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comment reconnaitre une collab "piege"?
03/12/2010 à 20h36
j'entends par collab piège une collab qui ne va que dans un sens... celui du titulaire.
j ai fais deux collab, à chaque fois on me dit: "mon agenda est plein sur 4 mois, j en peux plus.... tu verra ton agenda sera plein dans un mois, tu vas me soulager"
ils insistent pour qu'on signe un max de jour. je fais confiance, je signe et 6 mois après toujours rien(5000 a 6000 de ca).difficile de prendre une deuxieme collab tout en restant en bon terme et au final ça finit toujours pareil on part un autre jeune arrive...
resultats des courses : je gagne meme pas le smic car ces cabinets monopolisent notre temps juste pour qu il y ait toujours quelqu un de présent.
j'ai regarder pour racheter. j ai eu des propositions de folie.
creer je n envisage pas pouvoir partir de zero sans un rond en poche.
le conseil de l'ordre dit vouloir que notre profession reste majoritairement liberal mais je comprends tous ceux qui cherchent des postes salariés.
je ne sais plus dans quel sens aller...
-est ce que vous avez tous commencez comme ça?
-au bout de combien de temps partir si l'agenda et le chiffre d'affaire reste bas?
-quel sont les indices qui pourraient m'aider a reconnaitre un praticien qui cherche une association réélement?
merci!
03/12/2010 à 20h57
Salut!
J'ai fait deux ans de collab après deux ans de salariat en tant qu'étudiant, et je viens de terminer la première semaine d'un remplacement de 4 mois. J'étais vraiment super bien dans le premier cabinet, dans ma région, super ambiance de travail, cabinet sympa, le praticien m'a montré plein de choses, bref, j'en suis sorti changé, en bien je pense...Je faisais un CA compris entre 3000 et 12000 €, cette année 7000€ mois en moyenne, pour 2,5 jours. Pas possible de remplir plus l'agenda. C'est je pense une étape nécessaire, pour mettre au point ta technique, acquérir des méthodes d'organisation etc.
Mais le remplacement, c'est autre chose! T'as tout plein de boulot, les assistantes qui t'aident, peut-être plus de reconnaissance, même si ça n'est pas une fin en soi. Ça vaut le coup d'essayer , et puis vu que c'est pour une durée souvent limitée, c'est plus sympa si ça ne se passe pas super bien.
03/12/2010 à 20h57
Y aller avec un cerveau pour ceux qui l ont pas paume a la fac
Après si ton planning est plein sur 4 jours et que ton chiffre ne monte pas c est pas au titulaire qu il faut jeter la Pierre
03/12/2010 à 21h05
Je ne vous jette pas la pierre Pierre, mais j'étais à deux doigts de m'agacer!
Je me demande si pour reconnaître une collab piège, il faut y aller à pas de loup...
03/12/2010 à 21h22
je n'ai pas parlé d agenda plein 4 jours par semaines.
mais de prat qui disent proposé ce type de boulot sans rien a la clé a part faire les bio de leur bridge. et ce jour la je pars.
car bien sur c'est pas le premier jour que l on me les mets mais bien quand ils ont compris qu ils nous faudraient un minimum de temps pour nous retourner...
mon cerveau n est pas rester a la fac. mais je pense qu il y a une part de hasard dans le déroulement de notre carriere.
j ai pas eu de bol pour l instant. je reflechis comment faire tourner les choses differement. c'est tout.
apres si c'est pour me dire t es con .... ca sert a rien de poster merci.
03/12/2010 à 21h43
Tillc écrivait:
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> Y aller avec un cerveau pour ceux qui l ont pas paume a la fac
> Après si ton planning est plein sur 4 jours et que ton chiffre ne monte pas c
> est pas au titulaire qu il faut jeter la Pierre
Et pour les vieux de la vieille récupérer le leur avant de se faire taper sur les doigts.
03/12/2010 à 21h47
Tillc écrivait:
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> Y aller avec un cerveau pour ceux qui l ont pas paume a la fac
Il suffisait de le débrancher momentanément.
03/12/2010 à 22h20
Bonjour, quelle que soit la façon dont on considère la chose, il y a une grosse part de bizutage dans la collaboration. Il faut accepter ce principe.
