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Revue de presse
10/02/2011 à 18h07
APM 10/02/11
12:34 La CNSD s'inquiète des effets d'annonce de l'Afssaps sur le Meopa*, qui pourrait "freiner l'élan" des dentistes libéraux
PARIS, 10 février 2011 (APM) - La Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) s'inquiète des "effets d'annonce" de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) sur le Meopa*, craignant que les dentistes prennent leur distance avec ce gaz analgésique prôné pour son action anxiolytique, a-t-on appris jeudi auprès de son président, Roland L'Herron
16/02/2011 à 11h34
INSTRUCTION N° DSS/DGOS/2011/54 du 10 février 2011
Obligation est faite aux établissements d'informer la CPAM en cas d'intervention pour remplacer un dispositif médical implantaire défectueux, ceci dans l'objectif d'engager une procédure de recours contre tiers.
(suite aux affaires des implants mammaires)
16/02/2011 à 11h58
super:
entre l'absence de cotation pr l'utilisation du kalinox,la patientèle à qui cette utilisation s'adresse + maintenant le PGR, il va falloir une bonne dose de devouement ou à contrario de mercantilisme pr equiper son cab
25/02/2011 à 10h48
11:30 Droits des patients: un rapport propose de plafonner les dépassements d'honoraires
PARIS, 24 février 2011 (APM) - Un rapport sur les droits des patients, rendu public jeudi, propose de plafonner les dépassements d'honoraires à trois fois le montant conventionné.
En outre, la mission préconise d'instaurer le droit aux associations d'ester en justice en cas de plainte pour discrimination et refus de soins, et d'autoriser les actions de groupe (class-action).
Il y a 115 préconisations, qu'on trouve ici :
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Bilan_et_propositions_de_reformes_de_la_loi_du_4_mars_2002_relative_aux_droits_des_malades_et_a_la_qualite_du_systeme_de_sante.pdf
25/02/2011 à 11h47
s'emm......pas, en fait de démocratie sanitaire on dirait un plan de lutte anti-mafia
25/02/2011 à 11h47
310 pages.... Youhou !
Euh je le lirai promis, mais quelles sont nos recours d'après toi ?
25/02/2011 à 12h06
jonh!
toi tu n'as qu'à subir car tu es un mafieux, éventuellement une cavale en recours peut être.
eux sont les chevaliers blancs
tout ça c'est du chasseur, non pas de primes, mais de budgets, des constructions dans l'abstraction, ou plutot des ré empilements, car tout existe déjà dans notre législation pour accrocher les indélicats, mais bon....faut bien faire vivre, fusse aux dépends des autres, nos admirables penseurs.
Car s'il est un truc qui m'a (un peu) intéressé, c'est qu'ils ne se sont pas oubliés: 2 millions d'euros, mon prince c'est trop peu, passons a 15... c'est facile, suffit d'augmenter quelques taxes, sur les medicaments (qq cts par vignette) sur la pub des medicaments, pis aussi augmenter un tit peu le forfait hospitalier, pis aussi une taxe sur le chiffre d'affaire...pfff...j'arrete là, même nous on n'aurait pas oser demander.
en dehors du terrain les choses sont si simples pour ceux qui pensent
25/02/2011 à 12h24
athos écrivait:
---------------
> jonh!
> toi tu n'as qu'à subir car tu es un mafieux, en cours de cavale c'est sûr.
Oh, non ! Je suis démasqué...
Ma question, n'est pas si anodine. Comme Améli est dans la place, il doit certainement mieux connaitre le moyen de contrer ce brouillon.
Parce que 3 fois SPR50... bon courage et vive les chinois !
Et qu'on ne nous accuse pas de délocaliser.
25/02/2011 à 14h35
JohnJohn écrivait:
------------------
> Ma question, n'est pas si anodine. Comme Améli est dans la place, il doit
> certainement mieux connaitre le moyen de contrer ce brouillon.
> Parce que 3 fois SPR50... bon courage et vive les chinois !
> Et qu'on ne nous accuse pas de délocaliser.
En fait, il n'y a pas de risques majeurs. Comme dit athos, ce n'est qu'un rapport.
