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Fatiguée ...
20/07/2012 à 02h03
Et puisque tu aimes les fleurs...
... des bleuets pour un coup de blues!
En fait, ce sont des nigelles de Damas, encore des fleurs riches en alcaloïdes, (roumette t'exagères!) et le nom anglais est tellement sublime que je te le donne : love-in-a-mist.
20/07/2012 à 03h39
gulguch écrivait:
-----------------
> Balèze, Pier, l'alexandrin,
> La bète aux douze pieds qui marche sur la tête.
> Vraiment fortiche, suis jaloux!
Si dans ces quelques vers à Belette dédiés,
Le rythme la cadence tu as apprécié,
Ami des lettres ici sois en remercié
Car d'un immense plaisir me voilà gratifié.
Mais que cette lecture n'avive tes sentiments
Et ne fasse poindre en toi quelque ressentiment.
Mon but serait manqué, mon propos dévoyé
A l'instar de la flèche trop vite décochée
Qui va loin de la cible dans les bois s'égarer.
20/07/2012 à 09h53
La fleur de roumette est tout à fait saisissante. Aux doux pétales. Au coeur tout en relief. D'un bleu indéfinissable, et, singulier à la fois. Elle est de caractère... tout pour plaire à Belette.
Ce fil stimule l'élan, le meilleur de nous. Le spleen inspire. Belette sourit à nouveau.. j'en suis sûre.
Pier quel talent, ceux qui ont l'habitude de te lire ne seront pas surpris. Tu es le synonyme, la générosité qui définit l'écriture. Celle qui n'a besoin d'aucune retouche.
! J'en oublie presque qu'il est l'heure de travailler :)
20/07/2012 à 11h40
Sade écrivait:
--------------
> La fleur de roumette est tout à fait saisissante. Aux doux pétales. Au coeur
> tout en relief. D'un bleu indéfinissable, et, singulier à la fois. Elle est de
> caractère... tout pour plaire à Belette.
>
> Ce fil stimule l'élan, le meilleur de nous. Le spleen inspire. Belette sourit à
> nouveau.. j'en suis sûre.
>
> Pier quel talent, ceux qui ont l'habitude de te lire ne seront pas surpris. Tu
> es le synonyme, la générosité qui définit l'écriture. Celle qui n'a besoin
> d'aucune retouche.
>
> ! J'en oublie presque qu'il est l'heure de travailler :)
>
Merci Sade, tout pareil pour toi.
Le spleen se retire , le spleen expire et renaissent les sourires.
20/07/2012 à 17h29
MDR
Excellent,
si tu cherches ton sylo, vérifie que tu n'as pas mis un tampax sur l'oreille ;-)
Si tu es vraiment fatiguée, viens passer quelques jours ici..
20/07/2012 à 18h32
bravo pour ce poème quel talent!
merci pour ce partage
moi je suis poète à mes heures;
un jour j'ai bu un ver de trop...pour voir la vie en prose! depuis je mène une vie de poème!
20/07/2012 à 18h33
paradoxe écrivait:
------------------
> MDR
> Excellent,
> si tu cherches ton sylo, vérifie que tu n'as pas mis un tampax sur l'oreille ;-)
> Si tu es vraiment fatiguée, viens passer quelques jours ici..
Ou le fer à repasser sur l'oreille quand le téléphone sonne :))
L'art de faire du pain, d'écrire un poème, de composer un bouquet de fleurs (les japonais sont maîtres dans la simplicité et la bauté du geste) ... tout cela contribue à entretenir la plasticité de notre cerveau et permet de se sentir en harmonie avec le monde qui nous entoure.
Et pour la bonne nouvelle, notre cerveau reste éternellement jeune !
A condition de le stimuler, de continuer à apprendre et d'être curieux toute la vie.
Bref, la solution est dans l'émerveillement perpétuel !
http://www.levif.be/info/actualite/sciences-et-sante/notre-cerveau-eternellement-jeune/article-4000084489215.htm
Regardez Stéphane Hessel, 95 ans, le philosophe Michel Serres, 82 ans ou l'écrivain Jean d'Ormesson, 87 ans, leur curiosité, leur capacité d'émerveillement
Les personnes qui ont une extraordinaire capacité de s'adapter au monde qui change en permanence sont celles qui montrent une plus grande faculté de neuroplasticité.
