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reconversion
26/08/2010 à 12h44
merci de cette analyse Cartman...
je suis actuellement plutôt dans l'optique de la solution N°1 mais c'est aussi sans doute la plus risquée. A moins d'y aller progressivement: me trouver un poste en mutuelle même loin de chez moi, essayer de vendre le cabinet le mieux possible (j'aimerais bien avoir d'ailleurs des conseils si certains ont déjà vendu, sur les modalités, notamment sur ce qui se passe si je le vends en dessous de l'emprunt qu'il me reste à payer). Et ensuite envisager de vendre la maison et déménager ailleurs, où mon mari aura trouver un emploi et reprendre alors un exercice en mutuelle là bas. beaucoup de "si"...
26/08/2010 à 13h48
Essaie de définir tes priorités, c'est ce que tu as oublié de faire lors du choix de ton lieu d'installation.
En lisant tes messages, j'ai l'impression que tu privilégies la "survie" de tes enfants.
Tu peux par exemple choisir ton nouveau lieu d'installation uniquement en fonction de ton activité, potentiellement beaucoup plus rentable que celle de ton mari, donc prioritaire pour le bien-être de tes enfants.
Au départ, il pourra même t'assister s'il ne trouve pas de travail près de ton cabinet. Quand ça marchera à fond, tu pourras lui acheter ce dont il a besoin pour son boulot (en espérant qu'il ne bosse pas au CEA ;-) ) et il s'amusera le soir à la maison après le travail.
Ton cabinet est invendable puisqu'il ne marche pas, même les bons cabinets ne trouvent pas d'acheteur...
Donc, si tu es pragmatique, tu t'installes en création dans un endroit à forte demande de soins (les coins où les dentistes ne veulent pas habiter) en déménageant tout ton matos, tu revends ton cabinet en appart et hop.
Tu n'as pas vraiment le choix, ne recommence pas la même erreur.
26/08/2010 à 13h55
Je ne suis pas persuadé que le travail en mutuelle soit le meilleur moyen d'atteindre le bonheur.
Quand on lit ton message, on a l'impression que la dentisterie n'est qu'un de tes problèmes, attention à ne pas confondre causes et conséquences.
Ce qui est sûr c'est que pour pratiquer ce métier en libéral, surtout seule, il faut avoir la pêche, développer un cabinet ça reste une tâche pour lequel il faut mettre de l'esprit d'entreprise et du dynamisme. Il ne semble pas à te lire que ça soit ton état d'esprit à l'heure actuelle. Ce qui ne veut pas dire que le métier ne soit pas fait pour toi.
Entre l'exercice solitaire et la mutuelle il y a d'autres possibilités, l'exercice de groupe (et dans tout groupe il y a des leaders et des suiveurs), la collaboration, etc...).
26/08/2010 à 14h04
tout comme cartman ,je pense qu'il faut d'abord analyser pourquoi ton cabinet ne tourne pas , sinon tu risques de refaire les meme erreurs plus tard (sauf en mutuelle) et avoir les problemes si tu deviens ortho
il faut faire une etude de tes chiffres
combien de nouveaux patients par mois
combien d'heures travaillées
combien de chiffre d'affaire par patient
combien de devis presentés
combien de devis acceptés
donnes nous ces chiffes , ça aidera a essayer de comprendre les problemes
tu peux aussi voir des specialistes ,type Binhas , qui pourrons te conseiller car ils connaissent le fonctionnement ,et pointerons les dysfonctions du tien
je sais que tu es en plein doute , que toutes les options sont possibles ,mais commence d'abord par savoir ce qui ne va pas dans ton cabinet
car pour moi , c'est toi , ta personnalité, ton manque de confiance en toi, ton inquietude qui font que le cabinet ne demarre pas
courage et ne baisse pas les bras!
26/08/2010 à 15h30
Il serait temps pour l'analyse de ce cas que les mecs du forum sortent le côté féminin de leur personnalité ...
