Cookie Consent byPrivacyPolicies.comRevue de presse - Eugenol

Revue de presse

Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

22/01/2017 à 14h17

Exact. Ca sert à quoi le tiers payant avec des tarifs aussi BAS ?


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En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1


Fond net de dent 1270 86 cyav5h - Eugenol
Dr_EG

22/01/2017 à 14h33

Et je rajouterais qu'on serait même capable d'accepter des tarifs plafonds ;-)

Pas vrai ?


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En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1


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Enki

23/01/2017 à 13h08

http://sante.lefigaro.fr/article/piste-bacterienne-pour-la-polyarthrite-rhumatoide

La polyarthrite rhumatoïde est l’une des maladies auto-immunes les plus répandues mais son origine reste difficile à cerner. Dans un travail publié dans la revue Science Translational Medicine, des chercheurs américains de l’université Johns Hopkins ont mis en évidence un mécanisme qui pourrait l’expliquer. «C’est une belle avancée, précise Olivier Vittecoq, rhumatologue et chercheur au CHU de Rouen, car ils ont mis au jour le rôle inédit d’une bactérie pouvant intervenir dans le déclenchement et le maintien de la pathologie.»

...


Generique fraisage r2rxmm - Eugenol
lardonbis

23/01/2017 à 15h56

Vous le sentez le retour de cette bonne vielle infection focale :)
J'affute mon Bernard :)


--
la réponse à vos questions est sans doute sur www.arcad-dentaire.fr !


amelit

10/05/2017 à 12h31

Dans "Prescrire" de mai :

Le lobby du sucre contre la santé dentaire
Le lobbying de l'industrie du sucre a réussi à perturber la lutte contre les caries dentaires.
La consommation de sucre, de boissons et d'aliments sucrés expose notamment à un surpoids et à un risque accru de caries dentaires, en particulier chez les enfants. Pourtant, la publicité des produits sucrés n'épargne pas les plus jeunes, tout particulièrement à la télévision.

Une recherche historique menée aux États-Unis d'Amérique montre l'influence considérable exercée par le "lobby du sucre" sur la politique de santé dentaire. Les chercheurs ont analysé des documents, jusqu'alors inexploités, apportant des informations sur le lobbying de l'industrie du sucre.

Entre 1959 et 1971, aux États-Unis, l'Institut national de recherche dentaire élaborait un programme national de recherche sur 10 ans visant à éradiquer les caries dentaires. Le lobby du sucre a cherché à influencer les objectifs du programme contre les caries dentaires en se rapprochant de cet institut et de ses experts. Il a élaboré sa propre version des priorités du programme, conçue pour détourner l'attention portée sur l'intérêt de réduire la consommation de sucre : recherches sur un vaccin anticarie, sur une enzyme destinée à contrecarrer l'action cariogène du sucre, etc.

Le lobbying a été couronné de succès : le programme national contre les caries dentaires lancé en 1971 était largement conforme à celui du lobby et n'abordait pas la question de la réduction de la consommation de sucre. Et les caries n'ont pas été éradiquées.
Le lobbying de l'industrie du sucre ne s'est pas arrêté en 1971, ni aux États-Unis ni ailleurs, et a cherché aussi à minimiser le rôle du sucre dans l'obésité et la santé cardiovasculaire.

Cette recherche historique, parmi beaucoup d'autres, montre la capacité d'influence des industriels sur les priorités de recherches relatives à la santé publique. Avec pour conséquence des décisions qui font passer les intérêts des firmes avant l'intérêt général. À la société de s'organiser pour se préserver de ces influences.


amelit

10/05/2017 à 12h39

Pharmacologie... donc, prudence !

Nausées et vomissements : restriction d'utilisation de la métopimazine
La métopimazine (Vogalène°, Vogalib°) est un neuroleptique d'intérêt clinique incertain, mais elle expose à des effets indésirables graves.

