Cookie Consent byPrivacyPolicies.comRevue de presse - Eugenol

Revue de presse

caiman

25/06/2011 à 06h11

@Palmede 92

Bon en 2012 tout est plié ?
On va avoir un type de devis indiquant le cout payé au prothésiste et le cout répercuté au patient ?
Que font les syndicats ?
Il y a manifestement une politique de sabordement de la profession, et nous sommes sous un régime de droite ......

Faudra t il faire une grève des soins sur 15 jours et fermer tous les cabinets en même temps ?

Ou sont les syndiqués ?
Que font les syndicats ?
Aveu d'impuissance ..........

Je plains les jeunes confrères, ça va être de plus en plus dur, la crise est la , les gens prudents et on nous tire dessus à boulets rouges.

Ils sont ou ? FDSL et le reste ?
Tous les syndicats sont ils achetés ?
Messieurs , vous qui etes si locaces, que faites vous en actes ?
OU etes vous ?


caiman

25/06/2011 à 07h19

@Améli
Dans la fédération française des poles de santé, l'expérimentation des NMR au module 4, parle bien de la CAPITATION.
"un 4eme module pourrait proposer des rémunérations forfaitaires de type capitation(rémunérant en fonction du nombre de patients pris en charge)pour des pathologies chroniques."

Cela appelle quelques éclaircissements.
En outre cela me rappelle les contrats de bon usage de soins que la sécu nous a proposé il y a qq années(d'ailleurs on parle maintenant de contrats de bonne pratique).

Ensuite cela va cloisonner les patients vers un praticien, comme actuellement le médecin référent.

On lit plus loin"les montants alloués dépendent du nb de patients inscrits médecin traitant "auprés des généralistes de la structure et du nombre de professionnels travaillant dans la structure"

Donc création de maisons médicales, ou de maison de santé médicales, ce qui va permettre à l'Etat ou à l'ARS de fermer quelques structures hospitalieres non rentables ou trop dépensières et de s'appuyer sur ces maisons " de substitution".

C'est bien ce que l'on voit depuis quelques années avec des services dans des coins paumés, non rentables.

Donc à plus ou moins long terme , l'exercice libéral indépendant va etre supprimé( l'URSSAF va donc etre supprimé aussi pour les travailleurs indépendants que nous ne serons plus (je plaisante)).

Au niveau de la dentisterie, ça va être plus dur de faire des regroupements, la pharmacie va y avoir des regroupements ou des SELARL.

Mais nous , nous sommes presque une spécialité à part entière, non "reconnue" par tous les toubibs,alors va t il falloir transférer nos fauteuils dans des structures de maisons médicalisées?

Tout ceci dans le but de baisser les dépenses médicales, d'améliorer le cout, la prise en charge et de courcicuiter les hopitaux et tout de même ébrécher le code de déontologie par la liberté de choix du praticien par le malade.
Dans la même optique la loi FOURCADE...........On nous tire dessus à boulets rouges, la sécu se désengage, les hopitaux se retirent, les mutuelles prennent le relais, vont nous faire signer des protocoles individuellement et malgré les "don Quichotte" d'Eugénol, tout le monde va signer sinon ils ne bosseront plus..............CQFD.


ameli

25/06/2011 à 12h22

caiman écrivait:
----------------

> Dans la fédération française des poles de santé, l'expérimentation des NMR au
> module 4, parle bien de la CAPITATION.

Oui ! ... des capitations pathologiques chroniques. Autrement dit, des forfaits, qu'on peut encore détailler plus loin : des forfaits modulables en fonction d'une ALD, de l'age, etc.
Au point que ces forfaits s'éloignent beaucoup de la capitation simple britannique, et s'en éloignent tellement qu'on peut se poser la question sur la pertinence du mot "capitation" ! On devrait plutôt parler de forfait par pathologie chronique.

> Ensuite cela va cloisonner les patients vers un praticien, comme actuellement le
> médecin référent.

Le risque est réel, mais est-ce un vrai risque ? Le risque de cloisonnement, je n'y crois guère, puisque les NMR sont créés pour justement favoriser une coordination de soins entre différents professionnels. Par contre, il faut un "chef coordinateur", qui rassemble les données. Et là, je crois que le généraliste est le mieux placé.
C'est donc effectivement, quel que soit le langage choisi, un référent.

