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probleme lors de pose baby connect tbr, vos avis
18/10/2009 à 18h05
pluton écrivait:
----------------
> mac écrivait:
> -------------
>
> > pour être plus sérieux, on a déjà eu cette discussion ici, les taux de survie
> > sont comparables entre les implants courts et longs avec des états de surface
> > rugueux.
>
> tiens moi aussi je peux faire mon chieur et pinailler sur les termes....à partir
> de quelle taille tu considères un implant court???
> un implant usiné est aussi "rugueux"...c'est jamais poli miroir...donc
> t'appelles quoi un implant rugueux???et quelle état de surface de référence???
> juste sablé....et avec quel procédé???ou sablé/mordancé...pareil pour le
> protocole...
> >
>
on considère un implant court généralement à partir de 8 mm.
par états de surface rugueux, j'entends les états de surface moderne ( non machined ) à savoir Ti-unite, SLA, osseotite, ti-oblast, voir les articles de renouard pour les résultats.
18/10/2009 à 19h27
mac écrivait:
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>
> on considère un implant court généralement à partir de 8 mm.
pour d'autre c'est 10 ou moins ......
concernant l'implant 36, il tourne avec la vis de couv, mais est-il stable en latéralité ?
--
;O)
18/10/2009 à 22h53
+1 chicot...la notion d'implant court est elle aussi très vague....
pour les "états de surface modernes" mac, penses-tu vraiment qu'elles sont toutes équivalentes??? penses-tu vraiment qu'un microbillage est équivalent à un "sablage" et là encore...la nature du "sable" a aussi son importance sur la rugosité finale, qu'un sablage est équivalent à une projection à la torche à plasma, etc....
j'ai lu l'étude que m'a fait parvenir growler (que je remercie beaucoup, au passage...)les concepts sont intéressants...mais ne sont pas totalement transposables à tous les systèmes...quid des résultats de stress sur un implant conique??? ou même sur un implant en alliage de titane, forcément plus "raide" qu'un implant en titane pur...etc.....
alors moi je dis méfiance...les études, c'est bien...on apprend beaucoup de choses....mais bon sang un peu de bon sens...
je vous donne un exemple "à la con"...prenez 2 cordes fixées dans le même bloc de béton par 2 vis de même diamètre....une de 6mm de long et une de 16mm...vous avez 200m de vide total sous vous....vous prenez quelle corde pour descendre en rappel????
18/10/2009 à 23h11
ach, zà dépend de mon embloyeur. Si je arbeit chez Franzose telekom
ne ba oublier une chose vondamental:
"le roseau plie mais ne rompt pas"
18/10/2009 à 23h18
lol, très drôle....mais dans le rôle du praticien, t'es ton "propre employeur"....alors quelle corde pour te sauver les miches????
19/10/2009 à 07h13
pluton écrivait:
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> +1 chicot...la notion d'implant court est elle aussi très vague....
> pour les "états de surface modernes" mac, penses-tu vraiment qu'elles sont
> toutes équivalentes???
j'ai jamais dit ça.
>
> j'ai lu l'étude que m'a fait parvenir growler (que je remercie beaucoup, au
> passage...)les concepts sont intéressants...mais ne sont pas totalement
> transposables à tous les systèmes...quid des résultats de stress sur un implant
> conique??? ou même sur un implant en alliage de titane, forcément plus "raide"
> qu'un implant en titane pur...etc.....
ça sert à ça les études, elles ne sont valables que pour les implants étudiés.
>
> alors moi je dis méfiance...les études, c'est bien...on apprend beaucoup de
> choses....mais bon sang un peu de bon sens...
> je vous donne un exemple "à la con"...prenez 2 cordes fixées dans le même bloc
> de béton par 2 vis de même diamètre....une de 6mm de long et une de 16mm...vous
> avez 200m de vide total sous vous....vous prenez quelle corde pour descendre en
> rappel????
je prends l'ascenseur.
ps: ça marche pas mieux avec 3 ou 4 points d'interrogation.
19/10/2009 à 10h48
mac écrivait:
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> pour être plus sérieux, on a déjà eu cette discussion ici, les taux de survie
> sont comparables entre les implants courts et longs avec des états de surface
> rugueux.
t'as jamais dit çà?
çà revient à dire que quelque soit l'état de surface rugueux, les résultats sont comparables et donc que ces états de surfaces offrent des performances équivalentes...permets moi d'en douter...
tu prends l'ascenseur....c...lles molles?
t'as vu, j'ai fait des efforts sur les?...;-))
19/10/2009 à 11h26
pluton écrivait:
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> t'as jamais dit çà?
> çà revient à dire que quelque soit l'état de surface rugueux, les résultats sont
> comparables et donc que ces états de surfaces offrent des performances
> équivalentes...permets moi d'en douter...
>
>
j'ai pas dit qqsoit l'état de surface, quand je dis état de surface rugueux ça va de soi que je parle de ceux documentés, je parle pas de TBR, tekka ou duchnok implant.
