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Métal et cancer
08/10/2011 à 12h49
Bonjour,
Avez vous des cas similaires ?
J'ai des patients suivi par des homéopathes qui demandent à ces patients de faire démonter leurs couronnes métal et tous leurs amalgames pour faire mettre des inlays ceramiques ou des couronnes tout céramique.
La demande de ces patients est encore plus insistante en cas de cancer.
Le mercure et le nickel auraient été évoqués ( par ces homéopathes ) comme favorisant le cancer de la prostate....
Merci de vos réponses
08/10/2011 à 13h18
"Avez vous des cas similaires ?"
Des cancers causés par le métal des couronnes ? Non.
Des évocations d'homéopathes ? Oui.
08/10/2011 à 13h37
Merci de ta réponse.
Ok d'accord avec toi.
Sauf quand l'homéopathe sous entend que le cancer vient du métal de la couronne ou des amalgames.
Mets toi à la place du patient, qui n'en a rien à faire de nos bisbilles avec les homeopathes, et qui veut qu'une chose : guérir de son cancer et donc faire virer toutes ses couronnes et amalgames.
08/10/2011 à 13h56
deja, aller faire soigner son cancer chez l'homéopathe c'est curieux.
mais je comprends les patients qui cherchent une solution à tout prix, cela m'est déja arrivé, j'ai viré le metal, pour faire plaisir au patient.
08/10/2011 à 14h01
Metal non seulement incriminé par certains homéopathes pour favoriser le cancer, mais aussi les migraines , les douleurs aux vertèbres cervicales etc...
Juqu'au jour ou ils s'attaqueront au titane et a la ceramique!
08/10/2011 à 14h07
adhoc écrivait:
---------------
> Metal non seulement incriminé par certains homéopathes pour favoriser le cancer,
> mais aussi les migraines , les douleurs aux vertèbres cervicales etc...
> Juqu'au jour ou ils s'attaqueront au titane et a la ceramique!
Les homéopsychopathes trouvent toujours des raisons externes et coûteuses sans tenir compte de ce qu'on peut respirer boire et manger...La dentisterie est la cible de choix .
08/10/2011 à 18h01
Les homéopathes, énergéticiens et naturopathes ont pris les amalgames dentaires et les couronnes acier en grippe depuis des décennies et ne sont pas près de lâcher le morceau.
Il faut dire que les amalgames sont une cible de choix: ils sont gris foncés, ils sont laids, ils sautent aux yeux, ils contiennent du mercure, et peu importe sous quelle forme. Les amalgames et les couronnes acier satisfont les théories simples et manichéennes qui animent ce type de démarche. Ce qui est blanc est bon (et pur, virginal, édénique), ce qui est noir est mauvais (sale, impur, méchant).
Enlever du noir et le remplacer par du blanc est satisfaisant en soi-même, sans qu'il soit nécessaire de rentrer dans d'autres détails.
Les tenants des théories ou des croyances énergétiques pensent que le métal perturbe les énergies circulantes de leurs patients (quelles énergies? quelle circulation? autant de questions sans importance à ce niveau de discours) , comme une poignée de limaille pourrait court-circuiter un grille-pain.
Il est parfaitement inutile de discuter ces théories si tu n'en es pas toi-même un partisan. Il est également inutile de tenter de réfuter l'homéopathie en se plaçant sur le plan de l'argumentaire scientifique. L'homéopathie et ses dérivées ne sont pas des théories scientifiques mais des convictions intimes et puissantes, ainsi que des religions, avec leur messie ( Hahnemann ), leur clergé (les homéopathes ), des textes sacrés ,obscurs et ambigus (les traités d'Hahnemann ) et leurs croyants (les malades) qui font la queue pour avaler l'hostie (les granules).
Essaierais-tu de discuter de la transsubstantiation avec un prêtre catholique, sur une base scientifique? Non. C'est affaire de croyance.
L'homéopathie est une puissante magie, qui donne d'excellents résultats si l'on est convaincu de son efficacité, et des résultats nuls si l'on est pas croyant.
