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Fatiguée ...
23/09/2012 à 22h52
Et bien moi qui réclamais du monde , je suis servie,la maison déborde un peu mais chacun a une place !
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Ô"""Ô
= o =
24/09/2012 à 00h28
L'accueil est agréable chez belette car les premiers à peine partis, les seconds arrivent déjà.
24/09/2012 à 00h29
Sade , tu as raison, on ne peut laisser belette se débrouiller toute seule avec ses /ces convives.
Alors je propose une soirée crêpes et j'envoie un spécialiste dans ce domaine.
24/09/2012 à 06h18
Il y a bien deux choses qui se vérifient, à chaque fois : l'humour et l'esprit. Ces deux ingrédients que toujours, j'aimerai.
Ce sketche est aussi fin que savoureux. De la dentelle.
Pff, décidément le prénom Pier(re) est synonyme de talent, de faculté à jongler avec les mots.
La question se pose donc. Que faire : ajouter un rang de perles au collier de belette ou en commencer un second.. c'est qu'on ne plaisante pas avec les crêpes !
24/09/2012 à 12h40
Oui Pierre est un prénom bourré de talent, aussi je cherchais le masculin de "pierre précieuse" pour notre collier ...mais "Pierre précieux " n'est pas à sens unique.
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Ô"""Ô
= o =
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24/09/2012 à 16h07
> ^ ... ^
> Ô"""Ô
> = o =Dites, Pier et Sade, comment faites vous pour être toujours POSITIFS ???
C'est pas si compliqué finalement ......( il parle de l'hermine qui ressemble un peu à la belette)
>
24/09/2012 à 20h50
...Et voila...j'arrive apres la bataille...lol!
tant pis moi qui voulais apporter deux -trois fleurs (de saison en plus parce qu'il y en a de tres belles)....;)
bonne soirée a tous:)))
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˙˙˙˙˙ɔǝɥɔǝ,l ɐ énoʌ ʇsǝ ʇɹoɟɟǝ ʇnoʇ ǝnb ǝɔ-ʇsǝ no ɹnoɾ un ɹǝʌıɹɹɐ ʎ ǝɾ-sıɐʌ˙˙˙
25/09/2012 à 07h20
Charlie Chaplin écrivait :
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé
et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent,
là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon coeur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… Savoir vivre.
25/09/2012 à 07h29
....c est on ne peut plus vrai...;) certains ont dit que l homme etait trop dans l affect et devait davantage s en tenir a des faits certains,faire preuve de rationnalite. Pour servir ses interets..mais franchement,comment ferions nous si nous n eprouvions pas de sentiments?.....;)
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˙˙˙˙˙ɔǝɥɔǝ,l ɐ énoʌ ʇsǝ ʇɹoɟɟǝ ʇnoʇ ǝnb ǝɔ-ʇsǝ no ɹnoɾ un ɹǝʌıɹɹɐ ʎ ǝɾ-sıɐʌ˙˙˙
25/09/2012 à 10h02
Quel beau texte.. Vos posts sont un régal.
Si mème un génie absolu comme Chaplin a eu du mal à s'accepter, pourquoi s'en faire?
25/09/2012 à 10h13
gulguch écrivait:
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> Si mème un génie absolu comme Chaplin a eu du mal à s'accepter, pourquoi s'en
> faire?
Tu as tout à fait raison, gulguch, il faut le dire et même le chanter:
25/09/2012 à 10h27
Et voilà la vie selon Chaplin, une lutte désordonnée contre un destin tétu:
il essaie de gagner en boxant quelque argent pour l'opération de la petite aveugle, mais rien à faire:
Pour les amateurs(trices) de sports japonais, il fait 3 Morote-gari, dont un sur l'arbitre!
25/09/2012 à 10h43
Je vous propose de relire le texte posté par Sade en vous laissant bercé par cette très belle interprétation de la méditation de Thais.
C'est un vrai bonheur.
25/09/2012 à 10h51
gulguch écrivait: Et voilà la vie selon Chaplin,...
Dans sa vraie vie il s'est passé 4 fois la corde au cou !
Je ne sais pas s'il y avait des cloches au bout , mais avec la dernière il a eu 8 enfants entre 54 et 73 ans. L'était pas fatigué lui !!!
