Cookie Consent byPrivacyPolicies.comje vais faire docker, c'est moins fatiguant et meiux payé - Eugenol

je vais faire docker, c'est moins fatiguant et meiux payé que dentiste

azerty

03/02/2011 à 11h06

Salaires, primes, temps de travail… un inventaire édifiant

Auteur d'un premier rapport sur le Grand Port maritime de Marseille (GPMM), la Cour des comptes constate que ses observations n'ont pas été suivies d'effet. Pis, cinq ans plus tard, la situation s'est encore dégradée. Florilège des aberrations relevées par les experts de la Rue Cambon…

Temps de travail des portiqueurs

Les conducteurs d'engins travaillent par équipe de deux sur un portique. «Pendant qu'un portiqueur travaille, l'autre demeure à proximité, accomplissant des tâches annexes, ou reste en salle de repos. En résumé, le temps de conduite effectif d'un portiqueur est de 3 heures 30 par jour à Fos et de 3 heures à Marseille. La durée hebdomadaire de travail, compte tenu des absences et de la règle dite du “fini-parti”, s'établit à 14 heures à Fos, à 12 heures à Marseille.»

Productivité

Dans les grands ports européens, «le nombre moyen de mouvements par portique est de 70.000 à 80.000 par an, alors qu'au GPMM, le taux d'utilisation est moitié moindre».

Bakchichs

«Alors que les conducteurs d'engins appartiennent au personnel du port et sont payés par lui, ils perçoivent des rémunérations additionnelles des entreprises de manutention (…) Les manutentionnaires parlent de “gratifications”, de “primes de rendement” ou de “productivité” ; dans le langage des quais, ce sont plus trivialement, mais aussi plus exactement des bakchichs.» «Ces gratifications sont illégales. Elles pourraient s'élever jusqu'à 1300 euros par mois, de sorte qu'un p ortiqueur est susceptible de gagner mensuellement entre 3500 et 4500 euros net.»

Effectifs en hausse

Le plan d'entreprise 2005-2009 prévoyait une baisse d'effectifs de 10 personnes par an. «La vigilance constante des représentants syndicaux a empêché toute adaptation de l'effectif.»

Maquis de primes

«Lors du précédent contrôle en 2005, la Cour avait critiqué le “maquis des primes et indemnités”, en indiquant que le port en avait fourni une liste de 120. Désormais, cette liste est plus longue encore, avec 132 primes, indemnités et allocations diverses.»

Heures supplémentaires

«L'examen de la gestion des heures supplémentaires réserve également quelques surprises. Entre 2006 et 2008, alors que l'effectif moyen demeure quasi constant, le nombre d'heures travaillées diminue de plus de 4 %. En revanche, celui des heures supplémentaires s'accroît de plus de 21 %.»

Action sociale

«Le GPMM fait preuve d'un particulier laxisme dans la gestion des dépenses d'action sociale. (…). Fin 2009, l'action sociale affichait ainsi un ratio de 2 481 euros par agent, soit 20 fois plus qu'à Rouen, Nantes ou Le Havre.»

Absentéisme

«Si l'on prend en compte la totalité des journées d'absence quel que soit le motif», on constate une «absence moyenne de 26,53 jours et par salarié en 2008.»


ZORBECA

03/02/2011 à 11h10

Il faut d'abord être à la CGT.


ced14

03/02/2011 à 11h25

Oui et ton père doit être aussi à la CGT et docker !!


ZORBECA

03/02/2011 à 11h49

Le seul qui avait osé s'attaquer au statut des dockers était JY Le Drian Ex-Maire de Lorient et Secrétaire d'Etat sous Mitterrand, actuellement Président de la région Bretagne, cela lui avait valu de perdre son portefeuille, sous la pression de Bernard Tappie.


Img 3657 cwjvqm - Eugenol
alapex

03/02/2011 à 11h56

P'tain zavez pas peur ! C'est costaud un docker !


Nounours 2010 002 frkvqz - Eugenol
tarin

03/02/2011 à 12h09

et on se demande pourquoi Marseille est en déclin constant depuis des décennies! les employés du port par leur comportement avaient déjà fait fuir les organisateurs de l'America's cup à Barcelone, etc ... bcp de comportements quasi maffieux de Marseille à Nice, dommage, c'est beau!