Il ne sert à rien de discuter ces résultats, les homéopathes ressortant des discussions avec la conviction revigorante d'être incompris, persécutés et bientôt sur le point de pouvoir révéler la vraie foi, les non-homéopathes se trouvant avoir épuisé leur stock d'arguments scientifiques et cartésiens sans avoir progressé d'un iota.
Si tu penses que le fait de supprimer le métal de la bouche d'un patient peut lui apporter au moins une satisfaction psychologique, fais-le, en évaluant néanmoins le bénéfice que tu peux lui apporter pour son état bucco dentaire, ou du moins, s'il n'y a pas de bénéfice, assure toi en étudiant bien le cas qu'il n'en ressortira pas plus mal en point. Pense à la casse (pour le remplacement des amalgames bien stables par de la céramique plus difficile à manier et moins complaisante au point de vue mécanique ), méfie toi des fractures et des infections apicales au niveau des racines pour la dépose des couronnes sur des endos datant de 25 ans qui ne sont pas toutes susceptibles d'être améliorées par les reprises de traitement, fais attention aux points de contact et aux embrasures.
Tout déposer et tout refaire n'est pas toujours très facile à gérer sur le long terme.
Si tu penses que tu vas aux ennuis, dis-le franchement à ton patient et abstiens toi. Si le patient est un forcené de la dépose des obturations métalliques, il trouvera toujours quelqu'un pour le faire à ta place, avec en sus un traitement ésotérique et coûteux de purification et de séquestration des ions métalliques circulants. C'est l'affaire du patient et non la tienne (c'est sa bouche, son corps et son cancer, pas les tiens), et il faut respecter ce type de décision aussi.
08/10/2011 à 21h48
Clap clap clap ^^
+10000
J'ai la 'chance' dans ma petite ville d'avoir un médecin 'energeticien' (le genre avec un appareil avec des diodes et des capteurs cutanés).
Et bim il est Docteur alors que je ne suis que dentiste.
Les premières années c'était le défilé des Ag à déposer, puis des bridges, des couronnes...
Au début j'expliquais, je compatissais, je tentais de retourner le patient : c'est mort, il ne faut pas.
Ces patients sont malheureux perdus, désespérés, on les a écoutés, rassurés et on leur a donné un espoir.
On ne peut pas être celui qui va détruire cet espoir.
Alors depuis je temporise, je dépose un ou deux Ag quand ils sont pas trop gros et facile à remplacer, je pose un ou deux onlays résines a prix réduit (je ne veux pas être le vampire de plus qui va vider les poches de ces victimes) je ne compte jamais de HN pour tout ça, j'aurais trop honte.
Pour les chantiers plus gros je passe la main, pour rigoler j'envoie (devant la patient c'est encore mieux) un courrier à l'energopathe pour lui demander par écrit confirmation de la nécessité médicale de ces déposes, en insistant pour connaître les justifications scientifiques :-)))
Bien sûr jamais de réponse.
Depuis 4-5 ans j'en ai bcp moins, j'ai appris que comme tout processus parallèle 'ceux qui savent' s'envoient les patients : un médecin, un dentiste, un kine, une pharmacie qui fait les préparations trés chères, etc...
Attention aussi d'un point vue médico-légal, nous sommes responsables de nos actes : cotation ou pas, déposer sans justification médicale des obturations prothétiques ou conservatrices est assimilé à une mutilation.
Cf le praticien qui extrayait les dents dépulpées, interdit d'exercice... et qui a repris :-)
CC.
09/10/2011 à 17h13
quelques exemples qui montrent la force des convictions du personnage (Darmon) et permettent également d'évaluer la rationnalité de son argumentation:
"...la
présence de dents dévitalisées dans une bouche serait une des causes les plus importantes
de maladies graves. Des milliers de cas de guérisons spectaculaires après
élimination des dents dévitalisées confirment d’ailleurs cette conviction. Il
n’y a pas un seul domaine de la pathologie générale qui ne soit pas concerné par
la présence de dents dévitalisées."
"La dent dévitalisée pourrait bien être
la première cause de cancers et de maladies graves aujourd’hui dans le monde
occidentalisé"
Notons quand même l'emploi du conditionnel...
