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acouphènes
09/02/2011 à 19h02
bonjour,
après 2 semaines de port d'une gouttiere de surélévation les douleurs de ma patiente ont diminué voir quasi complètement disparu mais ses acouphènes perdurent ...
une idée??
09/02/2011 à 19h09
Sur les acouphénes si quelqu'un a une solution qui marche, a part ablation ou irradiation de l'aire cerebrale de l'audition, je suis preneur aussi....
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"On a toujours le choix! Mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!"
09/02/2011 à 19h13
la plupart du temps il faut que celui qui en souffre apprenne à vivre avec.
09/02/2011 à 19h37
Alainn, il y a un centre a Clairval qui bosse ( bien ) là dessus. un de mes associés osteo y une consult en plus d'une bardéee de specialistes.
Au USa il prescrive pas mal de Xanax ou zoloft, içi je sais pas.L l'hypnose est parfois utilisée avec des resultats variables.
en auto hypnose pour eviter de tourner dingo, en hypnose directe ( mais vaut mieux esperer tomber sur un sujet tres sugestible ) en creant soit une amnesie soit une hallucination negative ( on fait disparaitre le bruit, comme on fait disparaite une douleur ) je n'ai de conaissance que theorique là dessus.
De toute façon, on doit dejeuner ensemble, '(lantelme ) donc appelle moi ;)
09/02/2011 à 21h31
growler écrivait:
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> la plupart du temps il faut que celui qui en souffre apprenne à vivre avec.
Entièrement d'accord.
10/02/2011 à 07h36
Les acouphènes tiennent une bonne place dans les pubs des cabinets d'occlusodontistes. Et d'un tas d'autres activistes médico-parallèles. Une place de choix parmi une liste de parthologies racoleuses, de la migraine à l'irritabilité en passant par les bouffées de chaleur and co.
Avant tout, il faudrait arriver à imaginer un modèle raisonnable qui permettrait d'expliquer qu'une modification de l'occlusion puisse modifier le comportement d'une cellule ciliée externe assez souvent impliquée dans ce chahut. Comprendre comment ça arrive et comment en sortir.
Je regarde une gouttière et sincèrement je ne vois pas le chemin.
Ne pas oublier qu'un patient a un cerveau, que ce n'est pas qu'un casse-noix à équilibrer. Un coup d'oeil aux paramètres biochimiques de l'hyperexcitabilité neuromusculaire, réfléchir aux comportements associés, ... mais c'est pas de l'occluso.
10/02/2011 à 10h57
Bonjour,
Vous pouvez réaliser des infiltrations péri temporale dans la région du nerf auriculo temporal en avant du tragus.
Les infiltrations sont répétées tous les 2-3 jours au minimum 5 fois.
18/06/2011 à 23h32
Mon collègue ostèopathe et associé a fait une découverte intéressante. Il est capable de dissocier deux types d'acouphènes en fonction de la lésion ostéopathique du temporal, sur un des aspects de cette lésion, nous n'avons pas encore trouvé de moyen d'intervention mais sur l'autre type nous avons toujours de spectaculaires améliorations. Par exemple : pour un patient passer d'un bruit d'airbus au décollage à un simple sifflement lui permet à nouveau de vivre et dormir normalement.
Il ne s'agit ni de magie ni de hasard puisqu'il peut déterminer à l'avance les acouphènes soignables.
Une fois que nous savons que le patient est dans cette catégorie il intervient au niveau ostéo et moi au niveau occluso. Les deux ensembles, le résultat est assuré.
19/06/2011 à 13h43
Pourrait-on connaître la façon de faire ce diagnostic différentiel ?
De quel type d'intervention occlusale s'agit-il grosso modo ?
Pourrais-tu expliquer aussi ce qu'on entend par lésion ostéopathique du temporal ?
Personnellement je ne vois pas bien le chemin entre l'acouphène et l'occlusion, mais l'effet thérapeutique a l'air intéressant.
06/04/2012 à 01h19
L'occlusion peut jouer sur les acouphènes?? j'imaginais plutôt que c'était à cause des Ultra-sons que l'on se prend en permanence pour enlever toutes ses gentilles petites plaques de tartre....