Maintenant, quelques éléments pour éviter les plans foireux (largement majoritaires):
- demander à rencontrer le collaborateur précédent. Si il n'y avait pas de collaborateur précédent, tu vas ramer, ne pas donner suite. Si le titulaire sort x prétextes pour expliquer qu'on ne peut pas rencontrer le titulaire (du genre "oh non, je ne préfère pas l'humilier en lui présentant son successeur"), ne pas donner suite. Si il n'est pas possible de rencontrer l'ancien collaborateur seul à seul ou d'avoir son numéro, ne pas donner suite. Ne pas hésiter à demander des détails précis au collaborateur précédent, du genre combien de patients il voit par jour, quel était son chiffre si il veut bien le communiquer, etc...
- insister pour payer soit même tout le consommable, en retranchant 10 points à la rétrocession prévue. Si le titulaire insiste pour dire comme toujours "mais non, ne t'inquiète pas, le matériel c'est très important, il n'est pas possible de travailler sans du bon matériel", ne pas le croire, là encore l'ultra grande majorité des titulaires sont des gros radins, parfois pour tout le cabinet, souvent juste pour le collaborateur (du genre tous les produits périmés ou qui n'ont pas donné satisfaction pour lui). Demander à revenir pour "voir comment je vais m'organiser" et ne pas hésiter à regarder les tiroirs de fond en comble, les placards et stocks.
- demander quelle est la politique vis à vis du dispatching des patients, combien le titulaire a d'attente sur son planning. Si il n'est rempli qu'à une semaine, vous pouvez être sûr qu'il va faire du tri actif, genre toute la prothèse pour lui, les enfants et les CMU pour le collabo. Un titulaire rempli à quatre mois, même si il fait du tri, sera forcément obligé de refiler des trucs biens. Bien demander aussi si chacun soigne ses propres patients du début jusqu'à la fin, si le titulaire commence à sortir "oh, mais tu sais on ne se formalise pas, untel peut commencer un travail et l'autre fait la suite", se barrer en courant.
- est-ce que l'ancien collaborateur avait mis sa plaque ?
Enfin, faire un peu confiance à son instinct. Un de mes copains m'avait dit avant que je commence "au début ils sont tous sympas". Il avait tout résumé. En général les praticiens qui prennent un collaborateur ont déjà un cabinet qui tourne bien, ce sont des bons vendeurs, ils savent vendre leur soupe. Ils vous font un premier entretien d'une à deux heures tout en confraternité, vous ressortez tout excité, en vous disant même que ça pourrait être un futur ami... C'est normal, ils savent s'y prendre. Mais là où il faut suivre son instinct, c'est que si on voit le moindre détail qui nous fait un petit peu tiquer, il faut bien se dire que ce n'est pas juste "un petit inconvénient", mais sans doute le sommet de l'iceberg, et que ça ne va sûrement pas aller en s'arrangeant
Pour finir, ne pas hésiter à postuler dans les cabinets un peu modestes, qui ne font pas d'esbroufe, où l'on n'atteindra pas des sommets de pratique, mais où il sera possible d'apprendre tout simplement les bases de son métier, avec des gens pas exceptionnels mais plus humains que les requins.
03/12/2010 à 22h30
... je l'avais déjà postée, mais elle repasse régulièrement ... et pour cause!
Un exemple de collab pas piégée; la couleur est annoncée d'emblée:
VOUS POSSEDEZ IMPERATIVEMENT LE DIPLOME D'ETAT DE DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE. DANS UN CABINET DENTAIRE DE 3 ASSOCIES VOUS ASSUREREZ LES URGENCES, LA PEDODONTIE, LA POSE DE PROTHESES AMOVIBLES.....
Lieu de travail : 90 - BELFORT
Salaire indicatif : MENSUEL DE 2 500 A 3 000 Euros (16 398,93 A 19 678,71 F) A PARTIR DU 3EME MOIS
Horaires : 35H00 HEBDO
03/12/2010 à 22h32
les bases de son métier on ne les a plus en sortant de la fac maintenant???
03/12/2010 à 23h02
Pour l'avoir vécu, te renseigner sur les conditions de travail réelles du cabinet: en arrivant, j'avais expliqué que travaillais avec la digue, un angulateur radio, que je préférais avoir des matrices sectionnelles type Wam au lieu des tofflemire, bref, rien de bien couteux. Le titulaire m'explique qu'il a tout ça, qu'il est inutile d'en racheter et qu'il me les prêtera...
