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La chronique ciné
22/01/2011 à 13h22
le cowboy venu d'ailleurs n'est pas là pour déposer des brevets ni boire de l'eau...
l'été sera chaud! vivement août!
http://www.imdb.com/video/imdb/vi2998704153/
de quoi compéter la collection Western et Technologie, après Mondwest et Wild Wild West.
22/01/2011 à 13h35
somewhere , le film à ne pas voir que malheureusement j'ai vu:une perte de temps,du beau gachis de pellicule et ce n'est pas un honneur quand on porte le nom de Coppola.
23/01/2011 à 12h55
Si Gondry c'est amusé à manier l'humour distancié avec le genre super-héros, à la longue The Green Hornet, pour être honnête, finit par saouler.
Le fils à papa prodigue héritier d'un empire qui s' "amuse" à jouer les justiciers alors qu'il ne sera jamais qu'un blaireau fat et inconscient, qui ne doit son salut qu'à son génial second, n'est pas sans rappeler un récent président des USA...
On regrette qu'un Dan Aykroyd jeune n'ait pas eu ce rôle dans lequel il eut été formidable.
Ceci dit, le second degré fonctionne assez bien.
Même Cameron Diaz accepte de se faire dézinguer en "Drôle de Vieille".
A part ça, des dialogues qui plairont aux classes primaires et d'interminables et très improbables poursuites et cascades.
Les gadgets sont amusants... au début. (Nespresso peut aller se rhabiller).
La musique est bonne, mais le THX fait saigner les oreilles avec d'insupportables aiguilles de sons métalliques.
Le frelon vert ne fera pas le bzzz.
25/01/2011 à 14h02
Vous aimez le chocolat.
La blondeur joyeuse et aimable d'Isabelle Carré vous enchante.
Poelvoorde en hyper-timide vous intrigue.
Vous vous amuserez gentiment avec Emotifs Anonymes.
L'une fréquente un cercle de psychothérapie collective.
L'autre se confie à un psy qui lui donne des "exercices"
Après suit l'enchaînement très classique de péripéties quiproquo et aller-retour sentimentaux entre un patron sur le déclin et une hyper-douée hyper-timide.
Une mention pour l'évocation réussie des comédies musicales américaines des 60'S: couleurs saturées, thèmes musicaux, petits pas de danse et chansonnettes par l'héroïne.
Cary Grant et Audrey Hepburn dirigés par Minelli ou un Blake Edwards en auraient fait un chef-d'oeuvre.
01/02/2011 à 13h57
Mardi après Noël devrait vous changer de la comédie-gaudriole à la française ou de l’humour intelligent et tendre à la franco-belge (je dis ça, mais je n’ai pas encore vu Rien à Déclarer ;))
Un quadra qui trompe sa femme avec une jeune dentiste (stomatologue, en Roumanie), c’est un peu la rencontre du Big longtemps évoquée en eugénolie…
Sauf que l’analogie s’arrête là.
La jeune praticienne blonde au physique de nubile post-adolescente et le jeu naturel et dépouillé, comme le décor de l’action nous transportent dans un monde de lenteur et de réflexion.
Bref, chiant, diront la plupart.
Moi j’ai aimé les longs plans-séquence qui magnifient le jeu des acteurs.
Une mention particulière pour la scène de présentation de traitement ortho, très technique, dans la tension du premier contact de la maîtresse avec une cocue qui s’ignore, intelligente, posant les bonnes questions… mais dans quel contexte !
Du jeu jusqu’au scénario, une leçon d’honnêteté et de maîtrise de soi.
Une belle scène au suspens délicieux jouée par l’épouse; un beau caractère.
02/02/2011 à 11h48
quel film!
Magnifique!
Les chemins de liberté de peter Weir.
Aventure d'un groupe d'hommes (et d'une femme) s'échappant d'un goulag russe pour rejoindre la liberté.
Le prix à payer? Parcourir plus de 10 000 KM en traversant la sibérie, la mogolie, la chine communiste en passant par le désert de gobi e l'himalaya.
