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reconversion
24/08/2010 à 17h12
bonjour
je m'adresse à vous pour la première fois sur un sujet qui m'est très personnel en espérant peut être avoir quelques conseils de confrères qui auraient vécu ou qui vivraient la même chose que moi en ce moment. Avec toutes mes excuses par avance pour la probable longueur du message à venir...
Je vais commencer par me présenter: j'ai 34 ans, 2 enfants en bas âge et j'exerce depuis 2001. J'ai créé un cabinet en campagne en 2007, seule, dans un village où j'ai aussi fait construire une maison pour y habiter avec ma famille. Je ne m'y plais pas spécialement, c'est loin de tout, de tous et surtout je ne m'y sens pas chez moi même si j'adore ma maison, que j'ai dessinée. Pourquoi m'y être installée me direz-vous?! C'est là que ça se complique! Jusqu'en 2005, j'exercais au sein d'un cabinet de groupe où je me plaisais, et surtout dans une ville chère à mon coeur. Mais mon mari travaillant à 150km de là et étant dans l'impossibilité de trouver du travail plus près du fait de sa formation et de ses souhaits professionnels (il fait de la recherche scientifique), nous avons décidé de déménager sans pour autant trop s'éloigner de mon point d'attache (100km quand même). Entre temps j'avais trouvé (sur le papier) une collaboration qui semblait correspondre en tous points à ce que je recherchais...Nous avons donc décidé de nous établir au plus près du cabinet dans lequel j'étais sensée exercer, sur un grand axe routier pour que mon mari puisse avoir un accès facile également à son travail malgré la 50aine de kilomètres qui l'en séparent. Voilà donc pourquoi nous nous sommes installés au milieu de nulle part ou presque, dans un village que nous ne connaissions pas. Dis comme ça on pourrait penser que nous avons été idiots à l'époque et que nous n'avons pas réfléchi! et pourtant, à l'époque, cela nous paraissait être ce qu'il y avait de mieux pour nous et nos enfants à venir. Avec le recul je me dis aujourd'hui "grave erreur"! mais ce qui est fait est fait. La collaboration donc, n'a pas fonctionné (on ne me notait aucun rdv, je me déplacais parfois pour 1 consultation l'après midi...). Bref après de multiples demandes auprès du titulaire (installé depuis plus de 30 ans qui n'avait jamais pris de remplacant ni collabo mais qui voulait préparer sa retraite...)je suis partie pour créer mon propre cabinet faute de mieux. Il n'y avait aucune possibilité de collaboration à moins de 50km autour de chez moi. Quitte à m'installer autant le faire près de chez moi me suis-je dit. Me voilà donc embarquée dans une installation pour laquelle j'ai investi pas mal d'argent (trop à mon avis maintenant que je vois comment ça a évolué). J'en suis donc à ma 4e année d'exercice et depuis le début ça n'a pas décollé. Si biensur j'ai davantage de patients aujourd'hui que je n'en avais au début mais pas beaucoup plus, et mon chiffre d'affaire doit à peu près être équivalent au bénéfice de bon nombre d'entre vous!
j'en arrive donc au sujet de mon message: reconversion. Je l'envisage depuis déjà pas mal de temps mais je ne suis pas sure de vraiment savoir ce que je souhaite. En fait, dès le début de mes études en dentaire j'ai été attirée par l'ODF plus que par n'importe quelle autre discipline. Je pensais passer le CECSMO puis j'ai renoncé pour diverses raisons. Cette idée m'est restée en tête toutes ces années. Je me suis laissée jusqu'à la fin de l'année pour changer d'orientation si le cabinet ne progressait pas, et je crois que ça sera le cas. Plusieurs possibilités s'offrent à moi donc: formation ODF (sous quelle forme?) pour m'orienter vers cette discipline et fermer mon cabinet progressivement, quitter le cabinet et aller faire une collaboration à plus de 50km de chez moi, tout quitter pour tout recommencer ailleurs, me reconvertir...Je ne vais pas détailler ici les avantages et inconvénients de chaque solution, je vous ai assez bassinés mais je suis vraiment perdue. Je ne me sens pas à l'aise avec ce métier de chirurgien-dentiste (j'ai très peu d'amis dans ce métier, je ne me sens pas à ma place dans les congrès ou autre formation parmi ces gens qui ont l'air si passionnés...) et je crois qu'ortho me conviendrait mieux mais je n'en suis même plus sure. Cela me demanderait bcp d'efforts et de sacrifices (personnels et financiers) de me lancer dans une telle formation. Si au bout du compte c'est pour me dire que je me suis encore trompée, cela me fait peur. D'un autre côté, pour changer complètement de métier, il faudrait déjà que j'en trouve un qui me corresponde...
