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Revue de presse
21/10/2010 à 17h40
ameli écrivait:
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> La tribune 20/10/10
>
> Roselyne Bachelot compte rester ministre. Elle affirme avoir obtenu de bons
> résultats et le Président a eu des mots encourageants pour elle.
Claquer des centaines de millions d'euros d'argent public pour rien (grippe H1N1), ce sont de "bons résultats" ? Il y en a qui ont été débarqués pour moins que ça...
Le manque de dignité de certain(e)s est absolument ahurissant...mais bon, en politique, les copinages...
21/10/2010 à 17h43
Challenge 21/10/10
"Les abus de congé maladie dans le public entraînent 500 millions de couts indus pour la sécu"...
... affirme M Tron, secrétaire d'état.
Le contrôle des arrêts maladie des fonctionnaires a été transféré de médecins libéraux agréés vers les médecins contrôleurs de la sécu dans 8 villes, à titre expérimental.
La traque va-t-elle rapporter 500 millions ? Rien n'est moins sur !
Le Canard Enchaîné du 6 octobre cite un rapport des services du secrétaire d'état lui-même qui démontre le contraire ! Sur les échantillons, il y avait 14% de malades dans la fonction publique, et 19% dans le privé.
De même, un rapport de l'Inspection Générale des Finances datant de 2009 montrerait également qu'il n'y a pas décart défavorable aux fonctionnaires.
Ces deux rapports sont restés dans les tiroirs.
21/10/2010 à 18h03
Je m'associe à la revue de presse d'amelli pour un petit detail qui vient d'arriver.
http://www.pcinpact.com/actu/news/59971-copie-privee-taxe-particuliers-professionnels.htm
Le député Georges Mothron, avait questionné Frédéric Mitterrand sur la situation des cabines de radiologies: « à titre d'exemple, l'achat de cédéroms nécessaires au gravage de 12 000 examens correspond au versement de 7 000 € par an à la Sorecop, qui s'assure ainsi, compte tenu du nombre d'hôpitaux et de centres de radiologie, des revenus plus que confortables. Il est légitime de rémunérer la société des auteurs et compositeurs, sauf à considérer que c'est in fine la sécurité sociale qui règle ces factures. Par ailleurs, ces examens d'imagerie médicale numérisée n'étant pas destinés à être diffusés, comme des chansons, sur les ondes de radio et de télévision, on peut considérer que ce système de rémunération de la Sorecop est contestable ».
Le ministre évacuait rapidement cette situation illogique aujourd'hui dénoncée paar la CJUE. : « le support utilisé par les centres hospitaliers et les cabinets de radiologie est un support mixte dont le montant de la rémunération pour copie privée prend en compte la possibilité qu'ils soient utilisés à des usages autres que de la copie privée ». Cette réponse est désormais opposée au droit européen.
Pour ceux qui ont une pano et donnent des cd des examens, plus de taxe copie privée à prévoir sauf entourloupe du gouvernement sur le sujet.
22/10/2010 à 09h39
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20101021&numTexte=13&pageDebut=&pageFin=
21/10/10 JO
Le très attendu décret sur la télémédecine est enfin publié. Les liaisons en imagerie hospitalière auront leur base de travail, il était temps !
Une utilisation en dentaire peut être envisagée, pourquoi pas, le décret ne semble pas fermé à la profession.
Un financement peut être demandé au titre du FICQS ou des MIGAC.
(Fonds d'intervention pour la continuité et la qualité des soins, et missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation)
22/10/2010 à 09h57
APM 21/10/10 12:51
Contrôles T2A : 42 millions de sanction en 2009 dans les établissements.
Soit plus de 50% d'augmentation par rapport à l'année précédente.
Le ministère précise que certains établissements (publics et privés) ont des activités larges propices aux atypies et sont contrôlés tous les ans, et d'autres ne sont pas contrôlés.
Le ministère demande en conséquence que tous les établissements soient contrôlés régulièrement.
Remarques :
1. au vu de la somme énorme de ces récupérations d'indus, le ministère devrait se pencher aussi sur la pertinence de la tarification.
