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Fatiguée ...
24/10/2012 à 08h58
le bleu de la mer et du ciel... c'est mieux que la grisaille de chez Airyliss qui le déprime . Pour le remercier de sa visite et lui apporter un peu de mon soutien (si fragile soit-il) , je lui propose un petit tour en deu-deuch' par la 7 et direction le sud !
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24/10/2012 à 09h09
Wouah , merci belette , on se connait ?
Parce-que la deu-deuch était ma première voiture et que je rêve d'en racheter une ...et que je descendais dans le midi avec, par la N7 , pied au plancher !
Voilà , tu me refouts le spleen !
Merde , que c'est moche de vieillir !!! Si je te disais que ...non je te le dis pas , mais sache que ton post m'a quand même fait très, très plaisir , merci +++
24/10/2012 à 11h35
Allez, Airylis, si ça peut raviver tes souvenirs et t'apporter un peu de bleu dans ton ciel débordant légèrement sur le gris, regarde donc ce clip;
Ce n'est pas du Lully , qui était habitué à côtoyer le " Soleil " mais une fois de temps en temps, après tout , comme dirait Goldman , "Quand la Musique est Bonne", et une bonne Musique, au delà des accords,( il peut malgré tout y avoir désaccord sur le choix) c'est celle qui permet d'oublier les soucis et de s'évader du quotidien......
Quoi que:-)))
http://www.dailymotion.com/video/x1eocm_dans-ma-2cv-a-fleurs-le-clip_fun
24/10/2012 à 14h32
Merci Pier ! Un vrai régal, encore une vidéo faite pour moi :-) et c'est vrai que j'ai la chance d'"être dentiste et pas artiste " ,mais on ne s'en rend toujours pas compte ! Vous m'avez redonné le moral ! J' aime ce nonol , ou les confrères sont sympas, ça change de certains posts . Merci +++ , je vais peut être m'acheter une deudeuch, aller passer un week -end à Disney et continuer vers le sud par la RN 7. :-)))))))
24/10/2012 à 19h59
Guadeloupe écrivait:
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> J'ai besoin d'inspiration et d'énergie pour mes projets,
Cher Guadeloupe,
Tu as laissé un grand vide mais comme tu le vois, nous avons tenu promesse. Nous avons tenté de continuer du mieux que nous avons pu.. ce mille-feuilles :)
Pour t'accompagner dans tes occupations, voici deux séquences. Dans la première, tu y trouveras des petits objets qui servent à bâtir, à élaborer, à construire. Des supports qui soutiennent la réflexion, qui rassemblent, recentrent la pensée. Des marqueurs de temps. Des livres. Une loupe. De l'encre. Des pinceaux, des crayons, des pigments de couleurs. Des tableaux. Des globes. De l'encens. Une présence, un oeil bienveillant. Il y a même une tasse de café. Si, si.
Nous te souhaitons succès, accomplissement, réussite.
Nous te souhaitons de mener à bien ce que tu as entrepris.
Nous te souhaitons, le meilleur.
Même en ton absence, nous n'avons pas oublié. A plusieurs reprises, le Vietnam a pris place sur ce fil. Ce soir, c'est le Japon qui vient une nouvelle fois jusqu'à nous.. ce qui devrait également faire plaisir à Gulguch, notre ami.
25/10/2012 à 12h59
...De passage;))
tu sais, Belette, Sade m'a inspirée avec le Japon, et j'ai découvert que la-bas, la Belette etait un animal sacré;))
j'ai aussi trouvé cela....
Bonne journée a vous tous;))
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25/10/2012 à 17h09
Xenia1985 écrivait: j'ai découvert que la-bas, la Belette etait un animal sacré;))
C'est vrai, que je suis une sacrée bestiole... mais ici, que de queues !!!
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25/10/2012 à 17h12
;))
oui Belette, c'est exact....Les japonais la representent ainsi à chaque fois;))
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25/10/2012 à 19h08
.. bien, bien, bien, les frimousses semblent se faire canailles.
Pier, les deux demoiselles (ci-dessus) sont prêtes pour l'inscription au Lycée Papillon !
En attendant, je ne vois qu'une solution pour ramener sagesse et sérieux.
Le récit d'un conte profond, trèès profond :
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Existence et responsabilité.
Une serveuse prenait la commande d'un couple accompagné d'un jeune garçon.
Elle appartenait à cette classe de serveuses chevronnées qui ne sont jamais carrément irrespectueuses envers leurs clients, mais dont le regard "à égalité" et le calme démontrent clairement qu'elles n'ont peur d'aucun mortel, pas même d'un parent. Silencieusement et sans se presser, elle prenait des notes tandis que le père et la mère choisissaient les plats et donnaient gratuitement leurs instructions sur ce qui devait être substitué à quoi et quel assaisonnement changer pour quelle sauce.