Par contre, ce blocage d'honoraires concerne surtout les établissements publics dans lesquels on trouve des vrais gros problèmes dans l'accès aux soins, quand le patient est contraint d'avoir recours à un spécialiste "secteur privé" qui abuse de sa situation de quasi-monopole.
Les PRS (plans régionaux de santé) et autres SROS (schémas régional d'organisation des soins) sont en cours d'écriture dans les ARS, et les consultations d'experts commencent. A titre d'exemple, le SROS hospitalier sera opposable aux établissements, mais les SROS médico-sociaux et ambulatoires ne seront que "incitatifs". Je pilote le SROS dentaire des 3 domaines, bien sur, et c'est très lourd.
Donc, dans l'accès aux soins, tant financier que géographique, en dehors de l'hospitalier, le pouvoir réel de l'administration est pour le moment faible. Sauf si le législateur s'en mêle.
Il y a à peu près une semaine, est paru dans "Le Monde" un excellent article pleine page sur l'accès aux soins en Lozère, département où l'incitatif ne suffit plus pour parer aux manques. Je suis persuadé que rapidement, il faudra passer (dans des cas limités, mais graves) par des mesures coercitives, et c'est ce que souhaitent les maires interrogés par le journaliste. Les députés qui ont annulé de la loi HPST ce recours possible à "l'obligation" ont entendu leurs oreilles siffler...
25/02/2011 à 16h33
L'esclavage est encore interdit en France. Si ils veulent des professionnels de santé, ils leur est tout à fait possible de les salarier à 35 heures par semaine et de leur payer des heures supplémentaires comme pour n'importe quels fonctionnaire territorial.
Mais du libéral dans un lieu d'exercice imposé, c'est de l'esclavage.
Reste plus qu'a interdire à la sécurité sociale la possibilité de demander des tarifs à pertes sinon pour faire respecter la loi sur la vente à perte.
28/02/2011 à 13h22
barbabapat écrivait:
--------------------
> Mais du libéral dans un lieu d'exercice imposé, c'est de l'esclavage.
Tu as de ces mots !
Le "libéral" dont tu parles n'est qu'une expression. Les professions de santé ne sont pas libérales, elles sont conventionnées.
C'est bien ce que certains élus (de toutes tendances) de zones déficitaires remarquent ! Ils défendent leurs administrés et on ne peut leur donner tort.
Il est souligné que, du moment que l'état finance les études, et met des règles au conventionnement, une de ces règles pourrait être l'installation pendant quelques années dans ces zones déficitaires... comme ça se fait pour les infirmières "libérales", les pharmaciens, ou dans d'autres pays (Allemagne par ex) à médecine libérale.
28/02/2011 à 13h24
09:42 Xavier Bertrand confirme les baisses de tarifs en MCO (presse)
PARIS, 25 février 2011 (APM) - Xavier Bertrand confirme vendredi matin les baisses de tarifs de médecine-chirurgie-obstétrique (MCO) des établissements de santé publics et privés, à compter du 1er mars.
11:17 RC Médicale: Gilles Johanet propose 11 mesures pour améliorer la couverture des professionnels de santé
PARIS, 25 février 2011 (APM) - L'ancien directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), Gilles Johanet, a proposé aux pouvoirs publics 11 mesures destinées à améliorer la couverture en responsabilité civile médicale (RCM), dans un rapport remis jeudi après-midi au ministre du travail, de l'emploi et de la santé, Xavier Bertrand
28/02/2011 à 13h27
12:13 La population toulousaine invitée à ménager une offre de soins débordée
TOULOUSE, 25 février 2011 (APM) - Les autorités sanitaires et les offreurs de soins de Midi-Pyrénées ont invité la population toulousaine à avoir un recours responsable à l'offre de soins de l'agglomération, actuellement confrontée à une surcharge d'activité
Remarque : engorgement des urgences pédiatriques et adultes, pour "maladies hivernales", et médecine de premier recours débordée. Cette alerte sanitaire est une première.
28/02/2011 à 14h40
ameli écrivait:
---------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
> > Mais du libéral dans un lieu d'exercice imposé, c'est de l'esclavage.
>
> Tu as de ces mots !
> Le "libéral" dont tu parles n'est qu'une expression. Les professions de santé ne
> sont pas libérales, elles sont conventionnées.