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25/09/2012 à 14h42
...c est fou cela..... A premiere vue,je ne l aurais pas imagine depressif un seul instant...mais peut etre etait il ecoeure de la nature humaine......en tout cas,il etait trop clairvoyant.....
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26/09/2012 à 23h29
Quitte à faire des colliers de perles, autant aller les chercher directement à la source.
Merci Georges .....( la romance de Nadir / les pêcheurs de perles)
27/09/2012 à 23h20
Carrément mélomane, le Pier: et tu nous fais écouter des morceaux en dehors des sentiers battus.
Tiens, Axion Esti, un oratorio de Mikis T., célèbre et pourtant introuvable à la Fnac:
28/09/2012 à 05h58
...Mon grand pere en est fan;))
merci, et bonne journée a tous:))
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((؛˙˙˙˙snssǝp uıɐɯ ɐl ǝɹʇʇǝɯǝɹ ɐ sɐd ǝʌıɹɹɐ,u ǝɾ ʇǝ 'ǝnpɹǝd ıɐ,l ǝɾ 'ɹnoɾ un sıɐɯ 'sıɐʌɐ,l ǝɾ ıoɯ uǝ ǝɔuɐıɟuoɔ ɐl˙˙˙
29/09/2012 à 13h16
Sade écrivait: A vous tous réunis, vous formez la palette des plus belles émotions.
Sade, tu n'arrêtes plus de rajouter des couleurs , d'en effacer d'autres...( oui, je me suis accaparé le collier !!!! ) et voilà que tu t'arrêtes sur la société des wagons lits.
Alors LA ! Sensations immédiates : souvenirs de vacances, de malles qui se préparaient 2 semaines avant le départ et qu'on envoyait en bagages accompagnés, de couchettes partagées avec une frangine tête-béche, de bruit des portes coulissantes des compartiments, des voix des micros dans les gares, du tacatac des roues qui nous berçait, des écriteaux devant les fenêtres (e pericoloso sporgersi ), des réveils précipités "réveille toi on arrive!", et la promesse d'un changement pour quelques semaines de lieux ,d'odeurs, de jeux, d'activité,d'amis...Un temps à part.
J'ai retrouvé une malle d'une vieille tante et me suis amusée à la rénover un peu, sur le côté un tas d' étiquettes patiemment décollées ont révélé les destinations de la dite "Taguite" plus d'un siècle après.
Mon tour de prothèse et de nombreuses cupules ont redonné aux têtes de clous cuivrés leur éclat d'entant. La malle est devenue sédentaire.
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29/09/2012 à 16h01
Ah, les chemins de fer. On ne peut les évoquer sans ressentir une certaine nostalgie, et le simple bruit du sifflet des locomotives est déjà la promesse d'un voyage à venir ou le souvenir d'un
voyage.
Mnémosyne ouvre la porte de son palais et on se laisse aller à une ballade à travers les différentes pièces qui le composent.
Au détour des couloirs apparaissent dans un désordre organisé les différents moments chers à notre coeur.
Les moindres recoins de ce palais improbable sont occupés par les Souvenirs, tristes ou joyeux, mais qui ont tous une saveur inégalable et inaltérable.
Qu'ils cheminent nonchalament en de lentes processions ou qu'ils se pressent tels de fougueux chevaux sauvages , ils n'ont qu'un but, nous faire revivre des moments parfois depuis longtemps disparus mais pourtant , pour nous , oh combien encore réels.
Qui ne se souvient du coup de sifflet magique du chef de gare, suivi immédiatement du claquement des dernières portières récalcitrantes, aussitôt relayés par le halètement du long serpent d'acier entamant son périple?
Qui ne peut penser à un voyage ferroviaire sans évoquer le léger frisson qui accompagnait la présentation de son ticket au contrôleur?
Et les convoyeurs, y pense-t-on encore, actuellement ?
http://www.dailymotion.com/video/x2mqva_bourvil-et-distel-le-convoyeur_music
29/09/2012 à 17h14
En voiture pour un petit voyage dans le temps avec Giacomo Puccini et Caruso qui nous transportent en Italie vers 1800.
Dans notre compartiment, Mario Cavaradossi qui pense à Tosca.
Texte Italien:
E lucevan le stelle,
ed olezzava la terra
stridea l'uscio dell'orto
e un passo sfiorava la rena.