"Les
instruments utilisés pour dévitaliser la dent ressemblent un peu à des poignards
enfoncés dans la dent pour la tuer, et munis d’aspérités pour en sortir les
entrailles"
Beurk.
"En effet les désinfectants et les pâtes
d’obturations tuent souvent le ligament qui entoure la dent ce qui fait qu’elle
se soude alors à l’os de la mâchoire. L’extraction n’est d’ailleurs alors pas ce
qu’il y a de plus facile et peut prendre parfois un temps certain et conduire à
des éliminations osseuses fréquentes, mais rien de grave toutefois" Le praticien qui écrit ces lignes non seulement extrayait les dents mais aussi fraisait largement l'os alvéolaire. Il a été attaqué par un patient gravement mutilé et condamné.
"Les patients ne sont
généralement pas contents qu’on doive leur enlever leur dent. La pensée que le
bon dentiste est celui qui garde le plus possible les dents est aujourd’hui bien
ancrée dans la population" heureusement à défaut de connaissances sur le sujet les patients ont parfois du bon sens. Le Dr DARMON en sait quelque chose.
"Certaines considérations de médecine chinoise pourraient bien prouver
qu’aujourd’hui en France, la dent dévitalisée est la première cause de maladie".
"Enlever les dents dévitalisées est aussi tout à fait en accord avec la
philosophie de la médecine traditionnelle indienne".
Quand on voit l'état de santé, l'espérance de vie et la mortalité infantile dans les populations qui n'ont accès qu'à la médecine traditionnelle indienne et chinoise, on peut douter de l'urgence qu'il y a à appliquer ces méthodes à la population occidentale. Si je peux choisir, je préfèrerai me faire dévitaliser quelques dents et mourir à 80 ans d'un cancer de la prostate avec mes vieux chicots plutôt que de succomber à 4 ans d'une rougeole ou d'une dysenterie amibienne avec toutes mes dents de lait.
le plus beau:
"il faut comprendre que la dent dévitalisée empoisonne
tout d’abord l’os qui entoure la dent donc l’os des mâchoires. On sait que les
parents diabétiques qui ont donc le pancréas abîmé ont plus de chance d’avoir
des enfants diabétiques...
L’os des mâchoires génétiquement affecté, aura une croissance perturbée de telle
sorte que les dents n’auront plus assez de place pour se positionner. La
quantité effarante de problèmes orthodontiques qu’on observe chez les enfants
français particulièrement, pourrait donc bien être la première conséquence
génétique des dents dévitalisées de leurs parents."
Admirez le raccourci et la fulgurance de la pensée. Le gars qui écrit ces lignes a le même diplôme que nous.
Il y en a des pages et des pages. On pourrait continuer pendant des heures. Les sites dont sont extraits ces passages sont actifs et lus.
"j’ai été interdit d’exercer la dentisterie par le Conseil de l’Ordre. Je travaille donc avec certains dentistes proches du centre de
thérapies, qui acceptent d’enlever les dents dévitalisées. J’effectue le
diagnostic énergétique permettant de savoir précisément quoi faire, je contrôle
que tout soit fait dans l’esprit holistique et j’assure la préparation pré et
post opératoire afin d’optimiser les résultats thérapeutiques grâce à toute une
panoplie de médecines naturelles"
Cela parle de soi-même: poursuite de l'activité par tous les moyens, renforcement des convictions par la sanction, il y a un flux constant de patientèle.
On ne discute pas avec ces gens-là. On ne peut que constater, déplorer souvent, agir parfois selon sa conscience, et bien souvent tout simplement s'abstenir pour ne pas aggraver l'état bucco-dentaire des patients.
Un dernier pour la route:
La France ..."est aussi le pays d’Europe où il y a le plus de cancers et de malades et où la croissance économique est la plus faible".
Les dents dévitalisées sont à l'origine de la crise économique (entre autres).
http://dent.devitalisee.free.fr
10/10/2011 à 13h20
Un peu de lecture
http://www.senat.fr/rap/l00-261/l00-2613.html
Pour les amalgames, personnellement, je n'en mets plus depuis 25 ans, c'est un choix sans vraiment d'argument autre qu'il y a du mercure et que cela me parait incohérent de mettre ça dans la bouche de mes patients, alors qu'on nous interdit de le mettre dans les égouts pour sauver les rats d’Alzheimer.