> Donc création de maisons médicales, ou de maison de santé médicales, ce qui va
> permettre à l'Etat ou à l'ARS de fermer quelques structures hospitalieres non
> rentables ou trop dépensières et de s'appuyer sur ces maisons " de
> substitution".

La MSP n'est qu'une forme d'exercice en un même lieu. On peut créer, et c'est facile (j'en ai plusieurs de programmées sur mon bureau), des "pôles de santé" dans lequel chacun reste chez soi, aussi bien en milieu urbain ou sub-urbain qu'en milieu rural. Il suffit de quelques bonnes volontés et d'un projet médical commun. On peut même obtenir des budgets FICQS de l'ARS pour monter le système informatique nécessaire !
Le but est bien de bonifier la prise en charge ... et aussi d'éviter le recours à des hospitalisations quand c'est possible, en s'appuyant sur le médico-social, les SSIAD, l'HAD, etc.
On le sait, que le système hospitalier est très dépensier, et surtout sur-dimensionné en France. Il suffit de voir les stats comparatives France/Allemagne pour s'en convaincre.
Les médecins ne font plus de bobologie, il faut les pousser un peu à réinvestir ce domaine délaissé, en rétribuant cette bobologie par des NMR.
Ce n'est pas tellement une question de rentabilité de l'hôpital, mais de pertinence de l'hospitalisation ! Quand on voit les inadéquations dans le secteur psychiatrique en France, on est ahuri. J'ai un hosto, chez moi, qui est à 70% d'inadéquats, le moins élevé est à 30% ! et qui paie ? la sécu !... pour des gens qui n'ont rien à faire à l'hôpital mais qu'on ne sait où mettre...

> Donc à plus ou moins long terme , l'exercice libéral indépendant va etre
> supprimé

Là, je suis d'accord avec ton constat. L'indépendant solitaire va disparaitre au profit d'une communauté. Il ne sera supprimé, il va mourir, petit à petit.

> Mais nous , nous sommes presque une spécialité à part entière, non "reconnue"
> par tous les toubibs,alors va t il falloir transférer nos fauteuils dans des
> structures de maisons médicalisées?

Avec le temps, oui, c'est inéluctable. Je ne pense pas qu'on soit "à part", pas davantage que les kinés, orthophonistes, et autres "premiers recours". En fait, je crois qu'on veut venter plus haut qu'on a le cul. On est normaux, et on a tout intérêt à ces rapprochements stratégiques et travailler en équipe, comme les autres.


Modérateur

25/06/2011 à 19h14

Björn écrivait:
---------------
> On pourrait aussi virer......ameli....mon fil...vire les miennes... le sien....


On peut aussi " dissocier" la partie pro et l'eugenolie, où la dose d'enfantillage admise est stratosphérique, et cela sans tomber dans la paranoïa.

Vous semblez être nombreux à ne pas faire la différence, d'où des tirages de nattes qui n'en finissent jamais et un certaine lassitude de la part de la modération.


Björn

25/06/2011 à 19h59

ameli écrivait:
---------------


> Avec le temps, oui, c'est inéluctable. Je ne pense pas qu'on soit "à part", pas
> davantage que les kinés, orthophonistes, et autres "premiers recours". En fait,
> je crois qu'on veut venter plus haut qu'on a le cul. On est normaux, et on a
> tout intérêt à ces rapprochements stratégiques et travailler en équipe, comme
> les autres.




J'aime bien ton inclusion des CD dans les paramédicaux et le coup de l'équilibrage des pressions rectales et atmosphériques à altitude excessive.

De même que la soi-disant inéluctabilité des "généralistes chefs".

As-tu déjà été CD en maison de santé?
Non?

Alors n'écoute pas et ne répète pas ce que te racontent les MG, CD ou paramédicaux des "maisons de santé", "pôle de santé" ou autres usines à gaz pour toucher l'argent public, il n'y a AUCUN lien professionnel entre entre un MG et un CD, le premier n'a aucun besoin du second dans son exercice et vice versa.