Bref , c'est pas une question de patient , de pognon ou le reste ...c'est une question existentielle féminine qui aurait dû exprimer son côté masculin , en réponse à sa propre conception de son couple , de ces contraintes conjugales vécues comme un devoir , et la non expression de son moi intérieur caché .
Le tout dans un environnement spacio-temporel cojncturel relativement simple : Eugénol , où les femmes n'entretiennent aucune relation foufouno-amicale , et les mecs...voir plus haut .
27/08/2010 à 01h19
salut leo(alapex,va te faire voir, les relations"foufouno-amicales ça existe)Je comprends ton stress et tes problèmes;difficile de gérer les enfants,le boulot de ton mari, les problèmes d'argent,les courses la cuisine le linge et bien sur le stress de ton prope boulot sachant qu'une installation ça n'est pas gagné.J'ai l'impression que du coup tu ne dois pas dégager vis a vis des patients une impression tres positive et ça les patients le sentent tres vite(d'ou le petit CA)essaies de prendre sur toi et surtout ne joue pas la"mater dolorosa"imposes un peu plus à tes patients des soins et de la prothèse de qualité ce sera plus motivant pour toi et s'ils ne veulent pas n'hesite pas à les jeter :on a la clientèle qu'on mérite.bon courage
27/08/2010 à 07h44
"imposes un peu plus à tes patients des soins et de la prothèse de qualité ce sera plus motivant pour toi et s'ils ne veulent pas n'hesite pas à les jeter"
Très bonne idée :-))
Quand on n'a pas assez de patients, les jeter est une solution super.
--
Antony
27/08/2010 à 07h55
Chicote,
"(alapex,va te faire voir, les relations"foufouno-amicales ça existe)"
Pfff , c'est injustifié et tu devrais relire mes messages , je ne crois toujours pas que le pb de cette consoeur soit patiento-financier , mais effectivement elle ne le dira pas car c'est vachtement perso ses problèmes , donc difficile de le dire . Na ...Pis , c'est une compréhension féminine dont elle a besoin .
27/08/2010 à 17h21
rene écrivait:
--------------
> il faut faire une etude de tes chiffres
> combien de nouveaux patients par mois
> combien d'heures travaillées
> combien de chiffre d'affaire par patient
> combien de devis presentés
> combien de devis acceptés
effectivement je pense que je vais déjà commencer par analyser cela. je n'ai pas de chiffres à donner pour l'instant mais je vais m'y atteler. Je sais qu'une partie du problème vient de ma façon d'appréhender les devis (dans tous les sens du terme) mais j'y travaille.
> je sais que tu es en plein doute , que toutes les options sont possibles ,mais
> commence d'abord par savoir ce qui ne va pas dans ton cabinet
> car pour moi , c'est toi , ta personnalité, ton manque de confiance en toi, ton
> inquietude qui font que le cabinet ne demarre pas
> courage et ne baisse pas les bras!
certainement. Je vais prendre le temps de réfléchir à tout cela avant de me lancer dans une autre aventure quelle qu'elle soit.
27/08/2010 à 17h28
alapex écrivait:
----------------
> Chicote,
> "(alapex,va te faire voir, les relations"foufouno-amicales ça existe)"
>
> Pfff , c'est injustifié et tu devrais relire mes messages , je ne crois toujours
> pas que le pb de cette consoeur soit patiento-financier , mais effectivement
> elle ne le dira pas car c'est vachtement perso ses problèmes , donc difficile de
> le dire . Na ...Pis , c'est une compréhension féminine dont elle a besoin .
euh, je ne suis pas sure d'avoir tout compris mais je vous assure que mon probleme du moment c'est de faire tourner ce cabinet. Je n'ai pas de problèmes personnels (avec mon mari si c'est ce que vous sous entendez!), si ce n'est que je vis dans un endroit qui ne me plait pas vraiment et que ma vie sociale n'est pas celle que je souhaiterais. Tout s'entre mêle en fait: si je gagnais ma vie correctement et que je voyais moins mon cabinet comme un fardeau et un couteau sous la gorge, il est certain que j'accepterais mieux de vivre dans un endroit un peu isolé mais dont je pourrais sortir assez souvent.
