rachat de cabinet avec personnel et gros probleme

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18/11/2009 à 11h53

Bonjour à tous, voici mon histoire qui j'en suis sûre pourrait décourager certains à reprendre un cabinet avec du personnel.

J'ai donc repris un cabinet en janvier 2008 avec réceptionniste et une femme de ménage.
Dans la foulé je décide d'engager une assistante, car une réceptionniste n'est pas qualifiée pour faire la sté...
J'entreprends donc dès le début de remettre à ma receptionniste un protocole complet de ce que j'attends d'elle, en lui disant que progressivement il faudrait qu'elle respecte ce protocole.
Tout commence bien, elle écoute, je lui explique et de temps en temps je lui fais des remarques sur le fait que si elle avait respecté la procédure, tel ou tel problême ne serait pas arrivé.
Au bout de 5 mois, elle commence à me souler, refait les mêmes erreurs, ne sait toujours pas utiliser une calculatrice pour faire une division par 4...Et au téléphone c'est une catastrophe (pas de sourire téléphonique, pas aimable et ça depuis le début).
Je décide de la recevoir au bureau en fin de journée pour lui dire carte sur table ce qui n'allait pas.
Je lui dis ce qui va (quand même) et ce qui ne va pas (pas de motivation, pas aimable, pas de respect du protocole, pas de prise d'initiative...) et je lui annonce de but en blanc que si cela continuait je devrait la licencier. Et je lui demande (vu sa motivation à faire le travail)si c'est ce qu'elle voulait car si c'était le cas on pourrait organiser un licenciement amiable. Bien entendu elle me dit qu'elle ne veut pas être licencier mais qu'elle en parlera à son mari.
1 mois apres, grosse tension au cabinet, avec l'aide de mon avocat je lui envoie sa première lettre d'avertissement.
Ma réceptionniste apres l'avoir reçu, un jour, décide de me dire que de toute manière elle ne serait pas assez bien pour moi et que soudainement elle ne se sentait pas bien. Elle me demande d'appeller son mari pour qu'il vienne la chercher. Je lui dis qu'elle peut s'en aller. Son mari débarque au cabinet énèrvé et me demande ce que j'attendais pour la licencier et me dit que sa femme sera en arret maladie. je lui réponds que le licenciement n'est pas d'actualité. Il me demande une proposition pour un licenciement amiable et je lui dis que cela ne se passe pas comme cela et que de toute manière cela ne le regarde pas directement. Il part en claquant la porte.
Donc comme l'avait annoncé son mari, elle se retrouve en arret maladie pour 15 jours, et reviens juste 1 jour avant son congé de grande vacances d'un mois.
Pendant son congé, elle m'envoie un courier me disant que j'étais dans l'obligation de la former, qu'elle avait tout mis en oeuvre pour faire son travail, que je lui avait dis que si elle n'acceptait pas le licenciement amiable, je la licencierait pour faute lourde et elle s'est mis à citer des phrases que je lui aurait dite pour au final étayer une future procedure pour harcèlement moral. Elle a envoyé une copie de son courrier à l'inspection du travail et la médecine du travail.
J'ai répondu à son courrier en niant tout et en le qualifiant d'injurieux (c'est mon avocat qui l'a rédigé), et en lui rappelant que ce qui lui a été demandé ne relevait pas de compétences qu'elle n 'aurait pas.
A son retour de vacances elle n'avait pas reçu ma lettre de réponse car je venais juste de l'envoyé. Je lui ai donc proposé une formation pour s'améliorer mais m'a dit qu'elle devait y réfléchir. Le lendemain elle a reçu ma réponse et arrive au cabinet en me traitant de menteuse et je lui rétorque de même.
Les 15 jours suivant je me suis absenté pour congé puis à mon retour elle m'a déposé son arret maladie de 3 semaines puis depuis septembre 2008 elle ne cesse de le prolonger.
Dans l'intervalle je l'inscris à une formation et lui envois les dates par lettre recommandée, et bien entendu comme elle n'a pas arrété de prolonger son arret maladie, elle n'a pas pu la faire.
En juin 2009 le médecin du travail invoque l'excuse de me rendre visite à mon cabinet pour remplir la fiche d'évaluation de risque professionnel et souhaiterai s'entretenir avec moi à propos de ma réceptionniste.
Elle me dit qu'elle avait l'idée de la déclarée inapte.
La semaine dernière, je reçoit un courrier de ma receptionniste m'écrivant son intention de reprendre la travail ce lundi et qu'à cet effet elle avait pris rendez vous avec le medecin du travail.
Le medecin l'a donc déclaré inapte et lui a donné un rendez vous dans 15 jours pour sa 2ieme visite. Ce jour, ma receptionniste n'a toujours pas mis les pieds au cabinet mais je pense recevoir un arret de travail de 14 jours.

Voila pour mon histoire, qui je crois ne fait que commencer, car il y aura certainement un prudhomme, car elle essaiera certainement d'invoquer que c'est mon harcèlement morale qui a provoqué son inaptitude.

Morale à retenir :
- ne jamais reprendre du personnel lors d'un rachat de cabinet
- ne jamais annoncer à son employé que l'on va le lisencier avant d'avoir fait les démarche écrite.