Quelques points concrets:

1/ les MG prescrivent toujours des bisphosphonates non urgents avant de faire le bilan dentaire, qu'ils soient dans une MSP ou pas, qu'on leur ait dit ou pas.
2/ Il n'est pas dans les compétences d'un MG de gérer un relais par HBPM chez un patient sous AVK, c'est le boulot du cardiologue, ou mieux du service de cardio (quand on était censé faire des relais).
3/ les MG qui suivent les grossesses n'adressent JAMAIS au CD AVANT la grossesse (quand elle est planifiée) mais PENDANT ou en cas d'"urgence", MSP ou pas.

Les "réseaux de soins" et autres pipeaux, ça n'a pas d'existence réelle, juste une existence administrative.
Chacun bosse dans son coin sans aucune communication (il y a d'ailleurs très peu de situations requérant un contact direct entre un CD et d'autres pro de santé, et si c'est le cas pas besoin d'être sur le même lieu physique, le téléphone et internet ça existe...).

Pour les diététiciens et les psychologues, par exemple, les MSP sont très utiles: cela leur permet de ne pas pointer au chômage (ces professions n'ont généralement pas de travail en libéral car pas de remboursement) et de bénéficier d'un compérage légalisé, organisé et même rémunéré (ETP), encore faut-il être l'épouse ou la fille d'un des MG "chefs" pour y avoir accès.

Voilà du concret, pas du blabla lénifiant de fonctionnaire déconnecté du réel.


belette

25/06/2011 à 20h04

ameli écrivait:"L'indépendant solitaire va disparaitre au profit d'une communauté. Il ne sera supprimé, il va mourir, petit à petit.

L'équivalent du médecin généraliste pourrait être créé chez les dentistes;Rien ne l'empêcherait d'être solitaire; il faudrait lui trouver un nom flatteur à la hauteur de notre doctorat, dentiste de base ou hygiéniste surtout pas ! Les éminents spécialistes seraient ensuite sollicités en fonction des diagnostics...

^ ... ^
Ô"""Ô
= o =


Björn

25/06/2011 à 20h13

Tu veux dire un dentiste qui, par sa simple présence sur le territoire, ferait croire au bon peuple qu'il a une prise en charge médicale?
Ouais, bonne idée...


ameli

27/06/2011 à 09h33

18:26 Un chirurgien-dentiste condamné à cinq ans de prison et interdit d'exercice
BEAUVAIS, 24 juin 2011 (APM) - Un chirurgien-dentiste, en fuite à l'étranger, a été condamné mardi par le Tribunal correctionnel de Beauvais à cinq ans de prison ferme assortis d'une interdiction définitive d'exercer pour mise en danger de la vie d'autrui et escroquerie, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.


ameli

27/06/2011 à 10h07

Björn écrivait:
---------------
> As-tu déjà été CD en maison de santé?
> Non?

Pas en "maison de snté" mais dans un petit centre de santé pluridisciplinaire pendant une quinzaine d'années, avec 2 médecins et 2 infirmiers, et en liaison étroite avec des spécialistes proches, des médico-sociaux, et assistantes sociales.
Libre à toi de penser qu'il n'y a aucun lien, mais ce qui s'applique apparement chez toi peut être différent ailleurs. Le "lien" existe pour certains, et est un confort dans l'exercice, mais il est vrai qu'on peut se passer de confort.

> Les "réseaux de soins" et autres pipeaux, ça n'a pas d'existence réelle, juste
> une existence administrative.

