Cookie Consent byPrivacyPolicies.comPISA 2009 - Eugenol

PISA 2009

Avatar reduit tuudiu - Eugenol
saitosama

09/12/2010 à 07h25

hop écrivait:
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> D'un autre côté je ne parle pas de public vs privé, je demande juste pourquoi
> les Français ont eu ces scores en général, qu'ils soient du public ou du privé..


Pedagogisme à la Meirieu, encore une exception française que le monde entier nous envie mais que personne n'applique (grand bien leur fasse).


ameli

09/12/2010 à 12h16

hop écrivait:
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> Tiens ameli, puisque t'es dans le coin, quelles sont pour toi les raisons de la
> médiocrité des résultats des jeunes français au PISA ?
>
> Question simple.

... mais réponse multifactorielle !
Je ne suis pas certain que ça soit une mauvaise qualité des enseignants, puisqu'il y a aussi des élèves qui ont de très bons résultats. Pédagogiquement, en moyenne, on n'est pas bon, et les profs-instits ne sont absolument pas formés, même pas une heure ! Une licence en histoire ne donne pas obligatoirement un bon prof d'histoire...
Donc, c'est très inégal : il y en a (des profs) qui réussissent et d'autres non.
Les élèves faibles sont éliminés et éjectés, au lieu d'être aidés (les RASED ont été supprimés l'an dernier).
Le rythme scolaire est ridicule. Il faudrait des journées plus courtes, pour garder une plage horaire pour les élèves en difficulté.
Les meilleurs enseignants travaillent dans les beaux quartiers, et les débutants-débordés sont envoyés dans les zônes, là où c'est le plus dur. Résultat : élèves indisciplinés et profs découragés, arrêt maladie, épuisement... Affronter ces jeunes crapules, c'est effectivement épuisant et mal payé pour le lot d'insultes quotidiennes qu'on se prend !
Les faits montrent que l'écart se creuse entre forts et faibles. Il faut donc cibler les faibles, comme le font les Finlandais et les Allemands.
Mais une chose est non modifiable à moyen terme : la sensation qu'apprendre ne sert à rien, puisqu'on terminera chômeur. Donc, autant foutre le bordel en cours.


ameli

09/12/2010 à 12h40

Je précise que ma gamine a 16 ans, est en terminale, dans un lycée public classé en ZEP, qu'elle a de bons résultats, mais que ce n'est ni une surdouée, ni un bénéfice génétique ! Donc, c'est faisable de s'en sortir même dans un lycée très moyen avec une clientèle "étonnante" (pour être poli).
Par contre, il est certain que le milieu familial pèse énormément dans les résultats des jeunes.
Les mauvais résultats "pisa" sont (à mon avis) en forte corrélation avec l'état de notre société, davantage que du système scolaire.

J'ai fait plusieurs séjours en Finlande. Franchement, il n'y a pas photo !
D'accord, la pédagogie est nettement meilleure (avec des horaires très allégés).
Je ne connais pas leurs budgets, mais leurs universités, c'est quelque chose !, et les liens avec les industries (très performantes) sont forts.
Vrai aussi, les cours ont lieu en plusieurs langues. Faut dire que le Finnois, c'est pas compréhensible !
Mais surtout, la société est très différente : pas de "cités", pas d'exclusion, pas de troubles sociaux, une grande solidarité et un sentiment général d'entraide.
C'est sans doute du au froid !


Images 1 qtgoxf - Eugenol
ciwil

14/12/2010 à 11h30

hop écrivait:
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> ciwil écrivait:
> ---------------
>
> > moi râler beaucoup contre profs absents pas remplacés et très agacé par MGEN
> mais moi mis enfants dans école publique car laïque républicaine.
>
>
> Et eux avoir participé au PISA 2009 ou eux pas avoir été tired au sort ?

ce matin au lycée de mes filles, les 3/4 des profs sont absents à cause du verglas alors que la quasi totalité des élèves sont là.
même la météo s'acharne contre eux.
comment ne pas défendre une profession autant accablée par le sort ?!


Img 3657 cwjvqm - Eugenol
alapex

14/12/2010 à 12h06

ameli écrivait:
---------------
> Je précise que ma gamine bla bla bla bla....



Une fille ?
Mince , tu sais ce qu'elle va devenir;;))))


Cobra

14/12/2010 à 12h38

ameli écrivait:
-
> Les meilleurs enseignants travaillent dans les beaux quartiers, et les
> débutants-débordés sont envoyés dans les zônes, là où c'est le plus dur.


Tu oublies que les plus qualifiés sont aussi ceux qui travaillent le moins.


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