Excellente prestation des acteurs avec colinj farell et surtout Ed Harris qui avait déjà très bien joué le rôle du snipper allemand dans Stalingrad, au coté de Jud Law.
Sans compter la réalisation et les paysages à couper le souffle.
04/02/2011 à 13h52
Hier soir, ma femme m'appelle au cab pour me rappeler une sortie théâtre.
Dîner sur le pouce, voiture, ouvreuse.
Celle-ci nous rattrape : " Ce ne sont pas les bon billets!"
Nous avions une semaine d'avance... Alfred de Musset attendra...
Nous avons fini au ciné.
Le tandem Poelvoorde-Boon fonctionne.
Un premier quart d'heure angoissant, durant lequel, à cause de la quasi superposition avec les extraits de la bande-annonce on a pu craindre d'avoir déjà vu le film.
Un démarrage un peu poussif par une nécessaire mise en place du décor et des personnages, donc. (Cette mode de la reconstitution minutieuse des décennies passées, ça vous file un coup de vieux!)
La tendance franco-belge est confirmée d'un équilibre quasi parfait des seconds rôles avec les premiers... excepté Poelvoorde qui en "abat" un max!
Dany Boon est un charmant garçon, scénariste et réalisateur qui sert très bien ses acteurs.
Les dialogues sont un peu faibles mais si bien incarnés (le couple Viard-Damiens vaut le voyage)
La fin façon Taxi m'a paru un peu empruntée, mais un si bel homage aux kékés du Ch'Nord, ça s'apprécie!
Une morale rassurante et une fiancée charmante.
Ah! j'oubliais! C'est drôle!
06/02/2011 à 17h00
mark écrivait:
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> merci, j'y cours! :)
héhé exact pour vraiment être dans l'ambiance du film il faut y aller à pied ;)
> pas trop d'"effets"?
spéciaux? non.
07/02/2011 à 19h46
Madame étant rebutée par 2h14 de film, nous avons changé de programme.
Angèle et Tony est un délice de réhabilitation sentimentale et affective.
La quasi métamorphose de Clotilde Hesme (pas sûr du prénom) n'est pas sans rappeler l'"éclosion" d'Anne Parilleau dans Nikita.
Mais là le sujet est bien différent dont je ne dévoilerai pas la trame qui se découvre au fil de cette histoire.
Le gros Grégory Gadebois (là c'est du nom que je ne suis pas sûr) nous fait le coup admirable du réveil de faux balourd taciturne, qui a du mal à croire au bonheur qui tambourine à sa braguette.
Au hasard aperçu récemment pour un chouette second rôle dans une production télévisée (La Bonté des Femmes, avec Dussolier)
Au début la question est "un marin pêcheur bande-t-il mou?", puis le coup de poing avec les CRS sur fond de crise des quotas de pêche nous rassure sur la virilité de cette corporation.
Le reste des petites surprises est à découvrir jusqu'au happy end, les pieds dans le varech.
15/02/2011 à 13h51
Hier c’était le jour d’aller voir Very Cold Trip.
Un doux branque en quête, avec deux acolytes de la même canette, d’un décodeur TV, comme un ultimatum posé par sa petite amie.
Virée glacée (mais pas glaciale) dans la polaire nuit lapone.
Rencontres improbables, gags à la limite du burlesque, le tout dans une retenue toute scandinave, limite crispante quand on est plus habitué aux exubérantes mimiques US des Very Bad … .
De bonnes crises de fou-rire : l’invitation à danser, le dépannage des blondes à l’hôtel, le dépiautage, les péripéties motorisées, le retour au foyer.
Un suspens fait de tous petits riens, et une tête de noeud mémorable.
J’ai aussi personnellement beaucoup apprécié les scènes de conduite de nuit sur neige glacée, en dérapages plus ou moins contrôlés dans un décor somptueusement givré.
Si vous voulez savoir si à la fin l’amour triomphe, allez voir.