Les établissements ciblés savent qu'ils sont ciblés et contrôlés tous les ans. Or, les indus dans ces établissements sont tout de même en hausse. On peut en conclure que cette T2A n'est pas un instrument de mesure d'une fiabilité absolue et doit être améliorée, mais certainement pas qu'il y a volonté de fraude.
2. le terme de "sanction" du titre de la dépêche est particulièrement malvenu et faux. Un indu n'est pas une sanction, c'est un remboursement dû à une erreur de facturation.
3. Plus de contrôles ? ... avec quel personnel ? Un départ à la retraite sur 2 non remplacé, les services de contrôle se vident à grande vitesse. Faut savoir ce qu'on veut, Mme le ministre ! Elle doit croire que c'est des machines qui font les contrôles !
22/10/2010 à 10h13
APM 20/10/10 18:48
La MGEN prévoit une hausse de cotisation de près de 4% en 2011.
Elle rappelle que les nouvelles taxes décidées par le gouvernement va peser de 4% sur le montant des contrats. Elle s'insurge contre ces mesures et dénonce la privatisation progressive de l'assurance maladie.
Comme les autres mutuelles, elle affirme que toutes ces mesures nouvelles auront un impact majeur sur le coût de la santé supporté par les Français.
Elle affirme que contrairement aux insinuations du ministère, une mutuelle ne peut absorber ces augmentations, car une mutuelle doit être gérée à l'équilibre. Elle ne fonctionne pas à crédit, et ne dégage pas de profits, contrairement aux assureurs. 95% des cotisations sont redistribuées sous forme de prestations.
Elle précise que le montant des taxes que la MGEN a payé en 2004 était de 16 millions. Il sera de 140 millions en 2011.
Le surcout des taxes de 2011 est évalué à 4% du contrat.
M. Baudet, président, souligne que maintenant, la santé est taxée environ 2 fois plus que le hamburger.
(visiblement une grosse colère !)
22/10/2010 à 11h53
APM 20/10/10 19:09
Les députés veulent favoriser la rémunération des médecins à la performance.
Un amendement a été adopté autorisant l'inclusion de la rémunération Capi dans la Convention.
Il s'agit évidemment limiter l'importance de la rémunération à l'acte.
La rémunération sera versée en échange du respect d'engagements personnalisés. Ces engagements visent les prescriptions, le dépistage, la prévention, les chroniques, la continuité et la coordination, et toute autre amélioration des pratiques, y compris la formation.
JP Door, UMP, propose un amendement identique pour les centres de santé.
Mme Boyer, UMP, présente un amendement visant à compléter le statut du contrat d'engagement de service public créé dans la loi HPST. Cet engagement permet l'attribution de bourses (1200€/mois) aux étudiants médecins contre un engagement à exercer dans une zone déficitaire.
Cet engagement existant serait complété par des mesures réglementaires : le dispositif de remboursement en cas de non-respect, ainsi que la gestion des cotisations sociales sur cette bourse.
Remarques :
- La Capi a été créée contre la volonté syndicale, mais est devenu un mode de rémunération à la mode chez les médecins. Dispositif expérimental, il tend à se généraliser et il demande à être mieux précisé.
- L'engagement de service public (cette bourse importante) est très peu utilisé (4 contrats dans ma région). Mais aucune promotion de ce contrat n'a jamais été faite.
22/10/2010 à 12h06
AMP 21/10/10 18:14
Progression de 3,5% des dépenses de l'assurance maladie fin septembre.
Les honoraires médicaux et dentaires ont progressé de 0,5%, contre 6% pour les auxiliaires médicaux.
Les indemnités journalières ont augmenté de 4,7%, les labos d'analyse de 0,9%, les transports de 4,8%, les médicaments de ville de 2%, 2,8% pour les hopitaux, 2,1% pour les cliniques, 8,9% pour les établissements médico-sociaux..
22/10/2010 à 12h27
01/11/10 La Recherche
Psychiatrie : l'arrêt maladie, une sonnette d'alarme.
Interview de Mme Melchior, chargée de recherche en épidémiologie et en santé des populations à Villejuif.
Il s'agissait de rechercher une éventuelle corrélation entre les arrêts maladie pour raison psychiatrique et les décès, et de confirmer ou d'infirmer que l'arrêt est un indicateur de santé alors qu'il est souvent considéré comme abusif.