> C'est bien ce que certains élus (de toutes tendances) de zones déficitaires
> remarquent ! Ils défendent leurs administrés et on ne peut leur donner tort.
> Il est souligné que, du moment que l'état finance les études, et met des règles
> au conventionnement, une de ces règles pourrait être l'installation pendant
> quelques années dans ces zones déficitaires... comme ça se fait pour les
> infirmières "libérales", les pharmaciens, ou dans d'autres pays (Allemagne par
> ex) à médecine libérale.
Donc oui, 25% des officines sont en difficultés financières de la part de cette décision de limitation à l'installation qui grève leur budget en augmentant à tord le prix des des officines.
Maintenant imposer à quelqu'un de s'installer quelque part signifie obligatoirement une augmentation du prix des cabinets dans les zones de reprises avec une imposition d'investir dans ce cabinet. Comment au final obliger quelqu'un à prendre contre son grès un emprunt qu'il devra rembourser sauf à faire faillite.
On voit bien avec les pharmacies, que ce n'est pas tenable financièrement et que bcp de jeunes pharmaciens se détournent de l'officine ou restent salariés dans les officines ou se tournent vers l'industrie.
Pour les infirmières, les conditions d'exercices ne sont pas les même, le local professionnel pouvant presque ne pas exister l'essentiel de l'activité étant chez les patients. Dans mon village 4 infirmiers se partagent un local de 10 M2 avec pour seule norme les déchets de soins.
Reste que c'est tout bonnement impossible pendant les 10 prochaines années où on aura encore 2 fois plus de dentistes qui partiront à la retraite que de dentistes arrivant sur la marcher du travail dont une minorité s'installant déjà à la fin de leurs études.
Enfin, l'état paye pour tous les étudiants et pas seulement les professions médicales. Pour l'instant en retour il à de la mains d'œuvre pas chère pendant la durée de ces études qui ne travaille plus au noir comme cela l'a été pendant des années.
Pour ce qui de la convention, parle m'en lorsqu'elle n'imposera plus de travailler à perte ce qui est un cadeau fait à l'État aujourd'hui.
Enfin les maires interviennent déjà souvent au sein des hôpitaux, il leur est tout à fait possible légalement de salarier un medecin si ils le souhaitent, alors pourquoi vouloir un libéral obligatoirement pour cette place.
28/02/2011 à 18h22
barbabapat écrivait:
--------------------
> Donc oui, 25% des officines sont en difficultés financières de la part de cette
> décision de limitation à l'installation qui grève leur budget en augmentant à
> tord le prix des des officines.
Ton raisonnement est curieux : si la rareté fait le prix, elle assure aussi la chalandise.
Le prix des officines est fonction de ce que met l'acheteur. Il n'a qu'à mettre moins, car il faut anticiper une baisse des remboursements des médicaments, donc une consommation diminuée !
> s'installer quelque part signifie
> obligatoirement une augmentation du prix des cabinets dans les zones de reprises.
Non ! dans les zones désertiques, il n'y a personne ! donc plus de cabinets à vendre.
Dans la grosse majorité des cas, c'est la commune (ou la communauté de communes) qui met un local à disposition contre un loyer modéré, ou parfois, pas de loyer.
On parle bien de médecins, pour lesquels la mise de départ est relativement faible.
Pour les dentistes, ce n'est pas encore à l'ordre du jour, mais ça peut effectivement arriver dans certains secteurs ruraux ou suburbains.
On peut penser cependant que la loi HPST, qui permet des "contrats-étudiants" (rémunération pendant les études contre promesse d'installation dans les zones désertiques) permettra de limiter ces pénuries.
> Enfin les maires interviennent déjà souvent au sein des hôpitaux, il leur est
> tout à fait possible légalement de salarier un medecin si ils le souhaitent,
> alors pourquoi vouloir un libéral obligatoirement pour cette place.
Installer des centres de santé "ruraux" est aussi un levier possible ; c'est envisagé. Mais c'est une solution de recours, car (à mon avis) ce serait tirer une balle dans le pied au principe de l'exercice "libéral-individuel". Ce n'est pas forcément le coeur de métier des centres de santé qui vont progressivement se tourner vers la précarité et les démunis, l'éducation thérapeutique, etc.
