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Revue de presse
06/10/2010 à 17h00
APM 05/10/10, 18h59
Plusieurs noms circulent pour prendre la présidence de l'HAS, car plusieurs mandats arrivent à leur terme, dont celui du président.
On note :
- le prof Houssin, directeur général de la santé
- le Prof Dubernard, prof à LyonI, chirurgien urologue
- le Dr Grouchka, spécialiste en économie de la santé, ex patron de l'ARH de Midi-Pyrénées
- Mme Hubert, ancien ministre
- et la grosse surprise : le Dr Gérard Vincent, chirurgien dentiste occlusodontiste (et "inventeur" de l'orthèse Tali). Son nom circule, mais interrogé par APM, lui-même reconnait qu'il serait étonnant qu'un non-médecin soit choisi.
(si c'est ce dernier qui est choisi, il a intérêt à changer de n° de portable, car je ne me gènerai pas pour le harceler)
(et on pourra le joindre : il vient lire le nonol de temps en temps)
06/10/2010 à 17h14
Le Figaro 06/10/10
L'assurance maladie et l'impératif du moindre mal
Le recours à cette autre logique (l'assurance privée) doit certes être limitée en fonction des besoins pour ne pas favoriser une régression à l'américaine, au moment où les Etats Unis s'efforcent de corriger leur système. Le seul moyen d'en contenir le périmètre est d'avoir une comptabilité précise des niveaux de consommation et de couts.
06/10/2010 à 17h39
L'express 06/10/10
Detective en blouse blanche
L'article décrit un nouveau système de contrôle privé, en dehors des règles de la sécu, pour vérifier la véracité des arrêts de travail, et ce à l'initiative des patrons de l'employé "malade".
Une société privée sollicite un médecin privé pour se rendre au domicile du malade et constater la maladie (ou l'absence, la non-maladie). Cette visite est rémunérée 45€ + IK.
Le médecin rédige un rapport succint, qui peut servir de preuve dans un conflit employeur-employé.
A noter que ce travail doit être fait par le service médical de la sécu, mais que les médecins conseils de la sécu ne sont plus assez nombreux pour le faire...
06/10/2010 à 17h42
ameli écrivait:
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> Le Figaro 06/10/10
>
> L'assurance maladie et l'impératif du moindre mal
>
> Le recours à cette autre logique (l'assurance privée) doit certes être limitée
> en fonction des besoins pour ne pas favoriser une régression à l'américaine, au
> moment où les Etats Unis s'efforcent de corriger leur système. Le seul moyen
> d'en contenir le périmètre est d'avoir une comptabilité précise des niveaux de
> consommation et de couts.
Le gros problème est que pour les couts ils ne peuvent qu'augmenter. On a tout un tas de vieux qui n'ont jamais eut à faire à des politique de prévention et qui vont être sujet dans les années qui viennent à des soins et de reprises de soins. La génération des baby boomer, va plomber les statistiques avec des la reprise de soins pour les 30 prochaines années surtout que la secu à favorisé le rafistolage qui ne tient pas la route.
Après si on traduit la novlangue du figaro, les jeunes vont cotiser à la sécurité sociale pour des risques auxquels ils ne sont moins exposés (réduction du périmètre aux soins lourds auxquels les populations âgées sont de toute façon plus exposées) et vont devoir en plus payer des complémentaires qui elles auront le monopole sur les soins de tous les jours.
Bon je vais me remater soleil vert, ils avaient une solution envisageable pour l'avenir de la planète.
06/10/2010 à 17h57
A propos de l'article précédent, je le trouve complémentaire avec l'article extrait de "Liaison Sociale" (cf plus haut).
Liaison sociale parlait de régulation et de mode de gestion de l'assurance privée. C'est évidemment à ce mode de gestion inquisiteur auquel pensait l'auteur. (ainsi que les "centres de soins agréés").
Non que je veuille protéger le laxisme actuel de certaines prescriptions médicales (ou dentaires) ou le comportement peu civique de patients, mais je considère ce type de contrôle comme une grave dérive, car il n'est lui-même ni contrôlé ni indépendant.