Déficit de l'attention avec hyperactivité : guanfacine à écarter
Chez les enfants ayant reçu un diagnostic de déficit de l'attention avec hyperactivité, la guanfacine (Intuniv°) n'a pas d'efficacité démontrée sur les relations familiales et sociales. En regard, ses effets indésirables sont fréquents et parfois graves. En pratique, écarter la guanfacine est plus prudent.

Hypertension : l'aliskirène à écarter
L'aliskirène (Rasilez°, Rasilex HCT°) a une balance bénéfices-risques défavorable dans l'hypertension artérielle.

Angor et insuffisance cardiaque : l'ivabradine à écarter
Début 2017, la prescription initiale d'ivabradine (Procoralan°) est devenue restreinte aux cardiologues. Un retrait du marché serait plus efficace pour protéger les patients.

Accouchements prématurés : la progestérone vaginale inutile
La progestérone par voie vaginale ne prévient pas les accouchements prématurés.

Leucémie lymphoïde chronique : un élargissement abusif de l'utilisation de l'ibrutinib
Dans la leucémie lymphoïde chronique, l'Agence européenne du médicament (EMA) a élargi abusivement l'autorisation de l'ibrutinib (Imbruvica°) en première ligne dans la leucémie lymphoïde chronique, bien au-delà des résultats des essais comparatifs.

Hypertension artérielle pulmonaire : le sélexipag à retirer du marché
Chez les patients atteints d'hypertension artérielle pulmonaire, le sélexipag (Uptravi°) a un effet minime uniquement sur le périmètre de marche. Ses effets indésirables mortels doivent le faire retirer du marché.


amelit

10/05/2017 à 12h49

A propos de la gestion des risques :

Insécurité dans la santé: un guide pour développer une "culture pérenne" de la gestion des risques

La direction générale de l'offre de soins (DGOS) et l'observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) ont publié fin avril un guide méthodologique sur "la prévention des atteintes aux personnes et aux biens en milieu de santé".

Ce guide est consultable et évolutif :
http://social-sante.gouv.fr/professionnels/gerer-un-etablissement-de-sante-medico-social/observatoire-national-des-violences-en-milieu-de-sante-onvs/article/la-prevention-des-atteintes-aux-personnes-et-aux-biens-en-milieu-de-sante


amelit

10/05/2017 à 12h58

Les engagements du président élu Emmanuel Macron pour le numérique et la santé

article de "TIC SANTE" :
http://www.ticsante.com/story.php?story=3513


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

10/05/2017 à 13h03

amelit écrivait:
----------------
> Dans "Prescrire" de mai :
>
> Le lobby du sucre contre la santé dentaire
> Le lobbying de l'industrie du sucre a réussi à perturber la lutte contre les
> caries dentaires.
> La consommation de sucre, de boissons et d'aliments sucrés expose notamment à un
> surpoids et à un risque accru de caries dentaires, en particulier chez les
> enfants. Pourtant, la publicité des produits sucrés n'épargne pas les plus
> jeunes, tout particulièrement à la télévision.
>
> Une recherche historique menée aux États-Unis d'Amérique montre l'influence
> considérable exercée par le "lobby du sucre" sur la politique de santé dentaire.
> Les chercheurs ont analysé des documents, jusqu'alors inexploités, apportant des
> informations sur le lobbying de l'industrie du sucre.
>
> Entre 1959 et 1971, aux États-Unis, l'Institut national de recherche dentaire
> élaborait un programme national de recherche sur 10 ans visant à éradiquer les
> caries dentaires. Le lobby du sucre a cherché à influencer les objectifs du
> programme contre les caries dentaires en se rapprochant de cet institut et de
> ses experts. Il a élaboré sa propre version des priorités du programme, conçue
> pour détourner l'attention portée sur l'intérêt de réduire la consommation de
> sucre : recherches sur un vaccin anticarie, sur une enzyme destinée à
> contrecarrer l'action cariogène du sucre, etc.
>
> Le lobbying a été couronné de succès : le programme national contre les caries
> dentaires lancé en 1971 était largement conforme à celui du lobby et n'abordait
> pas la question de la réduction de la consommation de sucre. Et les caries n'ont
> pas été éradiquées.
> Le lobbying de l'industrie du sucre ne s'est pas arrêté en 1971, ni aux
> États-Unis ni ailleurs, et a cherché aussi à minimiser le rôle du sucre dans
> l'obésité et la santé cardiovasculaire.
>
> Cette recherche historique, parmi beaucoup d'autres, montre la capacité
> d'influence des industriels sur les priorités de recherches relatives à la santé
> publique. Avec pour conséquence des décisions qui font passer les intérêts des
> firmes avant l'intérêt général. À la société de s'organiser pour se préserver de
> ces influences.
>

