Cookie Consent byPrivacyPolicies.comRetraites: pistes à suivre. - Eugenol

Retraites: pistes à suivre.

Logo1 esg2fi - Eugenol
Gérard De BRUYKER conseils

18/02/2010 à 12h41

LE 18/02/2010

Le grand débat sur les retraites commence, et toutes les hypothèses sont étudiées.

S'il est certain que la solution à ce problème passera par la conjugaison de plusieurs types de solutions comme l'augmentation des cotisations, ou un élargissement des cotisations sur d'autres sources, il faudra aussi passer par un allongement de la durée de cotisations.

Dans notre cas particulier de l'exercice sous forme de société d'exercice libéral, nous pouvons ouvrir plusieurs pistes de réflexion:

la première tient au fait que la société d'exercice libéral en achetant la patientèle et le cabinet du praticien, à l'aide d'un crédit qui sera remboursé sur les économies de gestion réalisées grace à cette structure, va permettre à ce praticien de placer cette somme sur un contrat d'assurance vie, ou sur une opération immobilière destinés à compléter sa retraite le moment venu.

La deuxième piste est celle de la mise en réserve chaque année dans la société d'exercice libéral, d'une partie du bénéfice après impot de cette société. Cette mise en réserve évitera une fiscalisation immédiate des dividendes servis, et la réserve ainsi réalisée, placée sur un contrat de capitalisation à l'intérieur de la société, permettra de mettre en place au moment de la retraite, une distribution annuelle de dividendes, dont la fiscalisation sera plus faible qu'aujourd'hui, compte tenu d'un taux marginal d'imposition plus faible en retraite qu'en activité.

La troisième piste de la société d'exercice libéral, peut consister à faire valoir ses droits à la retraite, tout en continuant une activité réduite ou pas, et en cumulant pendant cette période les deux resssources, retraite et rémunération. Bien sur dans ce cas, des cotisations retraites seront dues sur la rémunération, sans apporter de points de retraite suplémentaires, mais il s'agit d'un moindre mal.

La quatrième piste consiste à ne pas faire valoir ses droits à la retraite, si l'on n'a pas le nombre de trimestrs nécessaires, et de continuer une activité réduite dans la selarl, jusqu'a l'obtention de ce nombre de trimestres, pour pouvoir bénéficier de la retraite à taux plein.

La situation que nous connaissons actuelement et qui va durer longtemps, nous oblige à ne plus apréhender immédiatement le fruit de notre travail, et à constituer des réserves importantes à titre personnel pour couvrir les besoins futurs, et dans ce cadre là les possibilités offertes par le fonctionnement sous forme de société de capitaux, soumise à l'impot société, sont une réponse pertinente à cette question.

Bonne réflexion à tous.

G DE BRUYKER

_________________
societe d'exercice libéral Cabinet conseil spécialiste en création de Societe d'exercice libéral, gestion de Patrimoine et assurance qualité.


Images 1 qtgoxf - Eugenol
ciwil

18/02/2010 à 13h10

"La situation que nous connaissons actuelement et qui va durer longtemps, nous oblige à ne plus apréhender immédiatement le fruit de notre travail, et à constituer des réserves importantes à titre personnel pour couvrir les besoins futurs, et dans ce cadre là les possibilités offertes par le fonctionnement sous forme de société de capitaux, soumise à l'impot société, sont une réponse pertinente à cette question."

si je comprends bien, il ne faut pas profiter de la vie avant la retraite, retraite où il faudra continuer de travailler à mi-temps !
il faut économiser pour pouvoir s'acheter le moment venu une chaise roulante plaquée or :)
la question est de savoir s'il faut travailler pour vivre, ou vivre pour travailler ?


