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NELATON et FARRAR
09/03/2009 à 22h53
Bjc. écrivait:
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> je me lance: un diner à la Closerie des Lilas!
Honnetement, BJC t'avais rien de plus original?
09/03/2009 à 23h02
"Wrist Pivot = avec les 2 mains Index et majeur sur les molaires pouce sous le menton et tu pivot tes wrists"
ne pas oublier de se mettre du chatterton sur les doigts -:))
09/03/2009 à 23h03
Bjc, mon p'tit, entre intellectuels, on se comprend toi et moi....laisse les dire les jaloux...:-P
ceci dit, quand tu sors une jeune femme, tu l'emmènes pas dans un endroit vieillot :-)
Mais j'imagine que t'avais peur que ça soit l'Amibe qui gagne :-)))))
09/03/2009 à 23h13
ma grande,
L’amibe, je n’avais aucune crainte
Mais imagine si c’avait été belette -:((
10/03/2009 à 00h35
Doc lyonnaise écrivait:
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> ceci dit, quand tu sors une jeune femme, tu l'emmènes pas dans un endroit> vieillot :-)
il va devoir se taper nouvelle cuisine,déco minimaliste et musique branchée?
>
10/03/2009 à 01h35
Nelaton:
Le fameux de signe de Nélaton est un plagiat; Nélaton fut le mandarin de la chirurgie de son temps médecin de Napoléon III, du roi d'Espagne et de Garibaldi. Etant riche il lui fut beaucoup prêté.
Or dès le premier écrit de la médecine occidentale on peut lire la manoeuvre bien décrite. Il s'agit du traité "Des articulations" du Corpus hippocratique (Ve siècle av. J.-C.)
Voici ce qu'on peut y lire selon la traduction de Littré :
"Si la mâchoire se luxe rarement, toutefois elle éprouve, dans les bâillements, de fréquentes déviations, telles que celles que produisent beaucoup d'autres déplacements de muscles et de tendons. Voici les signes principaux qui manifestent la luxation : La mâchoire inférieure prédomine en avant ; elle est déviée vers le côté opposé à la luxation, l'apophyse coronoïde fait saillie à la mâchoire supérieure, et le blessé rapproche difficilement les mâchoires. Le mode de réduction qui convient dans ce cas est manifeste : Un aide maintiendra la tête la tête du blessé, un autre, embrassant avec les doigts la mâchoire inférieure en dedans et en dehors vers le menton, tandis que le patient ouvre la bouche autant qu'il peut sans se forcer, commencera par remuer la mâchoire inférieure pendant quelque temps, la portant avec la main en dedans et en dehors, et recommandant au blessé de la tenir relâchée, de la remuer simultanément, et de se prêter le plus possible à ces mouvements; puis soudainement, il la déplacera en faisant attention à trois positions à la fois : d'abord il faut la ramener de sa position vicieuse à sa position naturelle, secondement, il faut la repousser en arrière ; troisièmement, obéissant à ces deux mouvements, le blessé doit rapprocher les mâchoires et ne pas ouvrir la bouche : telle est la réduction et on ne réussira pas par d'autres positions. "
Il ajoute : "Si la mâchoire est luxée des cotés, le traitement est le même."
Ce texte est repris par tous les auteurs de l'Antiquité jusqu'à Paul d'Egine (v. 625-690 )qui le cite in-extenso. Abulcassis (mort en 1013) l'a largement copié en le traduisant en arabe. Son oeuvre a été; à son tour, traduite par Gérard de Crémone en latin et cela donna le traité de chirurgie le plus répandu jusqu'au XIIIe siècle dans toute l'Europe occidentale. Il a fallu que Nélaton, qui lisait fort bien le grec, se démantibule la mâchoire en bâillant pour ne pas parler de ces illustres prédécesseurs.
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10/03/2009 à 02h10
"Il a fallu que Nélaton, qui lisait fort bien le grec, se démantibule la mâchoire en bâillant pour ne pas parler de ces illustres prédécesseurs."
quel dommage que l'amibe ne se soit jamais démantibulé -:))
10/03/2009 à 02h24
a propos, humb, Nélaton savait aussi remettre en place les épaules luxées
@+ Bjc.
10/03/2009 à 12h00
Bjc. écrivait:
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> Effectivement, FARRAR a étudié les trajectoires d’ouverture et de fermeture
> d’une mandibule.
