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La chronique ciné
09/03/2012 à 20h23
alapex écrivait:
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> "Bisounours s'abstenir."
>
> Ah mince , et qu'est ce que tu conseilles à Björn alors ?
" Les nouveaux chiens de garde"
il devrait adorer...
05/04/2012 à 17h27
Houba!
Chabat a réussi son coup
C'est seulement dommage qu'il nous ait imposé ses tics au lieu d'engager un acteur pour un Spirou-Doetsch, par exemple, ou un éventuel Fantasio-Poelvorde, au lieu du sempiternel personnage de l'adulte ahuri certes plaisant mais récurrent depuis Didier.
Debouze a un rôle en or, mais ... il fait du Djamel...
Très au-dessus du lot, Lambert Wilson en dictateur-fantoche fan de la hurleuse québécoise, dans une mise en scène ir-ré-sis-ti-ble!!!!
Timsit vaut son pesant de kilowatt/h.
Le scénar est sympa malgré une ou deux pauses involontaires.
Tous les seconds rôles sont chouettes.
La bestiole est très réussie quoiqu'un peu éloignée du caractériel original.
Les parties musicales seront un régal pour ceux qui avaient apprécié Astérix et Cléopâtre.
Plein de surprises à pleurer de rire ou de clins d'oeil qu'il serait cruel de dévoiler ici.
24/06/2012 à 16h48
Pour ceux que cela intéresse, c'est la fete du cinema du 24 au 27 juin.
Tarif classique pour la 1ere place et ensuite c'est 2,50E la place
26/06/2012 à 15h17
On pourra éviter Le Grand Soir, titre pompeux pour un exercice de défoulement prétexte à réunir deux frappadingues, Poelvoorde et Dupontel égaux à eux-mêmes.
Le punk à chien n'est pas le type même de révolutionnaire attendu pour le titre.
Très en dessous du déjanté Mammouth, avec toutefois les apparitions fugaces et en clin d'oeil des acteurs du précédant dans celui-ci.
Quelques scènes drôles et originales, encore un peu plus éloignées de l'esprit grolondais, dans un film au final assez chiant.
Les scènes de concert des Wampas nous sortent par moments de la torpeur.
J'ai eu mon ruban bleu estampillé Fête du Cinéma, mais pas encore eu le temps d'en profiter.
27/06/2012 à 23h18
J'ai également eu mon ruban qui ne servira plus à rien.Premier jour des soldes et météo estivale je pensais être seule au cinéma:j'avais oublié cette opération promo.Mais peu importe, je me suis fait plaisir avec le dernier Ken Loach, the angel's share.L'Ecosse, les loubards et leur accent incroyable, les 10 fuck à la seconde, l'humour, la tendresse pour ces loosers que la société n'aide vraiment pas et eux qui ne font pas grand chose pour changer l'ordre des choses.J'adore.
20/09/2012 à 14h57
Série à thème :
Misère affective puis éveil de la personnalité d’une petite fille, entre mère maladroite (étonnante Agnès Jaoui en mère juive empâtée et si peu empathique) et copine de classe délurée.
Denis Podalydès, Isabelle Carré et Judith Magre en excellents seconds rôles, et quelques « petits » personnages hilarants, principalement parmi le personnel enseignant (fulgurant Matthieu Amalric)… dans Du Vent Dans Mes Mollets.
Si vous aviez apprécié la façon de Noémie Lovsky dans Les Sentiments, vous vous laisserez emmener par la réalisatrice-actrice dans ce retour à ses 16 ans de la quadra larguée, un soir de picole. Refaire sa vie ? Revoir ceux dont on sait alors ce que sera la leur… ou la fin. Essayer d’échapper à sa VDM ? Exercice drôle et sentimental avec ici aussi un Podalydès toujours juste et sobre. La bande de copines est amusante à suivre. Camille A 16 Ans, et nous, forcément, on revit les nôtres.
25/09/2012 à 21h17
Moi je dis que Bacri ne peut pas tenir un film à lui tout seul.
Ne pas Chercher Hortense ne devrait pas vous faire de tort.
L'acteur est magistral dans l'interprétation de sa médiocre incapacité à... à peu près en tout.
Kristin Scott Thomas ajoute la classe.