https://news.google.com/news/story?cf=all&hl=fr&pz=1&ned=fr&q=brossage+dentaire&cf=all&ncl=d7UYiL8vFc3R3WME-D2EbWxlirG6M&scoring=d

Le problème est aussi de ne pas laisser le lobby écolo anti fluor dire n'importe quoi.

Car pour l'instant le lobby qui a été le plus néfaste dans la lutte contre les caries dentaires est écologiste avec une vision complétement déformée du fluor.

Enfin, les dents les parents s'en foutent tellement que le meilleur moyen de discuter de la diminution des risques liées aux soda et aux jus de fruits était de parler de l’obésité il y a déjà plus de dix ans.


amelit

10/05/2017 à 13h04

La Cour des comptes enquête sur les CHU

La Cour des comptes a entamé, à la demande de la commission des affaires sociales du Sénat, une enquête au long cours portant sur le rôle des 30 CHU dans le système de santé, a-t-on appris auprès de la haute assemblée.
L'enquête devrait se dérouler sur 2017 et 2018, a-t-on appris de même source.
Le président de la commission, Alain Milon (LR, Vaucluse), a sollicité la Cour des comptes fin 2016, pour une enquête qui devra prendre en considération l'ensemble des missions dévolues aux CHU en matière de soins, d'enseignement supérieur et de recherche médicale.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

10/05/2017 à 13h07

http://www.tdg.ch/suisse/Les-Suisses-champions-du-monde-du-brossage-de-dents/story/28997672

".......

Une dent cariée, ça fait mal dans la bouche, mais aussi au porte-monnaie. Les Suisses paient de leur poche 90% de leurs factures de dentiste. Dans l’assurance-maladie devenue obligatoire en 1996 (la LAMal), le législateur a exclu les soins dentaires à quelques exceptions près, pour ne pas alourdir le bateau. Cette situation est contestée par la gauche. Dans plusieurs cantons de Suisse latine, des initiatives populaires ont été lancées pour créer une assurance obligatoire couvrant les soins dentaires, au motif que le renoncement à ces soins pour des raisons économiques gagnerait du terrain.

Le médecin-dentiste Olivier Marmy, vice-président de la Société suisse des médecins dentistes (SSO), conteste la péjoration de la situation. Il demande de distinguer entre les soins nécessaires et les soins superflus, souvent les plus plus coûteux. Entretien avec ce représentant de la profession, installé dans le canton de Vaud qui est le plus avancé. Le peuple se prononcera sans doute encore cette année entre une initiative qui a abouti et un contre-projet qui veut combler des lacunes dans le dispositif de soins dentaires (lire ci-contre).

La santé de nos dents est-elle en péril? Non. La santé bucco-dentaire de la population suisse est excellente. L’OMS a même établi que les jeunes Suisses sont les champions du monde du brossage de dents. La carie chez l’enfant est combattue avec succès depuis 1960. 60% des enfants de 12 ans en Suisse n’avaient aucune carie sur les dents permanentes en 2000, contre seulement 1% en 1960. Entre 1970 et 2006, la prévalence de caries chez les recrues de 20 ans a diminué de 80%. Notre métier est d’ailleurs appelé à évoluer. Nous soignerons moins, en utilisant davantage des technologies sophistiquées permettant des interventions moins invasives, donc moins coûteuses. Nous serons toujours plus des «coaches» en santé dentaire.