A mon avis, et je reconnais que mon avis n'est pas nuancé, un contrôle quel qu'il soit doit être fait pas un organisme public indépendant (service médical de la sécu ou état) et soumis à des règles strictes excluant toute forme de conflits d'intérêts.
L'exemple de ces médecins cités dans l'Express est révélateur : cette société privée embaucheuse de médecins-contrôleurs continuera-t-elle à donner un mandat à des médecins dont les statistiques de "non-maladie" seront jugées insuffisantes ? Le médecin aura beau dire qu'il est indépendant, comme il est embauché sur des missions-mandats, il suffit de ne pas lui en donner et de choisir un médecin aux statistiques plus sévères...
06/10/2010 à 18h15
ameli écrivait:
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> APM 05/10/10, 18h59
>
> Plusieurs noms circulent pour prendre la présidence de l'HAS, car plusieurs
> mandats arrivent à leur terme, dont celui du président.
> On note :
> - le prof Houssin, directeur général de la santé
> - le Prof Dubernard, prof à LyonI, chirurgien urologue
> - le Dr Grouchka, spécialiste en économie de la santé, ex patron de l'ARH de
> Midi-Pyrénées
> - Mme Hubert, ancien ministre
> - et la grosse surprise : le Dr Gérard Vincent, chirurgien dentiste
> occlusodontiste (et "inventeur" de l'orthèse Tali). Son nom circule, mais
> interrogé par APM, lui-même reconnait qu'il serait étonnant qu'un non-médecin
> soit choisi.
>
> (si c'est ce dernier qui est choisi, il a intérêt à changer de n° de portable,
> car je ne me gènerai pas pour le harceler)
> (et on pourra le joindre : il vient lire le nonol de temps en temps)
le Dr VINCENT est quelqu'un d'extrêmement sympathique et compétent( j'ai eu l'occasion de suivre une de ces formations la semaine dernière sur les orthèses) ,cela serait une bonne surprise ! Mais faut pas rêver !
aux élections URPS du 16 décembre ,
FSDL What Else?
07/10/2010 à 11h16
APM 06/10/10 18h13
Le Conseil d'Administration de la CNAMTS s'est prononcé majoritairement contre le projet de loi de financement de la sécu (PLFSS) 2011.
Ont voté contre FO, CGT, CFDT, CFTC, Ciss, Fnath, FNMF, UNAF, UNAPL, et la personne qualifiée François Joliclerc.
Le Conseil d'Administration de la Caisse centrale de la Mutualité Sociale agricole a rendu un avis très critique sur ce PLFSS et exprimait sa "vive inquiétude".
L'examen du PLFSS à l'assemblée débutera le 26 oct.
07/10/2010 à 11h33
APM 06/10/10 18h57
Le transfert des charges vers les complémentaires aura pour impact une baisse du niveau de garanties, selon Alain Rouché, directeur-santé de la fédération française des sociétés d'assurance.
Il faut prendre conscience que ces transferts ne sont pas la solution idéale car on atteint la limite supérieure du cout du contrat par les ménages.
Les garanties offertes devront être diminuées. Dès aujourd'hui, 40% des contrats offrent des prestations inférieures à celles de la CMU.
Il y a un risque évident de "démutualisation" chez les jeunes ménages en raison du cout du contrat.
Parmi les actions à mener, il cite les interventions sur les dépassements d'honoraires en souhaitant des négociations CNAM-médecins.
Il a complété en mentionnant l'optique "il faut peser sur les dépenses", rappelant que des réseaux d'opticiens mutualistes avaient été créés, et "il faut poursuivre dans cette voie".
Il faut progresser dans les actions conjointes entre l'assurance maladie obligatoire et la complémentaire dans le but de peser sur les dépenses.
07/10/2010 à 11h46
Très intéressante, cette intervention de l'assurance privée, qui dit tout haut ce que je me tue à vous dire depuis plusieurs jours...