Ton affimation est souvent vraie, mais pas toujours vraie ! J'ai participé à de tels réseaux (ou de telles "filières"), et ça marchait bien. J'en ai aussi créé. J'en ai connu qui marchaient mal, d'autres bien. C'est effectivement une question de confiance réciproque, d'estime professionnelle, et parfois d'affinités personnelles. Ce sont des réseaux humains, avec leurs aléas.
Et pour diminuer l'importance de ces aléas, il faut professionnaliser les échanges, les formaliser. Dans mon centre, on fonctionnait sans aucune formalisation, parce qu'on s'entendait bien, en consacrant 2 heures autour d'un café le samedi matin, tous ensemble, et en voyant les cas problématiques.
Tu parles de "compérage". C'est une vision bien noire de la coopération dont le but est d'aider un patient... ta vision noire est irréelle, mais la vision bien blanche est tout aussi irréelle ! Sur ce point, je suis d'accord : le monde n'est pas idéal.
L'échange et la pluridisciplinarité font partie de l'avenir de la prise en charge médicale. C'est à mon avis incontournable, et autant s'y préparer : l'exercice solitaire va disparaitre.


caiman

27/06/2011 à 15h56

Bon autre avis, j'ai été PH dans un centre hospitalier, et bien l'entente était loin d'etre idillique.
Quand la structure est petite , l'entente existe
des que la structure grandit il y a inévitablement distension.
Et puis aprés se greffent la jalousie, l'imbécilité et arrivent les rancoeurs.
En fin de compte si le "patron" est un type bien , ca passe mais quand le chef de service est un C... plus rien ne tourne ...........alors l'entente parfaite n'existe au sein du couple, comment veux tu qu'elle éxiste quand les professionnels sont humains?


Björn

27/06/2011 à 16h55

ameli écrivait:
---------------

> Libre à toi de penser qu'il n'y a aucun lien, mais ce qui s'applique apparement
> chez toi peut être différent ailleurs. Le "lien" existe pour certains, et est un
> confort dans l'exercice, mais il est vrai qu'on peut se passer de confort.
>

Tu peux me donner quelques exemples concrets de "confort" apporté par la cohabitation en un même lieu d'un CD et d'autres professionnels de santé, qui ne puisse pas être apporté par un mail, ou le téléphone?
Ca va intéresser beaucoup de monde.
Ah merde, j'ai écrit un gros mot:concret!



Dans mon centre, on fonctionnait sans aucune
> formalisation, parce qu'on s'entendait bien, en consacrant 2 heures autour d'un
> café le samedi matin, tous ensemble, et en voyant les cas problématiques.


Tu peux me donner des exemples de "cas problématiques" à voir par un CD en collaboration avec d'autres pro de santé?
Tu dois en avoir à la pelle, pour que ça vous ait occupés 2 heures par semaine...


ameli

29/06/2011 à 10h27

11:16 Efficacité des centres d'examens de santé de l'assurance maladie, selon une étude
PARIS, 28 juin 2011 (APM) - Les centres d'examens de santé (CES) de l'assurance maladie semblent bénéfiques pour améliorer le dépistage et la prise en charge médicale des publics vulnérables, selon une étude publiée jeudi dans la revue Pratiques et organisation des soins.

rappel : ces centres avaient été critiqués dans le dernier rapport de la Cour des Comptes, qui avait suggéré soit une profonde modification, soit la fermeture.
Il s'agit d'une mise au point !
En effet, le taux des "perdus de vue" n'est que de 15%. Au bout de 6 mois après leur visite dans le centre, 82% des hypertendus, diabétiques ou obèses repérés lors de ce dépistage ont entamé une thérapie en adéquation avec leur pathologie, et 45% des patients ont entamé les soins dentaires nécessaires.


ameli

29/06/2011 à 10h53

Björn écrivait:
---------------
> Tu peux me donner quelques exemples concrets de "confort" apporté par la
> cohabitation en un même lieu d'un CD

J'ai personnellement apprécié de pouvoir aller discuter de certains patients avec le toubib, directement, sans prendre de "rendez vous", mais je reconnais volontiers que ce n'est indispensable. Ou d'escorter un patient "dentaire" directement chez le médecin si j'ai un doute, ou l'inverse, le médecin qui m'interpelle pour un patient "à voir vite". Je préfère les relations humaines aux relations téléphoniques. Mais ce n'est qu'un avis.
Sinon, le "pôle de santé" est aussi une solution, plus décentralisée.


