Cookie Consent byPrivacyPolicies.comFaux-moignon Atlantis sur implant Zimmer - Eugenol

Faux-moignon Atlantis sur implant Zimmer

Dscn3400 tjaray - Eugenol
Boris

18/09/2010 à 17h31

Auriez-vous un recul clinique sur l'utilisation de faux-moignons Atlantis sur des implants Zimmer?

Je me heurte à des problèmes de connexion et de dessin des faux-moignons et j'aurais souhaité savoir comment gérer cela......


Smile beach jgh0a1 - Eugenol
Céramik

18/09/2010 à 18h05

Boris écrivait:
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> Auriez-vous un recul clinique sur l'utilisation de faux-moignons Atlantis sur
> des implants Zimmer?
>
> Je me heurte à des problèmes de connexion et de dessin des faux-moignons et
> j'aurais souhaité savoir comment gérer cela......


Tu peux expliquer les problèmes ?

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Céramik


Dscn3400 tjaray - Eugenol
Boris

18/09/2010 à 19h29

En fait j'ai repéré deux écueils:

-L'hexagone interne des faux-moignons Zimmer a la particularité lorsqu'il arrive en butée au fond de l'implant Screw-Vent d'avoir une connexion à friction qui verrouille solidement l'ensemble. Il est impossible de les séparer sans un instrument spécifique. Avec les piliers Atlantis ce n'est pas le cas chez moi. Radiologiquement c'est parfaitement adapté mais il n'y a que très peu de grip. Du coup je m'interroge sur l'étanchéité de la connexion, sur son comportement mécanique dans le temps et sur le stress que supportent les vis. Un paramètre de réglage nous a-t'il échappé?

-Ensuite nous avons souvent des formes de faux-moignons qui ne sont pas satisfaisantes dans la zone sous-gingivale. Parfois elles sont correcte mais parfois je me retrouve avec des piliers très évasés horizontalement en distal de l'implant et évasés normalement en mésial (ou l'inverse), peu harmonieux et incompatibles avec une maintenance correcte.
On a l'impression que la pièce est systématiquement usinée pour que le profil émergence dans la zone juxta-gingivale permette de réaliser une dent dans une position théorique idéale.
Par contre pour obtenir cela il me semble que la programmation ne tient pas suffisamment compte des autres facteurs (enfouissement du col, proximité de l'implant voisin, angulation de l'implant, secteurs non esthétique etc...). On a l'impression que le technicien n'a pas pu adapter le fraisage de la zone sous-gingivale dans des situations de compromis à la réalité clinique.
Le technicien d'Astra semblait au courant de ces difficultés mais ne nous a pour l'instant pas apporté de solution efficace. Nous sommes dans le flou....


Smile beach jgh0a1 - Eugenol
Céramik

18/09/2010 à 19h53

Boris écrivait:
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> En fait j'ai repéré deux écueils:


1 Je connais bien Zimmer (j'ai posé pendant 2 ans)
Toutes le pièces non-Zimmer sont comme cela, pas de blocage comme avec les Zimmer originales. C'est comme cela.
Avec Atlantis, tu as la même adaptation qu'avec un autre système (sauf les cone style morse).

2-
Peux-tu voir les paramêtre numériques avant l'usinage ?
J'ai accès pour les barres titane usinées et pour les modèles i-Tero. Je peux modifié ou demander correctifs avant l'usinage. Il serait bien que Atlantis offre ce service. Avec le web, cela devrait se faire en quelques clics...



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Céramik


Dscn3400 tjaray - Eugenol
Boris

18/09/2010 à 20h27

Merci pour ta réponse.

Pour l'adaptation des piliers c'est quand même un vrai problème. On ne gère absolument pas l'usure des pièces et les risques de dévissage dans ces conditions. On peut se demander si le bénéfice d'avoir des piliers en titane pleins, d'un parallélisme et d'une rétention optimums, justifie de prendre ce risque?