Déposer des amgs sur conseils extérieurs, je refuse. Il ya des protocoles pour déposer des amgs, si vraiment nécessaire, c'est qu'il y a eu une analyse valable d'intoxication au métaux lourds ( si pas d'analyse, refus)
De plus toute intoxication au métaux lourds, nécessite une chélation plus ou moins importante, et même parfois une hospitalisation, si analyse trop grave.
Pour ce qui est du métal, c'est encore un point d'interrogation, mais quand on va sur le site de zirko-zahn, on a envie de faire beau, comme pour nous ou notre famille, alors pourquoi pas tout céramique, la France semble un peu en retard sur ce point là.
10/10/2011 à 20h04
trés beau texte!! bravo! qu'on jette les homéopathes au feu!
--
Zebigtouff
11/10/2011 à 04h20
vous pouvez bien brûler tous les homéopathes, vous ne vous en tirerez pas comme ça
c'est sans compter sur toutes les "médecines" en "pathe" ou "thérapeute", dont certaines on d'autant plus de force de conviction qu'on va les voir en Suisse, Allemagne, USA , Israël etc...
une patiente, je l'ai déjà raconté, ici s'était fait déposer TOUS les soins dentaires, SANS RIEN Y METTRE A LA PLACE!
... en attendant que l'on y place de la zircone, seul matériau biocompatible pour la sauver de ses migraines atroces et paralysies (ainsi que celles de sa fille...)
Bien sûr les composites lui étaient proscrits, à cause de la RESINE!
Après lui avoir expliqué que les collages se faisaient AUSSI avec de la résine, je l'ai foutue dehors avec des devis compos, inlays, onlays, et ccc en lui suggérant de retourner en Suisse...
Il est si simple de dire: "ICI ça se passe comme ça."
11/10/2011 à 10h56
Quand le patient se heurte aux limites, avouées ou pas, de la science, il va chercher une réponse ailleurs.
Il n'est pas con, si l'explication raisonnable de sa plainte ne l'a pas convaincu, il ira explorer des solutions granules.
Le problème n'est peut-être pas l'homéopathe, mais plutôt le modèle scientifique proposé pour expliquer son symptôme qui n'est pas satisfaisant.
Nous-mêmes, nous véhiculons des approximations, des généralisations, des liens non-fondés à longueur de journée (cfr occluso). Pas étonnant que la patiente qui a mal au crâne ne trouve pas notre discours plus cohérent que celui de ses copines de doctissimo.
On n'a pas besoin de mercure pour faire une migraine, ça marche très bien sans et in vitro pas moyen de cancériser avec un amalgame. L'explosion (relative) de cancer du sein chez des patientes jeunes sans amalgames est un argument suffisant.
11/10/2011 à 13h35
A propos des biphosphonates :
"C’est en lune croissante qu’il faudra de préférence se reminéraliser donc le consommer car c’est en lune croissante qu’on se construit tandis qu’en lune décroissante on se nettoie. "
11/10/2011 à 14h34
alapex écrivait:
----------------
>
> Les homéopsychopathes trouvent toujours des raisons externes et coûteuses sans
> tenir compte de ce qu'on peut respirer boire et manger...La dentisterie est la
> cible de choix .
Non, les faibles d'esprit sont leur cible de choix
Nous sommes juste une justification pour leur escroquerie
11/10/2011 à 14h42
Tes extraits sont splendides pgc.
Le négationisme médicale devrait être condamnable.
11/10/2011 à 17h38
pgc écrivait:
-------------
> le plus beau:
> "il faut comprendre que la dent dévitalisée empoisonne
> tout d’abord l’os qui entoure la dent donc l’os des mâchoires. On sait que les
> parents diabétiques qui ont donc le pancréas abîmé ont plus de chance d’avoir
> des enfants diabétiques...