j'imagine que parmi vous, certains ont déjà eu ce genre "d'états d'âme" et pourraient peut être m'aiguiller...
je vous remercie de m'avoir lue en tout cas, pour ceux qui sont arrivés au bout!
24/08/2010 à 17h34
Beu...je te le dis comme ça me vient après une 1ère lecture , j'ai comme l'impression 1/ que tu ne fais pas en fonction de toi mais des autres , .2/ que pour tout ce que tu fais tu prends la solution la moins pire .
Bon, c'est dit... passes ta période de flottement , ça arrive à tout le monde , essayes donc de faire en fonction de toi , pour toi et ta vie professionnelle. Je sais ça ressemble à de l'égoïsme , mais dans un couple il y a de la place pour 2 vies .
Quand tu as un problème demande toi si tu ne fais pas partie de la solution .
24/08/2010 à 18h01
alapex écrivait:
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> Beu...je te le dis comme ça me vient après une 1ère lecture , j'ai comme
> l'impression 1/ que tu ne fais pas en fonction de toi mais des autres ,
c'est vrai en partie. je dois aussi tenir compte de mon mari et de mes enfants. il n'est pas question pour nous de partir si c'est pour que l'un de nous se retrouve au chomage.
.2/ que
> pour tout ce que tu fais tu prends la solution la moins pire .
ça aussi c'est vrai! j'aimerais que ça change mais je ne maitrise pas tous les paramètres.
> essayes donc de faire en fonction de toi , pour toi et ta vie professionnelle.
> Je sais ça ressemble à de l'égoïsme , mais dans un couple il y a de la place
> pour 2 vies .
il est certain que si mon mari pouvait trouver du travail dans le département où j'aimerais vivre ça simplifierait les choses. Disons que j'aurais moins peur de tout quitter ici. Mais en 3 ans, il a passé 2 entretiens, et encore pas vraiment dans son domaine mais il était près à changer pour que je me sente mieux. Seulement on ne veut pas de lui: trop qualifié! même en trafiquant son cv ça ne passe pas... et puis je ne voudrais pas non plus que ce soit lui qui se retrouve à faire un truc qui ne lui plait pas.
Quand tu as un problème demande toi si tu ne fais pas partie de la solution .
c'est précisément ce que je fais, et plus j'y pense plus je me dis que ce métier n'est pas fait pour moi ou vice-versa. mais peut être que si je vivais dans un lieu qui me plaisait et que j'avais une vie sociale plus épanouie je me sentirais mieux aussi dans ce métier...
merci de ton attention
24/08/2010 à 18h30
j'ai du mal à percevoir réellement ce qui ne te convient pas?
Ca trop faible, qui stagne? stress engendré par certains actes, par certains patient?
ce serait déjà une bonne base de voir précisement ce qui ne te convient pas pour ne pas reproduire ces schémas dans une hypothétique reconversion.
24/08/2010 à 18h38
cartman écrivait:
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> j'ai du mal à percevoir réellement ce qui ne te convient pas?
> Ca trop faible, qui stagne? stress engendré par certains actes, par certains
> patient?
>
> ce serait déjà une bonne base de voir précisement ce qui ne te convient pas pour
> ne pas reproduire ces schémas dans une hypothétique reconversion.
je pense que la premiere chose qui ne me convient pas, c'est effectivement le CA trop faible qui ne me permet pas de vivre correctement et d'assurer mon avenir et celui de mes enfants.
En outre, ce n'est pas un métier qui me passionne mais ça n'est pas non plus dans mon tempérament d'être passionnée. Si j'avais une activité "normale", suffisamment rémunératrice et sécure, je surmonterais probablement mieux les difficultés qui se présentent: les rapports humains, les obligations liées au cabinet, la dérive de plus en plus commerciale de ce métier...
