp ennemi. Mais si tu> veux tenter de me corrompre, je suis libre pour déjeuner.
te corrompre?... un fonctionnaire de ton echelon ne se doit il pas d'être incorruptible?
pour déjeuner?... ou d'une venalité plus selective?
d'ailleurs je ne corromps pas,monsieur et neanmoins cher confrère, je convaincs
RV mercredi midi 12H15
chez toi(fimet) ou chez moi(ekha)?
charlie de bab el oued ou leon de Bruxelles?
bon dimanche:)
23/11/2008 à 11h38
> ameli écrivait:
> ---------------
> >>
> > A l'ADF, j'y vais pour travailler, moi. Je serai en mission. Je ne rigole pas
même pas que c'est vrai...il a rencard avec Becassine....mais bon, je dis ça je dis rien!!!
23/11/2008 à 12h31
Je vais parler de la rupture sociale, ou de l'abondon des Us et coutumes, ça me colle le moral dans les chaussettes (angoras, y fait froid);
Je traine, (on est dimanche) je reste en pyj, j'ai l'équipement correct, je suis prête et paf, ça marche :))
Coup de sonnette à la porte de la maison, les garçons foncent "le calendrier des pompiers!"
(Yessssss, trop forte la nana!)
je fonce, avec mon équipement, mes sous et mon sourire; qu'est ce que je vois?
Une femme.
En conclusion, l'année prochaine, ils auront moins et je dois apprendre aux garçons à faire la différence, il neige en plus.
En Pyjama, je suis sortie,
j'ai fait Aaaah arg, bonjour ma-daâaame.
Y a plus de respect.
23/11/2008 à 12h57
Et il y a la rupture retrouvailles...
Mais que suis-je venu faire dans cette galère ? Au nom de l'amitié européenne, mon bien aimé supérieur qui surfe sur les hauts intérêts diplomatiques comme un californien sur sa vague, a jugé bon de m'envoyer à un congrès en Sarre, dont le seul intitulé est pour moi un repoussoir : la médecine scolaire. Comme si c'était dans mes cordes. Freund mich, Herr Minister-President, usw. On inaugure, je me rapproche du bar avec l'intention d'aller me promener dans la Altstadt dès que possible.
Tiens, la grande blonde la-bas, elle a un nez qui me rappelle quelque chose. Oui, elle a la 13 vestibulée, c'est pas possible, mon verre m'en choit, c'est bien elle, quelle vision séraphique. La schöne 30SK02 ! Je me place sur son chemin. Elle s'arrête net, bouche bée. Ameliiii, hurlements, cris de joie, bras en l'air, pas de valse, de rock, éclats de rire, bisous, et un gros smack sonore sur la bouche. Och, bin ich so froh... Le tout au milieu de ces encravatés et compassés. Toujours aussi exhibitionniste ! Grand spectacle.
On s'est connu en première année. Elle l'a passée en France et parlait mal notre langue, moi, je bricolais la sienne, alors on les a mélangées. La réconciliation entre les peuples passe par le biglottisme. Et on a progressé dans l'amour des langues fourrées tout au long de l'année. Puis elle est rentrée continuer sa Medizin chez les uhlans. On s'est revu quelquefois, mais nos chemins se sont séparés. 30 ans se sont passés...et on se retrouve au bar.
Tu n'as pas changé, dalidase-t-elle. Et toi, tu l'as épousé, le décathlonien ? Oui, il est grand et fort, lui. Et tu es fidèle ? Ja, bien sur, pourquoi ? Bin, on va pas rester là, quand même, faut fêter ça , y a du Champ dans le frigo de ma chambre ! Bon ,mais chuste un verre pour te faire plaisir, je ne bois pas d'habitude.
Il n'y avait pas de verre, alors elle a tété au goulot comme dans le temps, par nostalgie, surement.
Mais après, j'ai été pris de regrets. Je n'aurais pas du. 30SK02, je l'aimais avant, maintenant, à vrai dire... Les Walkyries, quand elles prennent de l'âge, ce n'est plus mon truc.
A ma décharge, j'étais obligé. Je représentais la France. Elle n'aurait pas compris. Il y allait de son honneur et du mien. Ça l'aurait vexée si je ne lui avais pas proposé un verre, et je suis respectueux des convenances.
Mais j'ai oublié de prendre son numéro de téléphone, tant pis.
23/11/2008 à 16h31
ploc écrivait:
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> charlie de bab el oued
Non, ça va me rappeler une cuisante pension compensatoire. la cicatrice n'est pas fermée car le porte-feuilles toujours encore ouvert.
ou leon de Bruxelles?
J'adore les moules. Pas de commentaires.
23/11/2008 à 16h44
ameli écrivait:
> J'adore les moules. Pas de commentaires.