> L’os des mâchoires génétiquement affecté, aura une croissance perturbée de telle
> sorte que les dents n’auront plus assez de place pour se positionner. La
> quantité effarante de problèmes orthodontiques qu’on observe chez les enfants
> français particulièrement, pourrait donc bien être la première conséquence
> génétique des dents dévitalisées de leurs parents."
> Admirez le raccourci et la fulgurance de la pensée.
"Le gars qui écrit ces lignes a le même diplôme que nous."
>
Peut-être mais il est vachement plus balèze! Celle-ci est effectivement excellente.
C'est sûr que quand ces gars n'aimeront plus ni titane ni zircone, on posera des implants en topinambour:-)
11/10/2011 à 17h59
Tous ces « pathe » comme le dit Mark (naturopathes, semiopathes...) travaillent avec une clientèle de « fans ». Petite anecdote personnel, une praticien prés de chez moi pratique l'énergétique. J'ai de temps à autre des patients qui viennent me voir après l'avoir consulté. La plupart du temps, il sont partis en raison des pratiques exotiques du confrère. ( la consult pour un détartrage commence par une séance de pendule et de passes magnétiques ce qui surprend toujours pour une première consultation). Mais j'ai eu aussi l'occasion de voir quelques cas plus exotiques. Il y a quelques temps, une patiente se pointe car son praticien energeticien ne peut la recevoir, elle souffre des dents qu'elle n'a plus. Elle porte un partiel résine sans crochet (pas de métal.) après un examen cliniques et quelques radio, je lui explique que je ne vois rien de particulier.
Réponse de la patiente: « je m'en doutais, je sais ce que c'est, je suis allée chez le kiné il y a quelques jours et il a du me déplacer un méridien c'est pour cela que j'ai mal au dents.. mais vous comprenez ce WE je pars en stage et je voulais être sur que ce n'était pas grave. »
- A bon et c'est quoi ce stage?
- Un stage sur la vision, on va y apprendre à voir plus, à voir ce que les autres ne vois pas..
- ????
- bon je vais appeler le Kiné il va m'arranger ça.
11/10/2011 à 20h51
holala!!!
et ça vous connaissez bon OK!!! je sort.
« Les hypothèses scientifiques sont nécessaires à la marche même du progrès, elles sont le moteur essentiel de la recherche, qui n’est finalement que vérification et infirmation d’hypothèses. »
C’est dans ce cadre que s’inscrit la Dentosophie, comme démarche et résultante de vingt années d’observations.
La Dentosophie est une dynamique évolutive, résultat :
- de l’assimilation des connaissances empruntées à nos prédécesseurs, systématiquement confrontées à notre expérience clinique,
- et de la mise au point de nouveaux concepts et techniques dentaires visant à obtenir l’équilibre buccal.
Principe fondamental
Dès le début de la vie, la bouche est façonnée physiquement par les fonctions vitales -respiration, déglutition, succion-mastication, phonation, qui sont ainsi au cœur de la dynamique dentaire.
Nos constats
- Les perturbations des fonctions vitales ou leur correction ont une incidence sur tous les plans : physique, organique, psychique, émotionnel, comportemental...
- Systématiquement, nous constatons qu’une sollicitation adéquate de la bouche par des actes dentaires et des exercices appropriés (axés sur la rééducation des fonctions vitales) donne au patient la capacité de créer la forme buccale qui reflète son équilibre général. Et cela, quel que soit son âge ou son état dentaire.
- Les observations et expérimentations faites depuis plus de vingt ans dans différents cabinets dentaires nous ont amenés à adopter ce double postulat comme base de travail : « le psychisme d’une personne s’imprime tout entier dans sa bouche » et réciproquement, « toute transformation de la région buccale a une incidence sur son psychisme ».
Logique dentaire et esprit de notre méthode
- La Dentosophie est l’aboutissement théorique de notre méthode de soins qui continue de s’enrichir régulièrement de précisions sur la logique dentaire.
- Suivant cette logique, tout événement bucco-dentaire (naturel, accidentel, thérapeutique...) a une répercution globale sur le patient, dans le sens de l’équilibre ou du déséquilibre.
