Tous les forums
Fluor, femmes enceintes, et légendes urbaines
26/09/2011 à 16h34
Bonjour à tous et à toutes.
Je suis nouveau sur ce forum, je suis un jeune praticien, pas encore thésé. Voila pour la présentation. ;)
Comme le sujet l'indique, j'entends autour de moi de la part de copines , toutes enceintes, qu'il était important de prendre des compléments de fluor lors d 'une grossesse pour ,je cite, "ne pas perdre ses dents".
Tentant de leurs expliquer que pendant une grossesse il pouvait y avoir parfois des répercutions au niveau paro
(gingivite gravidique, ) et même parodontite agressive, dû aux bouleversement hormonales, je me suis dit que je pouvais, et sûrement, ne pas tout connaître sur ces phénomènes.
Je peux comprendre que l'on puisse en prendre en complément pour la formation intra utérine des dents du futur bébé, mais enfin c'est pas le manque de fluor qui crée des mobilités...
Pour la petite histoire leurs sources sont : Maman + doctissimo....
Merci d'avance de m'éclairer.
Elle est où la poulette?
26/09/2011 à 18h09
Pour le futur bébé, je crois que le fluor ne passe pas la barrière placentaire. Le fluor n'est intégré aux dents que lors de leur formation intra osseuse, donc des supplémentations pour la mère enceinte ne sert ni au béb ni à ses dents à elle. Par contre, le dentifrice au fluor est toujours d'actualité!
26/09/2011 à 19h23
Un enfant, une dent...
Il n'y a rien à y faire, c'est comme ça depuis la nuit des temps...
26/09/2011 à 19h48
le facteur étiologique des gingivites et parodontites est le biofilm dentaire... hormone ou pas c'est avant tout une question de brosse à dent. Par contre en cas de nausées et régurgitation, il faut se rincer la bouche et attendre une demi-heure pour brosser pour éviter les lésions érosives.
--
je plie et ne romps pas.
27/09/2011 à 14h47
sisterofmercy écrivait:
-----------------------
> le facteur étiologique des gingivites et parodontites est le biofilm dentaire...
> hormone ou pas c'est avant tout une question de brosse à dent.
Oui , bien entendu.
--
Elle est où la poulette?
27/09/2011 à 14h51
Donc pour résumer, pas besoin d'en prendre en plus...
Oserais - je la question sur la nécessité d'un collier d'ambre pour éviter les douleurs d'éruption chez l'enfant... non, ok je sors.
Merci à tou(te)s
--
Elle est où la poulette?
27/09/2011 à 15h02
Le bouleversement hormonal c'est comme le cheval... ça prends pas de "s" au pluriel
;)
28/09/2011 à 00h38
Mario180 écrivait:
------------------
>
> Le bouleversement hormonal c'est comme le cheval... ça prends pas de "s" au
> pluriel
>
> ;)
-- ça prend pas de "s" "prends"!
et pan. ;)
Elle est où la poulette?
28/09/2011 à 00h40
en revanche, "laisses " prend un "s".
;
allez je vais coucher le Bernard Pivot qui est en moi
--
Elle est où la poulette?
28/09/2011 à 00h41
j'ai pas osé faire la blague du Bernard spr 57...
je sors.
--
Elle est où la poulette?
28/09/2011 à 08h11
Kadoc écrivait:
---------------
> en revanche, "laisses " prend un "s".
"laisse", impératif présent, verbe du premier groupe, pas de "s".
Pour la note de dictée de Bernard, on est plus proche du Spr 0.
28/09/2011 à 15h57
Arnaud Go écrivait:
-------------------
> Kadoc écrivait:
> ---------------
> > en revanche, "laisses " prend un "s".
>
> "laisse", impératif présent, verbe du premier groupe, pas de "s".
> Pour la note de dictée de Bernard, on est plus proche du Spr 0.
Quelle quiche !
--
Elle est où la poulette?
28/09/2011 à 17h55
Arnaud Go écrivait:
-------------------
> Kadoc écrivait:
> ---------------
> > en revanche, "laisses " prend un "s".
>
> "laisse", impératif présent, verbe du premier groupe, pas de "s".
Merci :)
28/09/2011 à 19h06
Par contre, même quand il est seul, un esse ne se décore pas d'un s.
Mais quand ils sont deux, on en met trois.
Quant à met, on ne prononce ni le s putatif ni le t, y compris quand on se tutoie. Exemple : tu te le mets profond.
A noter qu'à Metz, même les anticalotins disent messe. Dans ce cas, c'est le t qui passe à trappe et on garde le z, qui avec l'accent lorrain se prononce s. Ainsi, on ne dit pas médecin, on dit messin.
De même, même seul, l'as prend son s, qui se prononce, ce traitre. Comme dans la locution l'as perge.
C'était ma contribution culturelle du jour.
Afin d'éviter les critiques, je signale que j'ai l'accord de bjorn.