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

03/02/2011 à 12h10

alapex écrivait:
----------------
> P'tain zavez pas peur ! C'est costaud un docker !


Pas tous, mais en groupe ils restent redoutables!!!

Je connais très bien le sujet.
Vous êtes très en dessous de la réalité.

Je ne sais pas si je dois développer, ça vous achèverait. :)


ZORBECA

03/02/2011 à 12h11

Tarin tu les as dans ...le nez?


Img 3657 cwjvqm - Eugenol
alapex

03/02/2011 à 12h20

tarin écrivait:
---------------
> et on se demande pourquoi Marseille est en déclin constant depuis des décennies!
> les employés du port par leur comportement avaient déjà fait fuir les
> organisateurs de l'America's cup à Barcelone, etc ... bcp de comportements quasi
> maffieux de Marseille à Nice, dommage, c'est beau!



Euh , c'est pareil pour le DU d'impl.........)))))))


Cuisinier2 vnbbxx - Eugenol
jeff2

03/02/2011 à 12h26

Développe Mark s'il te plait
tu nous connais on aime bie se faire mal dans notre profession sinon pourquoi y aurait autant d'adhérents à la CNSD?


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

03/02/2011 à 17h11

Tout d’abord rectifier une « erreur » de journaliste qui porte la confusion des métiers de la manutention portuaire et de leurs « avantages ». (Comme quoi, l’à-peu-près et la mauvaise foi ne concerne pas que les articles et sujet sur notre profession).

Les grutiers sont employés par le Port Autonome, entreprise semi-étatique, et sont donc des salariés comparables à ceux de la SNCF. Le salaire est exact (jusqu’à 4500€), il dépend aussi des horaires et vacations (nuits, week-end, etc.)
Les réformes successives tendent vers le dégagement de l’état pour une ouverture aux capitaux privés, tout pareil que le rail.
Les ports doivent donc à terme, vendre les parcelles et les quais à des entreprises devant se partager les quais et… le personnel.

Les dockers sont un corps à part, régi au départ selon une loi de 1947 (autre héritage du conseil de la résistance) constituant un « régime spécial ».
C’est la représentation de la main d’œuvre (monopole de la CGT) qui règle avec les représentants du port mais surtout des armateurs et compagnies maritimes par l’intermédiaire de leurs agences, l’organisation de la manutention ET du stockage-expédition de tout ce qui descend d’un bateau de commerce.

Auparavant, ces mêmes représentants, depuis une estrade ou une caisse jetaient à la foule des journaliers autant de jetons que de « voyages » de chargement ou déchargement à dos d’homme ou petits appareils d’une cargaison. On comprend donc que les dockers les plus costauds gagnaient plus leur vie que d’autres « collègues »…

Depuis, le monopole exercé par le seul syndicat, en dépit des réformes Le Drian et Le Pensec, fait de cette masse salariale un intermédiaire incontournable.

Quand les affaires vont, tout baigne.
Les « primes » réduisent les charges sociales des sociétés les employant et laissent aux salariés la liberté d’en « oublier » lors de leur déclaration de revenu.

Comment être docker ? Etre le fils d’un docker (un peu comme devenir un enseignant à la fac dentaire) en plus d’un « barème » prenant en compte les diplômes (sisi !) et la situation de famille, et bien sûr faire partie de la bonne tranche d’âge (ni trop jeune, ni trop vieux ) au moment de remplacer les départs en pré-retraite (48 ans dans les années 80, 54 ans en ce moment).
Si l’on n’est pas « fils de » on peut être gendre. Ce qui entraîne parfois de merveilleuses histoires d’ « amour » qui se terminent par un divorce où chacune des parties est finalement gagnante : situation de « rente » professionnelle contre pension alimentaire.

L’enjeu ? A peu près 180 jours de travail par an à 3500-4500€ soit en moyenne 3 à 4 jours par semaine (y compris nuits et W-E) de 25-30 ans à 50-55 ans.

Il faut avoir vu, tout en faisant du funboard avec des copains dockers, le ballet des containers à raison d’un chargement toute les 40 à 50 secondes sur des bateaux immeubles où les mecs jouent les funambules sur l’équivalent d’immeubles de 5 à 6 étages, pour se dire que les grutiers et « saisisseurs » , quand ils bossent, ont du rendement et ont remplacé là un peu de pénibilité par un plus grand risque.
Moins de victimes mais encore des morts.