13/07/2012 à 13h11
J'ai constaté qu'il y avait une nette amélioration avec une gouttière fonctionnelle (exercices 10 min par jours). Je pense qu'on libère l'atm par décoaptation...action directe ou indirecte sur l'acouphène! C'est à creuser mais j'ai 5 cas sur 10 de réussites. Ce qui est pas mal. C'est un ami kiné qui me la proposé. Pour lui, les tensions musculaires sont en liaison directe avec les acouphènes. A mon avis, il y a aussi un stress psychique important chez ces personnes. Donc bruxisme et surcharge des ATMS.
20/07/2012 à 00h33
Eternelle question : quel est le chemin de l'atm à l'acouphène ?
Quelles sont les voies utilisées ? Neurologiques ? Contamination inflammatoire ? Pourquoi tous les bruxomanes ne font pas des acouphènes ? Etc...
Si on n'a pas de réponses à ces questions fondamentales, à mon avis on doit s'abstenir, mais chacun fait comme il veut.
20/07/2012 à 07h23
isaïe écrivait:
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> Pourquoi tous les bruxomanes ne font pas des acouphènes ?
et pourquoi c'est pas tout les patients qui font des caries en mangeant du sucre ? Tu sembles vouloir tout placer dans les extrèmes absolus
Il y a un lien entre certains cas d'acouphènes et les problèmes/dysfonctions d'ATM.
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Céramik
20/07/2012 à 10h03
Peut-être, mais de quelle nature ?
Sinon ça reste une affirmation invérifiable, les résultats ne sont pas reproductibles et les techniques ne sont pas transmissibles.
Dans certains cas, ça marche, souvent pas. Et les chiffres ne sont pas différents du placebo ou de l'abstention de traitement.
L'homéopathie, l'hypnose et l'ostéopathie peuvent dire la même chose.
Donc je maintiens ma question : quel lien entre l'acouphène et un dérangement articulaire ?
Un patient vous demande si vous pouvez faire quelque chose pour son acouphène, vous lui répondez quoi point de vue base scientifique, technique, résultats et honoraires ? Et dans le courrier à l'orl, vous écrivez quoi ?
20/07/2012 à 14h41
isaïe écrivait:
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> Donc je maintiens ma question : quel lien entre l'acouphène et un dérangement
> articulaire ?
Peut être en rapport avec une sollicitation excessive de l'os tympanal et du conduit auditif externe, plus particulièrement vraie en cas d’interférence rétrusive.
> Un patient vous demande si vous pouvez faire quelque chose pour son acouphène,
> vous lui répondez quoi point de vue base scientifique, technique, résultats et
> honoraires ? Et dans le courrier à l'orl, vous écrivez quoi ?
La réponse à cette question m’intéresse aussi...
20/07/2012 à 15h12
Tout le monde connaît le jeu des allumettes où il faut faire autant de triangles ou je ne sais plus quoi et qu'on ne peut pas résoudre si on ne sort pas du plan.
Je pense que c'est pareil pour les problèmes musculo-articulaires et connexes liés (ou pas d'ailleurs) à l'occlusion, il faut sortir du modèle neuro-musculaire qui a été retourné dans tous les sens depuis un siècle sans aboutir à une technique occluso systématiquement efficace applicable par tous.
A mon avis, c'est parce que le modèle n'est pas correct qu'il y a autant de divergence dans ce qui est proposé.
Alors, on fait quoi ?
On retourne aux fondamentaux.
Le comportement musculaire, c'est grosso modo 90 % de tonus (neuro-musculaire) et 10% de viscoélasticité.
La voie tonus est dominée à 95% et par des gens bien plus compétents que nous, on connaît les voies anatomiques, les médiateurs chimiques, les facteurs responsables.
J'ai comparé ça au pont d'Avignon, ça démarre bien, c'est séduisant, mais concrètement ça n'aboutit pas.
Il faut essayer l'autre chemin, le viscoélastique.