Autant dire que je n'en ai jamais vu la couleur... Donc ne tient pas compte des promesses, mais du concret.
Préciser sur le contrat de collaboration la répartition des assistantes: j'avais signé pour un certain pourcentage et j'avais été assurée par oral d'avoir une assistante. Conclusion, au bout de deux mois, il a été demandé aux assistantes de ne plus m'aider (juste faire ma sté, mais plus d'assistanat au fauteuil). Quand je m'en suis rendue compte, j'ai donné mon préavis.
Attention à ce que peut te dire l'ancien collab: j'avais tellement envie de partir que j'ai fais attention de ne pas dégouter mon successeur (de toute façon, le titulaire est resté pendant toute notre conversation)
Donc oui, il y a une part de loterie dans toutes les collaborations. Avec le recul, si tu ne le sens pas, il ne faut pas hésiter aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte plutôt que de persévérer dans une collab qui ne te satisfait pas.
03/12/2010 à 23h33
Le Choixpeau magique écrivait:
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Maintenant, quelques éléments pour éviter les plans foireux (largement
> majoritaires):
> Pour finir, ne pas hésiter à postuler dans les cabinets un peu modestes, qui ne
> font pas d'esbroufe, où l'on n'atteindra pas des sommets de pratique, mais où il
> sera possible d'apprendre tout simplement les bases de son métier, avec des gens
> pas exceptionnels mais plus humains que les requins.
MERCI DE LE RECONNAÏTRE!
Parce que maintenant je vais vous donner le point de vue des "exploiteurs" sinceres et honnetes de ces pôv collabs !
il y a quelques années , je voulais dérouler du cable j'ai donc demandé autour de moi à ce que des jeunes diplomés ou pas viennent chez moi pour palier mes absences , je leur laissais tout : cabinet , assistante , ils etaient chez eux et faisaient la dentisterie qu'ils voulaient.
En 7 ans j'en ai vu défiler 4 chez moi : deux super bien que j'ai pas pu garder pour des raisons de mutation de leur conjoints et deux comiques dont la derniere n'a assuré que deux semaines sur les treize qu'elle devait faire à l'éssai
et qui a trouvé le moyen de me reprocher le vide de son cahier de rendez vous à son retour , comme si on n'attendait qu'elle !
Résultat , j'ai repris la turbine , je re travaille toute la semaine , surtout me demandez pas de prendre des "etudiants" en formation
Et quand se posera la question de vendre mon cabinet , y aura un container en bas de chez moi pour l'afrique ou l'asie ,pour le matos.
Quant aux murs , ils finiront en parking supermarché , rien à battre !
03/12/2010 à 23h50
premiere collaboration (non thésé) : détartrage , carie , endo , CMU, pédo et quelques chirurgies essentiellement .Trés peu de prothese alors que l'agenda du titulaire était blindé.
deuxieme collaboration :
bp de protheses sur CMU , ce qui ne me dérangeait pas en soi puisque mon titulaire les soignait aussi.
J'avais le droit à ses cas CMU les plus pourris :
-Patient démotivé
-Bouches où l'on ne sait pas où commencer.
Parfois meme , il les voyait en premiere consultation et me les refiler en me disant " Couronnes ca ,fais ci , bridges des dents à support paro trés faible" .
Ce que je me refusait de faire ,je suis responsable de mes plans de traitement et je décide de ce que je veux faire pour mon patient.
Je me suis meme enervé le jour où il m'a demandé pourquoi je n'ai pas couronner au lieu de prendre la décision d extraire une dent traitée endondontiquement en mobilité III avec une cellulite sur un patient (non CMU) .
Mon chiffre d'affaire était correct mais j'ai préferé partir .
Malgrés tout , je ne regrette pas d'avoir été dans ce cabinet puisque sa seule motivation était un maximum de chiffre d'affaire .J'ai appris à augmenter le mien en gardant ces "bonnes " habitudes .
Je pense qu'il n'y a pas de collaboration idéale , il faut faire des concessions.
03/12/2010 à 23h54
Il ne faut généraliser ni dans un sens ni dans l'autre. Il y a des connards partout mais aussi des gens bien.