Boîte à outils pour doper le cerveau (et requinquer la machine) : 5 remèdes
- stimuler son cerveau en permanence, ne jamais cesser d'apprendre, quels que soient l'âge et les disciplines.
- savoir juguler la pollution sonore et visuelle (il faut refuser de savoir. Il faut plutôt chercher à comprendre)
- Attention : certains médicaments dopants peuvent aider mais ne suffisent pas.
- tout ce que nous faisons laisse toujours des traces dans le cerveau. Il faut avoir une éthique, savoir juguler le flot des états d'âme négatifs
- L'empathie favorise les sensations de bien-être. Ne trichez pas avec vos sentiments et émotions. Vos neurones "miroirs" eux ne sont pas dupes et vous le feront payer très cher. (estime de soi)
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En résumé, tout est possible pour celui qui le veut, si on met de côté les grands drames de la vie qui ne dépendent pas de nous.
20/07/2012 à 18h54
Il n' y a pas si longtemps de cela, j'ai fait une liste des choses que j'aurais aimé comprendre au début de ma vie pour essayer de mieux l'appréhender. Si, je la retrouve, je la noterai sur le fil de Belette.
______________________________
Qu’est-ce que la résilience ?
' Le terme de résilience est utilisé dans le domaine de la physique pour traduire la résistance de matériaux à la pression. On dira ainsi que la coque d’un sous-marin est résiliente lorsqu’elle se révèle capable de supporter des pressions considérables lors de ses plongées et lorsqu’elle reprend sa forme primitive. '
' Capacité pour un sujet confronté à des chocs importants au cours de son existence de mettre en jeu des mécanismes adaptatifs lui permettant non seulement de «tenir le coup» mais de rebondir en tirant un certain profit d’un tel affrontement. '
_________________________________
Merci bien, Guadeloupe pour tes interventions.
20/07/2012 à 19h23
Guadeloupe écrivait:
--------------------
>
> Regardez Stéphane Hessel, 95 ans, le philosophe Michel Serres, 82 ans ou
> l'écrivain Jean d'Ormesson, 87 ans, leur curiosité, leur capacité
> d'émerveillement
Super les mecs qui n'ont jamais réellement bossé et donnent des leçons à tout le monde et qui pètent la vie à 90 piges, pas bien compliqué.
20/07/2012 à 19h36
J'ai remis la main sur quelques lignes tirées d'un livre. Une artiste qui ne peint que les petits félins.
Une journée de chat
Aller, venir
Sauter, bondir
Courir après ma queue
Jouer avec le feu
Et puis surtout dormir
Et faire ce que je veux
Toujours, absolument.
20/07/2012 à 19h56
Sade écrivait:
--------------
>
>
> Merci bien, Guadeloupe pour tes interventions.
Je te renvoies le compliment Sade
--------------
As humble as a doormat
20/07/2012 à 19h58
cartman écrivait:
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> Super les mecs qui n'ont jamais réellement bossé et donnent des leçons à tout le
> monde et qui pètent la vie à 90 piges, pas bien compliqué.
Bosser c'est pas juste transpirer des aisselles. Il y a plein de transpiration de toute nature. Autrement on serait encore en train de se battre avec des mammouths géants et dormir dans nos grottes
20/07/2012 à 20h53
mire écrivait:
--------------
> bravo pour ce poème quel talent!
> merci pour ce partage
>
> moi je suis poète à mes heures;
> un jour j'ai bu un ver de trop...pour voir la vie en prose! depuis je mène une
> vie de poème
In Vino Veritas :-)))
20/07/2012 à 21h00
.. oui, sympas les lignes de mire :))
Un petit truc mignon à regarder... Belette, nous profitons de ton fil pour mettre des choses agréables en cette période estivale. Merci à toi.
20/07/2012 à 21h43
Sade écrivait:
--------------
...
> Un petit truc mignon à regarder... Belette, nous profitons de ton fil pour
> mettre des choses agréables en cette période estivale. Merci à toi.