Qu’est-ce qui a été décisif dans cette bataille gagnée contre la carie? La fluoration généralisée par le sel et les dentifrices a été déterminante. L’éducation à l’hygiène dentaire dispensée à l’école a aussi contribué aux progrès spectaculaires, mais son impact est moins évident. Une étude vaudoise (IUMSP, 2013) remet d’ailleurs en cause le modèle du dépistage de la carie à l’école. Son efficacité dépend des moyens engagés (temps, équipement), or ils sont disparates d’une commune à l’autre. Et le dépistage ne remplace pas le contrôle annuel chez un dentiste. Trop de parents croient l’inverse. Enfin, l’engagement de la profession pour la prévention de la carie est aussi à mentionner. La prophylaxie est inscrite dans l’ADN de la médecine dentaire suisse et de la SSO.

Y a-t-il vraiment des problèmes épidémiologiques justifiant une politique publique? Il subsiste des problèmes résiduels circonscrits à des populations précarisées. Des facteurs socio-économiques (la paupérisation) et culturels (l’origine étrangère) sont en cause. La prise en charge des personnes âgées en institution, dont l’état dentaire peut se dégrader dramatiquement et vite, constitue un autre enjeu de santé publique. C’est un défi pour la profession. L’aspect économique ne sera pas le principal obstacle. Il faudra mobiliser des compétences que nous n’avons pas encore, je pense à des assistantes en prophylaxie spécialement formées.

Peut-on encore faire mieux? Il est toujours souhaitable de faire mieux. Mais soyons réalistes: vu le très bon niveau de santé dentaire atteint en Suisse, on ne peut qu’agir à la marge. Le défi prioritaire est de cibler et d’adapter les efforts de prévention aux petits groupes de population à risque, sans baisser la garde sur l’hygiène dentaire bien intégrée par le plus grand nombre.

Les interventions sous narcose générale sur la dentition d’enfants en bas âge augmenteraient. Elles sont souvent la conséquence de la carie du biberon. On peut constater une destruction massive et très rapide des dents de lait par la carie, qui se produit lorsqu'on donne au bébé un biberon de boisson sucrée pour s'endormir. La lolette trempée dans le miel aura le même effet. Il faut bien sûr informer les parents qu’ils devraient éviter coûte que coûte ces supports sucrés. Donc commencer la prévention avant la naissance des bébés, et la poursuivre avant l’entrée des petits à l’école. Le canton de Vaud en fait justement une nouvelle priorité. Mais reconnaissons que le message culpabilisant de nos campagnes classiques est inopérant avec ces populations. Sur le terrain, vous pouvez rencontrer des ménages vivant à six dans un trois pièces, avec la maman racontant que, la nuit, elle doit calmer son petit pour ne pas déranger ceux qui essaient de dormir. De tels témoignages ne peuvent que nous rendre humbles quant à notre action.

Le phénomène de la carie du biberon s’aggrave-t-il? Le canton de Vaud enregistre entre 200 et 250 de ces interventions lourdes par année, chiffre stabilisé. Une étude de l’Obsan a mis en évidence une légère remontée de la prévalence de la carie précoce sur les dents de lait chez l’enfant la décennie qui a suivi la guerre des Balkans, avec l’arrivée en Suisse d’un grand nombre de ressortissants de ces pays. Chez les enfants nés de mamans originaires d’ex-Yougoslavie et d’Albanie, la prévalence de la carie précoce est nettement plus élevée que chez les enfants nés de parents suisses. Heureusement, l’intégration, par l’école notamment, de ces enfants produit déjà des résultats positifs.

Le renoncement aux soins pour des motifs financiers augmente-t-il? Les quelques chiffres disponibles (OFS, 2013) montrent que, grosso modo, 4,5% des sondés renoncent aux soins dentaires - 2,9% pour les Suisses, 8% pour les immigrés. Une péjoration est souvent proclamée mais je n’ai pas connaissance de chiffres qui l’attestent. Ces données sont de toute façon difficiles à interpréter. S’agit-il des soins de base (caries, parodonties)? Ou aussi des soins d’abord justifiés par le confort ou l’aspect esthétique? Comme le renoncement semble aussi concerner des personnes à revenu plus élevé, on est tenté de croire qu’il porte au moins en partie sur les soins facultatifs. Ils sont différés ou annulés, sans dommage pour le patient.