Björn

29/06/2011 à 12h17

ameli écrivait:
------------------
> Dans mon centre, on fonctionnait sans aucune
> > formalisation, parce qu'on s'entendait bien, en consacrant 2 heures autour
> d'un
> > café le samedi matin, tous ensemble, et en voyant les cas problématiques.
>
>

Tu peux me donner des exemples de "cas problématiques" à voir par un CD en collaboration avec d'autres pro de santé?
Tu dois en avoir à la pelle, pour que ça vous ait occupés 2 heures par semaine...


ameli écrivait:
---------------
> Björn écrivait:
> ---------------
> > Tu peux me donner quelques exemples concrets de "confort" apporté par la
> > cohabitation en un même lieu d'un CD
>
> J'ai personnellement apprécié de pouvoir aller discuter de certains patients
> avec le toubib,

A quel sujet, quelles informations t'ont été transmises par le MG?
Et en quoi le fait d'avoir un cabinet à 5 km du MG aurait empêché la transmission de ces informations?

Ou d'escorter un patient "dentaire"
> directement chez le médecin si j'ai un doute

Quel doute peux-tu avoir dans ta spécialité qu'un généraliste puisse lever?
Et combien de fois cela t'est arrivé par an?

, ou l'inverse, le médecin qui
> m'interpelle pour un patient "à voir vite".

Quelle pathologie bucco-dentaire peut amener un patient à consulter un médecin généraliste et quelle pathologie bucco-dentaire est une "urgence" imposant au MG de t'interrompre dans ton programme?
Quelle pathologie bucco-dentaire ne peut attendre deux semaines un rendez-vous chez un CD, et en quoi la consultation d'un MG est-elle utile dans ce cas?


Je préfère les relations humaines
> aux relations téléphoniques.

Peux-tu m'expliquer en quoi le téléphone n'est pas une "relation humaine"?


directement, sans prendre de "rendez vous", mais je reconnais
> volontiers que ce n'est indispensable.

Donc tu reconnais que les "pôles de santé" ou "maisons de santé" n'améliorent pas la "prise en charge globale du patient par une équipe multidisciplinaire " comme on nous le bassine à chaque fois qu'on en parle.
Et surtout pas pour les CD.
Si un représentant de l'ARS le reconnaît, le compte est bon: les MSP sont une foutaise de première.


azerty

29/06/2011 à 12h26

Honnetement, une maison médicale, en dehors de l'aspect financier, pour un dentiste, l'intéret est plus que limité. un coup de fil suffit dans la plupart des cas.
par contre, entre médecin ,infirmière et kiné, oui.
c'est pour cela qu'a mon gout l'exercice solitaire n'est pas mort.


caiman

29/06/2011 à 12h31

+1
Je pense que c'est utile pour les gens qui n'ont pas de suivi et d'ailleurs ce doit etre des cas en urgence qui demandent une thérapie plus adéquate par la suite, car ne sont pas suivi par parcours normal.


Björn

29/06/2011 à 12h47

azerty écrivait:
----------------
>
> par contre, entre médecin ,infirmière et kiné, oui.
>


C'est un peu la même chose.
Mais ça permet aux MG (qui n'ont pas le droit de bosser à l'hôpital, ou alors à des postes subalternes) de jouer les chefs de service.
Demande à un kiné s'il est utile de cohabiter avec un MG, bien évidemment en dehors du compérage légalisé, tu verras que l'utilité est encore une fois bien théorique...

Les MSP donnent du boulot à des gens qui iraient grossir les rangs des chômeurs (diététicienne, psychologues, "coordinateurs", fonctionnaires divers chargés de ces projets, entreprises du bâtiment, architectes, etc...).
Elle n'ont aucun intérêt médical à proprement parler, si ce n'est celui d'offrir un exercice plus attractif pour les 80% de femmes MG qui vont sortir des bancs de la fac et arrêteraient de bosser une fois les postes salariés occupés (l'intérêt médical est juste celui-là: occuper le territoire,mais il y aurait d'autres moyens, beaucoup moins coûteux mais moins populaires...).
Il suffit juste de le savoir et de ne pas écouter ce qui se dit dans la presse (meilleure prise en charge globale et patati et patata).