Lorsqu'elle se tourna finalement vers le garçon, il passa sa commande avec une sorte de désespoir rempli de crainte. « Je veux un hot dog » commença-t-il. Et immédiatement les deux parents aboyèrent : « Non, pas de hot dog ! ». Puis la mère continua : « Apportez-lui des pommes de terre lyonnaises et du boeuf et un bouillon de légumes et un petit pain de blé entier et...» Mais la serveuse ne l'écoutait plus et dit au jeune garçon : « Que veux tu avec ton hot dog ? » Il sourit, étonné. « Du ketchup, beaucoup de ketchup et un verre de lait et des frites ». « Tout de suite », dit-elle en s'éloignant de la table, laissant derrière elle un silence de pierre, expression du désarroi parental le plus total.
Le garçon la regarda s'éloigner avant de se tourner vers son père et sa mère : « Vous avez vu ? dit-il, elle croit que j'existe ! Elle croit vraiment que j'existe ! »
25/10/2012 à 19h46
Sagesse et sérieux ?
Je vais répondre à ton joli conte par une histoire vraie qui me résonne encore dans l'oreille et qui prouve que j'existe moi aussi: Marguerite une patiente de 92 ans que je remerciais pour un pain d'épices fait maison, m'a dit :Je vais vous rajouter dans mon carnet: j'y note tous mes petits bonheurs...
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25/10/2012 à 21h18
" Je vais vous rajouter dans mon carnet : j'y note tous mes petits bonheurs... "
Petite belette chérie, ici comme dans le quotidien, bon nombre de personnes t'apprécient sincèrement.. mm mm, tu n'auras pas assez de ton pelage soyeux pour tenir chaud à toutes, à chacune. Fais une bise pour nous à Marguerite :)
Lorsque le moment sera venu, lorsque le froid de l'hiver sera là, il faudra penser à faire du pain perdu. Une de ces recettes d'antan qui ne coûtent rien. Souvent transmises de génération en génération, elles enveloppent de bons sentiments, parfument de douceur les maisons.
27/10/2012 à 18h02
....Je crois que cette fois l'hiver a fait son grand retour....
Et plus que jamais, le reconfort sera le bienvenu ici, comme il l'est depuis quatre mois, bientot 5:)))
au passage, voila quelques photos de ma Picardie, prises aujourd'hui ( sauf une!lol),j'ai trouvé cela beau à voir....
bon week-end a tous;)
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01/11/2012 à 10h14
Quelques réflexions de Philippe Noiret , marquées au coin de l'humour et du bon sens.
Et, puisqu'il faut nous rendre à l'évidence, autant y aller d'un bon pas et en forme.
Il me semble qu'ils fabriquent des escaliers plus durs qu'autrefois. Les marches sont plus hautes, il y en a davantage. En tout cas, il est plus difficile de monter deux marches à la fois. Aujourd'hui, je ne peux en prendre qu'une seule.
A noter aussi les petits caractères d'imprimerie qu'ils utilisent maintenant. Les journaux s'éloignent de plus en plus de moi quand je les lis: je dois loucher pour y parvenir. L'autre jour, il m'a presque fallu sortir de la cabine téléphonique pour lire les chiffres inscrits sur les fentes à sous.
Il est ridicule de suggérer qu'une personne de mon âge ait besoin de lunettes, mais la seule autre façon pour moi de savoir les nouvelles est de me les faire lire à haute voix - ce qui ne me satisfait guère, car de nos jours les gens parlent si bas que je ne les entends pas très bien.
Tout est plus éloigné. La distance de ma maison à la gare a doublé, et ils ont ajouté une colline que je n'avais jamais remarquée avant.
En outre, les trains partent plus tôt. J'ai perdu l'habitude de courir pour les attraper, étant donné qu'ils démarrent un peu plus tôt quand j'arrive.
Ils ne prennent pas non plus la même étoffe pour les costumes. Tous mes costumes ont tendance à rétrécir, surtout à la taille.
Leurs lacets de chaussures aussi sont plus difficiles à atteindre.
Le temps même change. Il fait froid l'hiver, les étés sont plus chauds. Je voyagerais, si cela n'était pas aussi loin. La neige est plus lourde quand j'essaie de la déblayer. Les courants d'air sont plus forts. Cela doit venir de la façon dont ils fabriquent les fenêtres aujourd'hui.
Les gens sont plus jeunes qu'ils n'étaient quand j'avais leur âge. Je suis allé récemment à une réunion d'anciens de mon université, et j'ai été choqué de voir quels bébés ils admettent comme étudiants. Il faut reconnaître qu'ils ont l'air plus poli que nous ne l'étions ; plusieurs d'entre eux m'ont appelé « monsieur » ; il y en a un qui s'est offert à m'aider pour traverser la rue.