Pour prendre mon exemple, j'ai pris une collaboratrice il y a maintenant 3 ans après un remplacement alors qu'elle était étudiante. C'était une création de poste. Au bout d'un an, je lui ai proposé l'association, mais dans des nouveaux locaux. La construction a débuté en septembre (avec des parts de SCI à égalité) et ce délai lui a permis de développer son sens clinique et relationnel avec les patients.
Je l'ai un peu poussée aussi à aller faire des remplacements dans d'autres cabinets afin de voir comment ils tournaient.
Résultat : gagnant-gagnant. Moi qui commençait à avoir un coup de mou, cela me rebooste et j'ai pu mettre un peu la pédale douce, et elle se sent épaulée.
C'est donc la relation entre les 2 qui est importante, et bien "se sentir" dès le départ.
Ceci dit, bon courage.
04/12/2010 à 00h00
pfff....çà y est?
chaque camp a craché son venin? les titulaires sur les collaborateurs et inversement?
y a aussi des collab qui se passent tellement bien...que çà fini en association...
04/12/2010 à 00h13
Tillc écrivait:
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> Y aller avec un cerveau pour ceux qui l ont pas paume a la fac
> Après si ton planning est plein sur 4 jours et que ton chiffre ne monte pas c
> est pas au titulaire qu il faut jeter la Pierre
à quoi ça sert d'avoir un planing plein sur 3 mois ?? ça fait moins peur pour l'avenir, mais c'est aussi un gros bordel à gérer, surtout pour les urgences.
perso je ne suis plein à ra bord que sur une dixaine de jours et je ne voudrais pour rien au monde l'être d'avantage. après c'est difficile de placer la chir qui est très chronophage et les urgences chez les patients qu'on apprécie.
04/12/2010 à 10h31
Quelque soit la collab, ce n'est pas un contrat qui tient dans la durée. Ca n'est qu'un contrat intermédiaire en attendant de t'installer plus tard où de t'associer peut être.
Il ne faut pas croire que tu gagnera bcp d'argent, par contre il faut que cela paye les frais URSSAF, carchident en te donnant suffisamment de temps pour travailler dans la semaine où durant le contrat pour espérer dégager un bénéfice.
Il faut une durée longue de plusieurs mois et au moins 4 jours de travail dans la semaine. Sinon voir plutôt le remplacement quand il est possible en ne dépassant pas trois mois.
Après pour gagner de l'argent, il faut plutôt se tourner vers des replacements de moins de trois mois en les enchainant chez différents dentistes (par contre cela demande de connaitre ton prochain remplacement avant de commencer le précèdent). Certains en faisant cela arrivaient à ne pas être tributaire de l'urssaf et de la carchident.
Par contre j'ai peur que personne finalement ne soit réellement intéressé à trop améliorer le sort des collaborateurs, car plus tard installé, ce sera toi le titulaire et ces contrats n'ont pas vocation à être utilisés dans la durée.
04/12/2010 à 10h56
je ne veux pas faire de généralité. Un jour je serai sans doute de l'autre coté.
mais si je prends un collaborateur je lui dirai. je chercherai pas qu il soit la 4 jours par semaine avec un agenda vide qui se remplit la veille pour mettre des cavit.
le probleme que j ai c'est que je ne peux pas voir de nouveau car il distribue les patients. il me dis ça après 4 mois....
j ai jamais eu de problème avec les patients ou la qualité de mon travail.
en regardant les annonces il y a quelques cabinets qui ont toujours une annonce alors qu ils sont en plein centre ville de grande ville. il note temps plein. pourquoi le conseil de l'ordre ne peut rien faire?
c'est pas normal que l'on puisse promettre un temps plein en sachant pertinemment que 4 ou 5 collaborateurs sont partit en 2 ans. ils profitent du "libéral" pour se payer des secretaires gratos et grapiller les centimes d'euro qu ils peuvent récupere alors qu'ils font perdre 6mois de sa vie a un prat plus jeunes.
je parle d'une minorité de cabinets.
seulement j ai pas eu de bol deux fois de suite au fur et a mesure j apprends des petites choses et je me rends compte que les patients sont distribués. que si par hasard je recupere la femme de monsieur duchmol et que je passe un devis elle disparait de l agenda.
j'ai à peu près appliqué ces conseils pour la recherche de ma deuxième collab. j ai eu droit à la mutation du conjoint.