- En cas de déséquilibre, des compensations se mettent automatiquement en place, à tous les niveaux, pour rétablir un semblant d’équilibre. Cela crée des efforts (inconscients) permanents qui engendrent les maux les plus divers : musculaires, articulaires, osseux, organique, mental, émotionnel, comportemental etc...
- Dans le cadre de cette méthode, tous les actes thérapeutiques concourent à l’émergence de l’équilibre buccal, ce qui entraîne la disparition des compensations et favorise l’harmonie sur tous les plans.
Equilibre buccal et maturité
Une bouche équilibrée transmet et reflète l’équilibre global du patient. Une bouche déséquilibrée présente des défauts de structure et d’une manière générale, un manque de développement dans les trois dimensions (antéro-postérieure, verticale, transversale).
Traiter l’aspect global et structurel de la bouche est primordial car cela permet aux autres critères de l’équilibre buccal de se mettre en place. La croissance des trois dimensions étant interdépendante, le travail est réalisé dans les trois plans de l’espace selon des concepts nouveaux développés dans nos formations. L’objectif est de permettre à la région buccale de parvenir, en fin de traitement, au développement harmonieux prévu par la nature, la disparition des tensions musculaires étant l’un des indicateurs de la progression de la thérapeutique.
Corriger et poursuivre le développement de la bouche interrompu dans sa croissance apporte des informations et des possibilités nouvelles sur tous les plans d’existence. Cela permet au patient de pallier un manque de maturité (physique, émotionnelle, psychologique, comportementale...). Ce processus est pédagogique : à travers lui, le patient peut accéder à l’autonomie.
La thérapeutique
Elle repose sur le fait que tout être humain possède un potentiel d’équilibre qu’il ne perd jamais car sa nature profonde est « Equilibre ». L’expression de cet équilibre est le plus souvent contrecarrée par les auto-limites inconscientes (psychiques et physiques) mises en place par le patient en réponse à son vécu. Le rôle essentiel du dentiste est de favoriser la levée de ces limitations en guidant le patient au terme de sa croissance buccale (ce qui permet le repositionnement des dents). Le praticien possède, dès le début du traitement, une vision claire du but à atteindre grâce aux règles universelles de l’équilibre du système stomatognatique*. Pour y parvenir, il dispose d’outils matériels (appareillages dentaires de rééducation fonctionnelle, prothèses si nécessaire...) et immatériels (attention, persévérance, structure, capacité d’adaptation, esprit de décisions et le courage de les mettre en pratique...). L’utilisation à bon escient de ces outils, dans le respect du rythme de chacun, permet au dentiste de libérer les capacités (naturelles) d’auto-guérison du patient. Ces dernières sont telles que nul ne peut être exclu du bénéfice total ou partiel de la méthode.
11/10/2011 à 21h29
vali écrivait:
--------------
il dispose d’outils
> matériels (appareillages dentaires de rééducation fonctionnelle, prothèses si
> nécessaire...) et immatériels (attention, persévérance, structure, capacité
> d’adaptation, esprit de décisions et le courage de les mettre en pratique...).
C'est coté combien l'usage "courageux" des outils "immatériels", ça me tente...ça doit pas coûter chaud ces outils là !
11/10/2011 à 23h27
Et le paraben dans le dentifrice,vous y avez pensé ?j'avoue que je n'avais jamais lu attentivement la composition du dentifrice!(si,si,il y en a bien)
12/10/2011 à 12h07
vali écrivait:
--------------
> L’utilisation à bon escient de ces outils, dans le respect du rythme de chacun,
> permet au dentiste de libérer les capacités (naturelles) d’auto-guérison du
> patient. Ces dernières sont telles que nul ne peut être exclu du bénéfice total
> ou partiel de la méthode.
J'ai essayé ce matin de convaincre un patient d'auto-guérir sa pulpite sur 46 associé a un belle abcès de 47...
(pour être sympa je lui ait quand même donné des granules de sucre pour le soulager :p )
J'vous dirai si marche lundi!
C'est bien joli comme texte avec plein de mots savants, de phrases bien longues mais cela brasse pas mal de vent, non?