20000 employés d'EDF ont été suivis pendant 16 ans. Les données médicales confirmées par un avis médical extérieur (contrôle médical) ont été croisées avec le registre des décès.
La mortalité est beaucoup plus importante chez les personnes ayant eu au moins 7 jours d'arrêt psychiatrique : 6 fois plus de suicide, 2 fois plus de maladie cardio-vasculaire, 1,6 fois plus de cancer lié au tabagisme.
Mais le lien de cause à effet ne peut être démontré formellement que pour les suicides, car d'autres facteurs peuvent avoir une influence sur les décès : statut marital, alcoolisme, profession, etc.
L'arrêt maladie pour raison psychiatrique est donc un marqueur fiable et doit encourager à instaurer un suivi médical particulier.
22/10/2010 à 12h52
21/10/10 Impact Médecine
Dépenses de santé : un Français sur quatre renonce aux soins.
(commentaires sur la base d'une étude du Collectif interassociatif sur la santé et d'un sondage effectué par Viavoice)
De forfaits à 1€ en déremboursements de médicaments, le cout de la santé pour les patients augmente et conduit au renoncement.
Les plus atteints par ces renoncements sont les CMU (38%), les revenus inférieurs à 1500€ (36%), les ALD (33%), et les 25-34 ans (32%).
La tendance est à la hausse rapide, les chiffres sont confirmés par la DREES.
La situation est critique en dentaire et en ophtalmo, avec des renoncements et des retards très préjudiciables à la santé. Pour le dentaire, les médecins sont mis à contribution pour des prescriptions d'antalgiques remboursables, permettant d'attendre des jours meilleurs.
Les recours aux spécialistes pratiquant les dépassements sont réduits au minimum, voire abandonnés.
Certains patients renoncent aux examens complémentaires (radios, analyses) par crainte d'être contraints de payer.
Les participations des mutuelles ne couvrent plus l'ensemble des dépenses engagées, y compris pour certains examens.
La balle est dans le camp du gouvernement.
(le ton général de l'article est glacial, saupoudré d'une ribambelle de données chiffrées, ça fait froid dans le dos)(je ne connaissais pas cette revue, et suis incapable de dire si c'est une revue médicale)
22/10/2010 à 14h11
Quoi répondre à ça?
Il y a d'une part la crise et les millions de laissés pour compte et de l'autre le déficit abyssal des dépenses de santé...
Entre nous, la "crise" elle a bon dos et puis il serait interressant de voir comment elle est venue cette "crise"...
"Avant", les entreprises investissaient dans l'outil de travail et sa modernisation, dans les projets de recherche developpement et dans la rémuneration des salariés.... maintenant la majorité des profits atterrit dans les fonds de pensions et les poches des actionnaires, non productifs et veritables parasites.
Pour rester concurrentielles les entreprises vont s'installer ailleurs, là où main d'oeuvre et charges sont plus interressantes. Les salariés conservés voient leur pouvoir d'achat s'amenuiser et la p^ression sur la productivité s'accroitre (cf les suicides et le malaise des salariés); ceux mis au chomage consomment moins, ne cotisent plus et tous, salariés et chomeurs,sont, en corollaire, en moins bonne santé puisque leur moral est bas....
Donc baisse des recettes de l'assurance maladie et augmentation des depenses. On peut y rajouter le vieillissemnt de la population.
La derniere crise est venue d'un systéme devenu fou où on poudssait à emprunter des gens insolvables sur gage de la valeur surestimée d'un bien ne leur appartenant pas, emprunts popur des biens de consommation bien souvent inutiles mais necessaires à maintenir la croissance artificiellement.... c'est presque de la cavalerie ça!
Les responsables sont ces fameux actionnaires qui vampirisent l'industrie, épuisent les ressources naturelles, poussent les etats du tiers monde à planter du soja pour faire de l'essence au detriment des cultures vivrieres de leur population et font que ce monde, à mon humble avis, court à sa perte si cette course stérile ne prend pas fin.
Les banques ont été renflouées, preuve s'il en est que lorsque ça "urge" des liquidités sont disponibles,les primes ont été diminuées un an et puis tout recommence, les pratiques douteuses et la rémuneration au resultat de traders deconnectés du réél sont de retour.
