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echec anesthesie sur 2 eme pm du bas
18/02/2009 à 08h46
cela fait 3 patients sur lesquels impossible d'avoir un silence pulpaire sur sur une 5 du bas malgre un e periapicale +rappel lingual+intraseptable
que faire ?
18/02/2009 à 10h25
J'ai eu ca un jour avec un patient au bout de ma premiere annee sorti de la fac.
Depuis a la mandibule, je fais une tronculaire pour tout ce qui est en arriere de 4.
Et contrairement a ce qu'on pense, elle est tres rapide de prise et entraine souvent moins de douleur qu'une paraapicale.
18/02/2009 à 17h37
d'accord avec matten.
je fais de plus en plus de SPIX 90%
et je ne suis plus ennuyé avec les douleurs.
parfois je fais quelques intraligt mais suite a qqls complications je me mefie maintenant.
18/02/2009 à 21h51
c'est pour extraire la dent ou faire l'endo.
déjà il faut que le patient arrête de se droguer mais bon ça va pas arranger ton problème dans l'immédiat.
sinon y'a une technique très sûre, en dehors de la spix qu'il faut évidemmment essayer dans ce cas, c'est l'intrapulpaire.
et oui il suffit de te faire une petite cavité d'accès à vif et c'est presque fini.
sinon autre solution, au moment où renvois le patient pour la séance ultérieure tu lui prescrits des anti-inflammatoire, ça aide aussi si la pulpe est enflammée.
atarax aussi en préop ça potentialise ton anesthésie.
avec tout ça tu peux plus la louper ton anesthésie.
il faut perservérer
--
Canin
18/02/2009 à 21h55
pareil pour moi, je préfère la spix.
mais malgré cela, des rares fois, surtout pour des dents en pulpite, je dois refaire un rappel en vestibulaire ou lingual, voir intrapulpaire si effraction.
18/02/2009 à 22h42
personnellement j'anesthésie les deux premmolaires du bas au niveau du mentonnier qui se trouve justement entre les deux prémo. Mais c'est vrai que des fois ça ne marche pas. Essaie toujours l'anesthésie du nerf à vif par la chambre pulpaire. Pour ménager ton patient avant l'injection, tu peux imbiber d'anesthésie une boulette de coton et la placer juste au contact du nerf rebelle, ça peut atténuer la douleur de l'aiguille.
--
sourirevitrine
19/02/2009 à 00h03
Anesthésie au pistolet (pas le 357...)en para apical puis en IL aux 4 points cardinaux de la dent...mais pour les molaires inférieures surtout.
Les résistances à l'anesthésie sur des prémos, c'est plutôt rare.
Ne pas hésiter également à changer de molécules anesthésiques: on a parfois des réactions différentes en fonction des individus.
19/02/2009 à 01h41
Forcement c'est rare! Mais quand ca arrive c'est vraiment stressant.
On se retrouve a faire 25 injections "bricolo" autour de la quenotte recalcitrante avec un gros pistolet intralig digne de ceux pour les joints de la baignoire.
Ma remarque perso:
si tu fais une tronculaire, tu pourras si tu la maitrises correctement, effectuer un fraisage de la dentine SANS DOULEUR dans 99.9% des cas jusqu'a la corne pulpaire. A cet endroit il y a dans 10% des cas des rameaux nerveux accessoires qui transmettent une fraction de l'influx nerveux, c'est la que j'utilise (systematiquement en fait meme si le patient n'a pas mal pour etre tranquille lors de la compaction de la gutta) l'intrapulpaire, qui est une technique extremement bien toleree par le patient, contrairement (a nouveau)à ce qui est decrit dans la litterature.
Aucun patient n'a jamais hurlé de douleur chez moi, ni pleuré, ni mouillé son caleçon molletonné : )
La sensibilité est identique a celle ressentie lors de l'effleurement de la pulpe par une sonde (deja bien endormie par la tronculaire) et en plus dure 1/10e de seconde.
Tu previens les patients de ca et pof! T'es parti pour une endo-plaisir-avé-patient-qui-ronfle-sous-la-digue.
N'aies pas peur de la tronculaire, aies confiance en toi et tu veras que c'est tres confortable pour le patient pendant les soins (avec la digue ils ne ressentent pas bcp l'engourdissement important).
Si tu es sûr de ta technique, le patient n'auras jamais peur et te remerciera de lui avoir evité de 5 à 30 minutes de tatonnages dignes de marathon man dans la dentine non anesthesiee par une paraapicale sur 45...