Quels sont les déterminants de la viscoélasticité ? A l'heure actuelle, ils sont très peu connus hormis l'hydratation (qui est un gros sac de noeuds à elle toute seule), mais il y en a d'autres.
Il y en a un qui émerge clairement, c'est le métabolisme du glucose.
Ce qui est un peu gênant pcq a priori la viscoélasticité, c'est la physique du comportement de la partie de la matrice extra ... cellulaire, or la glycolyse et la mitochondrie, c' est intracellulaire.
A titre d'exemple, le fibromyalgique n'est pas un malade du tonus (Masquelier and Co UCL), c'est un malade du métabolisme. Il est en recherche grave de substrat pcq son rendement ATP est très faible. Localisé ou général, c'est encore à préciser.
En occluso, à ce stade, je pense qu'il est raisonnable de se demander si la malposition du disque est un problème de tonus ou un problème viscoélastique des pté qui y sont accrochés. Un pté qui raccourcit et c'est le disque qui s'excentre. Pareil sur le plateau tibial.
Si on choisit l'option viscoélastique, quels sont les déterminants qui sont foireux ? Un nouveau champ d'investigation peut s'ouvrir.
23/07/2012 à 17h58
cher isaïe
Encore un exemple de manque d’ouverture scientifique.
Si un disque s’excentre, pour toi ce ne peut être du qu’à un pté qui raccourcit.
Il ne te viendrait pas à l’esprit qu’il peut y avoir une ou d’autres causes !!!
Tu te débats dans la viscoélasticité, sans rien prouver, et sans apporter de solution
Bon courage.
@+ Bjc.
23/07/2012 à 19h12
Mon bjc préféré,
Reste calme et serein.
J'ai confié cette question à des académiques, neurologues et spécialistes en électrophysiologie. Leur première impression est qu'il est difficile d'expliquer cette série d'observations par la physiologie neuromusculaire au sens strict. A cause notamment des réactions provoquées par des intensités de champ beaucoup trop basses pour générer un potentiel d'action. Il y a au moins douze expérimentations différentes qui posent problème si on reste dans le schéma SNC-nerf-effecteur musculaire. Elles vont être décortiquées.
C'est la première étape, s'assurer que ce n'est pas du contrôle tonique.
Si ce n'est pas du contrôle tonique ou de l'activité neuromusculaire, alors c'est autre chose : probablement de la viscoélasticité qui devient alors une variable avec ses déterminants.
Mais je ne suis pas pressé, j'attends calmement leur verdict définitif et autorisé.
D'abord prouver ce que ce n'est pas avec un argumentaire recevable, donc mettre en doute le modèle neuromusculaire dans la genèse des SADAM.
Ensuite proposer un autre modèle et le soumettre au contrôle.
" j'ai une technique qui guérit les atm malades et tout ce qui tourne autour", c'est pas trop mon truc.
Chaque chose en son temps, sans agitation inconsidérée et avec le contrôle des scientifiques autorisés.
23/07/2012 à 19h24
Bjc. écrivait:
--------------
> cher isaïe
>
> Encore un exemple de manque d’ouverture scientifique.
>
Voilà BJC, Isaie t'en a dit le centième de sa démarche scientifique. Je crois que tu peux t'excuser
23/07/2012 à 19h40
Mon cher isaïe,
"""probablement de la viscoélasticité qui devient alors une variable avec ses déterminants."""
Probablement le bozon d’isaïe.
Je te le souhaite
@+ Bjc.
P.S. : il y a probablement une différence entre, savoir pourquoi un patient souffre, et savoir le soigner
dès qu'on aura un résultat clinique, on remplacera le Z par un S
23/07/2012 à 19h52
"""Voilà BJC, Isaie t'en a dit le centième de sa démarche scientifique. Je crois que tu peux t'excuser"""
Lorsqu’isaïe livrera les 99% restant avec des résultats cliniques, je rejoindrai volontiers tous ceux qui reconnaitront son mérite.
Cela fait 6 ans qu’on attend, secret défense, on a encore 5 minutes
@+ Bjc.