2010 tout baigne pour la finance!
En paralléle on voit descendre les gens dans la rue au pretexte de la reforme des retraites mais, soyez en sûrs, le malaise est bien plus profond, reelle crise, pas finacière mais de société cette fois-ci!
Je vois que des pistes ont été citées par ameli, consistant à taxer ces capitaux improductifs et je m'en réjouis!
Evidemment que la solution de facilité pour reduire les dépenses est, plutot que d'envisager une refonte de notre mode de vie et une critique du capitalisme financier, de reduire l'offre, de diminuer les prestations ou de reduire la rémuneration des professionnels de santé...
Reduire l'offre, cf les previsions sur le nombre de professionnels de santé, a des effets pervers car il y aura carence de soins, carence d'encadrement de personnes dépendantes et donc augmentation de morbidité et de mortalité et donc augmentation des dépenses de santé.
Reduire ou encadrer les honoraires des praticiens amenera naturellement à un systéme où ceux qui peuvent demanderont des depassements d'honoraires en dessous de table et ceux qui peuvent se les payer se les offriront, laissant les autres, praticiens "honnetes" ou naïfs et les patients impecunieux sur le carreau.
Certains me taxeront de "communiste" mais ce n'est pas ma conception d'une société évoluée que de laisser régner la loi du plus fort.
Loin de moi l'idée de tout encadrer ou de remettre en vigueur le régime sovietique, un peu de liberté assortie d'un peu plus de responsabilités devrait suffire si les citoyens de ce pays et leurs dirigeants étaient un tant soit plus adultes!
--
"On a toujours le choix! Mais entre quoi et quoi?
FSDL! What else?"
22/10/2010 à 16h20
Les Echos 22/10/10
La Tribune 22/10/10
Sans exonérations, les entreprises seront tentées de ne plus financer la protection sociale complémentaire des salariés.
Ces exonérations, considérées comme des "niches sociales", sont sur la sellette. Elle représentent un montant de 4,5 milliards si on inclut la prévoyance.
Le Centre Technique des Institutions de Prévoyance a donc réagi vigoureusement à la suggestion de la Cour des Comptes de supprimer certaines niches sociales.
Le CTIP conteste le terme de "niche", car sans cette incitation, il n'y aurait eu ni prévoyance ni complémentaire santé.
25 millions de personnes en france sont bénéficiaires de ces complémentaires santé d'entreprise, bén,éficiant également, pour des prestations égales, d'un rabais de 30%.
Le CTIP rappelle que l'état encaisse 2,6 milliards de taxes sur les montants de ces contrats, et qu'il est irréaliste de penser que les entreprises financeraient le manque à gagner sur leurs fonds propres.
Les entreprises arbitreraient alors entre un renoncement pur et simple ou une transformation de leur contribution en salaire.
Il n'y a aucune recette à espérer pour l'état dans la suppression de cette niche, selon le CTIP.
22/10/2010 à 16h33
Humanité Dimanche 21/10/10
Le gouvernement invente la sécu des riches et bien portants.
Il poursuit sa transformation rampante du système de protection sociale vers un système d'assurance privée. Il s'agit d'apurer la dette sociale en réduisant les dépenses et en privatisant, comme le montre l'article 40 : la fermeture des maternités remplacées par des maisons de naissance démédicalisées.
CNAM et CNAV dénoncent cette usine à gaz qui ne vise qu'à maintenir le triple A des agences de notation.
Cette loi est juste aux yeux des riches et des bien-portants, et efficace pour les marchés financiers.
Les députés communistes et républicains se battent pour faire entendre une autre logique, demandant à mettre à contribution le capitalisme patronal qui bénéficie de 31 milliards d'exonérations de cotisation sociale en 2008.
22/10/2010 à 16h53
La dernière fois que j'ai vu une stat sur le renoncement aux soins c'était 36% des français donc en 15 jours cela s'est bien amélioré.
Plus sérieusement, comment demander à des jeunes de travailler plus longtemps parce que ils vont vivre plus longtemps ? Comment peut-on croire et comment peut-on faire croire cela ?
La baisse du niveau de prise en charge entrainera inévitablement une hausse de la morbidité et de la mortalité, donc l'espérance de vie ne risque plus de grimper beaucoup.