Ce qui se passe pour l'optique va se passer pour le dentaire : les assureurs veulent peser sur les dépenses car ils ne peuvent indéfiniment tirer sur les recettes et le meilleur moyen de limiter les dépenses est d'assurer eux-mêmes les prestations.
Ils n'augmenteront pas les montants des sinistres, ils vont monter leurs cabinets.
Et il y en a qui prétendent que je joue sur la peur...
Je ne fais que des constats, et j'anticipe, c'est tout.
A tort, à cause de la démographie, on pense qu'on est en position de force.
Or, on n'a jamais été autant en position de faiblesse, car la sécu est en position de faiblesse. Curieusement, si la sécu craque, on craque aussi, car on se heurtera à un adversaire autrement redoutable. Je conçois que c'est une alliance (sécu-dentistes) contre nature, mais c'est ainsi.
07/10/2010 à 12h02
France-Soir 07/10/10, idem Valeurs Actuelles
Trop de procès, trop de stress, la France va manquer de chirurgiens.
D'ci 2019, on perdra 30% des chirurgiens.
Chaque chirurgien paie entre 10000 et 50000€ de prime d'assurance par an. Il est attaqué 1 fois tous les 3 ans.
En libéral, il gagne environ 198000€/an. Les hospitaliers font 85000€.
07/10/2010 à 12h16
Challenge 07/10/10
La Cour des Comptes se déchaine.
Il s'agit d'une analyse (intéressante) du rapport de la Cour des Comptes et des suggestions apportées dans ce rapport.
On note : 178 niches sociales (abattements ou exonérations de cotisations souvent inefficaces) pour un montant de 67 Md€.
En en supprimant certaines, on peut en une fois combler le déficit, sans aucune difficulté.
Pour le dentaire, gros problème d'accès aux soins, un économiste de la santé (JM André, de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique) suggère de prendre en charge l'intégralité des soins "de première ligne" comme en Finlande, pour éviter des soins plus tardifs et plus couteux, et de financer des actions de prévention.
07/10/2010 à 12h26
ameli écrivait:
---------------
> Challenge 07/10/10
>
> La Cour des Comptes se déchaine.
>
> Il s'agit d'une analyse (intéressante) du rapport de la Cour des Comptes et des
> suggestions apportées dans ce rapport.
> On note : 178 niches sociales (abattements ou exonérations de cotisations
> souvent inefficaces) pour un montant de 67 Md€.
> En en supprimant certaines, on peut en une fois combler le déficit, sans aucune
> difficulté.
> Pour le dentaire, gros problème d'accès aux soins, un économiste de la santé (JM
> André, de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique) suggère de prendre en
> charge l'intégralité des soins "de première ligne" comme en Finlande, pour
> éviter des soins plus tardifs et plus couteux, et de financer des actions de
> prévention.
Pour ça, il va falloir sacrément revaloriser les honoraires de ces soins de premiere ligne... sinon les cabinets couleront tous et là l'offre de soin...0.
07/10/2010 à 12h54
Ta revue de presse est vraiment un très bon outil pour les syndicats Ameli et je t'en félicite.
Cela permet d'anticiper un petit peu à quelle sauce nous allons être mangé.
--
aux élections URPS du 16 décembre ,
FSDL What Else?
07/10/2010 à 14h08
France-Soir 30/09/10
JM André (cité plus haut) répond à une interview et reprend son argumentaire.
Il va un peu plus dans les détails :
Si la prise en charge du "premier recours" est plus onéreuse les premiers temps (et donc creusera le trou davantage), il est certain qu'on s'y retrouve vite après. C'est ce que font d'autres pays, l'expérience est démontrée.
En plus, il mène une charge contre la rémunération à l'acte chez les médecins, qui entraine des actes redondants, répétitifs et inutiles... mais rémunérateurs. Il cite le cas des scanners.
Coté recettes, il signale que la seule taxation des stocks-options, qui sont dans les faits des salaires déguisés, rapporterait 3,2 milliards de recettes.
Ce chiffre est comparé aux économies du PLFSS 2011 : 2,5 milliards, qui portent sur des remboursements diminués et restants à charge des ménages.