Je parle peut etre beaucoup de mes enfants et de mon conjoint, et j'ai peut être donné l'impression qu'ils étaient source également de mes problèmes, il n'en est rien. Je gère cela très bien au contraire.
27/08/2010 à 18h20
leo76 écrivait:
---------------
> euh, je ne suis pas sure d'avoir tout compris mais je vous assure que mon
> probleme du moment c'est de faire tourner ce cabinet. Je n'ai pas de problèmes
> personnels (avec mon mari si c'est ce que vous sous entendez!), si ce n'est que
> je vis dans un endroit qui ne me plait pas vraiment et que ma vie sociale n'est
> pas celle que je souhaiterais. Tout s'entre mêle en fait: si je gagnais ma vie
> correctement et que je voyais moins mon cabinet comme un fardeau et un couteau
> sous la gorge, il est certain que j'accepterais mieux de vivre dans un endroit
> un peu isolé mais dont je pourrais sortir assez souvent.
> Je parle peut etre beaucoup de mes enfants et de mon conjoint, et j'ai peut être
> donné l'impression qu'ils étaient source également de mes problèmes, il n'en est
> rien. Je gère cela très bien au contraire.
Vi , nous sommes sur la même longueur d'onde .
L'endroit déplait , le cabinet s'en ressent . Toutefois si tu avais eu la possibilité du choix libre du lieu de ton installation...
Le problème est autre que la patientèle présente , absente , ou ch*ante .
Donc c'est un problème personnel ou d'état d'esprit si tu préfères .
En tous les cas , je te souhaite une amélioration de tout cela .
A+.
27/08/2010 à 19h34
Il est illusoire de croire qu'on peut séparer le coté pro et le coté perso, pour la simple raison que c'est une seule et même personne qui gére le tout et que si vraiment elle arrive à être deux personnes différentes, c'est de la "schizo".
L'option dentiste, n'est jamais un hasard, quoi que l'on en pense. profession cognée, souvent hyper rigide dans des groupes de psychothérapies. Bon on est tous comme ça, et ceux qui pensent que non attendront l'événement qui leur mettra le nez dans le caca (rarament avant 36 ans)
Donc quand il y a un mal être professionnel, dans notre domaine, c'est surtout pas à des conbfréres qu'il faut demander. Même famille, même tare.
Il faut demander conseil ailleurs et encore moins sur eugenol, car la plupart sont des hypermaniaques soucieux de bien travailler, ceux quine viennent pas sur nonol, préfèrent jouer au golf sur tous les golfs du monde et en sont fiers.
27/08/2010 à 19h43
Si je résume : A 34 ans tu as déjà fait: tes études, une collaboration, un mariage, 2 enfants, un déménagement, une maison,un cabinet...
Heu... y'a quelqu'un qui t'aide ? Ou est-ce que tu joues la super woman qui bosse 20 heures par jour? Tu m'étonnes que tu fatigues ... et tu voudrais en plus nourrir grassement ce petit monde ? Et rajouter de l'ODF à ton quotidien ? Mais, tu veux prouver quoi et à qui ?
Et si tu essayais de trouver des côtés positifs à tout ça ? Des côtés qui te plaisent? Tu as peu de patients tant mieux! Moins on a de patients, et moins on a d'ennuis... Et tu peux profiter de tes enfants, de ta maison, de ta campagne. Notre métier est suffisamment diversifié pour que tu trouves des trucs plaisants et valorisants. Fais toi aider . Invite tes amis et ta famille le WE, contente toi de rembourser ton cab et tes frais , on a besoin de peu de choses, tu as déjà l'essentiel.