Le gosse est comme on les aime, pré-ado implacable avec ses parents.
Isabelle Carré toujours confondante. Surtout en clandestine solaire.
Mais le summum est atteint par le personnage du père (Claude Rich) vieux haut-fonctionnaire, loin, si loin des "gens", à commencer par ses proches...
Une assez agréable bluette parisienne pour bobos humanistes. ;)
15/11/2012 à 23h28
Ennui mortel chez 007.
Certes je n'ai jamais tenu bien longtemps sur un bond, hormis pour les rares moments d'humour british et les passages d'anges féminins, ici fugaces.
Mais là on m'avait vendu un scénar original, un évènement unique dans la saga, et une belle maturité ténébreuse de l'agent de Sa Majesté.
Le plus bel hommage du film est rendu non pas à Flemming mais à la prothèse maxillo-faciale.
Si Javier Barden s'est fait la (sale) gueule de l'emploi, on a du mal a s'intéresser à son drame psychanalyticomique.
Qu'est-ce que Sam Mendès est allé foutre dans ce rafiot qui hoquète plus qu'il ne rame?
Scénario honteux et bancale, dialogues plats, actions grossières.
Si je peux vous éviter de perdre un soirée...
02/01/2013 à 00h02
Les amateurs-lecteurs ne seront pas déçus par la fidélité au Hobbit de Tolkien.
Jackson maîtrise le genre mais:
- l'extrême lenteur du début
- les lancinantes transitions
- les batailles interminables
entachent le plaisir de la vue et de l'excellente restitution de la nature des personnages.
Golum se taille une belle part d'émotion et de réalisme.
Eviter la 3D, carrément sans intérêt sur 95% du film, remarquablement exploitée sur les plans aériens en images de synthèses. Limite fatiguant le reste du temps.
Je m'interroge franchement sur l'intérêt de la 3D en vidéo domestique.
Terrible frustration: le générique de fin quand on n'a pas su au préalable, qu'il est produit sous la forme d'une trilogie.
Ce qui explique sans doute les incroyables longueurs...
02/01/2013 à 11h50
mark écrivait:
--------------
> Ennui mortel chez 007.
>
> Certes je n'ai jamais tenu bien longtemps sur un bond, hormis pour les rares
> moments d'humour british et les passages d'anges féminins, ici fugaces.
>
> Mais là on m'avait vendu un scénar original, un évènement unique dans la saga,
> et une belle maturité ténébreuse de l'agent de Sa Majesté.
>
> Le plus bel hommage du film est rendu non pas à Flemming mais à la prothèse
> maxillo-faciale.
>
> Si Javier Barden s'est fait la (sale) gueule de l'emploi, on a du mal a
> s'intéresser à son drame psychanalyticomique.
>
> Qu'est-ce que Sam Mendès est allé foutre dans ce rafiot qui hoquète plus qu'il
> ne rame?
>
> Scénario honteux et bancale, dialogues plats, actions grossières.
>
> Si je peux vous éviter de perdre un soirée...
Pas d'accord.
Ce n'est certes pas le chef d’œuvre absolu annoncé, mais je ne me suis pas ennuyé. Bon scénario (malgré quelques points faibles gros comme des immeubles), superbes images (néons à Shangaï), bonnes bagarres sans effets spéciaux numériques à tout va (un peu dans le genre Die Hard 4), ancrage local très british, suspense, personnages piliers (M, Q, Monneypenny) à la fois traditionnels et revisités.
21/01/2013 à 01h01
Rarement vu autant d'hémoglobine si bien harmonisée avec une photographie aussi somptueuse des panoramas grandioses du far-west.
Comme dans n'importe quel film américain, ici encore un dentiste qui morfle (z'ont un problème avec not'profession les ricains...).
L'allemand de service de Tarantino nous campe un personnage savoureux qui fait la leçon de morale aux anglo-saxons les plus vénaux tout en usant ingénieusement des règles sauvages de la justice de ce grand pays en voie de civilisation.
Di Caprio partage avec nous le plaisir évident de jouer un salaud brutal et sans le moindre scrupule.
Samuel Jackson est méconnaissable et génial dans le rôle du nègre blanc.
L'autre nègre, héros du film n'a que sa gueule, mais quelle gueule!... et le reste...
