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Organisation des cabinets de groupe
09/08/2010 à 17h32
Bonjour !
j'aurais aimé avoir quelques précisions et expériences au sujet des cabinets de spécialistes ou de groupes.
Par exemple, une SELARL, 2 associés, 1 ou 2 collaborateurs, plusieurs assistantes, secrétaires ou aides dentaires...le top quoi !
Mettons, les 2 associés, omnipratique, mais orientés implanto/chir et prothèse fixés evidemment, et les 2 collab, l'un endodontiste (exclusif ou non) avec microscope et plateau technique idéal, l'autre, jeune, en apprentissage par ex.
- Mes questions sont : la SELARL ou équivalent, est elle toujours ce qui est conseillé généralement pour un cabinet de groupe ?
- Comment se répartissent les bénéfices et les charges entre praticiens
- Comment le chargé des endos gagne-t-il sa vie,
- Etre maitre de conf OU assistant HP donne-t-il le droit à dépassement permanent ?
- A combien est le "tarif horaire" (meme si c'est pas très représentatif) d'un cabinet de ce genre : 4 praticiens, 6 assistantes ou aides, pano, voire scanner, microscope endo, salle de chir...
- Peut-on exercer une pratique de ce genre partout en France ? Le plan de traitement global est-il accessible de partout ?
Merci !
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http://www.endodontie.fr/
10/08/2010 à 11h09
Vos réponses m'intéressent également !!!
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Jeune dentiste !
Vive les petites villes loin des facs !! 5 dentistes pour 20000 habitants, ca vaut le coup !!
10/08/2010 à 18h44
les maitres de conf ont en effet droit au dépassement.
en ce qui concerne la SELARL, il faut que les implantos/protheses, acceptent qu'une partie du chiffre d'affaire qu'ils ont générés soit reversé à l'endo sous forme de dividendes.
03/09/2010 à 01h30
Peut être que le retour des vacances me permettra d'avoir d'autres infos ! :)
03/09/2010 à 15h52
C'est un peu la ratatouille ton organigramme.
Les collaborateurs ont des contrats avec les dentistes de la searl et non l'entreprise en elle même et vont donc faire des reversement en fonction de leur chiffre mais ne participeront pas aux dépenses.
Les deux principaux dentistes sont quoi par rapport à la SEARL.
Si les clefs de répartition étaient si simples, ca fait longtemps que l'on ne serait plus en cabinet individuels. Car arriver à trouver un compromis qui donne l'impression à l'ensemble des participant qu'ils sont gagnant de même qu'a leurs conjoints ne participant pas à l'entreprise est déjà plus que compliqué quand tu as déjà deux praticiens qui ont des exercices proches.
Là en plus tu complique les choses en rendant les rentrée d'argent et les charges asymétriques avec des exercice imposés à des libéraux.
Ton projet est vide et ne permet pas de définir des clefs de repartions car les rôles et les charges attenantes sont impossible à définir.
03/09/2010 à 16h03
Je suis moi meme mal informé, donc c'est possible que "mon organigramme soit un peu la ratatouille".
Cependant j'ai des exemples de confrères qui fonctionnent comme ça. Le nom SELARL, SEL, peu importe, si je me suis trompé de définition ce n'est pas là ou je veux en venir.
J'aimerais juste des infos sur ces organisations de cabinets de groupe.
En extra, si nos amis etrangers peuvent laisser un message (Canada par ex) pour en discuter...peut etre ce genre de pratique est difficile a mettre en place en France ?
03/09/2010 à 17h23
"Par exemple, une SELARL, 2 associés, 1 ou 2 collaborateurs, plusieurs assistantes, secrétaires ou aides dentaires...le top quoi !
Mettons, les 2 associés, omnipratique, mais orientés implanto/chir et prothèse fixés evidemment, et les 2 collab, l'un endodontiste (exclusif ou non) avec microscope et plateau technique idéal, l'autre, jeune, en apprentissage par ex.
- Mes questions sont : la SELARL ou équivalent, est elle toujours ce qui est conseillé généralement pour un cabinet de groupe"
Assistante, secrétaires et aides dentaires, ce ne sont que des frais qui vont être à partager comme le consommable. Globalement entre deux associés ca sera à égalité entre les associés où en fonction de l'utilisation par les associés.
Les collaborateurs, le sont non de la société mais de l'un des associés. Donc il va voir ses charges augmenter mais en contrepartie recevra une fraction des prestations reçues par le collaborateur. Un collaborateur et deux associés un bordel monstre si la situation s'éternise. Par contre le collaborateur n'est rien dans l'association, la répartition des charges ne l'intéresse pas.
Après en fonction du type juridique de l'association, les deux associés conservent leur chiffre d'affaire et l'association consiste juste dans la répartition des charges entre les deux associés.
Soit il y a réellement création d'une sociétés qui va encaisser en son nom les honoraires des patients et qui en plus des charges aura les bénéfices à repartir. Et là tu t'amuse à voir ce que chacun à apporté lors de la création de la société, les chiffres d'affaire de chacun des associés et les charges de chacun des associés pour trouver une clef de repartions qui donne à chacun l'impression de ne pas être lésé.
03/09/2010 à 17h32
robin écrivait:
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> les maitres de conf ont en effet droit au dépassement.
Sous réserve qu'ils aient droit au DP, qui n'est jamais accordé d'office ! Dans mon ancienne fac, un seul l'avait.
04/09/2010 à 00h05
Je suis un peu surprise de l'idée d'un cabinet de groupe qui réunirait omnipraticiens et specialistes.Etant moi-même omnipraticien,il ne me plairait pas d'envoyer mes patients voir par exemple un paro dans un tel cabinet.Je ne dois pas être la seule.comment les spécialistes vont-ils vivre sans ou avec peu de correspondants?