28/02/2011 à 19h42
ameli écrivait:
---------------
> Le prix des officines est fonction de ce que met l'acheteur. Il n'a qu'à mettre
> moins, car il faut anticiper une baisse des remboursements des médicaments, donc
> une consommation diminuée !
>
Ils sont cons ces pharmaciens ! ils ne savent meme pas lire dans le marc de café )))))
28/02/2011 à 20h42
ameli écrivait:
---------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
> > s'installer quelque part signifie
> > obligatoirement une augmentation du prix des cabinets dans les zones de
> reprises.
>
> Non ! dans les zones désertiques, il n'y a personne ! donc plus de cabinets à
> vendre.
> Dans la grosse majorité des cas, c'est la commune (ou la communauté de communes)
> qui met un local à disposition contre un loyer modéré, ou parfois, pas de loyer.
> On parle bien de médecins, pour lesquels la mise de départ est relativement
> faible.
> Pour les dentistes, ce n'est pas encore à l'ordre du jour, mais ça peut
> effectivement arriver dans certains secteurs ruraux ou suburbains.
>
Il faut arrêter de fumer sur la mise à disposition de locaux gratuits par les mairies.
Le local gratuit mis à disposition par les maries, il est aux normes radios, handicapés, équipé en matériels.
Aucune marie aujourd'hui ne met un local gratuitement pour un professionnel médical, et un équipement léger pour un dentiste (fauteuil, tube radio, équipement stérile, aspiration chirurgicale, informatique et équipement RVG tourne facilement autour de 50 000 euro sur de l'entrée de gamme dans la mesure où l'architecte n'as pas fait de merdes dans ses plans et qu'il ne faille pas attaquer la dalle neuve pour refaire tous le réseau d'arrivée et d'évacuation des eaux et les réseaux d'air comprimés).
Un cabinet dentaire dentaire aux normes, c'est pas un bureau et une table d'examen comme pour un medecin.
Ou sinon, il y a aussi la promesse de ne pas faire venir la DGCCRF pour contrôler l'absence de norme et d'hygiène pour faire de la dentisterie d'arrière bar.
28/02/2011 à 22h01
barbabapat écrivait:
--------------------
> Il faut arrêter de fumer sur la mise à disposition de locaux gratuits par les
> mairies.
Je le répète : on parle de médecine. En dentaire, on n'en est pas là !
Tu n'avais qu'à lire Le Monde ! La mise à dispo était proposée par 2 maires concernés pour des médecins.
01/03/2011 à 18h39
JO 01/03/2011
L'Hiconcil passe à la trappe
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20110301&numTexte=47&pageDebut=03647&pageFin=03648
01/03/2011 à 20h03
ameli écrivait:
> quand
> le patient est contraint d'avoir recours à un spécialiste "secteur privé" qui
> abuse de sa situation de quasi-monopole.
Ça me rappelle quelque choses le quasi monopole, mais quoi ? ah oui ! contre les cochons que nous sommes, d'accord, mais contre le reste de la population, scandale !
> Je suis persuadé que rapidement, il faudra
> passer (dans des cas limités, mais graves) par des mesures coercitives.
On connaît, ça commence toujours comme ça ! Moi je dis que les mesures incitatives fonctionnent : secteur 2 !
Mais on ne ferait pas ça Améli, ce serait un scandale ! puisqu'on est assez cons pour bosser pour cette torcherie de Convention nous avilissant chaque jour davantage...
Les papiers de Tatrasse au moins font chaud au cœur, ceux d'Améli ne sont pas moins intéressants mais ne font à chaque fois que me déprimer.
Prenons-nous en main et organisons des déconventionnements géographiques, bon sang, ça suffit la dictature à la libyenne !
01/03/2011 à 21h32
Ratinox écrivait:
-----------------
> Ça me rappelle quelque choses le quasi monopole, mais quoi ? ah oui ! contre les
> cochons que nous sommes, d'accord, mais contre le reste de la population,
> scandale !
J'ai assisté à une scène récemment qui m'a fait bouillir de rage. Une patiente, 92 balais bien tassés, est envoyée pour une opération de la cataracte chez l'ophtalmo, le seul. 75€ les 5 minutes de consult.
2 jours de clinique. Vu son age, sa santé, c'est normal.