24/08/2010 à 18h41
trouves toi un centre mutualiste, tu auras des horaires cool, tu feras un boulot que tu sais faire alimentaire et plein de temps a cote pour t'occuper des tes gosses et éventuellement de ton mari
24/08/2010 à 18h51
jeff2 écrivait:
---------------
>
>
> trouves toi un centre mutualiste, tu auras des horaires cool, tu feras un boulot
> que tu sais faire alimentaire et plein de temps a cote pour t'occuper des tes
> gosses et éventuellement de ton mari
j'ai aussi pensé à cette solution effectivement...Par contre je n'ai aucune expérience de cet exercice et j'aurais un peu peur de perdre mon indépendance vis à vis des soins à prodiguer...
Comment trouver un mutuelle qui recrute? n'y a til que les sites d'annonces comme abcdent ou id? parce que sur ces sites il y a effectivement des annonces de mutuelles mais jamais dans ma région...
24/08/2010 à 19h09
Je ne peux pas croire que tu te trouves dans le trou du cul du monde et qu'il n'y a pas besoin de dentiste alentours ni de centre dentaire à moins de 50 km de chez toi.
Et puis courage, il vaut mieux faire un petit CA qu'un gros caca !
24/08/2010 à 23h06
Quand je lis :
"Jusqu'en 2005, j'exercais au sein d'un cabinet de groupe où je me plaisais, et surtout dans une ville chère à mon coeur."
Je me dis que ce n'est peut-être pas la profession que tu rejettes que la solitude que tu subis seule de ton cabinet qui ne décolle pas.
Si tel est le cas, changer de job ou faire ODf sera sûrement illusoire.
Bon courage à toi, tu es jeune, à l'âge des choix où tout est possible.
25/08/2010 à 01h14
leo76 écrivait:
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> j'ai aussi pensé à cette solution effectivement...Par contre je n'ai aucune
> expérience de cet exercice et j'aurais un peu peur de perdre mon indépendance
> vis à vis des soins à prodiguer...
>
> Comment trouver un mutuelle qui recrute? n'y a til que les sites d'annonces
> comme abcdent ou id? parce que sur ces sites il y a effectivement des annonces
> de mutuelles mais jamais dans ma région...
En faisant une recherche sur le forum, tu trouveras des discussions sur des confrères qui pratiquent en mutuelle ou qui ont connu cette expérience, ça pourra t'éclairer.
Et "comment trouver une mutuelle" ? bah... faut démarcher ! Va les voir et demande s'ils cherchent quelqu'un, prends ton tél !
25/08/2010 à 02h21
En campagne, on peut se retrouver "un peu" en difficulté quand des des grosses structures bien établies et fidélisées exercent pas loin.
(si marc, on peu avoir des "centres a plus de 50 bornes, sisi!!!)
Tu as senti qu'il fallait te demarquer et en meme temps faire quelque chose qui te plait. Pourquoi pas le CETO ou autre formation ortho , ou meme un CES (faut avoir le groupe A!!!) et des vacations cliniques...?
Fais une petite etude des offres ortho dans ton coin
Pour ceux qui sont étonnés, on peu avoir en campagne des zones un peu "concurrentielles' qui avoisinent d'immenses zones a faible densité de dentistes... rien n'est blanc ou noir, tout est multiparamétrique avec parfois helas des realites chaotiques qui supplantent les objectifs les plus elabores.
Bonne chance a toi.
25/08/2010 à 11h44
Message tres interressant pour moi, qui, je dois l'avouer me touche pas mal car je m'y retrouve un peu.
On a le meme age, deux enfants, et une certaine distance avec 'l'establishment' et on vit tous les deux à la campagne meme si la mienne n'est pas trop paumées quand même.
Je suis en collaboration ou j'arrive à vivre correctement et j'aimerais m'installer aussi c'est pour ca que ton post m'interresse car je ne sais pas ou le faire ni comment.
Pour moi tu devrais deja faire le point sur le métier (d'abord connaitre le fond avant la manière)
Dentiste est un métier qui devient vraiment trés difficile pour de multiples raisons que nous connaissons tous.
Personnellement je me suis lancé dans les études médicales car j'aimais les gens et je voulais leur rendre service (j'étais jeune et naif à l'époque).