L’accident de travail !
En voilà un système avantageux !
La recette : le camarade achète, une voiture (Audi, 4x4, allemande, coupé sport) maison, résidence secondaire, gros électroménager) et s’ASSURE !
Accident de travail= prise en charge des mensualités.
Ce n’est pas tout : les indemnités sont versées par la sécu et une caisse de compensation, non par l’employeur, et sont NETTES d’impôt !!!
Sachant qu’un accident de travail, déclaré sur témoignages de « collègues », se soldant par la délivrance d’un certificat médical plus ou moins complaisant, en tout cas sa prolongation, peut "priver" d’activité un manutentionnaire une année ou plus, payée (net d’impôt, je le rappelle) sur la base de ses derniers mois ( par hasard les mieux rémunérés en fonction du trafic portuaire saisonnier…), le petit malin pourra se trouver « non imposable » et bénéficier d’allocations, places réservées par les œuvres sociales (voyages, séjours etc.) auxquelles il se rendra habillé avec ses gosses du dernier chic chébran dans un véhicule neuf payé par les assur…

Vous pouvez maintenant vous lâcher comme certains se lâchent sur ces « salauds de dentistes », mais ne perdez pas de vue que si tout ce que j’écris là est de première bourre, cela concerne quelques « brebis galeuses » dénoncées par quelques saintes du troupeau parmi lesquelles de mes amis dans la profession. ;)

La caricature ultime : non content de gagner leur vie, certains « malades » sont allés jusqu’à s’automutiler pour aller « au macadam », d’autres simulateurs s’étant fait charcuter qui un genou, qui la colonne vertébrale par des chirurgiens pas trop regardants….

L’actualité du moment ? La guerre a été déclarée à cette corporation par le gouvernement qui veut revenir sur son engagement à considérer leur métier suffisamment pénible pour partir à je ne sais quel âge…
Encore quelque jours et ce sont les entreprises qui supplieront le gouvernement de respecter sa parole pour que les ports redémarrent… et moi, je me marre !

Une autre partie de ma patientèle, intérimaire, se retrouve sans boulot, les plateformes logistiques n’ayant plus rien à déballer et réexpédier, faute de containers, bloqués en mer ou sur quai…

A suivre…


Img 3657 cwjvqm - Eugenol
alapex

03/02/2011 à 18h04

Pas tant de discours ! Seul ce qu'a dit le journaliste compte : 12 heures par semaine , 3500 euros !!!!!


Pis on peut lui faire confiance , c'est Jean Pierre sur tf1 .


Wra300x300 gotue6 - Eugenol
hop

03/02/2011 à 18h50

Et on ne peut pas virer ces racailles de dockers qui paralysent les entreprises qui veulent bosser et les remplacer par des gens valeureux et vertueux ?
Privatiser tout ça, virer définitivement ces parasites de dockers CGTistes et c'est bon.


Wra300x300 gotue6 - Eugenol
hop

03/02/2011 à 19h02

Rien qu'en Bretagne, perte pour la filière d'aliments pour animaux en un an à cause des parasites de dockers: 52 millions d'euros.

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-cri-d-alarme-du-collectif-pour-liberer-les-ports-de-commerce-en-greve_40771-1679970-pere-bre_filDMA.Htm


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

04/02/2011 à 14h48

hop écrivait:
-------------
> Et on ne peut pas virer ces racailles de dockers qui paralysent les entreprises
> qui veulent bosser et les remplacer par des gens valeureux et vertueux ?
> Privatiser tout ça, virer définitivement ces parasites de dockers CGTistes et
> c'est bon.

Voilà qui dénote une méconnaissance totale du sujet.
Mais si ça te fait du bien, continue de rêver et de te défouler.


Wra300x300 gotue6 - Eugenol
hop

04/02/2011 à 15h32

mark écrivait:
--------------
> hop écrivait:
> -------------
> > Et on ne peut pas virer ces racailles de dockers qui paralysent les entreprises qui veulent bosser et les remplacer par des gens valeureux et vertueux ? Privatiser tout ça, virer définitivement ces parasites de dockers CGTistes et c'est bon.

