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rachat de cabinet avec personnel et gros probleme
19/11/2009 à 09h37
mac écrivait:
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> donc en quelque sorte tu prends un collabo pour faire l'assistante, concept
> intéressant.
attention , moi je dis qu'un jeune dentiste qui veut apprendre la chirurgie, l'implanto, etc.. peut être interréssé par le fait d'assister quelqu'un de plus experimenté ET en retour d'avoir quelqu'un qui l'assiste pendant ses chirurgies à lui. ça ne peut pas marcher dans un seul sens.
alors bien sur comme on le disait plus haut ça oblige à mieux s'organiser et à prendre évidemment moins de patients par jour, mais t'as pas le salaire de l'assistante à payer, et c'est quand même le prix d la liberté.
Moi j'ai experimenté çe systeme les 6 derniers mois, mon assistante étant en congés maternité, et bien je peux vous dire que c'est tout à fait possible, et surtout très sécurisant d'être deux dentistes pour la pose d'un implant ou une extraction difficile.
19/11/2009 à 09h37
framboisine écrivait:
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je passe te coller le bronx et tu m'apprends Julie en échange?
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je suis pas certain que ce soit un bon deal ....
z'en pensez quoi vous z'ôtes ?
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SIGNEZ LA PETITION anti protocole MFP ICI : http://minilien.com/?AhchuNDclM
!!!!!!! MERCI AUX 76 PREMIERS QUI ONT SI VITE SIGNE !!!!!!!
--- si vous pensez que si ce protocole n'existait plus, votre exercice en serait favorisé => ALORS SIGNEZ !!!
19/11/2009 à 12h57
cyberquenottes écrivait:
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> z'en pensez quoi vous z'ôtes ?
Salut, ici Z'ôtes; je pense que je veux apprendre Julie.
Et que c'ets toi le meilleur en Julie.
J'y peux rien si t'es le meilleur en Julie.
19/11/2009 à 21h41
framboisine écrivait:
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je pense que je veux apprendre Julie.
bien
très bien même
19/11/2009 à 21h57
tt.Ma
> question est: l'AG2R pose-t-elle des conditions pour rembourser une partie des indemnités de licenciements au chir. dentiste dès lors qu'une employée n'a pas encore 60 ans???? Dans des situations pareilles, que l'employé demande à être inapte ou à être licencié au bout de 35 ans de carrière, les indemnités sont presque équivalentes.??? Qu'en pensez vous?
Je n'ai eu aucun souci avec AGR2, il vaut mieux les contacter.
Je pense qu'il y a une confusion dans ce post. S'il y a inaptitude au travail tu n'as pas le choix, tu licencie et tu payes, tu peut faire appel, mais si tu gagnes tu dois reprendre l'assistante, bravo l'ambiance.
Il n'est pas question de prudhommes dans cette procédure qui est simple, entretien de licenciement, licenciement, chèque. Si elle demande à être licencié, je pense que c'est différent.
19/11/2009 à 22h12
JeRis écrivait:
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> dock écrivait:
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> > Y a t-il un ou plusieurs appels possibles suite à une décision des prudhomes?
>
>
> ... bien sûr et heureusement; cours d'appel et éventuellement cours de cass.
Le problème c'est que l'appel se fait par la cours d'appel des affaires sociales, rien à voir avec le pénal... et le jugement se veut... social... ce qui veut dire que si consécutivement au licenciement l'AD pique ton fichier patients, ne respecte pas le secret professionnel qui est indiqué dans la convention collective et dans son contrat de travail (qui s'applique, même lorsque la salariée quitte le cab...) le tribunal ne la condamnera pas!!! Et oui... pour cela il faut aller au tribunal pénal, et le jugement d'appel en social sera mis en attente du jugement en pénal, donc en gros faudra pas loin de 6-7 ans pour avoir le jugement d'appel. Et si les guignols des prud'hommes t'ont condamné à 60000€ avec jugement exécutoire, même si les articles utilisés pour te condamner sont faux et erronés, tu payes et tu attends 7 ans?
Il y a donc une justice à deux vitesse, en appel si toi tu fais le moindre écart, tu seras lourdement sanctionnée, si la salarié fait des choses graves, elle ne risque rien, c'est une pauvre malheureuse qui aura agi par bêtise...
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http://soundcloud.com/narik/tracks
d-.-b
19/11/2009 à 22h16
ZORBECA écrivait:
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dans cette procédure qui est simple,
> entretien de licenciement, licenciement, chèque.
