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La chronique ciné
12/03/2011 à 20h31
Vu hier, superbe...
Pour les connaisseurs qui ont aimés Shawn of the dead...
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http://soundcloud.com/narik/tracks
♪ ♪♪♪ d-.-b ♪♪♪ ♪
02/04/2011 à 15h20
Prometteur ?
http://www.dailymotion.com/video/xhwrsp_decouvrez-la-bande-annonce-de-la-conquete_shortfilms#from=embed
05/04/2011 à 12h15
Lucchini réussit aussi dans le sobre.
Le congé de la bonne bretonne est l'occasion d'engager une jeune bonne espagnole.
Découverte de la "colonie" des Femmes du 6ème Etage, leurs conditions de vie, leurs anecdotes de travail, leur optimisme communicatif, leur folklore contagieux.
Nostalgie des années 60.
Allusion salutaire aux émigrations de la misère depuis l'Espagne franquiste.
Entorse au parfait parallélisme des vies de bourgeois parisiens et de celles de leurs employées de maison, ici bien plus vivantes.
Amusant constat des vagues successives faisant la mode dans l'embauche des bonnes: les bretonnes, puis les espagnoles, puis les portugaises... Et maintenant?
19/04/2011 à 15h42
Road to nowhere
de Hellmann monte
Un film dans le film.
Bien s'accrocher pour suivre.
Le tout filmé avec un appareil photo numérique canon 5D.
Petit coucou au cinéma indépendant.
Le résultat est bluffant.
08/05/2011 à 14h03
Pour qui voudrait découvrir la danse contemporaine et l'une des plus grandes, Pina est plus d'un documentaire.
Wim Wenders monte très habillement des images de premières avec des reprises autrement mieux éclairées et en 3D, depuis la scène jusqu'à la transposition en décors naturels et en extérieur.
Témoignages de fidélité, d'amour et de reconnaissance des ses danseurs de tous âges ponctuent des images remarquablement enrichies par le relief et les techniques de cinéma par les mouvements de caméra et la variété des plans.
Une rare occasion de s'initier même au genre ou de découvrir comme moi sur le tard cette grande figure de la danse plutôt exceptionnelle. Ascètisme et dureté au travail tout en laissant une grande liberté d'interprétation mais aussi de créativité à chacun des membres de sa troupe.
De très jolies personnes bien que la plupart des corps soient secs et affutés.
La 3D est étonnante: profondeur de champ impressionante, contrastes extrêmes, "grain" de l'image particulier.
Les décors et salles sont aussi des surprises.
Le répertoire musicale est très éclectique.
Malgré cela, un reproche: par l'absence d'un scénario ou d'une histoire, le film paraît long.
11/05/2011 à 20h53
Daniel Auteuil redonne toute sa force théâtrale à La Fille du Puisatier.
Passé le doute du début, d’un texte trahi à cause d'un accent provençal forcé par les acteurs, le jeu de ceux-ci nous emmène dans ce drame humain que sauve la bonté des personnages.
Kad Merad s’en sort mieux que dans son non-jeu habituel.
Auteuil par ses emportements dynamise le rôle jusqu’à faire jeu égal là ou le monstre Raimu donnait la pleine mesure de sa truculence.
Sabine Azema fait une terrible "mère juive" ce qui eut pu paraître délicat dans la version originale tournée en 1940...
Plaisir des paysages des Alpilles.
On y verra la délicieuse petite chapelle classée sur son promontoire de pierres blanches près duquel Michel Drucker faillit obtenir un permis de construire de complaisance…
Pagnol nous prend toujours par le cœur, Auteuil en magnifie les dialogues et aphorismes.
23/05/2011 à 22h10
Woody est génial!
Il a le secret des scénarii originaux dans lesquels il instile du surnaturel avec une poésie qui nous le fait gober avec gourmandise!
Midnight in Paris tient un peu d'Alice au Pays des Merveilles, pas mal d'Un Jour Sans Fin et d'un peu de Retour vers le Futur.