Or en fait on s'appercoit vite qu'on recoit dans ce métier beaucoup de gens souffrant et qui s'appercoivent peu d'a quel point on se casse le c... pour eux et qui nous rendent peu de gratitude parcequ'ils nous considèrent en plus comme des nantis. bien sur sans comprendre que tous les dentistes ne gagnent pas 15000 euros par mois.
Donc forcément quand on est sensible a la souffrance d'autrui .. exercer une profession médicale... c'est dur.
c'est paradoxale mais il faut , pour bien vivre ce métier, à mon sens pas mal de détachement.
De plus c'est un métier 'de réseaux' ou tous ceux qui comme moi n'aiment pas jouer des coudes ou faire des effets de manches dans les mondanités trouvent peu plaisir à se trouver dans les réunions professionelles.
Le problème, c'est que voila une fois ce constat fait...qu'est-ce qu'on fait... balayer 6 a 10 ans d'etudes pour prendre le risque de se trouver rmist et couler sa famille... pas facile
Personnellement, je n'envisage pas vraiment de changer de métier... mais de facon de l'exercer, travailler 'a la cool' dans un coin bien doté en patientèle et vivre heureux dans un lieu éloigné ou etre homme d'honneur on est la liberté (citation inside)
si tu as envie d'en discuter plus longuement n'hesite pas a me contacter en mp
25/08/2010 à 13h12
Si il y a bien un metier qui offre une souplesse d'installation c'est bien celui de dentiste ! surtout en ce moment ou la demographie est favorable à l'installation. Le fait de travailler en mutuelle ne t'apportera rien a part un dégagement de l'administratif et aucun investissement mais à quel prix : pour un meme salaire tu travailleras 2 fois plus !
25/08/2010 à 13h25
chicot29 écrivait:
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> Si il y a bien un metier qui offre une souplesse d'installation c'est bien celui
> de dentiste ! surtout en ce moment ou la demographie est favorable à
> l'installation. Le fait de travailler en mutuelle ne t'apportera rien a part un
> dégagement de l'administratif et aucun investissement mais à quel prix : pour
> un meme salaire tu travailleras 2 fois plus !
certes mais maintenant que j'ai un cabinet "sur le dos" je ne peux pas juste décider de partir ailleurs et le laisser en plan. Et je ne pourrai pas le vendre au prix qui serait nécessaire pour éponger le crédit que j'ai dessus. Partir serait facile si j'étais en collaboration, et encore comme j'ai dit je devrais dans ce cas partir à plus de 50km de chez moi donc dans ce cas il autant aussi déménager sauf que là encore j'ai une maison avec un crédit important, et vu le coin où elle est située probablement peu d'acheteurs potentiels...le problème est plus complexe qu'il n'en a l'air...mais bon.
25/08/2010 à 13h47
moi, j'ai fait quasi tous les types d'exercices, mutuelle 2 ans , création 4 ans, association 2ans et exercice individuel depuis maintenant 11 ans. Moralité, si tu ne te sens pas bien ou tu es changes. Maintenant tout le monde a des coups de blues surtout au début ou il faut trouver l'organisation les techniques et le type d'exercice qui te convient le mieux. On ne peut pas tout faire mais la base c'est une technique d'endo rapide et fiable; Car pas d'endo pas de couronnes et CA en berne. Si tu fais tout pour ne pas faire d'endo car ca te rebute tu vas faire des reconstitutions coronaires enormes dont bon nombre vont casser et tu auras tot ou tard une endo au bout. Tu auras donc perdu du temps à jouer de l'excavateur en faisant attention à ne pas faire d'effraction pulpaire et quelque temps apres re perte de temps à accueillir ton patient en urgence.
25/08/2010 à 13h53
Surtout que la déprime professionnelle est peut être l'arbre qui cache la forêt.
25/08/2010 à 13h58
leo76 écrivait:
---------------
> !
>
> certes mais maintenant que j'ai un cabinet "sur le dos" je ne peux pas juste
> décider de partir ailleurs et le laisser en plan. Et je ne pourrai pas le vendre
> au prix qui serait nécessaire pour éponger le crédit que j'ai dessus. Partir
> serait facile si j'étais en collaboration, et encore comme j'ai dit je devrais
> dans ce cas partir à plus de 50km de chez moi donc dans ce cas il autant aussi
> déménager sauf que là encore j'ai une maison avec un crédit important, et vu le
> coin où elle est située probablement peu d'acheteurs potentiels...le problème
> est plus complexe qu'il n'en a l'air...mais bon.