La démesure des scènes de violence sont je l'avoue drolatiques et jouissives car émaillées de dialogues qui font mouche.
Les méchants et les moches sont savoureux, comme au temps du spaghetti.
Ce film est le plus bel hommage à Sergio Leone et Ennio Morricone.
Je n'ai pas vu le temps passer.
27/01/2013 à 23h55
La tarlouze scientologue a fait dans le sobre et l'efficace.
Une espèce d'inspecteur Harry aux façons de Schwarzie pour une enquête dont on sait presque tout dès le départ mais que l'on suit par plusieurs bouts de fil d'un même écheveau.
Pas trop d'invraisemblances, de l'action propre et nette.
Un joli sourire de blonde au dessus d'un décolleté assez peu orthodoxe pour une avocate.
2h13 passées sans ennui avec Jack Reacher.
PS. seule invraisemblance, vouloir nous faire croire qu'un gros bourrin de V8 amerloque conduite comme une savonnette peut rivaliser avec une A6...
28/01/2013 à 02h01
le tarantino je suis parti avant la fin et pour tant je susi fan de reservoirs dogs...
ya un demi de tension, qq jolis caprices de scenaristes pour qu el'histoire tienne, et les hommage a Leone tombent a coté..
c'est assez sanglant pour que ce soit un hommage a Peckinpah, mais pas assez serieux pour que ça marche.
ya une seule scene superbe ( les cagoules ) masi qui n'a rien a voir avec le reste du film et qui demande de bricoler le scenar pour pouvoir se trouver dasn le film...
29/01/2013 à 00h57
Passionnant déroulé d'une traque.
Où l'on apprend que Ben Laden a été terrassé par l'opiniâtreté et l'intuition féminine...
... et grâce à la torture.
Coïncidence, ce soir en rentrant du ciné, sur France 4 une rétrospective du 11 Septembre, suivi par un doc L'école des élites... le tout au son de la poussée des quadriréacteurs qui mettent la gomme en bout de piste, pour le pont aérien franco-américain Istres-Bamako.
Honni soit qui Mali pense.
04/02/2013 à 22h56
Vu amitiés sincères
Très bonne comédie française avec des bonnes répliques et un toujours très bon Gérard lanvin
04/02/2013 à 23h03
Regarde Taken sur w9...jouissif Liam nielsson ex de la cia qui démontes du maquereau albanais à coups de mandales!!
26/02/2013 à 14h28
Lincoln était bavard... le film aussi.
Spielberg s'endort sur ses ficelles: scènes de guerre panoramiques (combats assez mal réglés et fort peu réalistes), professions de foi lancinantes, suspensions sentimentalistes.
Pourtant instructif sur la méthode fort peu démocratique, pour ne pas dire machiavélique, ayant dû jouer de la vénalité d'élus pour parvenir à ses fins.
Comme souvent dans le cinéma américain, la femme-mère-épouse a le beau rôle... et le pouvoir.
Un film utile, long et ennuyeux.
L'acteur mérite seulement un oscar du maquillage.
11/03/2013 à 12h43
sex'n drug'n alchool'n gun
Spring Breakers est un road movie à une étape, bad trip de 4 étudiantes désoeuvrées.
Tourné comme un clip, aux belles images, aux couleurs saturées ou à effets qui oscillent entre le génie et le grotesque, et à la bande son (et sonore) tonitruante, mais bonne.
Moi, ça m'a fait peur:
Cette jeunesse réduite à 4 pétasses inconscientes du chemin qu'elles prennent pour se jeter dans la gueule d'un loup, avec pour seul but la teuf, le fric et la teube...
Voilà qui va faire réfléchir, j'espère, nos ados (les parents consternés en fin de séance à laquelle ils avaient accompagné leur "petite"!).
Il est plus à craindre que cela augmente les phantasmes de notre racaille qui prend exemple depuis des années sur ces espaces de liberté à l'américaine qui frôlent l'illégalité jusqu'à tomber dedans.
N'empêche, au bout des trois premières minutes, seul vieux devant cette jeunesse frénétique imbibée d'alcool et puant le sexe... je me suis senti comme un voyeur honteux.
Le scénario tiendrait sur un post-it... petit format.