Le dentiste, ça fait mal et ça coûte cher. Que fait la profession contre cette image tenace? On est évidemment dans la caricature et je renonce même à souligner l’aspect indolore des techniques modernes. Pour les personnes à revenu modeste aidées par des régimes sociaux, les dentistes vaudois travaillent déjà à des tarifs «sociaux». Fixés en 1994, ils n’ont jamais été révisés en dépit de la hausse du coût de la vie, ce qui constitue un effort important. Contrairement aux coûts de la santé régis par la LAMal, la facture des soins dentaires est maîtrisée: elle a évolué moins vite que le PIB ces dix dernières années. Je rappelle aussi que le médecin-dentiste a la responsabilité de tenir compte de la situation économique de son patient. Il doit lui présenter plusieurs options de traitements, plus ou moins sophistiqués et coûteux. Il importe d’informer en distinguant ce qui est nécessaire de ce qui est facultatif. Les soins les plus lourds ne sont pas forcément les meilleurs. Et il est souvent judicieux de procéder par étapes. Cela étant, remettons les choses en perspective. Alors que chaque Suisse dépense près de 8700 francs par année pour sa santé, il consacre en moyenne 500 francs à sa santé dentaire. Un ou deux contrôles et détartrages par année garantissent de rester en bonne santé pour 150 à 300 francs par année. La plupart des problèmes dentaires peuvent être évités, c’est mon expérience quotidienne.

........"


amelit

10/05/2017 à 13h12

Le Royaume-Uni s'accroche à l'Agence européenne du médicament

La future localisation de l'Agence européenne du médicament (EMA), aujourd'hui basée à Londres, sera au coeur des négociations sur le Brexit, a fait savoir le gouvernement britannique lundi, alors que l'Union européenne a de son côté estimé que l'agence devra changer de pays.
Londres héberge aujourd'hui deux agences réglementaires européennes, l'EMA (900 employés) et l'Agence bancaire européenne (EBA, 160 employés).

Fin mars, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a présenté un projet d'orientations relatives aux négociations sur le Brexit qui indique que des dispositions devraient être prises pour faciliter le transfert des deux agences dans des Etats membres de l'UE.
Des porte-paroles européens ont indiqué à Reuters que Donald Tusk, qui préside l'assemblée qui décidera du point de chute de l'EMA et de l'EBA, souhaitait déterminer des procédures et critères permettant aux Etats membres de faire leur choix. Des propositions devraient être faites d'ici la prochaine réunion du Conseil.

Dans un communiqué, le département britannique en charge du Brexit a souligné qu'aucune décision n'avait été prise sur la localisation des agences, ce qui fera l'objet de négociations avec Bruxelles.
"Dans le cadre de ces négociations, le gouvernement débattra avec l'UE et les Etats membres de la meilleure façon de continuer à coopérer dans le domaine de la banque et de la régulation du médicament, dans le meilleur intérêt du Royaume-Uni et de l'UE", a-t-il ajouté.

Les porte-paroles européens ont de leur côté souligné qu'il n'était pas question que Londres conservent l'EMA et l'EBA, et ce quels que soient les liens qui perdurent entre le pays et les agences. "Seuls des Etats membres peuvent les accueillir", a dit l'un d'eux, ajoutant: "Les agences sont perdues".


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

11/05/2017 à 07h29

https://www.letemps.ch/opinions/2017/05/11/meme-suede-systeme-sante-crise

"........