> Voilà qui dénote une méconnaissance totale du sujet.

Donc je vais reprendre mes points pour qu'on voit ensemble si tu as tort ou raison:

Totale ? donc 100% (à moins que tu ne saches pas t'exprimer)

alors voyons:

"ces racailles de dockers qui paralysent les entreprises "

Je croyais qu'ils paralysaient tout un secteur, plusieurs même, d'où certains collectifs qui se créent, notamment en Bretagne, pour protester contre cette racaille.
Apparemment tu ne connais pas le sujet ou tu n'as au moins pas entendu parler de ça ou alors on m'a menti d'où ma méconnaissance, ces collectifs n'existent pas et ces grèves à répétition n'embêtent personne en fait.

"Les remplacer par des gens valeureux et vertueux":

n'est ce pas toi-même qui racontais plus haut leurs magouilles et leur mafia ? étonnant que tu dénigres ainsi mes propos: aurais-tu menti plus haut alors pour masquer une autre vérité ?

"Virer ces CGTistes":

Puisque je méconnais totalement tout ça, dis-moi alors quel(s) est(sont) le(s) nom(s) de leur(s) éventuel(s) syndicat(s).



Gégé12

04/02/2011 à 16h36

Vu comment on est considéré en ce moment (voir sujet RTL ...), pourquoi ne pas demander à la CGT s'ils veulent de nous ... au moins, là, on entendra un syndicat parler de nous !!!

Bon, Ok, ==> je sors ...


king_zoulou

04/02/2011 à 18h42

On pourrait élire Ronald Reagan à la présidence qu'il nous refasse, avec les dockers de Marseille, ce qu'il a fait aux contrôleurs aériens aux States en 1981: il licencie tout le monde d'un coup, envoie l'armée faire leur boulot à leur place, le temps de réembaucher des brebis qui seront bien contentes de bosser 35 heures par semaine pour gagner trois fois moins que les mecs d'avant. Et ce, sans jamais faire grève.
Parce que, bon, j'ai envie de dire, les mecs envoient à l'hôpital un député de la république et 15 ans après, rien ne change, ça va bien quoi...

http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=CAB94081450


Wra300x300 gotue6 - Eugenol
hop

04/02/2011 à 18h52

Le havre: perte de 40% d'activité dans la filière portuaire.
Maintenant les armateurs préfèrent aller directement à Anvers ou à Rotterdam.

Comme quoi il n'y a pas que les marseillais qui morflent à cause de ces fumiers.


http://www.express.be/business/fr/economy/9eab376c1e950f4fccdc9b0ea88c8014-151/139622.htm


king_zoulou

04/02/2011 à 19h01

Attention, hop, tu sombres sur la dangereuse pente du cliché anti-fonctionnaire primaire.


Utilisateur banni

04/02/2011 à 19h13

king_zoulou écrivait:
---------------------

> Parce que, bon, j'ai envie de dire, les mecs envoient à l'hôpital un député de
> la république et 15 ans après, rien ne change, ça va bien quoi...
>
> http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=CAB94081450

A 15 contre un, il se dégonfle pas en tout cas le Muselier.
Je n'avais jamais vu ces images et je ne lui connaissais pas ce courage physique.
Et en face, le phénomène de meute: les décérébrés dans toute leur médiocrité...


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

04/02/2011 à 20h23

Cher hop, à nouveau tu te méprends.
Ta « méconnaissance du sujet » ne signifie pas la négation des faits.
Quant à tes jugements de valeurs…

Une fois de plus, dénoncer l’ineptie de jugements à l’emporte-pièce fussent-ils fondés sur un constat, et me marrer sur les yaka et yfokon, ne signifie nullement que je défend l’attitude, les moyens et les excès de position de monopole d’une profession, dont vous n’avez même pas idée !

King-zoulou est plus près de la réalité du problème.
Le ministre PS des transports et de la mer Le Drian a jusqu’à ce jour été le seul à faire bouger les lignes, à savoir l’éclatement du bloc de la main d’œuvre de manutention portuaire entre entreprises privées après réduction drastique des effectifs.
Le combat a été rude, et Muselier c’est fait démonté pour ses rodomontades par une meute, un peu comme dans une ratonade, un lynchage, une révolution populacière ou une expédition de SA contre un bottier juif de Munich.