>
J'adore.
J'aurais aimé être libraire dans une première vie, à chaque fois que je voyageais, je ramenais des tas d'objets achetés dans les papeteries du monde, des crayons, des cahiers, des livres. Les Japonais sont aussi doués pour l'art des bouquets que pour les objets d'art artisanaux. Ils avaient 20 ans d'avance sur nous. Ce mélange de modernité et de tradition, je ne l'ai jamais retrouvé ailleurs que chez eux.
Bon week end les nonoliens, et à toi Belette
20/07/2012 à 22h14
C'est vrai. C'est un endroit particulier, précieux, que celui des livres.
Je me souviens des rentrées scolaires, des instants à choisir les fournitures dans les papeteries, l'odeur de la colle, des crayons... Le meilleur moment de l'année ! ;)
Tu as de la chance. Voyager est une véritable richesse.
Une destination qui me plairait aussi. Le Vietnam.
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Le chapeau conique aux poèmes de Hue :
" " Lorsque les souverains Nguyên avancèrent vers le Sud du pays et implantèrent leur capitale à Phu Xuân, plusieurs villages d’artisanat se formèrent le long de la rivière des Parfums et dans ses environs, dont Triêu Son qui a acquis une grande réputation dans la fabrication des chapeaux coniques. « Au marché de Dinh, on vend des vêtements de garçons, à Trieu Son des chapeaux coniques et à Mau Tai des aiguilles à coudre », dit une berceuse locale.
Depuis, le métier de confection des chapeaux coniques s’est développé partout, à Triêu Son, Da Lê, Dông Di, Tay Hô, Duc Dô et, surtout dans la paroisse de Phu Cam où tous les villageois gagnent leur vie grâce à ce métier. Le chapeau conique aux poèmes, typique de Huê, est décrit ainsi dans les livres d’histoire de la dynastie des Nguyên (1802-1945) : « mince comme un papier, léger comme le vol d’une hirondelle, joli et solide, le chapeau conique aux poèmes de Huê est très estimé par tous». Monté sur un support de 16 cercles en bambou bien frottés et polis, recouvert de feuilles de latanier bien blanchies, tenu par une mentonnière en soie de couleur violet, bleu, rose, blanc ou noir selon le gout de celle qui le porte, avec des poèmes dissimulés entre les couches de feuilles qu’on peut lire par transparence, le chapeau conique est intimement lié à la vie quotidienne des gens de Huê et est devenu un des principaux souvenirs achetés par les touristes de passage dans la ville. Vinh Hung. " "
20/07/2012 à 22h50
Un lien déjà offert à un ami.. il ne m'en voudra pas de le mettre en partage sur le forum.
20/07/2012 à 23h07
Ah ils peuvent danser maintenant ! Toute le journée j'ai cherché mes crayons à papier... A croire qu'ils le sentent que je suis raide morte d'épuisement.
Mais journée terminée! que dis-je Semaine terminée!! Ouf.
J'ai semé un peu de fatigue sur ce fil, et je le regarde, hagarde; Il foisonne de bons mots et de pain croustillant, de bon vin dans des vers à pieds, de fleurs à alcaloïdes douteux, de douceurs , une invitation paradoxale... quelle vitalité ! Merci à vous . Je vais m'injecter cet opium en intraveineuses en continu ce WE... de 4 jours ! Un bain de douceur m'attend, je vous dois une confidence: en l'espace de 3 mois j'ai eu 2 petits enfants. Les 2 premiers !!! Un blond et un brun.
Le petit brun est dans le Vercors. Demain j'y serai.
Bon we à tous et toutes.
--
^ ... ^
Ô"""Ô
= o =
20/07/2012 à 23h24
Belette, prends ce cadeau dans tes bagages, tu le montreras un de ces jours, à tes deux petits trésors. Puis, dis-leur bien de regarder jusqu'à la toute fin. Jusqu'au livre qui se referme sur le panda.. http://www.culturepub.fr/videos/tiji-colours
Profite au maximum de ces 4 jours :)
21/07/2012 à 00h50
Je suis Fatigué !!!