50km n'est pas si important, il v aut mieux passer 1heure dans sa voiture que 4 à attendre des patients pret de chez sois
Mais pour moi à l'origine le problème vient surtout de ton doute quand à l'exercice lui même. Le titre de ton post le montre bien , je ne pense pas que tu cherches une réponse à un problème purement financier mais à une crise de foi (sans mauvais jeu de mot)dans la profession
deja il faut se demander si tu veux exercer cette profession et seulement si tu en est sure trouver des solutions
une solution serait de prendre une collaboration 2 jours a distance et le reste du temps dans ton cabinet pret de chez toi
25/08/2010 à 14h00
jeff2 écrivait:
---------------
>
>
> Surtout que la déprime professionnelle est peut être l'arbre qui cache la forêt.
d'ailleur est-ce que quelqu'un aurait des choses a ce sujet
je sais que des etudes ont montré un 'burn-out' particulier aux professions médicales
25/08/2010 à 14h09
C'est nouveau, burnout faute de travail ? Moi je dirais erreur d'orientation, contrairement à ce que laisse penser la fac et son bourrage de crane etre dentiste est un metier manuel, quand on ne l'est pas le peu de pratique en fac peut faire illusion tant qu'on y est. En cabinet c'est pas la meme messe les parametres sont inversés d'ou le blues du débutant.
25/08/2010 à 14h43
chicot29 écrivait:
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> C'est nouveau, burnout faute de travail ? Moi je dirais erreur d'orientation,
> contrairement à ce que laisse penser la fac et son bourrage de crane etre
> dentiste est un metier manuel, quand on ne l'est pas le peu de pratique en fac
> peut faire illusion tant qu'on y est. En cabinet c'est pas la meme messe les
> parametres sont inversés d'ou le blues du débutant.
pour moi c'est comme si tu disais a quelqu'un de déprimé 'pourquoi t'es fatigué ?? tu fait rien de la journée !!'
et si on a 'le blues du dentiste' c'est par forcemment qu'on est incompétant... la preuve ,il y a de parfaits icompétants tout a fait a l'aise dans leurs baskettes
simplement certaines personnes particulièrement ampathiques vivent mal le stress des patients. ce qui se terminse par un ras-le-bol-du-genre-humain.
en clair c'est un métier ou il faut etre blindé mentalement.
malheureusement certaines personnes sensibles (comme moi j'ai pas peur de le dire) embrasse cette profession pensant que leur ampathie fera qu'ils s'epanouiront dans une profession médicale. ce qui est faux en réalité même si c'est paradoxal
je pense qu'il faut pas vraiment aimer les gens pour etre un bon médecin
c'est un peu comme quelqu'un qui adore les enfants et qui décide de devenir pédiatre
mais qui se rend compte que c'est le métier ou on voit le plus souvent des enfants malades et mourrir....
25/08/2010 à 15h00
chicot29, à lire tes remarques et tes posts précédents, j'ai clairement l'impression que tu es sur une longueur d'onde complètement différente et que tu peines à comprendre les problèmes que se posent nos amis.
Bibi, empathie (et pas ampathie) ne veut pas dire souffrir avec les gens, mais les aider à surmonter leur souffrance parce qu'on les comprend. Fais gaffe de ne pas t'enfermer dans ce point de vue à la fois faux (un bon médecin n'est pas un égocentrique) et terriblement pessimiste.
Définition dans wikipedia :
Empathie
L'empathie (du grec ancien ἐν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce qu'on éprouve) est une notion complexe désignant le mécanisme par lequel un individu (un animal dans le domaine de l'éthologie) peut « comprendre » les sentiments et les émotions d'une autre personne voire, dans un sens plus général, ses états mentaux non-émotionnels comme ses croyances (on parle alors plus spécifiquement d'empathie cognitive).
Dans l'étude des relations interindividuelles, on distingue l'empathie de la sympathie, de la compassion ou de la contagion émotionnelle. (La notion d'empathie n'impliquant pas en elle-même l'idée du partage des mêmes sentiments et émotions, ni d'une position particulière vis-à-vis de ces derniers).