Pour l'accès au paramétrage, je vais enquêter.... On peut intervenir sur certaines données mais je ne crois pas que l'on puisse modifier à ce point le volume du faux-moignon. D'autres utilisateurs d'Atlantis ont-ils résolus ce problème?


albert

19/09/2010 à 12h12

Tu soulève deux problèmes qui sont largement sous estimés et qui ne sont pas propres à un système ou une connectique en particulier.
En cadcam la tolérance est majorée et donc les piliers cadcam sont toujours moins bien adaptés que les piliers standards. En discussion privée j’ai rencontré des responsables de centre d’usinage, ils considèrent que :
- leur tolérance est suffisante ( ?),
- n’est pas inférieure à celle de la concurrence (ils ont donc quantifié),
- est sans conséquence sur la stabilité de l’interface (sait on jamais ? ).
Ce phénomène est encore amplifié quand on pose des infrastructures « à insertion passive » sur quatre à six implants.

En ce qui concerne Atlantis, ton second problème vient de ce que le prothésiste n’a pas la possibilité de réaliser la maquette. C’est un inconvénient qui est constitutif à ce système d’usinage. Même si tu peux retoucher sur écran, ce que tu reçois n’est pas ce que tu vois à l’écran, tout particulièrement au niveau du positionnement de l’émergence gingival du pilier. C’est un système de double peine pour le prothésiste qui dois contrôler la maquette sur l’écran et dois retoucher le pilier à la réception.

Albert


Logo m4n3gc - Eugenol
drmarcus

19/09/2010 à 12h35

albert écrivait:
----------------
> Tu soulève deux problèmes qui sont largement sous estimés et qui ne sont pas
> propres à un système ou une connectique en particulier.
> En cadcam la tolérance est majorée et donc les piliers cadcam sont toujours
> moins bien adaptés que les piliers standards. En discussion privée j’ai
> rencontré des responsables de centre d’usinage, ils considèrent que :
> - leur tolérance est suffisante ( ?),
> - n’est pas inférieure à celle de la concurrence (ils ont donc quantifié),
> - est sans conséquence sur la stabilité de l’interface (sait on jamais ? ).
> Ce phénomène est encore amplifié quand on pose des infrastructures « à
> insertion passive » sur quatre à six implants.
>
>.
>
> Albert


Permettez de vous faire profiter de mes connaissances mécaniques.
Je ne vais parler que sur le plan technique. Les usineurs ont raisons dans la théorie et en pratique très certainement. Il ne faut pas croire qu'une friction est étanche surtout un hexagone. A chaque angle il n'y a aucun ajustage, il est impossible de faire un ajustage serré sur un angle. il y aura donc 6 raisons de perte d'étanchéité. La friction présente même des inconvénients majeurs.
Elle peut créer un étirement et une compression des matériaux tout en donnant une impression de stabilité.
Il en résulte un rsique de mauvais repositionnement.
La stabilité de départ peut se traduire dans le tps par une instabilité sous l'effet de différentes forces.
Ainsi je dirais qu'un ajustage parfait bien que non frictionnel est plus interessant et apporte plus de sécurité pour le futur. Je prefererai dans cette situation le fx mg sans friction.
Tout cela n'est qu'une piste de réflexion pour vos choix.


Dscn3400 tjaray - Eugenol
Boris

19/09/2010 à 16h44

drmarcus écrivait:
------------------

>
>
> Permettez de vous faire profiter de mes connaissances mécaniques.
> Je ne vais parler que sur le plan technique. Les usineurs ont raisons dans la
> théorie et en pratique très certainement. Il ne faut pas croire qu'une friction
> est étanche surtout un hexagone. A chaque angle il n'y a aucun ajustage, il est
> impossible de faire un ajustage serré sur un angle. il y aura donc 6 raisons de
> perte d'étanchéité. La friction présente même des inconvénients majeurs.
> Elle peut créer un étirement et une compression des matériaux tout en donnant
> une impression de stabilité.
> Il en résulte un rsique de mauvais repositionnement.
> La stabilité de départ peut se traduire dans le tps par une instabilité sous
> l'effet de différentes forces.
> Ainsi je dirais qu'un ajustage parfait bien que non frictionnel est plus
> interessant et apporte plus de sécurité pour le futur. Je prefererai dans cette
> situation le fx mg sans friction.
> Tout cela n'est qu'une piste de réflexion pour vos choix.