Retrouver le Paris de sa magnificence culturelle internatinale du début du siècle dernier par le biais de la nostaglie d'un ricain coincé entre sa fiancée définitivement terre à terre, son beau-père néo-cons de base et sa belle-mère acariâtre.
Le reste est surprise.
Marion Cotillard nous fait une adorable fan des années folles.
Encore un délice émaillé de traits d'humours de ce tès cher Woody.
On y croit vraimment à cette rencontre des Hemingway, Picasso, Scott Fitzgerald... et tous les autres!
24/05/2011 à 22h42
On aurait tort de considérer La Conquête comme un film anti-sarkosiste.
Tout au plus une croisement cinématographique entre le Canard Enchaîné et Voici.
On l'a beaucoup dit, les personnages principaux sont criants de vérité.
Ils m'ont fait penser à une meute enragée avant la chasse.
Les coups portés par toutes ces phrases "off" assassinent le monde lisse de nos politiques-médias. C'est un régal.
Note grand poète à la crinière argentée paraît ici plus encore l'immonde bordille qu'il n'avait semblé un fieffé filou dans la BD "Quai d'Orsay" qui retraçait sa période de "courageux diplomate".
Le grand Jacques est le sage au ventre mou que l'on connaît, avec le sens de la formule qu'on lui connaissait déjà, mais là il se lâche (Bravo Môssieu Lecoq!)
Notre Nanissime Majesté est évidemment la vedette, dépeint en féroce bête de concours qui mise tout sur sa sincérité pour se faire une grosse paire de couilles. Et ça a marché!
Plus touchant dans ses déboires avec celle qu'il avait piqué à son "meilleur ami"... Podalydes s'en sort assez bien, privilégiant le portrait psychologique à la mauvaise imitation.
Florence Pernel est excellente, et bien meilleure en Cécilia que Carla en guide culturelle parisienne dans le Woody Alen...
25/05/2011 à 22h55
alapex écrivait:
----------------
> "Woody est génial!"
>
> Ah ?
Ben oui! Regarde, dans Annie Hall, par exemple, rien qu'en sous-titres il est vachement meilleur que certains qui s'y essaient! :)))
03/06/2011 à 21h31
Le Chat du Rabbin ne m'a pas fait grimper au rideau, mais néanmoins le récit est pittoresque et aimable.
Une joyeuse incursion dans l'Algérie de début du XXème où persistait encore une assez belle harmonie et compréhension mutuelle entre musulmans et séfarades, voire un lien familial éloigné.
Discret mais vif rappel du racisme et de l'antisémitisme de base du cafetier des années d'avant guerre...
Le chat, narrateur impertinent, discute théologie avec son maître tout en se frottant à sa jeune maîtresse.
La traversée de l'Afrique en auto-chenille Citroën réserve quelques surprises, cruelles ou cocasse (Tintin et Milou en explorateurs bêtas, marrant intermède mais trop court).
Une délicate aventure oeucuménique et inter-raciale drôle et poétique.
La 3D n'apporte rien, si ce n'est l'impression de ces livres-panoramas de notre enfances, dessins à plats sur différents plans.
La voix de François Morel en chat m'a paru un peu décalée, trop douce, trop mélodieuse limite distinguée, à faire offense à l'accent français d'Afrique du nord. ;)
15/06/2011 à 02h26
2 films que j'ai particulirement aime dernierement
-Une separation de A. Farhadi. Emouvant. Un divorce, de prime abord on pourrait se dire que ca a déjà ete traite 1000 fois et que le film va rapidement tombe danzs les cliches. Et bien non, le realisateur parvient a nous transporter dans une histoire complexe et touchante au sein de la société iranienne actuelle ou s'entremelle les croyances religieuses et la tradition d'une part et le desir de s'emanciper et de s'exiler d'autre part.