(Avis personnel : André n'est pas alarmiste et prêche pour une augmentation massive des recettes de la sécu par la suppression des avantages procurés par les "niches")
07/10/2010 à 16h46
APM 05/10/10 18h22 + Est Républicain du 07/10/10
Les résultats de l'étude Epidaure sur les centres de santé ont été présentés en conférence de presse.
- l'offre de soins en médecine générale est sous-représentée au regard des autres offres, dentaire, biologie, infirmier, imagerie, planning familial...
- la taille peut atteindre plus de 100 personnes
- il y a hétérogénéité dans les centres, certaines offres sont très peu présentes (les spécialités) : ophtalmo, gynéco, cardio, dermato, ORL, psychiatrie...
- les soins dentaires onéreux (ortho, implanto, stomato) sont peu présents et envoyés ailleurs.
- l'implantation correspond globalement aux nécessités sociales locales.
- le pôle infirmier est la plaque tournante, avec un champ de compétence vaste. Il vient en soutien actif à l'équipe médicale.
- la prévention est faite, en adéquation avec les projets nationaux et locaux.
- le dossier médical (papier) est en général commun
- à 46%, les patients sont en état de santé moyen à mauvais, contre 28% dans la population générale
- les patients soignés exclusivement dans les centres ont un cout inférieur de 35% à ceux qui vont se faire soigner ailleurs (la différence est nette surtout en pharmacie).
- 30% des patients sont des "inactifs". 16% sont CMU. 70% sont déclarés "vulnérables". 79% ont une couverture complémentaire (94% dans la population générale)
- il y a 1700 centres de santé en France, répartis inégalement (sutout région parisienne, Nord, Est, Paca).
- le cout de cette étude est de 650 000€, financés par les collectivités territoriales, les centres, et le Haut Commissariat aux Solidarités Actives. Les résultats définitifs seront publiés en décembre.
08/10/2010 à 11h28
APM 07/10/10 12h50
La CNSD lance sa campagne URPS au cours d'une conférence de presse.
La CNSD ne se fait pas d'illusions sur le pouvoir réel des URPS, mais tiendra sa place.
Ces élections sont régionales mais avec une dimension nationale, précise M L'Herron. Il faut se saisir de cette occasion pour affirmer ses exigences.
La CNSD formule ses propositions :
- Sur le refus de soins, la CNSD souhaite un interlocuteur unique dans les CPAM pour les CMU-C afin de faciliter les démarches administratives.
- il y a un abandon du secteur dentaire par l'état, relevé par la Cour des Comptes. "nos tarifs sont élevés par rapport au remboursement"
- la CNSD réclame un sous-ONDAM dentaire
- les soins conservateurs sont particulièrement sous-évalués.
- il s'est exprimé en faveur de plus de transparence, dénonçant la mauvaise image véhiculée autour de la profession.
- la CNSD travaille à la rédaction d'un document de "déclaration de conformité de la prothèse" dans lequel le prothésiste s'engage à faire état d'une éventuelle sous-traitance et à faire état de son origine géographique. Elle fera analyser ce document par l'Affssaps et attendra ses recommandations.
- selon ce syndicat, 15000 dentistes seraient membres de la CNSD.
08/10/2010 à 11h36
Cette stratégie de la CNSD me paraît excessivement défensive. Mais peut-être a-t-il été mis sous pression par les questions agressives des journalistes. Je ne sais pas.
Du moment que l'interlocuteur réel (la sécu et l'état) n'était pas en face pendant cette conférence de presse, il fallait en profiter pour les torpiller... quitte à revenir à un langage plus onctueux et plus attentiste pendant la vraie négociation. ;-)
08/10/2010 à 19h15
(hors sujet)
20 minutes-Paris
Le mariage encore et toujours à la noce.
Article dans lequel on apprend que prix moyen d'un mariage est de 15000€, vin compris.
Le client peut exiger un devis, comme chez n'importe quel dentiste.
Moi, je trouve ça vachement cher. Mon deuxième m'a couté beaucoup moins. Bon, on n'était que 4, c'est vrai, mais on a bien bouffé et bien baisé.