>
> Ceci dit, comme il peut arriver à tout le monde d’avoir un patient qui vient
> vous consulter pour une luxation mandibulaire, ou de luxer une mandibule au
> cours d’une plulpectomie ou de la pose d’un implant ou Etc…, il faut faire la
> différence entre une luxation bi-latérale ou le patient ne peut plus fermer la
> bouche, et une luxation unilatérale ou le patient peut fermer.
> dans le premier cas on applique la manœuvre de Nelaton, et dans le 2° la
> manœuvre de Farrar.
>
> @+ Bjc.
Tu pourrais préciser le type de manoeuvres à réaliser? Merci.
10/03/2009 à 13h04
La méthode de l’antiquité présente le risque de se faire mordre les doigts par le patient, car la réduction de la luxation se fait d’un seul coup, brutalement.
(vieux souvenirs de la Pitié-Salpétriere)
aussi, plutôt que d’appuyer sur la mandibule en plaçant les 2 pouces sur les trigones (ou sur les 8), les 4 autres doigts étant placés sur le bord basilaire, Nélaton interpose une tige de buis carrée, demande au patient de mordre dessus, avec la paume de la main gauche appuie sur le menton et avec la main droite fait tourner le buis carré pour abaisser et reculer la Md., pour la remettre en place, passer le ressaut.
(avec un bois rond, on n’aura qu’une force de recul.)
Farrar apporte une variante dans le cas luxation unilatérale, il demande au patient de mettre le menton coté opposé à la luxation, met le buis d’un seul coté, coté luxation, et réalise la m manœuvre
dans le cas de bâillement, la luxation est souvent bilatérale
dans le cas de luxation par l’opérateur (souvent sur un patient fragile) la luxation est unilatérale
P.S.:j’espère que tu n’auras jamais l’occasion de t’en servir
@+ Bjc.
10/03/2009 à 23h49
Manoeuvre de Nelaton réalisée deux fois en six mois alors que cela ne m'était jamais arrivé auparavant: beaucoup plus simple à réaliser que ce que je pensais...si c'est réalisé immédiatement.
11/03/2009 à 12h16
"si c'est réalisé immédiatement."
si c'est réalisé immédiatement, la douleur ne s'est pas encore installée et les ligaments ne sont pas encore distendus
@+ Bjc.
11/03/2009 à 23h48
Le but est de replacer le condyle sous le ménisque et ce n 'est pas si simple que cela,car il faut pousser en bas et en arrière,très longtemps pour que les muscles cèdent à la pression,et ensuite accompagner la mandibule doucement en arrière et ensuite en haut pour reposer le condyle doucement sous le ménisque.
Mais si le ménique est usé,si les ligaments sont distendus,etc...les MUSCLES SPASMES,bonjour les dégats et merci Isaïe pour la suite à donner,car c'est là qu'on peut intervenir.
12/03/2009 à 15h10
je rajouterai à ceci: qu'est-ce qui fait que la mandibule est propulsée en avant sinon les muscles?
dans d'autres cas aussi la cause initiale est à chercher au niveau musculaire, supraclusion par elevateurs spasmés + eventuellement retrusion par spasme des muscles qui "tirent en arriere" + la langue qui ne joue pas son rôle.
et les cas de béance avec lévres mouligasses et langue trop tonique...
Qui peut m'expliquer les langues basses, les langues toniques, les masseters et temporaux (3 faisceaux avec chacun un rôle different, avantn haut bas et arriere....), sans envisager la tonicité ou la viscosité musculaire?
quid du rôle des muscles hyoïdiens, du digastrique..... et comment savoir lequels, parmi tous ces muscles, sont fonctionnels et lesquels ne le sont pas?
Et là justement on peut intervenir, si vous laissez isaïe poursuivre vous saurez peut être comment.
--
"On a toujours le choix! Mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!"
12/03/2009 à 22h21
"si vous laissez isaïe poursuivre vous saurez peut être comment"
comme tu dis: peut etre
on attends
@+ Bjc.
12/03/2009 à 22h42
Bjc. écrivait:
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> "si vous laissez isaïe poursuivre vous saurez peut être comment"
>
> comme tu dis: peut etre
> on attends
>
> @+ Bjc.
>
;))))))))))))))))))))))
JAi l'impression de lire un post sur toi en ODF ;)))
Tu vois comme ça peut-etre ennervant????;) ;