Bien sûr si tu as choisi cette profession pour faire du fric, alors, tu dois être bien déçue...
^ ... ^
Ô"""Ô
= o = Chacun son rythme. Prends le temps de vivre. Pour toi.
27/08/2010 à 20h21
belette écrivait:
-----------------
> Bien sûr si tu as choisi cette profession pour faire du fric, alors, tu dois
> être bien déçue...
> ^ ... ^
> Ô"""Ô
> = o = Chacun son rythme. Prends le temps de vivre. Pour toi.
C'est à partir de combien, "faire du fric"?
100 fois le revenu moyen africain?
10 fois les SMIC?
3 fois le SMIC?
Le SMIC?
3 fois moins que le revenu moyen d'un radiologue?
10 fois moins qu'un chirurgien esthétique?
27/08/2010 à 20h35
« Faire du fric » ne se chiffre pas... c'est une question d'attitude; c'est vivre pour le fric.
Et notre profession le permet, elle n'est pas la seule. On passe sa vie au boulot et on craque un max en dehors, pour soigner une image, se gaver, se rassurer, séduire, que sais-je?
Mais elle permet également de vivre bien en bossant raisonnablement et agréablement, et c'est en cela que je l'apprécie.
^ ... ^
Ô"""Ô
= o =
27/08/2010 à 21h10
belette écrivait:
-----------------
> « Faire du fric » ne se chiffre pas... c'est une question d'attitude; c'est
> vivre pour le fric.
> Et notre profession le permet,
-1
tu peux vivre confortablement mais pas plus
27/08/2010 à 22h40
"si tu as choisi cette profession pour faire du fric, alors, tu dois être bien déçue"
Un métier (quel qu'il soit) est fait pour gagner de l'argent et permettre de faire vivre sa famille et de participer (par ses impôts!) au bien être de la société (si l'argent de mes impôts est mal utilisé, je ne suis pas responsable).
Après 22 ans dans ce job, je suis de plus en plus impliqué et emballé par ce métier.
Il m'a permis d'avoir 5 appartements (ma résidence, mon cabinet (X2), 2 locatifs) et qq € de coté.
Il est vrai, qu'à part pour mon métier, je ne suis pas très dépensier.
J'ai encore 18 ans de boulot devant moi, je te laisse imaginer avec quoi je vais terminer.
Je te précise que j'étais boursier de l'état français que je remercie de m'avoir permis de faire mes études.
Je travaillais (au noir)pendant toutes mes études et je n'ai pris des vraies vacances qu'après 5 ans d'exercice.
Je n'ai pas eu d'aide de mes parents, car j'ai perdu mon père avant mes études.
Ce qui explique aussi que je soigne sans état d'âme les CMU au tarif CMU, car j'ai moi-même été aide médicale pendant qq temps.
Avoir été dans l'ennui permet de relativiser les problèmes.
Je trouve, au contraire, que ce métier qui permet d'aider ses semblables à avoir une meilleure santé&esthétique, en étant rémunéré pour cela, est génial.
"si je gagnais ma vie correctement" "comme un fardeau et un couteau sous la gorge".
Cela montre que tu as vu trop grand.
L'essentiel, ce n'est pas le matériel; c'est ta capacité à traiter le maximum de pathologies dans la bouche de tes patients sans avoir à déléguer (au moins au début) et d'attirer dans ton cabinet les patients (soit par compétence: amabilité, accueil, professionnalisme , soit par tes prix : faire de la quantité)
Au lieu d'investir dans du matos, investis dans toi!
Le matos viendra après.
Un cabinet à installer coûte 35K€ maxi : fauteuil nu d'occase 2000 + Kart 7000€ + Rdx d'occase 500€ + Compresseur 3000€ + aspiration 2500€+ éclairage 500€ (électricien)+ petit matos à racheter aux dentistes retraitables + travaux divers mais en limitant les frais 10k€.
On ne se ruine pas avec cela.