19/10/2009 à 21h39
vaucheyjoel écrivait:
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> oui , il est stable en latéralité
alors ça devrait marcher
--
;O)
29/10/2009 à 17h39
http://www.quintpub.com/journals/omi/abstract.php?iss2_id=471&article_id=5728&article=5&title=Mechanical%20and%20Technical%20Risks%20in%20Implant%20Therapy
c'est tout frais :
the crown-implant ratio, and the number of implants supporting an FDP were not associated with increased mechanical/technical complications
c'est le rapport de la dernière conférence de consensus ITI.
19/11/2009 à 13h14
Bonjour,
La pose d'implants de très courtes longueurs est indiquée dans des situations cliniques particulières, en particulier au maxillaire; de même lors de choix de thérapeutiques prothétiques avec des extensions. Bien sûr que le rapport couronne/implant sera moins favorable, on le sait tous, mais le principal, c'est qu'une fois la bonne indication posée, ça marche !!! J'ai posé des implants courts de TBR et Bicon, avec une préférence pour ceux de TBR car moins traumatique pour l'os, et une prothèse vissée sur ces implants.
19/11/2009 à 17h40
Pour mettre un peu plus de polémique et d'incertitude dans votre discussion, je rajouterais que ce que dit Renouard au sujet des implants courts n'est valide que parce qu'il utilise des piliers supraimplantaire LONGS (pilotis)! Cela à une grande importance.
Le truc, c'est qu'il n'a rien inventé ... il s'est juste inspiré de ce que font les ingérieurs aéronoautiques !
L'étude par les éléments finis que présente Frank montre que les contraintes occlusales agissent alors sur le pilier supraimplantaire seulement et n'atteint pas l'implant lui-même.
Trouve juste que c'est bizarre de penser que des ingénieurs aéronautiques à qui des boites confient des budgets à 10 chiffres pour construitre des avions soient complètement à côté de la plaque ! Je vous y laisse réfléchir. Bonne insomnie !
@+
Olivier
19/11/2009 à 17h43
noahaxeltiger-olivier écrivait:
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> Trouve juste que c'est bizarre de penser que des ingénieurs aéronautiques à qui
> des boites confient des budgets à 10 chiffres pour construitre des avions soient
> complètement à côté de la plaque ! Je vous y laisse réfléchir. Bonne insomnie !
explique stp.
19/11/2009 à 17h48
mac écrivait:
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> explique stp.
Peut être un peu plus tard ... sinon demain.
19/11/2009 à 22h28
mac écrivait:
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> explique stp.
Frank Renouard a publié avec Bo Rangert, ingénieur avec lequel j'ai eu l'occasion de collaboré et pu consulté pendant mon périple chez Nobel. L'implantologie dans sa partie mécanique puise sa technologie dans le domaine de l'ingénierie industrielle : cone morse, systeme de rétention, analyse des éléments finis, ....
Reprenons l'exemple de l'aéronautique, où des ingénieurs ont dû se creusé le cerveau pour pouvoir répondre á des exigences mécaniques. Pour accrocher un élement B (subissant des contraintes mécaniques importantes, et qui peut être assimilé à notre construction supraimplantaire) à un élément A (qui peut être assimilé à notre implant), afin de préserver l'ancrage intact au niveau de l'élément A et lui éviter toute contrainte pouvant le rompre, les ingémieurs ont proposé d'utiliser alors un élément intermédiaire long C (qui peut être assimilé à notre pilier supraimplantaire).
Les contraintes soumise à l'élément B sont transmises à l'intermédiaire long C qui par sa fléxibilité les absorbe, évitant ainsi toute contrainte néfaste au niveau de l'élément A.
Voilà je sais pas si c'est bien clair mais il est un peu tard et j'ai eu une journée fatiguante !
@+
Olivier
20/11/2009 à 15h22
noahaxeltiger-olivier écrivait:
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> Voilà je sais pas si c'est bien clair mais il est un peu tard et j'ai eu une
> journée fatiguante !
>
> @+
> Olivier
c'est très clair
C, est le fusible de A B, mais il est entre A et B, aussi en l'appelant B il aurait été entre A et C ce qui ferai B amorti les contraintes entre A et C et donc au lieu d'arracher A et exploser C, B est sollicité. ABC clair
20/11/2009 à 15h24
tu met un truc qui fait le joint et absorbe les impacts pour ne pas les transmettre en totalité.
20/11/2009 à 15h24
vava écrivait:
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> c'est très clair
> C, est le fusible de A B, mais il est entre A et B, aussi en l'appelant B il
> aurait été entre A et C ce qui ferai B amorti les contraintes entre A et C et
> donc au lieu d'arracher A et exploser C, B est sollicité. ABC clair
J'aurais pas mieux dit !! Merci.
25/08/2010 à 05h12
Bonjour.
Je met un mémoire que je viens de commettre sur les implants courts... Histoire de partager.
Le jury a été très partagés. Certains ont soutenus alors que d'autres ont failli s'arracher les cheveux.
Je ne place des implants courts que quant je ne passe pas avec une longueur plus conventionnelle. Pour éviter une greffe, un sinus lift, une racine dentaire ou un cantilever prothétique.
Vous trouverez dans le mémoire les quelques méta analyse validées par le Cochrane a la date de mai 2010.
Bonne lecture.
25/08/2010 à 08h06
merci Hicham,
j'ai survolé, ça a l'air très interessant et bien documenté. Je relis en détail ce soir.