19/02/2009 à 08h21
Je ne sais plus ou j'avais lu que multiplier les ponctures sur une IL ne servait pas à gd chose. Je ne l'ai pas expérimenté parce que j'ai déjà le QS mais une IL en distal devrait suffire, pas la peine de rappels "aux 4 points cardinaux".
Mais c'est un souvenir flou, je suis pas tout à fait sûr.
19/02/2009 à 10h39
LdL écrivait:
-------------
> Je ne sais plus ou j'avais lu que multiplier les ponctures sur une IL ne servait
> pas à gd chose. Je ne l'ai pas expérimenté parce que j'ai déjà le QS mais une IL
> en distal devrait suffire, pas la peine de rappels "aux 4 points cardinaux".
>
> Mais c'est un souvenir flou, je suis pas tout à fait sûr.
>
Je me suis aussi posé la question: en distal, cela devrait être suffisant et c'est ce que j'ai fait pendant des années mais il me semble qu'à l'usage, le taux de réussite était supérieur en pratiquant l'IL aux 4 points "cardinaux" de la dent.
C'est peut être effectivement subjectif.
19/02/2009 à 10h44
Si on reprend la base, le principe est de passer de l'anesthésique le long du ligament pour qu'il diffuse dans l'espace péri apical. Vu l'espace ligamentaire, 4 ou 5 gouttes suffisent normalement pour être "rendu" au péri apex et les punctures supplémentaires, théoriquement, ne vont faire que flinguer un peu de ligament.
Une IL au QS par exemple, utilisé rarement mais parfois sur les 6 du bas se fait entre les deux racines, avec une ou deux rotations pour bien entrer dans le ligament. On passe 10 à 20 secondes d'injection et zou c'est bon.
Enfin, quand ça fuit pas, évidemment !
Quand à la puncture en distal, c'est parce que d'un point de vue statistique, l'espace ligamentaire y est plus ouvert, et non à cause de la règle habituelle de vascularisation centrifuge. Soit dit en passant. :-)
19/02/2009 à 11h00
matten écrivait:
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> Forcement c'est rare! Mais quand ca arrive c'est vraiment stressant.
> On se retrouve a faire 25 injections "bricolo" autour de la quenotte
> recalcitrante avec un gros pistolet intralig digne de ceux pour les joints de la
> baignoire.
>
Personnellement, les tronculaires, je n'en fais plus.
Le pistolet est à mon sens moins perçu comme une seringue par le patient et "visuellement", il passe mieux.
Il assure de plus un effet de pression en IL beaucoup plus efficace qu'une simple seringue, ce qui contribue largement au succès de l'anesthésie.
Il est également plus précis dans la manip et plus facilement orientable en bouche qu'une seringue.
Pendant des années, j'ai réalisé soit des tronculaires, soit des para-apicales avec rappel IL par seringue standard et je trouve beaucoup plus simple et efficace le pistolet mais c'est peu être une question d'habitude.
Sur molaire,il a pu m'arriver exceptionnellement, d'avoir recours à une Spix en complément mais jamais sur prémo si mes souvenirs sont bons.
Et une bonne prémédication apporte souvent le petit supplément de tranquillité qui permet à l'anesthésie de prendre.
Un recours à la Spix se fait généralement lors d'un acte dans l'urgence, ce que j'évite le plus souvent possible: en cas de pulpite même violente, on arrive souvent à ouvrir suffisamment la couronne (à la fraise boule sur CA en maintenant du pouce la dent pour éviter les vibrations) pour pouvoir placer un pansement calmant.
Et si c'est une dent fracassée à extraire, je ne fais jamais l'extraction dans l'urgence > Médocs jusqu'à ce que ça aille mieux et ensuite seulement extraction...dans le calme et sans stress inutile pour le patient comme pour moi.
19/02/2009 à 11h38
LdL écrivait:
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>
> Quand à la puncture en distal, c'est parce que d'un point de vue statistique,
> l'espace ligamentaire y est plus ouvert, et non à cause de la règle habituelle
> de vascularisation centrifuge. Soit dit en passant. :-)
C'est la première fois que j'entends dire que l'espace ligamentaire est statistiquement plus ouvert en distal mais c'est une explication qui se tient.
Comme quoi les CES et DU n'apprennent pas tout ;.)et comme l'anesthésiologie est une matière que je n'ai pas approfondie, je te crois bien volontiers.