Par contre mon divorce m'a couté plus.
Ce qui fausse la facture de départ, parce que les 15000, c'est sans le divorce. C'est trompeur comme argument de vente, faudrait mettre la direction de la répression des fraudes sur le coup. Un peu comme un devis chez le dentiste sans la facture de prothésiste, c'est incomplet et incompréhensible. Ou comme un billet d'avion, on prend pas que l'aller, on prend l'aller-retour, non ?
Bon, je veux bien aller jusqu'à 1000, mais pas plus. Et comme je bois peu, c'est l'épouse qui paye le pinard. Faut pas déconner, je suis pas Crésus. Mais faut qu'elle soit jolie, parce que les moches, je supporte pas. C'est pas de la mauvaise foi, j'ai essayé une fois, et ça m'a pas emballé.
08/10/2010 à 19h19
Balance ta photo , on te dira si t'as les moyens de te taper une belle nana .!
08/10/2010 à 19h25
CNSD/L'Herron:
> - il y a un abandon du secteur dentaire par l'état, relevé par la Cour des Comptes. "nos tarifs sont élevés par rapport au remboursement"
Ce n'est pas comme ça qu'il faut communiquer !
"Le remboursement est très faible par rapport aux tarifs, eux-mêmes faibles par rapport à nos voisins, aux plateau techniques, etc..."
08/10/2010 à 19h30
APM 08/10/2010 14h37
Avis défavorable de la CNAV, de la CNAF et de l'ACOSS au projet de loi de financement de la sécu 2011.
Notons que le Medef a pris acte ou s'est abstenu mais n'a nulle part voté pour.
Avis favorable par contre de la RSI.
08/10/2010 à 19h33
hop écrivait:
-------------
> Ce n'est pas comme ça qu'il faut communiquer !
Je trouve aussi que la formulation est très maladroite.
08/10/2010 à 21h05
Bon,faut choisir de crever privé ou crever public alors?
Voyons voir ou est le plaisir ,retraité à 67 ans aprés une carriére en centre de soins ...ou 250 contrats avec Axa,mma ,groupama mamamamama...les blouses élimées fournies par les resto des dents,mais ce dernier sourire du moribond dans un dernier coup de pied à la providence publique ,à sa petite fille au chevet qui a fort bien réussi ses études de finance et a été engagée à la MGEN pour 200 000 Euros mensuels réévalués chaque année en fonction du cout de vie chez Hermés.
Mais cette satisfaction du devoir accompli chaque jour ,avec comble de la richesse une fraise en diamant!
Le reste de la famille ne sourit pas ,leurs édentations n'ont pu étre prise en charge depuis plusieurs années et les perspectives de devoir payer les restes d'URSSAF du décédé....
Heureusement la MGEN a fourni un contrat obséques béton grace à la petite fille qui ne cesse de faire bonnes affaires.
Miam miam je sens que tu as raison Ameli chéri,la sécu nous protége!
--
CNSD what for?
FSDL we can!
11/10/2010 à 13h17
Le ministère devient méchant...
APM 8/10/10 18h28
Le ministère réfléchit à des objectifs d'activité par territoire de santé
Mme Bachelot, absente, a fait lire le discours de clôture du congrès de la fédé des établissements hospitaliers et d'aide à la personne par son adjointe.
"Le territoire de santé n'est pas une abstraction, il a vocation à se matérialiser sous forme d'objectifs d'activité".
Il s'agit de poursuive le déploiement de la T2A et de respecter strictement les Ondam.
Il faut passer par les objectifs quantifiés des offres de soins (OQOS), qui sont soit des indicateurs soit des références opposables conformes aux Ondam. La réflexion est en cours au ministère.
Selon le ministère "la clé réside dans une meilleure régulation tant quantitative que qualitative de l(activité hospitalière."
La fédération hospitalière, tant publique que privée, est absolument opposée à cette opposabilité future. Elle la juge absolument inapplicable et a déjà envoyé une réponse écrite en ce sens au ministère.