Et sur le fond, quelques réflexions désabusées sur les conséquences de la course technologique et de la mondialisation de l’économie industrielle sur les rapports de reproduction…
17/02/2011 à 18h26
"Incendies" de Denis Villeneuve
la guerre ds un pays sans nom,ses effets collateraux,l'oppression et la resistance feminine svt peu abordée
un gd film à mon avis
17/02/2011 à 22h41
autrement, ça fait un moment que c'est sorti, mais "poupoupidou", c'était très bien.
28/02/2011 à 13h33
http://h16free.com/2011/02/28/7153-seulement-3-films-francais-rentables-en-2010
28/02/2011 à 14h53
hop écrivait:
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> http://h16free.com/2011/02/28/7153-seulement-3-films-francais-rentables-en-2010
Et Dorcel dans tout ça ?:)
28/02/2011 à 17h35
hop écrivait:
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> http://h16free.com/2011/02/28/7153-seulement-3-films-francais-rentables-en-2010
Une fois de plus ce cher Hashtable sait se montrer affligeant pour le sujet qu’il prétend traiter.
Son crédo étant la rentabilité d’une création et l’usage de l’argent public qui concourt à cette création, il est en matière de cinéma complètement à côté de la plaque.
D’abord parce qu’il traite par le mépris et l’ignorance, à moins que ce ne soit que par pure et basse idéologie, les producteurs.
Ceux-ci sont des entrepreneurs qui, au contraire de certains spéculateurs sur les ressources, les énergies et les championnes du CAC, prennent des risques bien plus sérieux avec leur argent puisqu’ils le confient à des artistes, espèce de fainéants à prétendu talent qui peuvent tout foirer et bouffer la grenouille, et à un public qui ne se contente pas de gober la pub ou le teasing désormais moteurs de la « vente » mais peuvent par un minimum de sens critique ou le bouche à oreille faire passer leurs millions à la trappe.
Merci pour eux.
Pour ce qui est de l’argent public, passons rapidement sur le système relativement intelligent de l’avance sur recette, qui n’est donc pas à proprement parler « jeté en pâture » aux créateurs du 7ème art.
Et là nous abordons le coeur du sujet. Qu’est-ce-que le cinéma ?
Une industrie condamnée aux mêmes règles de productivité et de profitabilité que n’importe quelle autre ?
Un divertissement pour la société humaine qui doit en satisfaire les différentes composantes quand bien même certains publics ne suffiraient par leur nombre à en assurer la rentabilité ?
Un art, qui comme par le passé, depuis la plus lointaine antiquité n’a jamais été financé que par les princes, les monarques, puis les nations puisqu’en étant constitutif de la culture, depuis l’architecture à la peinture en passant par la sculpture, puis la musique et enfin le cinéma ?
Eventuellement un moyen d’émancipation culturel, éducatif, social à la fois pour les acteurs de cette industrie et pour les spectateurs ?
Bref, le talent de certains vaut bien quelques taxes si elles doivent faire le bonheur de personnes plus intelligentes, plus sensibles, plus avides que la masse d’incultes conso-mateurs qui pour vibrer ont seulement besoin de sang, de sexe, de bruit et de fureur.
Quant à Hashtable, on attend toujours qu’il se prononce sur ces goûts cinématographiques, qui pourraient vainement tenter d’étayer ses jugements de valeur sur le cinéma français en général, quant celui-ci n’imite pas, quelquefois avec succès, les recettes internationales du cinéma US ou de Honk-Kong qui ne serait pas seulement « achetable »
28/02/2011 à 20h23
mark écrivait:
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> Une fois de plus ce cher Hashtable sait se montrer affligeant pour le sujet qu’il prétend traiter....
> Quant à Hashtable, on attend toujours qu’il se prononce sur ces goûts cinématographiques, qui pourraient vainement tenter d’étayer ses jugements de valeur sur le cinéma français en général,
Tiens, H16 (et non Hashtable) a commenté ton message (H16 n'étant pas cd, je transmets):
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(pour les goûts cinématograhiques)
"Faudra attendre encore un peu. L'analyse que je fais n'a rien à voir avec mes goûts. Et les résultats du cinoche français à l'export (assez mauvais, on va dire) indiquent que mon analyse est bonne.