J'irai plus loin en disant qu'à long terme, les distensions liées à la gestion financière du centre par les différentes professions (professions différentes, intérêts différents) vont diminuer la qualité de la prise en charge globale, puisque passer un coup de fil à un autre professionnel, avec lequel on n'a pas de conflit d'intérêts est plus facile que parler en direct à un mec dont tu ne supportes plus la gueule depuis un moment, et à qui tu n'as pas du tout envie de parler.

Maintenant si des CD veulent aller dans ces paniers de crabes qu'on nous fait passer pour un nid de bisounours, qu'ils y aillent... ;-)


Björn

29/06/2011 à 13h07

caiman écrivait:
----------------

> Je pense que c'est utile pour les gens qui n'ont pas de suivi et d'ailleurs ce
> doit etre des cas en urgence qui demandent une thérapie plus adéquate par la
> suite, car ne sont pas suivi par parcours normal.


Un exemple peut-être?


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barbabapat

29/06/2011 à 13h32

Les MSP de même que l’équilibrage des départs en retraites avec le nombres des praticiens formés une fois le pic du baby boom éliminés sont un préalable à l'obligation d'installation souhaité à droite comme à gauche.

Lorsque l'on imposera au nouveau formés de s'installer là où ils seront déficitaires, les MSP serviront de lieu pour cette installation obligatoire.
Aujourd'hui, tu as 2 fois plus de personnes qui partent à la retraite que d'arrivant. Même en imposant de s’installer dans un cabinet existant tu ne réglerai pas la désertification de certains secteurs géographiques.

Après le gros problème est l'envie par les médecins et infirmiers de faire subventionner le fonctionnement des MSP par le dentiste. Surface obligatoirement plus importante du cabinet avec l’intégration d'une stérile propre au cabinet et de lieux de stockage plus importants. Les médecins, ont des cabinet plus petit et les infirmier se partagent leur cabinet avec un exercice principalement au domicile des patient.


caiman

29/06/2011 à 15h35

@Bjorn

Les sans papiers.


Björn

29/06/2011 à 15h54

Tu veux dire que le premier exemple qui te vient à l'esprit pour justifier l'existence des MSP, payées par les contribuables, est la prise en charge médicale des sans-papiers?


ameli

29/06/2011 à 16h23

barbabapat écrivait:
--------------------
> Lorsque l'on imposera au nouveau formés de s'installer là où ils seront
> déficitaires, les MSP serviront de lieu pour cette installation obligatoire.

Théorie intéressante, mais farfelue.

Même si un jour il y avait "obligation d'installation" en un lieu, personne n'envisage une forme d'exercice imposé.
Les praticiens qui veulent s'installer en MSP le font en toute connaissance de cause, et ceux qui ne veulent pas n'y vont pas.
Je ne comprends pas cette obstination à lutter contre les MSP puisqu'à aucun moment on ne parle d'obligation : on fait ce qu'on veut. Dans mon coin, j'ai des volontaires pour y aller, et je ne suis pas aller les chercher. J'en ai qui sont très contents d'y être, et d'autres qui sont mécontents... et tout ceci est normal, car toute forme d'association ou de mariage (y compris une simple communauté de locaux) provoque parfois des tensions, et parfois des satisfactions.

Bien entendu, on peut discuter de la nécessité des MSP. Et je suis d'accord, elles ne sont pas nécessaires ou indispensables, et il vaut mieux être seul que mal accompagné. Rien n'est blanc, rien n'est noir, et je ne suis pas chargé de faire de la pub. De plus, comme il y a des volontaires pour y aller, qui se sont longuement renseignés, qui y voient un intérêt, je suppose que ça ne doit pas être aussi noir que ce que certains (qui n'ont pas envie d'y aller) le disent.

Mais tous ces arguments ne sont que des arguments basés sur l'affectif. Un affect différent et on pense exactement l'inverse. Certains d'entre nous fonctionnent dans un schéma affectif très méfiant et/ou solitaire, et d'autres sont à l'aise dans des petites communautés partageuses.
Une chose est certaine : l'exercice "isolé" va disparaitre, petit à petit, parce que les dossiers vont de plus en plus se partager, de même que la logistique.
Comme je l'ai dit plus haut, j'ai vécu ce type d'exercice. Franchement, je n'ai rien vécu de choquant ou d'enquiquinant, tout ça m'a paru très naturel, et les "réunions" avaient un caractère plaisant et détendu. Mais je ne suis que moi, avec mon propre caractère, et ce que je pense n'a pas davantage de valeur que ce que pense bjorn (par exemple). On ne généralise pas à partir de relations humaines, on peut tenter de le faire sur des relations professionnelles. D'où la formalisation des projets des MSP, pour que l'affectif ne vienne pas parasiter le prfessionnel.