Deux journaux suédois, en particulier, se sont joints à ce concert de reproches dans leurs éditions du mardi 9 mai. Expressen, tout d’abord, qui est scandalisé par la situation, qui plus est «dans un pays qui se targue d’être un Etat-providence». Un exemple? «Dans le nouvel hôpital Karolinska à Stockholm, un tiers des lits sont vides et 10% des opérations prévues pour des enfants ont été annulées cette année. […] Le problème le plus grave est le manque d’infirmières. Il oblige les hôpitaux à laisser les lits non utilisés.»

exemple
Or il se trouve que «jamais la santé publique n’a bénéficié de tant d’argent», en Suède comme en Suisse ou en Norvège, selon le Daily Telegraph. Là où les systèmes figurent «parmi les meilleurs d’Europe, même si les soins y sont plutôt chers». Seulement voilà, selon l’article du tabloïd de Stockholm, cet argent «est dépensé à mauvais escient». Les sociaux-démocrates au pouvoir «veulent par exemple que les patients passent régulièrement des check-up dans des polycliniques».

Des enfants meurent…

C’est là que le bât blesse, car cela «reviendrait à mobiliser des ressources pour des gens en bonne santé, alors mêmes qu’elles sont insuffisantes pour soigner ceux qui sont gravement malades. Cette crise chronique mine la confiance dans la politique» en Suède. Pire: le pays peut-il «encore se dire Etat-providence lorsque des enfants meurent alors qu’ils pourraient facilement être sauvés»? Une traduction approximative de l’article par Google Translate donne une bonne idée des travers dénoncés.

Pour Aftonbladet, qui est le quotidien le plus lu en Scandinavie, ce système de santé se trouve carrément «en détresse». Lui aussi pointe des «erreurs» dans les décisions prises par les politiques. On peine vraiment à y croire, mais il faut d’abord savoir que «la Suède est le pays d’Europe qui compte le moins de lits d’hôpital par habitant dans toute l’Europe. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que dans les sondages, quand on demande aux électeurs quels sont les sujets les plus importants à leurs yeux, ceux-ci placent la santé tout en haut de la liste.»

......"


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

11/05/2017 à 07h32

http://www.whatsupdoc-lemag.fr/actualites-article.asp?id=21509


la fin sur le tier payant et les reseaux de soin est instructif.

sinon rien sur les 4,5 milliards de la prise en charge à 100% des protheses dentaires, de l'optique et de l'audioprothese.


"......



Le come-back du tiers payant

Et c'est dans leur dernière prise de parole que les deux hommes ont enfin trouvé un terrain d'entente. Sur le sujet du tiers payant généralisé. Pour Thierry Beaudet, « il s’imposera aux médecins car les patients l’exigeront ». Didier Tabuteau aussi est favorable à cette mesure : « Si on laisse le choix au patients, il sera généralisé très rapidement », a pronostiqué cet expert. Les médecins n’attendent plus que la décision finale d'Emmanuel Macron qui est resté un peu vague sur ce thème pendant la Présidentielle.Au passage, l’auditoire n'a pas assisté à l'éternel débat sur les réseaux de soins. Est-ce que les mutuelles ont l'intention de faire pression sur les nouveaux pouvoirs publics pour y faire adhérer les médecins ? Nul ne sait. Mais cela aurait sans doute été la goutte d'eau qui fait déborder le vase des libéraux !

.........."


amelit

12/05/2017 à 07h53

Législatives: Marisol Touraine veut s'engager "sous les couleurs de la majorité présidentielle" (presse)

PARIS, 11 mai 2017 (APM) - L'ancienne ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, candidate PS aux législatives dans la 3ème circonscription d'Indre-et-Loire, a annoncé mercredi soir qu'elle souhaitait s'engager "sous les couleurs de la majorité présidentielle", a rapporté le quotidien régional La Nouvelle république dans son édition de jeudi.


amelit

12/05/2017 à 08h06

barbabapat écrivait:
--------------------
Pour Thierry
> Beaudet, « il s’imposera aux médecins car les patients l’exigeront ». Didier
> Tabuteau aussi est favorable à cette mesure : « Si on laisse le choix au
> patients, il sera généralisé très rapidement », a pronostiqué cet expert.