Enfin bon. Se faire détester par des abrutis qui ressortent, à la queue-leu-leu, tous les poncifs usés du gauchiste, qui font dans l'ad hominem et l'homme de paille, ça ne m'a jamais vraiment affolé.
Des loustics comme ça, sans idées, sans arguments, sans style, j'en vois passer un tel nombre que leurs petits états d'âmes ne me font ni chaud ni froid. En France, c'est d'un banal assommant..."
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En fait il semble bien confirmer mes premières impressions ;-)))
01/03/2011 à 10h46
Ca m'en touche une sans remuer l'autre.
Il manquait à ta panoplie celle de délateur. Le tableau est complet. :)
Je note que ce qui ne va pas dans le sens des propos de l'auteur que tu es comme h16 est vite qualifié de gauchisme, d'inepte, de non-argumenté etc. etc. etc.
Pour passer à autre chose:
Le borgne ne devrait pas valoir le bègue (sous réserve).
Jeff Bridges, j'en suis d'accord, ne méritait pas un oscar pour son numéro de crapule sous couvert du droit dans un western ennuyeux.
Les frères Coen m'avaient habitué à mieux.
Même le rôle de la jeune fille nous fait regretter une Nathalie Portman à ses débuts dans Léon. Une mièvre donzelle qui semble sortie d'une école de droit commercial de par son érudition pour le coup décalé en négociation commerciale et droit civil.
Matt Damon, le neuneu de service dans le schéma narratif désormais habituel des frères Coen, est lui aussi assez insipide.
L'humour est ténu.
Seules les grandes étendues de l'ouest sauvage (assez bien expurgé de ses sauvages, les derniers étant traités en crasseux débiles), donnent du plaisir à les contempler en dépit d'une photo au grain plutôt dégueulasse.
La fin de la poursuite finit par nous réveiller.
A noter, un dentiste itinérant, trappeur, nécrophile... et mercantile, bien sûr!
Au fond, True Grit remet au goût du jour (violence réaliste, fondement du premier amendement) le 100 Dollars pour un Shérif écrasé par ses acteurs d'alors dont un John Wayne encore remarquable...
06/03/2011 à 01h31
J'ai apprécié True Grit :un western presqu'à l'ancienne. Une histoire d'amour platonique entre eux estropiés la petite trop vite grandie et le vieux marshal alcoolo. Matt Damon très bien en cow-boy timbré (oscar du look ridicule)
Black Swan ; colle les chocottes, la ballerine est-elle surmenée, schizo ou harcelée par un double maléfique ? La danse classique est décrite comme un univers d'intense cruauté au nom de la perfection. Vincent Cassel est parfait en maître de ballet manipulateur, il vieillit bien. En plus, Tchaikovski fait du bien aux oreilles...
06/03/2011 à 01h38
Hé Ho ! les ptits zamis, plutôt que de passer votre temps dans du virtuel (largement subventionné ) à vous mast.. euh.. travailler vos neurones, passez à l'acte !
L'ami Keyfa vous attend.. faites-nous un film plutôt que de vous faire des films:
http://www.eugenol.com/sujets/392136-humanitaire
un bon caméscope et zouuuu.. vous pourrez vous autocritiquer ;-)) plutôt que juger les autres.
06/03/2011 à 22h57
C'est un fil cinéma, pourquoi poster des réponses hors sujet ?
Quant aux attaques ad hominem, si l'auteur veut se ridiculiser...
PS : la gamine veut voir Largo Winch 2, qu'en avez-vous pensé?
11/03/2011 à 17h16
Vu Fighter. Du caniveau au championnat du monde, l'ascension d'un petit gars courageux venu du quart monde US... histoire banale mais excellents acteurs. Mark Wahlberg tout en nuances en gars sérieux, bosseur mais encombré par une famille hystéro -la mère manager est assez terrifiante. Christian Bale est le frère ex-star, coach camé et attachant. oscars mérités pour ces deuxderniers. Pour être honnête, j'adore la boxe donc suis encore plus partiale que d'habitude !.