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Revue de presse
12/10/2012 à 11h15
Fraude à l'assurance maladie: une infirmière libérale condamnée à un an de prison ferme à Lyon
LYON, 11 octobre 2012 (APM) - Une infirmière libérale a été condamnée jeudi par le Tribunal correctionnel de Lyon à trois ans de prison, dont un ferme, pour une fraude estimée à 730.000 euros par l'assurance maladie, a-t-on appris de source judiciaire.
12/10/2012 à 11h18
Médecins: Michèle Delaunay favorable à un "acte long de prévention pour le grand âge" (presse) 08:57
PARIS, 12 octobre 2012 (APM) - La ministre déléguée aux personnes âgées et à l'autonomie Michèle Delaunay se dit favorable, dans un entretien au magazine "Le Généraliste" publié vendredi, à la création d'un "acte long de prévention pour le grand âge" qui serait réalisé par le médecin traitant.
12/10/2012 à 17h01
ameli écrivait:
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> Médecins libéraux: l'Unocam laisse entendre qu'elle pourrait investir davantage
> dans le secteur 1
> PARIS, 11 octobre 2012 (APM) - L'Union nationale des organismes complémentaires
> d'assurance maladie (Unocam) a laissé entendre jeudi qu'elle pourrait aller
> au-delà de la prise en charge du seul ticket modérateur dans le cadre de la
> revalorisation des médecins du secteur 1, ont rapporté plusieurs syndicats de
> médecins à l'issue d'une réunion de négociation avec l'assurance maladie.
>
Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer en quoi la revalorisation du secteur 1 et des généralistes est nécessaire? Après 10% d'augmentation en l'espace de 2 ans, il leur en faut encore! Les généralistes n'ont pas de fournisseurs, pas de sté...
Même avec 15000 euros par mois ils pleureront encore.
Et, à nouveau, dès que cela va être notre tour,les mut (et pas la sécu) nous diront que pour nous les caisses sont vides, on a déjà donné.
12/10/2012 à 19h31
dentalproject écrivait:
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> Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer en quoi la revalorisation du secteur 1 et
> des généralistes est nécessaire?
Parce qu'ils sont la porte d'entrée du système.
Parce que si cette porte fonctionne bien, le couteux système hospitalier peut être allégé en aval. Mais pour ça, il faut coordination des soins, prévention et diagnostic précoce, surveillance des chroniques, bobologie, permanence des soins, tri des patients, et éducation des patients.
C'est du boulot, et il faut le payer.
C'est ainsi que ça fonctionne ailleurs, dans les autres pays européens : partout, c'est le nombre de lits d'hopitaux qu'il faut limiter.
C'est un investissement lourd, avec un retour sur investissement dans quelques années.
13/10/2012 à 09h46
‘C’est le temps du changement, très bien ! Il faut revenir à une médecine libérale, dont le nom signifie libre, et à une médecine salariée libérée des jougs de l’industrie et des lobbys dont les courroies de transmission sont les ARS (Agences régionales d’hospitalisation, modifiées récemment en Agences régionales de santé) formule moderne de l’inquisition aveugle et sectaire’
http://www.atlantico.fr/decryptage/copinage-commissions-actions-depistage-jamais-evaluees-ministere-sante-grand-corps-malade-finances-publiques-nicole-delepine-494700.html
Nicole Delépine est responsable de l'unité d'oncologie pédiatrique de l'hôpital universitaire Raymond Poincaré à Garches. Fille de l'un des fondateurs de la Sécurité Sociale….
13/10/2012 à 10h50
ameli écrivait:
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> dentalproject écrivait:
> -----------------------
> > Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer en quoi la revalorisation du secteur 1
> et
> > des généralistes est nécessaire?
>
> Parce qu'ils sont la porte d'entrée du système.
> Parce que si cette porte fonctionne bien, le couteux système hospitalier peut
> être allégé en aval. Mais pour ça, il faut coordination des soins, prévention et
> diagnostic précoce, surveillance des chroniques, bobologie, permanence des
> soins, tri des patients, et éducation des patients.
> C'est du boulot, et il faut le payer.
> C'est ainsi que ça fonctionne ailleurs, dans les autres pays européens :
> partout, c'est le nombre de lits d'hopitaux qu'il faut limiter.