Effectivement on nous prend bien pour des imbéciles.
22/10/2010 à 17h13
APM 22/10/10 12:08
Le médecin doit adapter ses prescriptions aux recommandations, estime la Cour de Cassation dans un arrêt rendu le 14 octobre.
Il doit éviter de prescrire des médicaments qui ne constituent pas le traitement de référence et de première intention pour la patologie donnée, sous peine de commettre une faute engageant sa responsabilité.
Le principe de liberté de prescription ne trouve son application que dans le respect du droit de toute personne à recevoir des soins les plus appropriés, conformes aux données de la science et ne lui faisant pas courir de risques disproportionnés.
Remarque :
Attention, cela s'applique évidemment au dentaire aussi.
Cela parait être une évidence, mais de nombreuses prescriptions (en particulier dans la prescription des AINS) ne sont pas conformes aux recommandations.
22/10/2010 à 17h27
APM 22/10/10 11:31
Les députés ont voté la taxation à 3,5% des contrats assurance-santé, malgré nombre de protestations en provenance de l'opposition, de la mutualité et des associations de consommateurs qui craignent désormais une répercussion sur le montant des contrats.
Le produit de cette taxe (1,1 milliard) va être affecté à la branche "famille" de la sécurité sociale.
M Carrez, UMP, estime que la concurrence entre assureurs limitera la hausse des contrats.
M Sandrier, PC, pense que cette mesure poussera des familles à renoncer à ces contrats, et donc aux soins.
Les représentants des assureurs et des mutuelles avaient été reçus. Ils ont précisé que cette mesure allait provoquer une augmentation automatique de 2 à 10% du montant du contrat, en fonction des prestations fournies.
M Chartier, UMP, affirme que la position du gouvernement est défendable, et que les assureurs exagèrent.
22/10/2010 à 17h38
Impact médecine 21/10/10
pandémie grippale : la France n'a rien négocié.
Pour obtenir ses doses de vaccins, il s'avère que la France n'a rien négocié, et n'a respecté aucune des procédures de marché public.
Cette absence de procédure effectuée directement par le cabinet ministériel a été abusivement étendue à des produits non urgents, comme les blouses ou les compresses.
Les commandes ne comportaient aucune clause conditionnelle ou de délai de livraison.
Le président de Baxter a confirmé que l'Espagne avait été livrée par tranches successives et sur des montants négociés, contrairement à la France.
22/10/2010 à 17h42
Aujourd'hui en France 22/10/10
En France, on ampute un doigt chaque jour à cause des bagues.
Entretien avec Thierry Dubert, chirurgien de la main.
duquel je conclus que le mariage est extrêmement dangereux pour la santé.
22/10/2010 à 17h47
Patatrasse écrivait:
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> Ta revue de presse est vraiment un très bon outil pour les syndicats Ameli et je
> t'en félicite.
> Cela permet d'anticiper un petit peu à quelle sauce nous allons être mangé.
>
Oui, merci Ameli.
Je fais du copié/collé pour resservir ailleurs ....
--
moi j'aime garder mes plumes, vous connaissez la chanson...
'Je ne te parle pas, je chante pour moi-même...' Carmen, Bizet
22/10/2010 à 17h52
ameli écrivait:
---------------
> Cette stratégie de la CNSD me paraît excessivement défensive. Mais peut-être
> a-t-il été mis sous pression par les questions agressives des journalistes. Je
> ne sais pas.
> Du moment que l'interlocuteur réel (la sécu et l'état) n'était pas en face
> pendant cette conférence de presse, il fallait en profiter pour les torpiller...
> quitte à revenir à un langage plus onctueux et plus attentiste pendant la vraie
> négociation. ;-)
Mais Ameli, ça ne sera plus la CNSD :=))
Maintenant, en lisant les éditos, l'article ODF, etc : Quand même plus combatif, non ?
Et il y a les cnsd's des départements pour ça :=))
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moi j'aime garder mes plumes, vous connaissez la chanson...
'Je ne te parle pas, je chante pour moi-même...' Carmen, Bizet
22/10/2010 à 18h06
ameli écrivait:
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> La Tribune 15/10/10
>
> La Cour des Comptes épingle Roselyne Bachelot sur la gestion de la grippe A
>
> Il y a eu 312 morts, ce qui est très peu.
