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Nouvelle collabo, nouveaux soucis!
21/01/2009 à 13h23
narik écrivait:
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> Qu'on le veuille ou pas, il y a un lien de subordination entre le titulaire et
> le collaborateur
Le contraire est marqué en toutes lettres dans la loi et dans les contrats, sinon c'est du travail dissimulé.
Si certains titulaires veulent un employé (je ne dis pas que c'est le cas ici), il faut assumer.
21/01/2009 à 13h24
plouf écrivait:
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> De toutes façons, je pense qu'il faudrait abandonner ses contrats libéraux. Les
> choses sont tellement plus simples et plus claires avec le statut salarié.
Malheureusement actuellement on prend plutôt le chemin inverse, avec la nouvelle mode des collaborations déguisées en association.
21/01/2009 à 13h33
Le Choixpeau magique écrivait:
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> narik écrivait:
> ---------------
> > Qu'on le veuille ou pas, il y a un lien de subordination entre le titulaire et
> > le collaborateur
>
> Le contraire est marqué en toutes lettres dans la loi et dans les contrats,
> sinon c'est du travail dissimulé.
> Si certains titulaires veulent un employé (je ne dis pas que c'est le cas ici),
> il faut assumer.
Le lien de subordination c'est qui caractérise le contrat salarié. Le travail dissimulé c'est autre chose.
Un contrat libéral si le pourcentage est trop faible ou si le collaborateur ne supporte pas suffisamment les charges et risques de son activité peut se voir requalifié en contrat salarié.
21/01/2009 à 13h37
Le Choixpeau magique écrivait:
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> plouf écrivait:
> ---------------
> > De toutes façons, je pense qu'il faudrait abandonner ses contrats libéraux.
> Les
> > choses sont tellement plus simples et plus claires avec le statut salarié.
>
> Malheureusement actuellement on prend plutôt le chemin inverse, avec la nouvelle
> mode des collaborations déguisées en association.
Là on aborde l'inconscience. Une association pour camoufler un emploi salarié cela peut se finir mal car on confie des droits sociaux à des personnes qui n'ont pas la volonté de s'associer. Cela peut aussi se terminer devant le tribunal.
Cela risque aussi de prendre le même tour que celui des dividendes de SELARL.
21/01/2009 à 13h51
Néanmoins, il n'est pas interdit au collaborateur de faire part de ses idées.
Je le dis d'autant mieux que j'ai eu des collaborateurs et j'assume complètement ce que j'ai écrit plus haut.
En effet, par routine, par peur, par lassitude, pour éviter les vagues, il arrive qu'on laisse perdurer dans un cabinet une situation qui ne demande qu'à être changée et c'est l'œil neuf du collaborateur qui fait prendre conscience de cet état de choses.Si le,collaborateur doit s'intégrer à l'équipe et pas le contraire, rien n'interdit à l'équipe de prendre en compte ses idées et d'en tenir compte si cela peut amener quelque chose de plus ( ex augmentation du prix des prothèses ).
Néanmoins le titulaire garde la main, ne serait que parce qu'il assume les risques financiers notamment.
21/01/2009 à 14h38
annette écrivait:
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> Bonjour,
> un petit problème se pose à moi dans ma nouvelle collaboration:
> - Le "titulaire" du cabinet pratique des tarifs de prothèse très compétitifs
> (410€ pour une CCM mono-cuisson par exemple)...c'est presque 150€ de moins que
> les tarifs que je pratiquais dans mon ancienne collaboration (CCM classiques).
J'ai travaillé comme collaborateur pendant longtemps (trop longtemps) avec un titulaire qui faisait du chiffre pour faire du chiffre.
Le prix de la ccm était de l'ordre de 350 à 400€ et moi 550€!
Evidemment, avec ce tarif, les patients allaient plutôt chez lui. Mais bon, c'était pas le même service non plus; pas de traitement endo correcte, surtout pas de paro( parait que ça sert à rien), bref du bouche trou...
Le problème est que d'une part, les patients s'en rendent pas compte, et que d'autre part cela créé un fort déséquilibre d'image entre les praticiens.
chercher à faire des CCm à 350€ c'est effectivement se tirer une balle dans le pied.
1.5 à 2.5 heures de boulot
coût prothèse: environ 100à150 (pour ceux qui bossent avec la France)
rétrocession de 30%; 150€
résultat tu as travaillé pour 350-150-100= 100€
Et tout ça en une heure et demi (parce que tu travailles vite) soit 33.3€ par demi heure.
Tu gagnes autan voir plus en faisant des soins (même avec une rétrocession de 50 % sur les soins.
Tu as deux solutions;
-soit tu discutes avec le titulaire en lui exposant ces petits calculs. Il augmente ses tarifs de tel manière qu'ils ne soient pas trop concurrentielles, et surtout il joue le jeux.
-soit il ne le fait pas et t'es uniquement là pour faire des soins. Donc t'apprends rien, tu vas pas pouvoir t'épanouir dans ton job. Bref tu perds ton temps.
Barres toi !!