> C'est un investissement lourd, avec un retour sur investissement dans quelques
> années.
C'est bizarre mais comme d'habitude tu oublie un chiffre avec 42 % des patients des l’hôpital qui devraient relever des soins palliatif. Le 4eme risque est déjà pris en charge par l'argent pris sur les malades.
Après le secteur 1 ca n'est pas que des généralistes, mais tu as encore de moins en moins de spécialistes qui ont leur cotations qui n'ont pas évoluées depuis un quart de siècle. Que les généralistes veuille en profiter c'est normal, que la secu les utilises contre les spécialistes en les soudoyant, c'est déjà plus critiquable.
13/10/2012 à 13h29
ameli écrivait:
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> dentalproject écrivait:
> -----------------------
> > Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer en quoi la revalorisation du secteur 1
> et
> > des généralistes est nécessaire?
>
> Parce qu'ils sont la porte d'entrée du système.
> Parce que si cette porte fonctionne bien, le couteux système hospitalier peut
> être allégé en aval. Mais pour ça, il faut coordination des soins, prévention et
> diagnostic précoce, surveillance des chroniques, bobologie, permanence des
> soins, tri des patients, et éducation des patients.
> C'est du boulot, et il faut le payer.
> C'est ainsi que ça fonctionne ailleurs, dans les autres pays européens :
> partout, c'est le nombre de lits d'hopitaux qu'il faut limiter.
> C'est un investissement lourd, avec un retour sur investissement dans quelques
> années.
Ok, je veux bien, mais je pense que c'est en partie une fausse piste et qui ne justifie pas des augmentations d'honoraires. Lorsque tu nous en parle, concernant notre domaine, tu es le premier à nous dire qu'il faut que ce soit gratuit et que cela fait parti de nos obligations professionnelles concernant la consultation et autres bbd.
Quel est le rapport avec le secteur 2 c'est à dire la chirurgie, l'obstétrique enfin tous les domaines où les compléments d'honoraires explosent et contre lesquels ils "négocient"?
13/10/2012 à 14h21
dentalproject écrivait:
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> Ok, je veux bien, mais je pense que c'est en partie une fausse piste et qui ne
> justifie pas des augmentations d'honoraires.
C'est sur cette piste que se lancent tous les systèmes de santé des pays comparables au nôtre.
Schématiquement, il y a 3 domaines : le premier recours, l'hospitalier, et le médico-social.
Sur le dernier, il y a peu de leviers d'action, car il est lié aux strates de population : populations agées, on sait que ça va couter cher en maisons de retraite médicalisées. Les Allemands, par exemple, sont très mal partis dans ce domaine. En France, le retard pris est surmontable, mais c'est surtout les Conseils Généraux qui paient.
Reste à équilibrer entre hopitaux et ville. Si la ville est forte, on peut alléger l'hopital. Seulement, il faut améliorer et motiver la "ville", pour qu'elle puisse suppléer l'hopital.
En France, le retard est important : on va à l'hôpital trop fréquemment, on a beaucoup trop de lits et de trop nombreuses petites structures (et pas assez de "places" : place signifie hopital de jour).
Lorsque tu nous en parle,
> concernant notre domaine, tu es le premier à nous dire qu'il faut que ce soit
> gratuit
Ce n'est pas le gratuit ou le payant qui importe : c'est l'accès. Tout ce qui bride l'accès (les finances, les horaires, la géographie locale, l'éducation familiale...) finit à terme par peser très lourd financièrement, car ces gens, un jour, faudra les prendre en charge socialement ou médicalement.
> Quel est le rapport avec le secteur 2 c'est à dire la chirurgie, l'obstétrique
> enfin tous les domaines où les compléments d'honoraires explosent et contre
> lesquels ils "négocient"?
Aucun. C'est juste une question d'accès. Si on refuse (ou décale) une intervention médicale, il y aura un prix à payer un jour. Mais ce prix est un prix social !
Si un patient refuse (ou décale) une intervention sur le rachis pour une question de prix, et qu'il est obligé de bouffer des médoc (payés par la collectivité), prend des arrêts de travail (payé par la collectivité) ou devient invalide (pension payée par la collectivité). Qui paie ? Toi, moi, nous.