> Le bilan est peu reluisant. Le fond de réserve de médicaments-vaccins est à
> repenser complètement.
> Tant la commande, que la gestion du stock ou la distribution des vaccins sont
> pointés du doigt.
> Le rapport dénonce les conditions de négociations avec les labos (94 millions de
> dose commandées puis annulation de 50 millions).
> Le prix est très élevé : 61€ la dose (!!!)
> Seules 5,3 millions de personnes ont été vaccinées.
Oui mais, un grand succès économique :
Nous sommes passé de la 33° à la 7° place des exportateurs de vaccins cette année
Marianne:8/2010
--
moi j'aime garder mes plumes, vous connaissez la chanson...
'Je ne te parle pas, je chante pour moi-même...' Carmen, Bizet
22/10/2010 à 18h11
ameli écrivait:
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> APM 20/10/10 18:48
>
> La MGEN prévoit une hausse de cotisation de près de 4% en 2011.
>
> Elle rappelle que les nouvelles taxes décidées par le gouvernement va peser de
> 4% sur le montant des contrats. Elle s'insurge contre ces mesures et dénonce la
> privatisation progressive de l'assurance maladie.
> Comme les autres mutuelles, elle affirme que toutes ces mesures nouvelles auront
> un impact majeur sur le coût de la santé supporté par les Français.
C'est de la désinformation !
Ils font des provision pour payer tous les mutualistes au tarif 'protocole'. C'est la FSDL qui en est responsable :=))
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moi j'aime garder mes plumes, vous connaissez la chanson...
'Je ne te parle pas, je chante pour moi-même...' Carmen, Bizet
25/10/2010 à 14h46
APM 22/10/10 18:14
Le Conseil d'etat clarifie la transition juridique entre URML et URPS.
Les médecins libéraux, avant les URPS, avaient leurs propres instances, les URML (union régionale des médecins libéraux).
Les présidents des URML ont attaqué le décret de création des URPS au prétexte du vide juridique : le décret ne précise pas quand commencent les URPS et quand se terminent les URML.
Ils ont perdu : les URML existent jusqu'à ce que les URPS sont installées.
Ce jugement satisfait tout le monde, car il en allait de la responsabilité juridique des présidents d'URML, et de leur responsabilité d'employeur.
En effet les URML sont employeurs, et les URPS le seront.
remarque :
les cotisations qu'on demande maintenant aux praticiens sont copiées-collées à celles qu'on demandait aux médecins depuis lurette pour les URML.
Les URPS étant plus "grosses", il y a de fortes chances que ces cotisations aient été surestimées. Comme on va vers quelque chose de neuf, on y va un peu au hasard. Mais normalement, les embauches pour taille plus importante ne seront pas proportionnelles à l'augmentation des recettes. Il n'est donc pas exclu que cette cotisation soit revue à la baisse l'année suivante.
Mais c'est juste un avis perso.
25/10/2010 à 14h57
APM 25/10/10 8:50
Mme Bachelot reste silencieuse sur l'économie des officines lors du congrès des pharmaciens.
C'est la déception, alors que doit se tenir aujourd'hui même une réunion à ce sujet.
Son allocution télévisée (enregistrement video) a plongé la salle dans un profond silence, personne n'a appaudi.
Elle a simplement annoncé que les futures missions du pharmacien d'officine seront consacrées à la maitrise durable des dépenses de l'assurance maladie, et qu'un décret était en cours de rédaction. Elle a aussi précisé que la réforme de la taxe pro va leur rapporter 60 millions.
Le président du congrès a regretté que Mme Bachelot, pharmacienne, ne se soit pas dérangée.
25/10/2010 à 15h10
Libération 25/10/10
Le plan maladies rares a déjà un an de retard.
Interview de Mme Thiennot-Herment, présidente de l'association des myopathes.
Ce plan promis pour être lancé en 2010 par le Président de la République n'est toujours pas rédigé, sans qu'on sache officiellement pour quoi.
Mme TH interpelle la ministre de la santé et affirme que le l'aide privée (Téléthon) ne suffira pas pour financer les traitements de plus en plus couteux.