Beaudet m'est inconnu, mais j'ai lu du Tabuteau à de multiples reprises. C'est un vrai cador, connu dans le monde entier ; il est très observateur et sait être critique.
Il y a des années qu'il recommande ce 1/3 payant généralisé ! Ce n'est pas (seulement) une histoire d'argent, mais c'est surtout les conséquences sur la santé publique : les démunis (et très pauvres) ne se soignent pas, ne vont pas chez le médecin, s'ils n'ont pas l'argent pour payer. Faut pas nécessairement sortir de HEC pour comprendre ça, surtout si on est dentiste : si des soins couteux sont indispensables, les pauvres ne les font pas... même s'ils sont remboursés !


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

12/05/2017 à 08h15

amelit écrivait:
----------------


les démunis (et très pauvres) ne se soignent pas, ne vont pas
> chez le médecin, s'ils n'ont pas l'argent pour payer.


C'est bizarre mais il y a des choses qui existent comme la CMU, l'AMC ou l'AME spécifiques vers ces publics. En quoi le tiers payant généralisé est il donc nécessaire pour ces publics qui sont déjà en tiers payant et qui même comme cela ne se soignent pas selon les chiffres bidonnés du ministère.


Hok 1b hgd3rj - Eugenol
Hokusai

12/05/2017 à 08h25

amelit écrivait:
----------------

> les démunis (et très pauvres) ne se soignent pas, ne vont pas
> chez le médecin, s'ils n'ont pas l'argent pour payer. Faut pas nécessairement
> sortir de HEC pour comprendre ça, surtout si on est dentiste : si des soins
> couteux sont indispensables, les pauvres ne les font pas... même s'ils sont
> remboursés !

... les démunis (et très pauvres) ont la CMU, faut pas nécessairement être CDC pour comprendre ça.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

12/05/2017 à 08h37

http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/esp2017.pdf

page 190 et 336-337

Stats inutiles pour la carie ou les problèmes paro.


amelit

12/05/2017 à 08h37

Philips propose du "sur-mesure" pour la gestion des parcs d'imagerie des hôpitaux

PARIS, 11 mai 2017 (TICsanté) - Après avoir remporté en 2015 un contrat de 60 millions d'euros pour la gestion sur 12 ans du parc d'imagerie des Hospices civils de Lyon (HCL), la société Philips a livré un premier bilan lors d'une conférence de presse organisée fin avril, en amont de la Paris Healthcare Week.

A noter les investissements programmés (qui étaient très en retard donc difficultés de soins) :
75 nouveaux équipements sur 12 ans, avec l'installation de 11 scanners, 6 IRM, 6 gamma caméras, 3 salles polyvalentes et 5 salles interventionnelles, 39 échographes, 6 salles de radiologie conventionnelle (mammographie, macrobiopsie).
"Dans les 6 premiers mois" de la mise en place du projet, "nous avons installé 25 nouveaux équipements y compris plusieurs scanners, IRM de dernière génération"


amelit

12/05/2017 à 08h50

Hokusai écrivait:
-----------------
> ... les démunis (et très pauvres) ont la CMU, faut pas nécessairement être CDC
> pour comprendre ça.

Pour comprendre, il faut apprendre à lire des bouquins de sociologie.
Ou dans wikipedia : Selon une enquête de Médecins du monde de 2006, 14 % des médecins déclaraient alors refuser de recevoir des patients CMU. En 2008, la ministre de la santé Roselyne Bachelot a annoncé des mesures visant à les obliger à respecter la loi10. Selon un test de 2009, 22 % des spécialistes de secteur 2 (secteur à honoraires libres) refuseraient les assurés en CMU.
Des accès aux soins refusés par les professionnels, ça existe. Mais les refus de soins par les patients, par incompréhension des systèmes de soins ou des systèmes de remboursements aussi ! La connerie existe aussi, elle est universelle.
Un mec bourré ne se soigne pas, il picole et préfère dépenser son pognon au bistrot. Il ne donnera pas un centime au toubib et se fout de sa CMU qu'il ne fréquente pas.