-Limitless de N. Burger. Typiquement hollywoodien avec de l'action, du suspense, du sexe, de la drogue et de l'humour. Un bon divertissement.
Dsl pour l'orthographe et la synthaxe
12/08/2011 à 11h12
Mais pourquoi Harrison Ford, Daniel Craig et Olivia Wilde ont été se perdre dans Cowboys et aliens?
C'est plat du début à la fin, une vague série B sans saveur...
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http://soundcloud.com/narik/tracks
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12/08/2011 à 13h16
ʞıɹɐu écrivait:
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> Mais pourquoi Harrison Ford, Daniel Craig et Olivia Wilde ont été se perdre dans
> Cowboys et aliens?
> C'est plat du début à la fin, une vague série B sans saveur...
>
> --
> http://soundcloud.com/narik/tracks
> ♪ ♪♪♪ d-.-b ♪♪♪ ♪
réponse au pourquoi : €€€€€€€€€€
Sinon, j'ai vu cet été BAD TEACHER, et ça ne vaut pas le coup, à part le très bon second rôle, drôle et émouvant, de Lucy PUNCH. Le personnage principal (Cameron DIAZ) est annoncée "vulgaire", mais quand il n'y a que des vulgarités sans autres choses du début à la fin, c'est vraiment lourd. BAD FILM.
17/09/2011 à 21h17
Je suis allé voir "Tu seras mon fils". Extra. On voit que l'acteur Niels Arestrup a de la bouteille! (sans jeux de mots ;)))
J'ai vu aussi "La guerre est déclarée". Au début j'avais pas prévu d'aller le voir et puis je m'y suis quand même résigné après avoir lu les critiques positives sur ce film.
Eh beh ma première impression était la bonne. J'étais déçu, forcémment l'histoire est émouvante, çà parle d'un môme atteint d'une terrible maladie! Mais le reste est nul, les deux acteurs principaux (donzelli et elkaim) jouent très mal, la plupart des dialogues sont d'une voix monotone, bref nul de chez nul.
17/09/2011 à 21h30
Ce soir , la guerre des boutons... je vais encore me disputer avec ma femme pour la télécommande.
20/09/2011 à 05h09
Nani Moretti est pour moi le Woody Alen du cinéma italien.
Il allie le comique de situation à de réelles questions de fond, sans aller jusqu'au burlesque, ici en touches légères qui font mouche à tous coups.
Habemus Papam est un hilarant sous-entendu sur le poids de la responsabilité découlant d'une désignation à la tête d'un peuple immense, ici les cathos du monde entier.
Et en filigrane la responsabilité de l'Eglise à propos de ses prises de positions que le nouveau pape devra assumer pour les passée comme pour celles à venir.
Mais ces questions sont moins débattues qu'elles n'affleurent dans les péripéties du joyeux bordel qui s'ensuit de la cavale du Pape, fuyant après sa désignation.
Nani Moretti se distribue bien sûr un rôle en or dans celui du psychanalyste qui est cloîtré avec les cardinaux pour "aider" le Saint Père, puis occuper les calottes carmin dans l'attente d'un dénouement, dans un inénarrable tournoi de volley.
Piccoli est sublime dans la détresse comme dans les éclairs de joies partagées au sein du peuple où il se mêle.
Je le pleurerai sans doute lorsqu'il nous aura quitté.
18/10/2011 à 14h52
Drive étonne et ravit.
Couleur sale, sombre et saturée des nuits d'une L.A. où le crime colle à la chemise.
Musique envoûtante.
Longs plans inquiétants.
Scènes de poursuites fulgurantes comme un coup le lame.
Ryan Gosling, beau comme un ado timide, taciturne, visage impassible qu'éclairent de rares et furtifs sourires ou transfigurent d'inouïs accès de violence.
Carey Mulligan, carrément craquante, comme elle l'avait été dans Une Education, fragile et volontaire.