Image19 iebot6 - Eugenol
athos

18/02/2010 à 14h40

arghhhh....complexitude...
ne perdons pas notre vie a la gagner, mettre de l'argent de côté pour l'avoir devant soi, c'est dur, faut être souple.
Pis dans notre beau pays les lois sont si stables aujourd'hui...

alors amusement:

eolienne, production donc de chauffage et d'electricité avec revente erdf...

l'hivers de l'âge venu, l'éolienne payée, supression de deux postes de dépenses incontournables, disons donc 3600€ l' année.
Bin, combien faudrait placer à nos âges avancés pour sortir une rente de 3600€? (a laquelle on rajoutera la revente, disons 2000)

hmmm....combien? passé 50ans? hmmm?


Logo1 esg2fi - Eugenol
Gérard De BRUYKER conseils

18/02/2010 à 17h12

Tout va dépendre de la somme dont on pense avoir besoin à la retraite, c'est le fonds du problème; si a la retraite, vous avez encore comme certains des enfants qui ont de 5 à 10 ans d'études devant eux, si vous avez des investissements à payer qui vous obligent à un effort financier important, ou si vous ne souhaitez pas diminuer votre niveau de vie, ces questions vont être primordiales.

Si par contre vous passez une retraite calme, avec peu de frais, en vivant sur les légumes du jardin, sur les poules et les lapins, avec quelques loyers par ci par la, alors tout peut être plus facile.

Encore faut il ne pas tomber un jour en état de dépendance avec les frais que cela représente.

Faut il consommer son capital, ou tenter de transmettre aux enfants quand on en a?

Pour la réponse avec l'éolienne, c'est un bon calcul, mais il ne faut pas compter sur le rachat par erdf, qui se désengage des contrats de rachat d'électricité, vu le montant de pertes que cela va générer pour cette société.

Par contre courvrir ses besoins d'électricité et de chauffage, c'est une très bonne chose.

Discussion à suivre.


Image19 iebot6 - Eugenol
athos

18/02/2010 à 17h40

erdf c'est vrai, j'y compte comme une éventuelle cerise sur un éventuel gateau :)

mais l'éolienne n'est qu'une piste, qu'un élément parmi d'autres, peut être qu'il faut aussi voir la vie différemment et n'y pas mettre un terme à l'age de la retraite, après tout, tout ça n'est guère qu'un pari.

pardon de te contrarier dans ton job, car tu as évidemment raison.


Logo1 esg2fi - Eugenol
Gérard De BRUYKER conseils

18/02/2010 à 18h10

Non ce n'est pas une contrariété pour mon activité, c'est plutot une recherche de solution, ou de comparaisons de solutions en sachant que les évolutions à venir sont a mon avis totalement imprévisibles, et que l'objectif est de répartir au maximum les sources de revenus, ou d'économie.

Quel pan de l'activité peut s'écrouler du jour au lendemain, personne ne sait aujourd'hui;
a part de répartir au maximum ses investissements, et tenter d'améliorer sa gestion, je ne vois pas beaucoup d'autres pistes pour sécuriser l'avenir.

En ce qui me concerne, je m'organise pour avoir une activité professionnelle jusque vers 75 ans, (si la cervelle est toujours en bonne forme) soit encore 16 ans de travail; mais est ce la solution?


Avatar m3f7ri - Eugenol
le chamane

19/02/2010 à 12h14

quels sont les réelles différences fiscales entre un exercice libéral classique et une sel?

concernant les charges (urssaff, asm) différences ou pas, pour la retraite on continue à cotiser à la carcd ou on passe à l'agrr?


Logo1 esg2fi - Eugenol
Gérard De BRUYKER conseils

19/02/2010 à 12h35

en société d'exercice libéral, vous continuez à cotiser aux mêmes caisses, avec les mêmes taux, c'est simplement la base de calcul qui change, puisqu'elle va être déterminée par votre rémunération diminuée de l'abattement de 10% pour frais professionnels.

Si vous prenez en selarl une rémunération équivalente annuelle à ce que vous avez comme résultat en BNC, vous paierez des impots sur 90% de cette somme, et des cotisations sociales sur 90% de cette somme.

Bien sur ce n'est pas le seul avantage des sociétés d'exercice libéral, il faut tout analyser selon les situations de chacun.

Je reste à votre disposition.

Cordialement

g de bruyker