Je paie, donc, j'ai un droit : celui de contrôler les honoraires pour qu'ils soient supportables pour les patients.
ça ne parait absolument pas incohérent ou despotique.
13/10/2012 à 14h47
ameli écrivait:
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> Je paie, donc, j'ai un droit : celui de contrôler les honoraires pour qu'ils
> soient supportables pour les patients.
> ça ne parait absolument pas incohérent ou despotique.
Que celui qui paye ne puisse pas imposer des tarifs à perte n'est pas incohérent puisque alors cela revient à aussi cacher les pertes en imposant un endettement de l’hôpital ou des dépassements pris en charge par la société au niveau des impôts.
13/10/2012 à 19h53
ameli écrivait:
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> > Quel est le rapport avec le secteur 2 c'est à dire la chirurgie, l'obstétrique
> > enfin tous les domaines où les compléments d'honoraires explosent et contre
> > lesquels ils "négocient"?
>
> Aucun. C'est juste une question d'accès. Si on refuse (ou décale) une
> intervention médicale, il y aura un prix à payer un jour. Mais ce prix est un
> prix social !
> Si un patient refuse (ou décale) une intervention sur le rachis pour une
> question de prix, et qu'il est obligé de bouffer des médoc (payés par la
> collectivité), prend des arrêts de travail (payé par la collectivité) ou devient
> invalide (pension payée par la collectivité). Qui paie ? Toi, moi, nous.
> Je paie, donc, j'ai un droit : celui de contrôler les honoraires pour qu'ils
> soient supportables pour les patients.
> ça ne parait absolument pas incohérent ou despotique.
Ce qui est incohérent c'est de parler négociation.
13/10/2012 à 19h54
ameli écrivait:
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> > Quel est le rapport avec le secteur 2 c'est à dire la chirurgie, l'obstétrique
> > enfin tous les domaines où les compléments d'honoraires explosent et contre
> > lesquels ils "négocient"?
>
> Aucun. C'est juste une question d'accès. Si on refuse (ou décale) une
> intervention médicale, il y aura un prix à payer un jour. Mais ce prix est un
> prix social !
> Si un patient refuse (ou décale) une intervention sur le rachis pour une
> question de prix, et qu'il est obligé de bouffer des médoc (payés par la
> collectivité), prend des arrêts de travail (payé par la collectivité) ou devient
> invalide (pension payée par la collectivité). Qui paie ? Toi, moi, nous.
> Je paie, donc, j'ai un droit : celui de contrôler les honoraires pour qu'ils
> soient supportables pour les patients.
> ça ne parait absolument pas incohérent ou despotique.
Ce qui est incohérent c'est de parler de "négociations".
15/10/2012 à 12h04
dentalproject écrivait:
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> Ce qui est incohérent c'est de parler de "négociations".
Faut pas exagérer !
On parle d'honoraires de quelques centaines de médecins spécialistes ; et ces honoraires sont largement au-delà de la mesure.
Le problème est davantage dans l'écho donné à ces pratiques marginales qu'un constat général.
Donc, effectivement, il y a négociations avec les instances syndicales et ordinales, surtout sur la rédaction d'un texte un peu plus précis que le simple "tact et mesure", qui ne veut pas dire grand chose.
A partir du moment où un tarif a un effet bloquant pour le patient, il est évident que toute la société en paie les frais.
Si le patient, après des recherches chronophages (donc préjudiciables à sa santé et à notre porte-feuilles), trouve un autre médecin moins cher, il allonge la file d'attente de ce médecin : donc, il y a risque sanitaire.
Si le patient renonce, découragé, il prend un risque... et se fera soigner en urgence, et désorganisera un service, autre risque tant sanitaire que financier.
Bref, de la mesure tarifaire est nécessaire. Mais "mesure" ne veut pas dire "carcan".
15/10/2012 à 13h26
ameli écrivait:
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> dentalproject écrivait:
> -----------------------
> > Ce qui est incohérent c'est de parler de "négociations".
>
> Faut pas exagérer !
> On parle d'honoraires de quelques centaines de médecins spécialistes ; et ces
Désolé mais on ne parle pas des mandarins de l'ahp mais bien de l'ensemble du secteur 2 pour lequel oui les dépassements correspondent au tact et mesure.