Les acteurs(trices) tiennent bien leur rôle sans surjouer. Ont dirait presque un docu, tourné comme un clip pour ados collés sur MTV ou accros à certaines merdes de téléréalité entre-aperçues sur nos TV-sandwiches.
13/03/2013 à 00h16
Au bout du compte la paire Jaoui-Bacri m'a embarqué dans ce melting-pot de contes revisités par le quotidien de parisiens moyens.
Le jeu est de reconnaître la similitude de ces parcours sentimentaux ou relationnels avec les mythe du prince charmant, de la relation père-fille, ou de la fille et sa marâtre, de l'ingénue Chaperon Rouge et du cynique Grand Hautain Loup séducteur.
Le divorce, la séparation, l'ambition et le renoncement s'invitent au pays des fées, un peu dépassées par l'époque.
Bacri, égal à lui même, arrive pourtant à se dépasser dans des scènes et dialogues ciselés.
Les nouvelles têtes tiennent l'affiche.
Des plans superbes, de Paris, ses quais, monuments et clubs.
En y rit intelligemment en dépit d'une morale sociale univoque.
Si les gosses quelquefois vous agacent, vous adorerez Au Bout du Conte.
13/03/2013 à 10h03
Je me suis coltiné Boule et Bill avec ma petite fille. C'est affligeant, n'y amenez pas vos gosses.
24/03/2013 à 22h32
Précipitez vous sur une projection du Cirque Imaginaire, le Cirque du Soleil mis en scène par James Cameron, entre autres.
La prouesse et le talent explosent et ringardise le cirque de papa.
Aucun animal n'a été maltraité, dressé, emprisonné, ni quoique ce soit, il n'y en a aucun.
Le making off précédant la projection nous plonge dans les coulisses: maquillage, costumes, répétitions, échauffement des athlètes, mise en place de la machinerie.
Les moyens sont énormes: machines, treuils rapides à la synchronisation parfaite, gigantesques plateaux levant, tournant, passant à la verticale, immense piscine aux divers fonds affleurant ou émergeant.
Le spectacle commence par un ballet aquatique qui fait oublier Lhermine.
L'eau se mêle au feu, les athlètes s'y précipitent ou en surgissent de façons toutes inattendues.
Les voltiges sont vertigineuses, du trapèze à la chaîne, de sangles au vaisseau balançant qui allient barres fixes et barres parallèles pour des figures aériennes qui allient grâce et prise de risque.
Les moulins de cages vont détourner vous bambins de leur hamster dans son tambour.
Le plus merveilleux est cette joyeuse virtuosité qui rend facile des gestes inouïs dans des décors et couleurs éclatants.
Les corps sont de toute beauté, les costumes les magnifient.
Dita Von Teese dans sa coupe de champagne peut aller se rhabiller.
Les chinoises du spectacle ajoutent la chorégraphie à leur légendaires souplesse et rigueur.
Un seul bémol, et pas des moindres: la 3D est à chier comme souvent en images réelles. Profondeur de champ nulle avec premiers plans flous et cadrages à côté de l'essentiel.
Vivement un DVD en 2D.
07/04/2013 à 06h45
Perfect mothers
Tire plutot fidelement d'une nouvelle de Doris Lessing
Une lumiere et une luminosite irreelle du paysage:ciel,soleil ,mer et vegetation emeraude
Naomi Watts et Robin Wright avec un jeu et des corps de reve
amour et amitie meles pr aboutir a une amoralite que l'on accepte ou pas
Le tout filme a la maniere d'Anne Fontaine: glacee,chic,et intemporelle
A voir
08/04/2013 à 05h07
20 ANS D'ECART c'est savoureux.
Vincent Niney (un nom à retenir, déjà sociétaire de la Comédie française), en post-ado ahuri est craquant de spontanéité, remarquablement servi par les dialogues.
Virginie Efira en quadra qui doute nous fait oublier la blondasse présentatrice de la Nouvelle Star.
Si le scénario est convenu, le réalisateur en fait une fête, notamment par des rôles secondaires bien campés (la scène du shoot photo est irrésistible)
Certes le film pourra se voir sur le petit écran, mais j'apprécie plutôt l'éclat de rire collectif qui s'élève des salles obscures.