Tout licenciement appel prud'homme (utilisé dans certains cas...) et le salarié n'y risque absolument rien, donc pourquoi s'en priver pour grapiller quelques milliers d'euros, sans compter que le parjure n'est pas reconnu en France, et qu'un bon gros syndicaliste CGT te dira toujours ce qu'il faut dire (mentir) pour te faire passer pour un gros enfoiré et donc te faire racquer...
"Ha ben oui, mais il m'a menacé si je ne signais pas le papier" et rien que là, le bénéfice du doute profite toujours aux mêmes...
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http://soundcloud.com/narik/tracks
d-.-b
19/11/2009 à 22h49
narik écrivait:
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>
> Tout licenciement appel prud'homme (utilisé dans certains cas...)
Je n'ai pas eu de prud'homme, ni le choix d'ailleurs, la médecine du travail l'avait estimée inapte au travail...chez moi.
Le licenciement pour inaptitude physique non professionnelle.
* Le licenciement doit nécessairement être constaté par le médecin du travail. L'inaptitude définitive d'un salarié à son poste de travail ne peut être constatée que par deux examens médicaux et espacés de deux semaines.
* L'employeur est tenu de reclasser le salarié en tenant compte des propositions et indications du médecin du travail. C'est à l'employeur de prendre l'initiative de la recherche du poste de reclassement, même si le salarié ne manifeste pas le désir de reprendre le travail.
* Lorsque la proposition de reclassement emporte modification du contrat de travail, le salarié peut refuser le reclassement proposé. Refuser le reclassement ne constitue plus qu'une faute, même si le reclassement n'emporte pas modification du contrat de travail.
* L'employeur peut alors soit formuler de nouvelles propositions de reclassement, soit procéder au licenciement pour impossibilité de reclassement (cass. soc 9 avril 2002, BCV n°122l'employeur doit préciser dans la lettre de licenciement qu'il inaptitude du salarié et détaillé l'impossibilité dans laquelle il est de trouver un poste compatible avec son état de santé.
* Le salarié a droit à une indemnité légale ou conventionnelle de licenciement, une indemnité compensatrice de congés payés et, le cas échéant, une contrepartie à l'indemnité de non-concurrence. L'indemnité de préavis n'est pas due dans la mesure où le salarié est inapte à reprendre l'emploi occupé précédemment.
* Les indemnités dues au salarié sont versées directement par l'employeur. Elles peuvent désormais aussi être versées par un fonds de mutualisation auquel l'employeur a souscrit (art. 7 ; c. trav. art. L. 1226-4-1 nouveau)
20/11/2009 à 00h22
J'ai cru relire ma propre expérience,
il y a quelques années , mon assistante a voulu pour des raisons privées quitter son poste mais pas démissionner...
n'ayant rien à lui reprocher j'ai refusé de la licencier,
à partir de la elle a enchainé les arréts de maladie d'une semaine,
voyant que je ne cederais pas, elle a activé le levier de la médecine du travail,
le médecin du travail m'a appelé personnellement pour me demander de la licencier ( j'attends d'ailleurs toujours la confirmation écrite de sa demande ...)
la encore je n'ai pas cédé, le medecin du travail l'a donc déclarée inapte et m'a donc forcé à la licencier.
détail amusant : l'inaptitude ne concerne que le travail dans votre cabinet, pas ailleurs , dés le licenciement elle pouvait tout à fait retravailler dans une autre cabinet, le meme medecin l'aurait immédiatement déclarée apte à nouveau ...
en contre partie j'etais protégé par cette décision puisque contraint au licenciement.
23/11/2009 à 11h40
samo écrivait:
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> en contre partie j'etais protégé par cette décision puisque contraint au
> licenciement.
attention, l'employé licencié pour inaptitude peut avoir recours au prudhomme en disant que l'employeur n'a pas tout mis en oeuvre pour reclasser le salarié.
C'est pour cela que l'employeur doit emmerder le medecin du travail par lettre recommandé pour tanter de trouver une solution de reclassement.
24/11/2009 à 20h17
tu as raison,
il doit y avoir discussion avec le medecin du travail
et tu as obligation d'etudier toutes les possibilités de reclassement au sein de l'entreprise...
en meme temps, dans un cabinet employant une assitante ya pas des milliers de possibilité, et , on ne t'oblige pas encore à créer un poste ... donc licenciement obligatoire, provoqué par l'inaptitude à CE poste, sans possibilité de reclassement au sein de l'entreprise,
tu es contraint au licenciement et donc protégé en quelque sorte,par cette décision de la medecine du travail.