Hok 1b hgd3rj - Eugenol
Hokusai

12/05/2017 à 09h24

amelit écrivait:
----------------
> Pour comprendre, il faut apprendre à lire des bouquins de sociologie.

Ah !! Je suis tout ouie professeur...


> Ou dans wikipedia : Selon une enquête de Médecins du monde de 2006, 14 % des
> médecins déclaraient alors refuser de recevoir des patients CMU.

Donc ?? On sanctionne les médecins ?? Non.



> En 2008, la
> ministre de la santé Roselyne Bachelot a annoncé des mesures visant à les
> obliger à respecter la loi10. Selon un test de 2009, 22 % des spécialistes de
> secteur 2 (secteur à honoraires libres) refuseraient les assurés en CMU.

Ont-t-ils été interdit d'exercice ?? Non.


> Des accès aux soins refusés par les professionnels, ça existe.

C'est pas faux. Mais sont ils sanctionnés ??


> Un mec bourré ne se soigne pas, il picole et préfère dépenser son pognon au
> bistrot. Il ne donnera pas un centime au toubib et se fout de sa CMU qu'il ne
> fréquente pas.

Du coup tu m'as convaincu avec le mec bourré. Les personnes qui défendent le TPG ne comprennent rien à ce qu'ils racontent et sont totalement incohérents.


Generique fraisage r2rxmm - Eugenol
lardonbis

12/05/2017 à 10h40

Je crois qu'il y a "des" refus du tiers-payant.
Certain refusent car ils pensent ( à moitié à raison) qu'on leur met des menottes)
D'autre dont je fais partis parce qu'ils savent qu'il est mis en place "à la française" c'est à dire de la pire façon possible.
On commence par choisir un mauvais système via une carte vitale au potentiel complétement castré par la faute de la médiocrité et la tiédeur de décisionnaires de santé.
On place ensuite les deux parties du processus administrativement contraignante en début de chaine, là ou la valeur est produite, plutôt que la centraliser là ou il y a un savoir faire. C'est comme faire remplir les bons de commandes client par un ouvrier sur la chaine; c'est complémentent con. Ça n’empêche pas de venir pleurer ensuite après le nombre de soignant :)

Des solutions existe pourtant depuis 15 putains d'années et elle garantissent vraiment un accès au soin au plus démunis. Elles sont aussi transparente pour le praticien qu'une CB et d’ailleurs dans de nombreux cas il n'a même pas à savoir que le patient bénéficie d'une aide type CMU. Difficile de refuser les soins dans ce cas là.
Ces solutions existe, elles sont plus efficace et moins chères. Si elle ne sont pas choisies, on peut donc en déduire que le but n'est pas l’accès au soin.


amelit

15/05/2017 à 09h14

http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SEVE_054_0021&WT.mc_id=SEVE_054

Un (très)long article sur le financement de la santé. Très intéressant !


amelit

15/05/2017 à 09h28

Hokusai écrivait:
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> Les personnes qui défendent le TPG
> ne comprennent rien à ce qu'ils racontent et sont totalement incohérents.

Le TPG ne fera pas de miracles mais limitera les dégâts sur la santé publique.
Tous les économistes de la santé le disent, et c'est en pratique dans de nombreux pays européens.
Mais nous sommes en France, toute réforme provoque des allergies, des martyres, des grands malheureux.
Chez nos voisins, on le fait depuis des années, et on ne trouve pas de pleureuses. Mais nous aimons pleurer.

Les impôts à la source, je l'ai vécu il y a 40 ans, quand, étudiant, je bossais (couvreur !) pendant les vacances en Allemagne. Les Teutons doivent être plus malins et plus modernes que nous !
Le TPG, c'est pareil. Le droit du travail, c'est pareil.
On est allergique aux trucs modernes. On aime rester vieux. On ne veut rien changer, on veut vieillir, on déteste rajeunir.

A ton avis, il en pense quoi, Tabuteau ? serait-il un imbécile ?


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