25/08/2010 à 15h07
bibi77 écrivait:
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> c'est un peu comme quelqu'un qui adore les enfants et qui décide de devenir pédiatre
J'aurais bien blagué sur le mec qui aiment les femmes mais qui devient gynéco, mais je pense que ce n'est pas le ton de ce sujet, donc je sors..
Courage à toi bibi, toute mon empathie.
25/08/2010 à 15h14
Marc Apap écrivait:
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> chicot29, à lire tes remarques et tes posts précédents, j'ai clairement
> l'impression que tu es sur une longueur d'onde complètement différente et que tu
> peines à comprendre les problèmes que se posent nos amis.
Tout à fait . Rien de perso Chico , mais le mal n'est pas dentaire , CA , clef de douze ( pardon : foret numéro 2 )...elle s'en fout .
Si cette consœur se sentait bien dans sa région , la joie de vivre lui permettrait de passer outre ce qu'elle voit aujourd'hui contre une montagne de difficultés et de contraintes .
25/08/2010 à 15h31
Marc Apap écrivait:
-------------------
> chicot29, à lire tes remarques et tes posts précédents, j'ai clairement
> l'impression que tu es sur une longueur d'onde complètement différente et que tu
> peines à comprendre les problèmes que se posent nos amis.
> Bibi, empathie (et pas ampathie) ne veut pas dire souffrir avec les gens, mais
> les aider à surmonter leur souffrance parce qu'on les comprend. Fais gaffe de ne
> pas t'enfermer dans ce point de vue à la fois faux (un bon médecin n'est pas un
> égocentrique) et terriblement pessimiste.
>
> Définition dans wikipedia :
> Empathie
> L'empathie (du grec ancien ἐν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce
> qu'on éprouve) est une notion complexe désignant le mécanisme par lequel un
> individu (un animal dans le domaine de l'éthologie) peut « comprendre » les
> sentiments et les émotions d'une autre personne voire, dans un sens plus
> général, ses états mentaux non-émotionnels comme ses croyances (on parle alors
> plus spécifiquement d'empathie cognitive).
> Dans l'étude des relations interindividuelles, on distingue l'empathie de la
> sympathie, de la compassion ou de la contagion émotionnelle. (La notion
> d'empathie n'impliquant pas en elle-même l'idée du partage des mêmes sentiments
> et émotions, ni d'une position particulière vis-à-vis de ces derniers).
il y a pénurie d'anesthésie ? je suis pas au courant(rires)
Bien sur, extractions multiples et pose de complet immédiat peut suciter mon empathie, mais heureusement ca n'arrive pas tous les jours. Une biopulpec avec anesthésie aucunement, sans anesthésie surement ! mais faut etre sadique pour proceder de la sorte.
25/08/2010 à 17h14
Notre amie Leo76 n'a pas deux mains gauches, juste un manque de patients qui font que son CA est assez modeste. Après tant d'efforts et de prises de risque, être payée au lance pierre avec peu de patients qui peuvent être des calvaires ambulants la démotive ( et il y a de quoi) de la profession.
Le problème c'est qu'après avoir acheté de l'immobilier à un très mauvais moment et avec les crédits du cabinet , elle se retrouve litteralement coincée dans ce village où le potentiel de croissance est très limitée. Si elle a la chance de revendre elle se retrouvera en negative equity.
Alors en étendant son offre à l'ortho elle espère mieux gagner sa vie et rendre ce stress plus supportable. Ou bien se trouver une collab ou un centre mutualiste de quoi avoir un boulot alimentaire.
Solution1:
tout revendre à perte en se disant qu'il vaut mieux se couper maintenant un doigt plutot que le bras et se refaire dans une zone en réelle demande.
Solution 2:
faire de l'ortho mais la formation coûte cher en temps et argent et pour quelle demande au final?
Solution 3:
allez en mutuelle ou faire une collab. Sur le moyen terme risque de burn out et de laisser végéter son cabinet.
Autre solution possible: analyser plus profondément les chiffres et voir là où ça déraille: pas assez de NP, de prothèses, besoin d'améliorer sa comm. etc etc
La solution de reconversion sans en avoir saisi les raisons peut amener à renouveller les memes erreurs ailleurs.