La vascularisation, qu'elle soit en provenance des vaisseaux périapicaux, du tissu conjonctif ou des artères perforantes (périostées et intraseptales)se fait quand même du distal au mésial (mais moins que pour une para apicale, c'est vrai) et cela joue forcément un rôle dans l'efficacité de l'anesthésie à mon sens.
Ceci dit la vascularisation ligamentaire étant un "treillis" vasculaire tout autour de la dent, la circulation disto-mésiale est certainement moins marquée.
Juste une question: d'où tiens tu le terme de puncture ?
D'un point de vue sémantique, il est tout à fait logique, mais là encore, c'est la première fois que je le lis (et pourtant j'ai lu, j'ai lu... ;.)).
20/02/2009 à 11h58
naubru340 écrivait:
-------------------
> Un recours à la Spix se fait généralement lors d'un acte dans l'urgence, ce que
> j'évite le plus souvent possible: en cas de pulpite même violente, on arrive
> souvent à ouvrir suffisamment la couronne (à la fraise boule sur CA en
> maintenant du pouce la dent pour éviter les vibrations) pour pouvoir placer un
> pansement calmant.
> Et si c'est une dent fracassée à extraire, je ne fais jamais l'extraction dans
> l'urgence > Médocs jusqu'à ce que ça aille mieux et ensuite seulement
> extraction...dans le calme et sans stress inutile pour le patient comme pour
> moi.
Je ne comprends tjs pas: vous fraisez dans une dentine a vif et qui fait mal pour atteindre (ou te rapprocher de la pulpe) ? Mais comment faites vous? J'arrive pas a comprendre pourquoi eviter la tronculaire: PERSONNE N'AIME AVOIR MAL et revenir 3-4x.
Quel interet? Une tronculaire et tout est regle directement. (meme en cas de pulpite, d'infection etc, car c'est une locoregionale.)
20/02/2009 à 17h29
vous êtes tous des tortionnaires, avec l'anesthésie osteocentrale plus de problème, vivez donc avec votre temps, et c'est une vieille qui vous le dit.
--
Emma
20/02/2009 à 21h55
emma écrivait:
--------------
c'est une vieille qui vous le dit.
>
> --
> Emma
ça c'est toi qui le dit...
on est vieux à quel age ?????
20/02/2009 à 21h58
c'est pas l'âge, c'est la façon de penser et le mode de vie qui fait que tu es ainsi/pas ainsi.
20/02/2009 à 22h54
matten écrivait:
----------------
> naubru340 écrivait:
> -------------------
>
> > Un recours à la Spix se fait généralement lors d'un acte dans l'urgence, ce
> que
> > j'évite le plus souvent possible: en cas de pulpite même violente, on arrive
> > souvent à ouvrir suffisamment la couronne (à la fraise boule sur CA en
> > maintenant du pouce la dent pour éviter les vibrations) pour pouvoir placer un
> > pansement calmant.
> > Et si c'est une dent fracassée à extraire, je ne fais jamais l'extraction dans
> > l'urgence > Médocs jusqu'à ce que ça aille mieux et ensuite seulement
> > extraction...dans le calme et sans stress inutile pour le patient comme pour
> > moi.
>
>
> Je ne comprends tjs pas: vous fraisez dans une dentine a vif et qui fait mal
> pour atteindre (ou te rapprocher de la pulpe) ? Mais comment faites vous?
> J'arrive pas a comprendre pourquoi eviter la tronculaire: PERSONNE N'AIME AVOIR
> MAL et revenir 3-4x.
> Quel interet? Une tronculaire et tout est regle directement. (meme en cas de
> pulpite, d'infection etc, car c'est une locoregionale.)
Et parce qu'elle est locorégionale, elle n'est pas anodine: le risque d'injection IV n'est pas nul.
Les soins sous anesthésie générale sont aussi plus pratiques pour nous, c'est pas pour autant qu'on doit les multiplier.
L'anesthésie est un acte quotidien, mais pas bénin: sortir une aiguille tronculaire devant le patient, c'est déjà le faire flipper un peu: autant lui éviter quand c'est possible et en ayant les mêmes résultats.
Le risque d'échec avec une tronculaire existe également et même avec des repères anatomiques, elle se fait plus " à l'aveugle" qu'une IL: celui qui arrive à viser l' orifice du canal dentaire inférieur dans 100% des cas est doué.
Par contre, louper le ligament, faut le faire.