Quant à la crainte de se voir piller des recettes par d'autres professionnels, elle est nulle si on sait compter et si on se renseigne au bon endroit. Il y a assez d'exemples dans lesquels ça se passe bien, il suffit de copier les statuts de là où ça fonctionne, et les choses sont claires. J'ai même 2 MSP chez moi, qui sont pilotées (dans l'écriture et les démarches) par des dentistes ! ... osera-t-on dire qu'ils sont débiles ou handicapés mentaux ?
Et s'il y en a qui se sont fait plumer, c'est que leur projet était très mal ficelé. Ils sont donc responsables de leur propre incompétence ou désorganisation, et pas le système.


caiman

29/06/2011 à 17h11

@Bjorn

Les types qui sortent de prison , remis en liberté et sous couverture CMU .


Modérateur

29/06/2011 à 18h29

Bjorn/ Caiman: il est maintenant parfaitement clair pour tous que vos avis divergent. Ayant une certaine expérience de ce genre d’échange, je peux vous assurer que j'ai toujours le dernier mot.
Tenez vous à distance, cela sera bien meilleur pour votre tension.


Björn

29/06/2011 à 19h46

ameli écrivait:
------------------
> Dans mon centre, on fonctionnait sans aucune
> > formalisation, parce qu'on s'entendait bien, en consacrant 2 heures autour
> d'un
> > café le samedi matin, tous ensemble, et en voyant les cas problématiques.
>
>

Tu peux me donner des exemples de "cas problématiques" à voir par un CD en collaboration avec d'autres pro de santé?
Tu dois en avoir à la pelle, pour que ça vous ait occupés 2 heures par semaine...

ameli écrivait:
---------------
> Björn écrivait:
> ---------------
> > Tu peux me donner quelques exemples concrets de "confort" apporté par la
> > cohabitation en un même lieu d'un CD
>
> J'ai personnellement apprécié de pouvoir aller discuter de certains patients
> avec le toubib,

A quel sujet, quelles informations t'ont été transmises par le MG?
Et en quoi le fait d'avoir un cabinet à 5 km du MG aurait empêché la transmission de ces informations?

Ou d'escorter un patient "dentaire"
> directement chez le médecin si j'ai un doute

Quel doute peux-tu avoir dans ta spécialité qu'un généraliste puisse lever?
Et combien de fois cela t'est arrivé par an?

, ou l'inverse, le médecin qui
> m'interpelle pour un patient "à voir vite".

Quelle pathologie bucco-dentaire peut amener un patient à consulter un médecin généraliste et quelle pathologie bucco-dentaire est une "urgence" imposant au MG de t'interrompre dans ton programme?
Quelle pathologie bucco-dentaire ne peut attendre deux semaines un rendez-vous chez un CD, et en quoi la consultation d'un MG est-elle utile dans ce cas?

Je préfère les relations humaines
> aux relations téléphoniques.

Peux-tu m'expliquer en quoi le téléphone n'est pas une "relation humaine"?

directement, sans prendre de "rendez vous", mais je reconnais
> volontiers que ce n'est indispensable.

Donc tu reconnais que les "pôles de santé" ou "maisons de santé" n'améliorent pas la "prise en charge globale du patient par une équipe multidisciplinaire " comme on nous le bassine à chaque fois qu'on en parle.
Et surtout pas pour les CD.
Si un représentant de l'ARS le reconnaît, le compte est bon: les MSP sont une foutaise de première.

Elles sont trop concrètes mes questions?

Tu préfères répéter sans fin tes assertions préférées:
1.L'exercice isolé va disparaître.
2.Si la sécu sort du dentaire, attention à vos fesses.


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