L'opération se passe sans suite notable. Elle est en "maternité", y a pas de place en chir. L'infirmière n'y connait rien en chir, et encore moins en ophtalmo et refuse de toucher au pansement et de donner un doliprane.
L'ophtalmo ne fait aucune contre-visite.
Mais il convoque la patiente (taxi de sortie d'hosto) dans son cabinet en ville pour vérifier l'oeil. 75€ les 5 minutes. Il remet alors au taxi le bon de sortie de la clinique.
J'appelle ça de l'abus. La contre-visite fait partie de l'acte. La patiente n'a pas à sortir de la clinique sans bon de sortie. Le taxi, mis sous pression, ne peut refuser le transport gratuit clinique-cabinet de ville, ni le temps d'attente gratuit aussi.
C'est de l'abus causé par une situation de monopole.
> Les papiers de Tatrasse au moins font chaud au cœur, ceux d'Améli ne sont pas
> moins intéressants mais ne font à chaque fois que me déprimer.
Je suis un peu là pour ça !
Disons schématiquement que si je comprends très bien les problèmes de la profession, je suis aussi soucieux de la santé publique, et des problèmes des patients. Je ne suis pas syndicaliste (ni syndiqué) !
01/03/2011 à 23h09
De gauche (ou excuse-moi je l'imagine) et pas syndiqué et les mecs de droite ici syndiqués c'est le monde à l'envers.
Kamarades de droite, vive la Révolution !
Ce serait bien des fois aussi Améli, de ne pas bouillir de rage que pour une seule des parties.
01/03/2011 à 23h19
Le Monde Diplomatique 02/2011
La concurrence comme remède à la concurrence
En Suisse, la santé aux bons soins des assurances
(Signé : M Rodriguez, journaliste, Le Courrier, Genève)
Leur pays étant dépourvu d'un système public de santé, les Suisses doivent souscrire une assurance auprès d'organismes privés. Rien ne semble pouvoir enrayer la hausse des cotisations, entièrement à la charge des citoyens, l'employeur ne payant rien. Une réforme du financement des hôpitaux se met en place sur les conseils d'experts à la neutralité toute relative, qui va aggraver les comptes au profit de sociétés de cliniques (Médiclinic, Afrique du Sud et l'assureur Visana se placent).
- La Suisse est un des pays de l'OCDE qui met le plus à contribution le citoyen. Le mécanisme de solidarité n'existe pas. Chacun paie une cotisation qui ne tient pas compte du revenu, pénalisant les faibles revenus. La caisse de base ne couvre pas l'arrêt maladie, le dentaire, les soins longue durée, et le panier (de base) remboursable se réduit chaque année.
- 80 sociétés se font concurrence, mais le panier étant fixe, la différence se fait sur la "dissuasion" du "mauvais" client, malade chronique ou agé. La concurrence nuit au système, en efficacité comme en cout (administratif et publicité), et les prix des primes varient en fonction des cantons et des phénomènes locaux de morbidité.
- Ces sociétés utilisent ces tarifs "d'appel" de l'assurance de base, pour leur assurance complémentaire plus juteuse. Elles pratiquent ouvertement pour la complémentaire la sélection des "faibles risques" et des "non-malades", ce qui est légal.
Ce mélange des genres (base et complémentaire), très poreux, incite à la mauvaise gestion de l'assurance de base pour multiplier les profits sur la complémentaire.
Les cotisations ont augmenté en moyenne de 5,2%/an depuis 1996 (270€/mois et par adulte pour l'assurance obligatoire de base la plus simple, avec franchise) alors que les prestations de base diminuent rapidement. Le système non-concurrentiel fait nettement mieux à prestations égales. Le dogme de la concurrence est un échec.
... mais le peuple suisse ne veut pas de système public, donc, l'inflation due au système concurrentiel va se poursuivre.
Remarque :
- Dur pour les partisans de la mise en concurrence de la sécu !
Le cas suisse est bien sur étudié à l'EHESP et au DU de santé publique de sciences-po. La conclusion est identique.
- Le journaliste dit "expert à la neutralité toute relative". Je comprends ! les études officielles et rapports sont signés par des experts qui siègent au CA de Mediclinic ! En Suisse, on appelle ça de la neutralité relative, chez nous un conflit d'intérêts !