Rien à voir avec cette série de films pour kékés-tuning aux voitures rutilantes et vulgaires, dont je ne me rappelle même pas le nom.
Il y a plutôt du Pulp Fiction dans la construction et la survenue de la violence tout comme dans l'enchevêtrement d'"histoires", l'humour et l'outrance en moins.
Un bémol: le suspens promis n'est pas aussi prenant que promis.
Sentiment perso: j'ai retrouvé cette hyper-concentration de la conduite dangereuse, comme sur un rasoir. Souvenirs de jeunesse.
18/10/2011 à 16h07
Drive est un super film, je confirme. La BO est vraiment bien, et ça fait toujours plaisir de revoir Bryan Cranston (le père de malcolm...)
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Le caca des pigeons c'est caca! faut pas manger!
18/10/2011 à 17h23
Kadoc écrivait:
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> Drive est un super film, je confirme. La BO est vraiment bien, et ça fait
> toujours plaisir de revoir Bryan Cranston (le père de malcolm...)
>
> --
> Le caca des pigeons c'est caca! faut pas manger!
Bryan Cranston à retrouver dans la très bonne série " Breaking Bad" également.
Par contre, pas fan de Drive, de l'ennui à mourir et de la violence "tarantinesque" mais le 2nd degré en moins ..
09/11/2011 à 22h21
Intouchables
Omar sy et francois cluzet.
Nakache et toledano a la realisation.
Ex-ce-llent. Emotions et fou rires garantis.
07/02/2012 à 13h56
Récompenses annoncées obligent:
Les Intouchables, une occasion de rires en cascades sans qu'aucun ne se coince au fond de la gorge.
Omar Sy maîtrise les tics de sa communauté sans caricature.
Cluzet malgré sa situation donne parfaitement le change.
On a envie d'en savoir plus sur l'histoire vraie dont le film est tiré.
The Artist m'a rendu le plaisir de la dramaturgie du muet sans pantomime outrancière.
Bon, comme pour le précédent, pour qui connaît bien l'acteur principal, peu de surprise dans son registre.
Béatrice Bejo est craquante de bonne humeur et bien plus à son avantage qu'en espionne dans OSS.
Gros travail, on devine, sur les chorégraphies.
La trame est aussi mièvre que les films du genre de l'époque, empruntant pas mal au départ à Chantons sous la Pluie.
Mais mon plaisir vient surtout de la transposition d'un grain noir et blanc sublimement magnifié par l'éclairage, digne de la photo studio, transposée au cinéma, par rapport aux images dégueulasses de l'époque du muet.
J. Edgar est un biopic "terrific!".
Di Caprio jongle avec les expressions en dépit de la tonne de maquillage. Ce dont se sort plus difficilement son second rôle.
Le patriote qui vire parano, comme la plupart des vieilles gloires, mêle les sentiments de respect et d'effroi.
Tous les enculés n'ont donc pas des couilles qu'au cul.
Mention spéciale pour le personnage de la fidèle secrétaire.
De l'émotion sur une sombre vie.
Dénominateur commun: sourires larges, blancs et éclatants.
08/03/2012 à 20h56
Si vous vous noyez dans le bonheur après avoir sauvé des bouches et réalisé des prouesses, pour le plus grand plaisir et la reconnaissance infinie de vos patients, peut-être supporterez-vous OSLO 31 Août.
La journée de permission de sortie d'un intello norvégien ex-toxico, au fond du trou, qui fait sa tournée de la dernière chance a quelque chose de profondément sensible tout en nous mettant la pression d'un subtil suspens.
L'acteur excelle dans le rôle d'un taciturne dont on espère qu'il saisira la moindre chance qui se présente à lui et semble le ramener au goût de la vie, à défaut du sens.
Plein de personnages intéressants ou plaisants comme autant de bouées de sauvetage relâchées dans le siphon tournoyant d'une vrai journée de merde.
Pour un plaisir amer et intime.
Bisounours s'abstenir.