Pendant des années, j'ai mis cette fatigue sur le compte du manque de vitamines,
de la pollution, du cholestérol, de la morosité ambiante, du bruit fait par les
voisins, des embarras gastriques chroniques, enfin toutes ces choses qui vous
font vous demander si la vie vaut d'être vécue.
J'ai fini par réaliser qu'il n'en était rien, je suis fatigué parce que je
travaille TROP !
La population de ce pays est de 55 millions d'habitants sur lesquels 21 millions
sont retraités, ce qui laisse 34 millions de citoyens pour faire le travail. Si
l'on retire encore 19 millions d'étudiants ou d'écoliers, plus 3 millions de
chômeurs, plus 5 millions de fonctionnaires ou assimilés, il ne reste plus que 7
millions de clampins pour bosser. En soustrayant les 2 millions de militaires,
les 4 millions d'émigrés, les 620000 personnes hospitalisées et les 379998
taulards il ne reste plus que deux pauvres cons pour faire le boulot :
TOI ET MOI
Et toi, tu glandes là, assis sur ton cul à lire ces conneries....
Ce n'est pas étonnant que je sois surmené !
21/07/2012 à 01h00
Sade écrivait:
--------------
> Une destination qui me plairait aussi. Le Vietnam.
>
> --------
>
C'était ma mère (maman étant trop intime à dire sur un forum).
Un père Alsacien, et non, son métier n'avait rien à voir avec l'armée. Un scientifique...
21/07/2012 à 01h02
Pier écrivait:
--------------
> gulguch écrivait:
> -----------------
> > Balèze, Pier, l'alexandrin,
> > La bète aux douze pieds qui marche sur la tête.
> > Vraiment fortiche, suis jaloux!
>
>
> Si dans ces quelques vers à Belette dédiés,
> Le rythme la cadence tu as apprécié,
> Ami des lettres ici sois en remercié
> Car d'un immense plaisir me voilà gratifié.
> Mais que cette lecture n'avive tes sentiments
> Et ne fasse poindre en toi quelque ressentiment.
> Mon but serait manqué, mon propos dévoyé
> A l'instar de la flèche trop vite décochée
> Qui va loin de la cible dans les bois s'égarer.
>
...
Tu détonnes un p'tit peu par ton habileté,
A trousser en beauté un sonnet bien rimé
Dans ce monde minéral de titane et de pierre
Où mème Marc Apap semble trop littéraire.
Ca nous change en tout cas de tous les monologues,
Des Chirurgiens-Dentistes et des Stomatologues.
Mais que fais donc-tu sous ce scyalitique
Avec tous ces patients bourrés d'anxiolitiques?
Tu gâches ton talent, la langue de Molière
Rammollissant tes mots à meuler des molaires
Alors que tu n'es fait et je le dis bien haut,
Que pour les mastiquer comme un vrai Nougaro.
21/07/2012 à 08h36
:)
Les belles plumes d'eugénol se délient. Un vrai plaisir !
Voilà bien un poème qui n'aurait pas sa place sur ce fil...
" Il est certains esprits dont les sombres pensées
Sont d'un nuage épais toujours embarrassées ;
Le jour de la raison ne le saurait percer.
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément....
Surtout qu'en vos écrits la langue révérée
Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
En vain, vous me frappez d'un son mélodieux,
Si le terme est impropre ou le tour vicieux :
Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme,
Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme.
Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin
Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse,
Et ne vous piquez point d'une folle vitesse :
Un style si rapide, et qui court en rimant,
Marque moins trop d'esprit que peu de jugement.
J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène,
Dans un pré plein de fleurs lentement se promène,
Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux,
Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. "
Nicolas BOILEAU
21/07/2012 à 08h50
Guadeloupe, je n'ai rien à disposition qui puisse accompagner l'élégance qui jaillit de ta photo. De ce sublime visage.
Elle irradie. Une beauté pure, absolue. Elle n'est qu'émotion...
Tu parlais de voyages, et de tous ces souvenirs que tu ramènes.
Voici quelques pinceaux et un large cahier que cette jeune fille aux longs cheveux s'applique à remplir. A ce moment précis, elle dessinait une façade classée de Florence.