Les formations, par contre, c'est du temps non productif (tout de suite), de l'argent, des efforts pendant(et surtout après!!) et encore de l'argent.
Organisation: à part pour qq surdoués, on ne sait pas diriger une TPE (donc je me suis fait aider moyennant des sous)et je le refais périodiquement pour continuer à évoluer.
ODF : compte 3 ans et 30 k€ pour avoir une compétence te permettant de résoudre 70% des cas; la rentabilité n'est là que 2 ans après (donc 5 ans d'investissement avant de gagner des sous).
Implanto: au moins 5 ans et 50k€ (formation + matos) pour pouvoir poser à l'aise (et encore, je balise encore, moi qui ait commencé en 2003 mes formations).
Désolé pour la longueur, mais j'ai encore la pêche, c'est la rentrée.
Antony
28/08/2010 à 10h32
belette écrivait:
-----------------
> « Faire du fric » ne se chiffre pas...
Ben si, justement, puisque c'est un des seuls trucs mesurables.
c'est une question d'attitude; c'est
> vivre pour le fric.
C'est quoi cette attitude? ;-)
> Mais elle permet également de vivre bien en bossant raisonnablement et
> agréablement,
C'est éminemment subjectif...
Vivre bien, c'est pas juste pouvoir faire à peu près ce qu'on veut pendant qu'on bosse, c'est aussi assurer sa retraite (même sans descendance), et en dessous d'un certain revenu c'est impossible.
Evidemment je ne te parle pas des guignols qui viennent se plaindre d'être forcés de bosser jusqu'à 70 ans parce qu'ils ont vécu toute leur vie au-dessus de leurs moyens (à tous les niveaux...)!
Donc " faire du fric", c'est à partir de combien pour toi, sans parler d'attitude?
Parce que j'ai bien peur qu'il faille "faire du fric" ( et pas besoin de bosser comme un dingue, faut juste réfléchir un peu) sans trop en dépenser pour espérer vivre "confortablement" après avoir arrêté de bosser, et surtout arrêter de bosser quand on l'a décidé, non?
28/08/2010 à 10h46
"Donc " faire du fric", c'est à partir de combien pour toi"
N'oublies pas : Au dessus de 4000€ par mois de salaire net, on est riche; et donc taxable à fond.
--
Antony
28/08/2010 à 11h40
Bjorn Again écrivait: C'est quoi cette attitude? ;-)
Vaste question ! L'attitude de gens face à l'argent... Chacun son histoire.
Je parlais des gens (ridicules) qui pensent que leurs faiblesses et leurs manques(réels ou supposés) seront compensés par ce qu'ils ont dans leur portefeuille et leurs dépenses ostensibles. Et des gens méprisables à qui l'argent donne du pouvoir. Et des angoissés mégalo qui amassent...
Le confort est important (quoique pas indispensable, mais bon) pour profiter de la vie et la traverser sereinement , on a besoin d'argent pour ça, (je ne crache pas dessus) , plus ou moins car la notion de confort est différente d'une personne à l'autre selon ses besoins ( désolée, je ne te donnerai pas de chiffres) . Mais l'argent ne permet pas de tout maîtriser. La vie est rudement plus subtile. (La preuve ? Léo qui a apparemment tout ce qu'on peut espérer et qui s'emm...de).
Et arrête de penser à la retraite, elle viendra bien assez tôt. Quand tu seras vieux, tu auras mal partout, tu n'y verras plus rien, l'argent ne te rendra pas ton corps d'athlète (réel ou supposé :-) ), ni tes neurones alertes, une capsule d'arsenic devrait suffire à régler le problème le temps venu
^ ... ^
Ô"""Ô
= o =... Bon, allez! j'ai mon loto à faire, moi ! :-))
29/08/2010 à 00h13
Bjorn Again écrivait:
---------------------
> Je m'en fous, je ne suis pas salarié.
Ai besoin de ta définition du dentiste , 4 versions ...en mp , Merci .