à la promesse d'achat de matos (j'attends toujours 5mois apres). j'ai vu son agenda plein en effet mais en travaillant sur deux fauteuils j avais pas compris qu il était pas assez plein pour lui.
et en attendant je repars de presque zero.
j avoue tout de meme avoir appris des choses dans chaque cabinet ou je suis passé.
mais je vois ceux de ma promo s'associer au bout d'1an et demi de leur premiere collab. au bout de 6 mois tout rouler. 6 mois apres premiere discussion sur une eventuelle asso et 6 mois aprs papier signé tout est ok.
c'est ce genre de cabinet que je voudrai trouver.
merci pour vos participations je vois que je ne suis pas le seul a passer par la.
04/12/2010 à 11h31
Un titulaire qui cherche un collaborateur c'est par défintion suspect sauf éventuellement quand le praticien est proche de la retraite et qu'il envisage de revendre dans un délais de 1 an.
Des collabo saines y'en a pas des masses.
Sinon, si au bout de 1 mois tu estimes ne pas bosser suffisamment, il vaut mieux partir.
Soit le titulaire affiche complet et du coup c'est top pour toi, soit il n'est ne l'est pas et du coup c'est qu'il n'a pas vraiment besoin de collab.
Mais les plans où le mec soit-disant affiche complet et au final le collab gagne le smic c'est inadmissible. Les praticiens qui proposent ce genre de plan sont purement et simplement des voyous.
Faut prévoir des clauses dans le contrat qui te permettent de partir du jour au lendemain si ça ne te convient pas.
IL faut imposer sa façon de bosser sinon ça vaut pas le coût et le coup. Faut partir du principe que ça doit être le titulaire qui a besoin de toi et pas le contraire sinon je pense que ça ne marchera pas.
Et si ça colle pas, il faut pas perdre son temps et chercher ailleurs quitte à changer de région parfois.
--
Canin
04/12/2010 à 11h32
Le statut de collaborateur est un statut batard, qui n'est pas utilisé de la façon dont il devrait l'être.
Un collaborateur est un professionnel libéral qui exerce son activité en toute indépendance, sans aucun lien de subordination. Dans les faits on sait tous que ça ne fonctionne pas comme ça, le collaborateur est aux ordres de titulaires, tout en ayant l'entière responsabilité de ce qu'il fait.
Ceux qui cherchent un collaborateur pour prendre les urgences, faire la prophylaxie ou la pédo, devraient assumer et l'embaucher en tant que salarié. Pareil pour ceux qui fournissent du matériel pourri au collaborateur tout en lui laissant supporter la responsabilité du protaper cassé au bout d'une centaine de canaux, ou de la pathologie contractée à cause d'une sté défaillante...
Pour le Fisc, une collaboration est une location de cabinet. Pour les URSSAF, une collaboration où le collaborateur n'est pas indépendant est du travail dissimulé (requalifiable en CDI).
Il faudra bien qu'un jour le conseil de l'ordre se penche sur ce problème, qui devient amha, de plus en plus compliqué.
04/12/2010 à 12h29
apres avoir fait plus de 8 ans de collaboration pour pouvoir acheter une part de scp et me faire rouler par l' associé qui s'est barré en emportant la clientèle à son déménagement en face,...je te conseillerais d' oser la création.
Sinon j'ai un fauteuil de libre tout est envisageable si des bases saines...
A + ?
04/12/2010 à 15h28
Non mais la grosse connerie c'est de mettre 6 mois à réaliser que la collaboration est foireuse.
Concrètement en 1 ou 2 mois , tu vois comment ca se passe et tu as la chance de pouvoir te barrer du jour au lendemain , je ne vois pas ou est le souci.
Surtout qu'après avoir fait quelques collab , tu te rends vite compte du prérequis nécessaire avant de signer.
04/12/2010 à 18h45
C'est assez curieux que personne ne pose le cas du patient qui semble n'être considéré que comme "quelqu'un" que l'on trimbale de droite et de gauche au grès des désirs des collaborateurs et des titulaires.
Mais vous oubliez que ce n'est pas parce que le " titulaire " demande que le patient aille voir le collaborateur qu'il va s'exécuter avec le doigt sur la couture du pantalon.
Et si le patient décide de n'être soigné que pas le praticien titulaire, il ne changera pas d'avis. Et ceci explique peut être en partie le problème qu'ont certains collaborateurs.