On pourra reparler de ce qui constitue le corps social de cette profession, vous en serez étonnés.

Depuis la réforme Le Drian, donc, les dockers sont répartis entre les entreprises privées dont ils sont salariés et non plus une « armée de gros bras » vendant très cher leur travail en faisant la loi partout. Les derniers « rentrés sur le quai » ne sont même plus protégés par la carte G, une assurance travail à vie.

MAIS, moyennant quelques cars de CRS renversés, et quelques flics en fuite ayant abandonné leurs boucliers et matraques sur le champ de bataille, les dockers ont sauvé ce qui fait encore aujourd’hui problème : le monopole de la CGT sur ce qui reste de main d’œuvre restant « à l’embauche », comme au bon vieux temps de la toute puissance stalinienne du syndicat (j’ai de belles histoires à ce sujet), à disposition des entreprises privées dans lesquelles ils vont renforcer les shifts des collègues (je devrais dire « camarades ») exerçant la même profession mais en CDD dans ces boîtes.

Il en résulte qui si la profession ne fait plus la pluie et le beau temps comme avant, elle est restée solidaire et mobilisable, par delà les entreprises privées qui les emploient et désormais même parfois avec une partie du personnel non-manutentionnaire , et par ce fait capable de bloquer tout un port.

Une parenthèse : les sociétés privées se satisfont de la situation, malgré tout, car elle leur assure des renforts de main d’œuvre qu’ils n’ont pas à employer en CDD, se servant à « l’embauche » comme ils se serviraient dans une boîte d’intérim. Sauf que le bureau central de main d’œuvre tenu par la CGT remplace RMO ou Manpower et que les conditions restent très avantageuses pour les «employés». En deux mots, sans conflit tout le monde se satisfait de la formule.

(Me rappeler de vous raconter la martingale de certains copains du métier, et le désastre d’autres, franchement décérébrés).

Donc, je le rappelle, si les conditions sont réunies pour convaincre des analphabètes (mais pas tous, loin s’en faut) du bien fondé d’une «lutte » sans merci pour obtenir le respect d’une parole donnée par le pouvoir (bien sûr « vendu au patronat », je vous passe le laïus), il est encore possible de mobiliser un corps professionnel pourtant disparate et éclaté pour paralyser l’activité d’un port (le reste et les autres , ils n’en n’ont vraiment, mais alors vraiment rien à carrer, ils ne s’occupent que de leurs intérêts, c’est dingue, non ?), et en cas de durcissement , envoyer leurs « bêtes » faire le coup de poing, quitte à se déclarer « débordés » par des camarades « excédés » s’exprimant par une violence « légitime »…. Le baratin habituel, quoi.

En conclusion (provisoire), on est toujours surpris par le poids d’une action solidaire et tenace d’une corporation sur l’économie du pays, mais c’est ce qui lui a permis de ne pas se faire grignoter (quand même un peu) comme certaines autres professions d’individualistes qui croient encore sauver leur gamelle avec un bulletin de vote, fut-il syndical, tout en déclamant sur eugénol, mais se gardant bien de se joindre à des initiatives ne serait-ce que de médiatisation des plus élémentaires revendications de survie économique et de dignité professionnelle…


RépondreCiter
king_zoulou

04/02/2011 à 21h35

Moi je ne demande que ça secouer un peu un député avec une batte de base-ball. Mais je ne suis pas sur de trouver des confrères pour le faire ;)
En tout cas, y a pas photo, les "camarades" cégétistes collectivistes sont bien plus fraternels entre eux que les confrères libéraux.


Img 3657 cwjvqm - Eugenol
alapex

04/02/2011 à 21h38

Désolé j'ai rien compris...)))))))


marcus

04/02/2011 à 22h43

Moi j'ai compris que les ports français coulent à cause de la CGT . Marseille-port et la SNCM au profit de Gênes ou Barcelone Bordeaux,Le Havre au profit d'Amsterdam,Rotterdam,Brême

Et quand le traffic et le boulot seront délocalisés c'est avec une non augmentation de ma consultation que l'état paiera les employés que la CGT aura envoyés au chomedu

Et on continuera à dire que nous roulons en Porsche (cf le post sur RTL)