Et oui on ne parle pas de négociations car la sécu veux mettre en place des règles en remettant d’éventuelles revalorisations aux calendes grecques sur la base d'une revalorisation non appliquées par elle en 2005. Lorsque l'on te propose de te violer soit par la convention soit par la loi, je ne vois pas ou il est question de négociations.
15/10/2012 à 18h28
Thomas Philippon
“À court terme, les diminutions de dépenses publiques ont un effet plus récessif que les hausses d’impôts”
Professeur d’économie à l’université de New York, Thomas Philippon a intégré en juin le cabinet du ministre des Finances Pierre Moscovici. Il défend les choix du gouvernement pour réduire la dette publique et souligne que le transfert de charges sociales vers la CSG n’est pas une solution durable pour la compétitivité du pays.
15/10/2012 à 19h24
Ben voyons. Rien de tel que des prunes supplémentaires pour t'encourager à bosser.
15/10/2012 à 19h46
Ameli, tu fais un copie collé d'un article relatant des propos tronqués de Philippon mais son étude rejoint peu ou prou celle de Alesina, la baisse des dépenses publiques est bonne et favorise la croissance si elle est associé à une baisse des impôts.
Et dire que la baisse des dépenses a un effet plus récessif à court terme, c'est évident puisque la baisse des dépenses est immédiate alors que les hausses d'impôts s'appliquent en moyenne à un an.
C'est de la rhétorique pour gogos.
15/10/2012 à 20h07
"A partir du moment où un tarif a un effet bloquant pour le patient, il est évident que toute la société en paie les frais. "
Comment peut-on écrire des conneries pareilles dignes de l'URSS.
15/10/2012 à 20h53
Penses tu. Il paye en fraîche toutes cotisations sociales et impôts déduits, ça débloque ! A ben merde la société en fait aussi les frais. On est dans une impasse.))))
16/10/2012 à 18h06
http://17octobre.medecinsdumonde.org/
Médecins du monde s'inquiète d'une affluence en hausse continue dans ses centres français 13:56
PARIS, 16 octobre 2012 (APM) - La mission France de Médecins du monde s'inquiète, dans le rapport 2011 de son observatoire de l'accès aux soins, de l'augmentation continue de la fréquentation de ses centres, qui témoigne, selon elle, d'une dégradation de la prise en charge des personnes précaires par le système de santé français.
16/10/2012 à 18h07
L'UFC-Que choisir demande une disparition progressive des dépassements d'honoraires
PARIS, 16 octobre 2012 (APM) - L'association de consommateurs UFC-Que choisir a demandé mardi aux pouvoirs publics de faire disparaître les dépassements d'honoraires, avec une phase transitoire les limitant à 40% du tarif de la sécurité sociale.
18/10/2012 à 11h09
L'Uncam veut limiter à terme les dépassements au double des tarifs opposables (Frédéric van Roekeghem)
PARIS, 17 octobre 2012 (APM) - L'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam) souhaite limiter à terme le montant moyen des dépassements des médecins libéraux au double des tarifs opposables, a indiqué mercredi son directeur général, Frédéric van Roekeghem, peu avant le début de la dernière séance de négociation tripartite sur la régulation des dépassements abusifs.
18/10/2012 à 11h11
Les députés socialistes veulent officialiser les réseaux de soins des mutuelles
PARIS, 17 octobre 2012 (APM) - Les députés socialistes veulent officialiser les réseaux de soins des mutuelles, selon une proposition de loi déposée mardi, dont APM a eu copie.
18/10/2012 à 11h19
Merci de remuer le couteau dans la plaie mais j'en ai déjà parlé hier ,tu veux que je m'énerve ou quoi ?
18/10/2012 à 13h30
rien de tel pour faire baisser le bnc des medecins.
que de supprimer le secteur 2
http://www.carmf.fr/chiffrescles/Stats/2009/BNC.htm
et pour nous , çà sera réseau mutualiste et plafonnement de la prothèse, la recette pour baisser notre bnc à 48000 e?
comme d'apres flamby on est riche au dessus de 4000 e par mois.
attention pour les jeunes qui veulent s'installer.
reorientez vos etudes vers l'ingenieurie, la medecine liberale et dentisterie, çà ne paye plus.
reste la medecine hospitaliere comme dernière niche.