29/08/2010 à 10h48
Antony écrivait:
----------------
> Après 22 ans dans ce job, je suis de plus en plus impliqué et emballé par ce
> métier.
> Il m'a permis d'avoir 5 appartements (ma résidence, mon cabinet (X2), 2
> locatifs) et qq € de coté.
Séguala est devenu dentiste !! Ah le fameux "si à 50 ans t'as pas de Rolex c'est que tu as raté ta vie"
29/08/2010 à 15h51
Bonjour,
Je propose de revenir un peu au questionnement de leo76 qui me semble assez éloigné de ces derniers débats, chers à la profession ;)
Je crois qu'actuellement tu es vraiment perdue, car tes problèmes ne concernent pas uniquement ton cabinet, mais également ta région, les compromis que vous avec faits avec ton mari il y a quelques années (et qui à posteriori ne te semble pas forcément les meilleurs choix que tu aies pu faire...), ton manque de relations sociales et d'épanouissement en société...
Je pense que tout ça ne peut pas se régler simplement en analysant ton CA, en modifiant ton exercice, en passant aux tub-and-tray, en changeant d'assistante ou en te mettant à l'odf...
Quelle que soit ta situation actuelle, il ne faut pas regretter le passé :
- tes études longues qui débouchent sur un métier qui ne te plait qu'à moitié t'ont peut-être permis de rencontrer ton mari,
- les décisions que vous avez prises pour votre installation ne sont certainement pas les plus judicieuses vu d'aujourd'hui mais elles t'ont permis d'élever tes enfants au calme, de t'épanouir dans la création des plans de ta maison...
Il faut maintenant regarder le présent et le futur proche. Il est extrêmement délétère de vivre dans une situation qui ne nous convient pas et je ne peux que te féliciter d'avoir le courage de te remettre en question et d'essayer de trouver une solution.
Pour avoir vécu une telle reconversion avec changement d'activité et de région, je sais à quel point on est bien une fois qu'on a trouvé un cadre qui nous convient... alors je t'encourage à faire tout ce que tu peux pour trouver le tiens ! c'est trop bête de rester enfermé dans un carcan sous prétexte qu'on l'a choisi et que ça nous a couté beaucoup pour y arriver...
La grosse difficulté pour moi a été de trouver ce que je devais changer (simplement ma façon de travailler ou carrément mon domaine d'activité, ma maison ou ma région ? etc). J'ai réfléchi dans mon coin pendant 6 mois, j'en ai parlé à des confrères, à des amis, à ma famille... mais tout ça n'a pas donné grand chose car on tourne en rond, on répète ses erreurs sans même s'en rendre compte et notre entourage est trop impliqué pour pouvoir nous aider objectivement. Je rejoins également l'avis de Jeff qui disait un peu plus haut qu'il était difficile pour un dentiste de conseiller un autre dentiste sur un changement d'orientation professionnelle...
Finalement pour répondre à toutes ces interrogations, il me semble nécessaire d'avoir un regard extérieur neutre, non impliqué, non formaté dentiste, et qui sera à même de t'éclairer sur les vraies questions qui sont les tiennes et sur les solutions raisonnables que tu pourras y apporter.
Pour ma part, j'ai eu recours à un coaching spécialisé en orientation/reconversion : le coach, trouvé par internet (dans la grosse ville la plus proche de mon domicile), loin d'être un gourou comme on peut se l'imaginer, m'a permis d'analyser ma situation actuelle, les problèmes que j'y rencontrais, les choix qui m'y avaient conduit. il m'a ensuite permis d'analyser ce à quoi j'aspirais, les concessions que j'étais prêt à faire, etc...
Au final, cette démarche m'a permis de prendre du temps (environ 6 semaines à raison de 2 heures par semaine), d'élaborer une stratégie et de trouver une solution qui me convient pleinement aujourd'hui.
Voila, j'espère t'avoir aidé un peu. Je te souhaite bon courage.