>
Si si, tu ne vas pas t'en tirer comme ça.
Il y a les moules portugaises, les bouchots
et puis toute la facon de les deguster
Racontes nous :-)
23/11/2008 à 18h50
Les nanas en ce qui concerne les ruptures elles aiment avoir les choix dans la date !
23/11/2008 à 19h21
Améli court tant de buts divers qu'il en perd sa belle mine!
04/12/2008 à 23h29
Et il y a la rupture incorrecte, immorale, qu'incorrectement, immoralement, on ne regrette pas.
Mes excuses anticipées aux dames, et ma compassion aux époux des malheureuses.
L'inconvénient de la vie de célibataire, ce sont les couples de copains mariés, surtout les épouses. Les hommes sont plutôt envieux de mon statut, mais les femmes sont insupportables de prévenance. Pour les satisfaire, j'ai donc pris l'habitude de faire le grand malheureux pour avoir la paix. Si je me permets un sourire, on se chuchote que je me force et que je souffre héroïquement face à la solitude. On cherche donc systématiquement à me clouer avec une dame en me servant le brouet, un vrai calvaire.
Celle là était agréable, sympa, drôle, mais vieille. Presque mon âge. Faut pas pousser, j'ai pas une vocation sacrificielle. Dès le début du repas, elle m'a fait du pied à m'en faire des bleus. Lors des slows post-dessert, par politesse, je lui ai un peu peloté les fesses, ça me semblait être de bon ton. La gaffe.
Elle m'a demandé de la raccompagner, que pouvais-je faire d'autre ?
J'ai vite compris à quoi servaient les sous-vêtements : à maintenir le tout ensemble et à redresser les torts. Mais l'effet fut désastreux. L'escargot ne voulait pas sortir de la coquille, effrayé. J'ai eu beau le sermonner, lui faire les gros yeux, le prendre par la main, lui promettre des jours meilleurs, rien n'y a fait, il boudait le boudin. Le voilà devenu bigorneau, compte-gouttes.
Je me suis inquiété, indigné, me faire ça à moi, à même pas 70 ans. Et si c'était définitif ? Quelle déconfiture, finie la vie d'agapètes. Se faner ainsi, en pleine jeunesse. L'hiver approche, c'est l'hibernation qui commence, la molle nuit polaire, l'inaptitude, l'abdication, la gamberge. Me voilà condamné à la chasteté, la pire des perversités sexuelles.
Excuses, stress, travail, émoi insupportable devant tant de beauté soudaine, et fuite lamentable. Quelle humiliation.
Un léger soubresaut matinal m'a remonté le moral, y aurait-il rémission ? Dès mon arrivée au travail, j'ai convoqué une réunion d'urgence : il faut consulter et prendre des mesures énergiques. Deux médecins conseil, et la secrétaire pour le compte-rendu. J'ai déballé tout ce que j'avais sur le cœur.
On m'a expliqué que les femmes, quand elles vieillissent, ramollissent et se rident. C'est un peu surprenant quand on n'a pas l'habitude, mais on s'y fait, parait-il. Dans mon cas, c'était un choc post-traumatique. J'aurais du y aller plus progressivement et ne pas me fixer sur de jeunes gourgandines. Ils m'ont assuré que ça allait aussi, pris des exemples sur les secrétaires, sur leurs femmes, encouragé à persister. Vingt fois sur le fessier, remettez votre hommage, ayez le port altier, malgré son grand age : entêtement et persévérance sont le gage d'un appétit retrouvé.
D'abord, il faut se mettre en condition. On a envoyé la secrétaire acheter des revues cochonnes. Le moral a sursauté. Ce n'était pas pathologique, mais bien psychologique : Maître Cerveau sur son homme perché tenait dans ses plis son mystère.
Ils m'ont remis une pilule bleue contre une caution de 5€, au cas où il faudrait sauver l'honneur.
Je suis retourné voir la froissée. Au clair de la lune, ma chandelle est prête, ouvre moi ton feu et prête moi ta lune, et allons dans la chambre battre le briquet. Heureux les convaincus et on m'a rendu les 5€.
J'ai rompu le lendemain. Ils avaient dit progressivement.
05/12/2008 à 15h55
La vie de ce CDC français est digne de celle d'un sardanapale, c'est à proprement parler scandaleux.
A votre place je porterais plainte !
05/12/2008 à 17h54
Doc lyonnaise écrivait:
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> ll craint l'Ameli, mais c'est un bon coup....
je suis content qu'il soit en forme.
05/12/2008 à 19h02
Amibien écrivait:
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> La vie de ce CDC français est digne de celle d'un sardanapale,
T'es mal placé, toi !
Je te rappelle que tu mènes 5-2.
Si tout va bien, j'épouse marion2 en janvier, mais ça fera toujours que 5-3.