Je suis persuadé qu'il y a un risque de mauvais repositionnement des FM en cas de friction trop forte mais aussi dans le cas inverse. L'ajustage parfait bien que non frictionnel est cliniquement difficile à vérifier. Pour le cas d'armatures en métal solidarisées j'essaye de sécuriser mon travail ainsi:
-essayage des FM et des armatures unitaires avec plages de soudures. Je serre mes FM à la clef et je n'y touche plus. J'essaye mes armatures et les solidarise à la résine. Mon prothésiste réalise les soudures primaires.
-je valide l'ajustage en bouche puis fais mordre sur un bourrelet de résine pour déterminer l'occlusion. Ensuite je réalise un Impregum par dessus l'ensemble et le prothésiste peut terminer le travail.
C'est long, pas très fun ni branché, impossible à réaliser avec du tout céramique mais parfaitement adapté et sans surprise.

Évidement cela ne résout pas les problèmes d'éventuels déplacements ultérieurs des FM mais au moins au départ c'est bien ajusté.

Et puis je me demande si un ajustage parfait bien que non frictionnel peut avoir la même définition dans tous les systèmes?
Un cône morse va réagir différemment qu'un hexagone externe sous l'effet de forces de cisaillement par exemple; la profondeur de la gorge d'un hexagone ne va pas être neutre non plus, etc..... La conception et le type de métal utilisé pour la vis revêt une grande importance également et change selon les systèmes. Je me demande si les usineurs peuvent faire l'impasse sur toutes ces spécificités et s'il existe des études sérieuses sur ce sujet....


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drmarcus

19/09/2010 à 19h45

Boris écrivait:

>
> Et puis je me demande si un ajustage parfait bien que non frictionnel peut avoir
> la même définition dans tous les systèmes?

Cela dépend de l'entreprise qui fabrique bien evidemment et encore?
Tout dépend de ce que tu appelles parfait. Il existe des clasifications des ajustages ( exemple h7 g8 ce qui veut dire un peu serre ou h8 g8 plus imparfait etc....) plus le chiffre est petit plus c'est précis.

> Un cône morse va réagir différemment qu'un hexagone externe sous l'effet de
> forces de cisaillement par exemple; la profondeur de la gorge d'un hexagone ne
> va pas être neutre non plus, etc..... La conception et le type de métal utilisé

Les forces de cisaillements sont ressenti de la même façon mais ce sont leur mode de repartition qui change. C'est la que la conception et la longueur de contact du cone intervient. Dans un système à vis c'est toujours la vis (élément de maintien) qui supporte tous les efforts restants.

> pour la vis revêt une grande importance également et change selon les systèmes.
> Je me demande si les usineurs peuvent faire l'impasse sur toutes ces
> spécificités et s'il existe des études sérieuses sur ce sujet....

Non les ingénieurs ne peuvent pas faire l'impasse car il a été établi la Norme ISO 14801 “Test à la fatigue pour implant endo-osseux"
Elle doit rendre compte des résultats des tests à la fatigue, ce qui correspond à des cycles de mastication.

Enfin si il existe une solution même pour du tout céramique (armature zircon) il s'agit d'ajustage mécanique de controle. Là c'est tout une histoire si ça t'interesse contactes moi en MP sinon ta technique est fastidieuse mais très efficaces et donne de très bon résultat. Je l'utilise que pour correction si pb.