Entrava ella fragrante,
mi cadea fra la braccia.
O dolci baci, o languide carezze,
mentr'io fremente le belle forme disciogliea dai veli!
Svanì per sempre il sogno mio d'amore.
L'ora è fuggita, e muoio disperato!
e muoio disperato! E non ho amato mai tanto la vita!
tanto la vita!
Traduction anglaise:
And the stars were shining,
and the earth smelled sweet,
the garden gate scraped,
and a step brushed the sand.
She came in, fragrant,
and fell into my arms.
Oh! sweet kisses, oh! languid caresses,
while I, trembling, released her lovely features from their veils!
My dream of love has vanished forever.
The moment is gone, and I die in despair!
And I never have loved life so much!
29/09/2012 à 18h44
Petite belette,
Enfin rentrée , mais je suis trempée ! Il pleut des cordes ici. Entre mes mains, un bol bien chaud de chocolat tout en lisant ton récit.
Alors LA ! J'aime beaucoup lorsque tu sors tous tes stylos pour nous écrire.. oui, les trains et quais de gares ont toujours eu ma préférence, ce quelque chose de particulier, d'indéfinissable, de touchant. Aussi, les inclure à ton fil était une évidence. D'ailleurs, souviens-toi, Gulguch avait posté à ce sujet, une vidéo très émouvante 'un singe en hiver.' Un des plus beaux moments d'émotion livrés, ici..
Quant à notre ami Pier, il est lancé sur les rails des grands classiques.. merci pour les traductions, merci aussi d'avoir invité Mnémosyne parmi nous.
Puis, permets-moi de te dire que le collier de perles prend tout son sens, lorsque tu le portes. Et, qu'importe le temps qui passe, tu es et resteras notre belette, à nous...
Joli : " La malle est devenue sédentaire "
Au lieu d'évoquer un souvenir supplémentaire, les tiens sont parfaits 'tacatac tacatac.'
Voici un poème qui se prête au contexte et à la saison qui approche. Le loup en question n'est pas celui du conte que tu nous as offert..
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L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose
Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.
Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.
Puis tu te sentiras la joue égratignée...
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou...
Et tu me diras: "Cherche!" en inclinant la tête,
Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
Qui voyage beaucoup...
Arthur Rimbaud
29/09/2012 à 18h58
...Ahhhh le train...:))
quand j'etais petite, j'adorais le prendre car cela voulait dire qu'on partait se promener avec la grand-mere....
C'etait l'evenement du mois, pour les gens de la campagne...;)
mais maintenant,meme pour les gens de la campagne, c'est la routine, par toujours amusante, d'ailleurs...;))
quand on me dit "train" je pense a cela....En meme temps, je cumule, car en allant sur Paris, l'occasion m'est donnée de tester un peu toutes les sortes de trains (metro, rer, trains de banlieue)....lol
bonne soirée a tous:)))
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((؛˙˙˙˙snssǝp uıɐɯ ɐl ǝɹʇʇǝɯǝɹ ɐ sɐd ǝʌıɹɹɐ,u ǝɾ ʇǝ 'ǝnpɹǝd ıɐ,l ǝɾ 'ɹnoɾ un sıɐɯ 'sıɐʌɐ,l ǝɾ ıoɯ uǝ ǝɔuɐıɟuoɔ ɐl˙˙˙
29/09/2012 à 19h05
Pier écrivait:
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> En voiture pour un petit voyage dans le temps avec Giacomo Puccini et Caruso qui
> nous transportent en Italie vers 1800.
> Dans notre compartiment, Mario Cavaradossi qui pense à Tosca.
Excellente référence Pier :-)))
... non seulement les pensées de Cavaradossi vont vers Tosca, mais tu devrais ajouter le contexte: il va être exécuté et que son plus grand tourment du fond de sa geôle n'est pas de mourir mais de ne plus jamais revoir son Aiméeuh!
(L'ora è fuggita, e muoio disperato! / l'heure est venue et je meurs désespéré)
Quel romantisme, quel Amour absolu!
ça me fait toujours le même effet quand je joue cet air= con grande emozione... (suis clarinettiste, d'où mon intérêt soudain pour ce post ;-)
Merci pour cette séquence Emotion ;-)
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Franck LE BOURHIS