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Le misogyne
26/05/2014 à 00h11
Je suis en train de relire mes anciens écrits... parce que j'écris à nouveau, et que j'essaie de ne pas changer mon style.
Des petites nouvelles concernant ce texte.
D'abord, la mispette a toujours été une amie, une vraie. Nous sommes des inséparables amis... je crois que je lui dois la vie. Elle s'est démenée, cette ex-urgentiste, pour m'aider alors que les médecins de l'hôpital pensaient que j'étais fichu, et elle a réussi. Nous n'avons jamais été amants, mais nous sommes des amis fidèles, incontournables et parfois spectaculaires. Quelques spectateurs nous pensent bien plus qu'amis, il faut dire qu'on en ajoute. Quand je dis qu'elle est très jolie et très intelligente, c'est vrai.
Lorsque j'ai écrit ce texte, c'était mon cadeau pour son anniversaire, et je le lui ai offert, par écrit et d'un seul trait. Elle en a ri, ce qui était l'objectif, le seul objectif... mais elle en a tellement ri que j'ai présenté ce travail oralement lors d'une soirée philosophique connue, avec une forte présence féminine, sans doute attirée par des affiches dans des librairies et des journaux. Autant j'ai fait rire certains, autant d'autres grinçaient des dents... ce qui était aussi l'objectif : montrer aux auditeurs que leur avis est faux, car il n'analyse pas, il entend et avale l'oral. Il n'est pas capable d'aller au deuxième degré, mais reste au premier.
Pour l'écrire, je me suis inspiré d'un texte de Schopenhauer, et je l'ai dit... pendant les questions dont certaines étaient agressives, mais pas sur eugenol ! Le début surtout, c'est du Shopi, arrangé, et en changeant les mots et les histoires. Shopenhauer était connu pour son art de choquer et de sortir des normes : ce texte n'a pas pour objectif de prêcher pour la misogynie, mais de montrer ses défauts et de fournir des explications rituelles. La fin est évidemment inventée.
26/05/2014 à 16h24
messabots écrivait:
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> Avec un tel comportement tu as dû rendre beaucoup de filles très malheureuses;ça
> ne te dérange pas?
Je relis... et je vois que je n'ai pas répondu à certaines remarques !
Celle-ci m'offusque : la pensée est belle et généreuse, mais elle ne tient pas.
A l'hosto où j'ai fini, j'avais à une séance quotidienne chez une psychologue, qui m'en voulait pour la même chose. Voulait elle faire de moi un coupable : elle m'a reçu une fois avec une ex qui me rendait visite, n'en revenait pas de nous voir ensembles, très proches, et nous a invité tous les deux !
Mais non, je ne suis pas coupable : on s'est séparé, mais on s'aime toujours, on se téléphone toujours, on va parfois diner ensemble, on fait des fêtes de famille avec des familles très nombreuses et complexes, on se donne un coup de main, et parfois, davantage que juste la main. ça regarde qui ?
Pourquoi doit on se séparer fâchés ? On n'est pas fâchés du tout ! j'ai été marié plusieurs fois ; pendant que j'étais en hosto, mes ex m'ont toutes téléphoné, l'une est venue de voir plusieurs fois pour m'encourager et m'embrasser, une autre m'a proposé de venir en vacances chez elle pendant que son conjoint actuel était en déplacement et pas pour jouer au scrabble, les 3 m'ont proposé de venir chez moi pour faire le ménage et la cuisine dès que je sortirai de l'hosto. Je n'ai pas voulu en expliquant que je n'étais pas handicapé, mais en fait, c'est parce que je crains qu'elles ne s'installent chez moi pour longtemps après une indispensable et rigolote sieste...
Ce n'est pas parce qu'on est séparé dans notre vie, qu'on a des coeurs séparés et des sentiments éteints.
J'ai donc dit à la psycho, qui affirmait que j'étais un instable incorrigible et possiblement nocif au boulot, que je l'aimais beaucoup, qu'elle était jolie, mais que je ne l'épouserais jamais car elle était une moraliste religieuse, foncièrement et psychologiquement rétrograde.
Misogyne, moi ? Non... j'ai une faiblesse, et elle est féminine : je n'arrive pas à m'en passer !