Phénomène parallèle : les gens de mon âge sont plus vieux que moi. Je me rends bien compte que ma génération approche de ce que l'on est convenu d'appeler un certain âge, mais est-ce une raison pour que mes camarades de classe avancent en trébuchant dans un état de sénilité avancée. Au bar de l'université, ce soir-là, j'ai rencontré un camarade. Il avait tellement changé qu'il ne m'a pas reconnu.
01/11/2012 à 10h37
Le fond et la forme conjugués..
Bien pensé. Bien écrit. Un grand merci, cher Pier, pour ce texte.
Voici en retour, un tout petit poème de chat :
" En un cercle fermé
Je songe et je murmure
Un bruissement léger
Qui s'enfle et s'amplifie
Et vibre doucement
Et apaise et console. "
01/11/2012 à 10h44
Bonjour Sade, peut être qu'en lisant ce texte , le chat ronronnant au coin du feu, il est bon d'écouter cette musique
01/11/2012 à 12h00
de passage...
bonjour a tous les deux;)
Pier, ton texte sur le temps qui passe est tres beau, et surtout tellement vrai...
La poesie et la musique s'accordent bien il me semble...
Alors pourquoi ne pas voir le temps qui passe ainsi;;))
Nerval l'a bien compris...
Mélodie Irlandaise
Le soleil du matin commençait sa carrière,
Je vis près du rivage une barque légère
Se bercer mollement sur les flots argentés.
Je revins quand la nuit descendait sur la rive :
La nacelle était là, mais l’onde fugitive
Ne baignait plus ses flancs dans le sable arrêtés.
Et voilà notre sort ! au matin de la vie
Par des rêves d’espoir notre âme poursuivie
Se balance un moment sur les flots du bonheur ;
Mais, sitôt que le soir étend son voile sombre,
L’onde qui nous portait se retire, et dans l’ombre
Bientôt nous restons seuls en proie à la douleur.
Au déclin de nos jours on dit que notre tête
Doit trouver le repos sous un ciel sans tempête ;
Mais qu’importe à mes voeux le calme de la nuit !
Rendez-moi le matin, la fraîcheur et les charmes ;
Car je préfère encor ses brouillards et ses larmes
Aux plus douces lueurs du soleil qui s’enfuit.
Oh ! qui n’a désiré voir tout à coup renaître
Cet instant dont le charme éveilla dans son être
Et des sens inconnus et de nouveaux transports !
Où son âme, semblable à l’écorce embaumée,
Qui disperse en brûlant sa vapeur parfumée,
Dans les feux de l’amour exhala ses trésors !
Gérard de Nerval, Poésies diverses
--
˙˙˙ǝuıǝd ɐl ʇıɐlɐʌ uǝ ǝıʌ ɐl ʇuǝɯǝlɐuıɟ ıs ʇǝ˙˙˙
01/11/2012 à 13h34
belette écrivait:
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> Je dois avoir besoin de vacances, j'ai un rendement lamentable, j'envoie bouler
> les patients, j'oublie de noter les RV que je donne, je laisse tomber mes
> instruments , je m'inscris à 2 formations le même jour, j'y vois plus clair, ma
> tête pèse 3 tonnes, j'ai mal partout, j'ai plus envie de rien, tout à l'heure
> j'ai tapé un numéro de tel sur ma calculette, forcément y'avait pas la
> tonalité...
> ^ ... ^
> Ô"""Ô
> = o =
j ai la solution (bon je n ai pas lu toutes tes réponses )
la solution c est le sport
depuis que je fait du tennis et de la salle , je péte la forme et plus mal au dos et que du muscle maintenant , on joint l utile à l agréable en souffrant aussi c est claire
01/11/2012 à 14h59
Xenia, il n'y a pas à dire, c'est beau.
Salut Vasco tu n'as peut être pas tort, du sport, ça peut aider :-))))
01/11/2012 à 16h32
Voyager, aussi. Partir loin, très loin, si on le peut.
A défaut, s'extraire, quitter sa routine.. sur la 5, cet après-midi, un documentaire. Destination le Mékong qui nous emmène au fil de l'eau à la découverte de l’Himalaya, de la Chine, du Laos, de la Birmanie, de la Thaïlande, du Cambodge et du Vietnam.
Histoire, traditions, géographie. Le mode de vie des gens qui bordent ce fleuve. Dépaysant à souhait. Superbe moment d'évasion.
Pier, tu viens d' envoyer le 500 éme post. Tchin :)
01/11/2012 à 19h46
Le 500 ème , tu as raison Sade, ça s'arrose. Tchin:-))) encore que tu as une grande part dans le suivi et la tenue de ce fil, que tu as ciselé à l'image de ces miniatures orientales.
Et pour fêter cela, quelques vers ne sont pas de trop, surtout à la fin de ce jour férié.
Cette modeste contribution au bonheur de ne rien faire, je l'ai intitulée :
Eloge des Paresseux
Il est une habitude, en ce monde laborieux
De fustiger sans cesse les pauvres paresseux,
De leur trouver mille tares, de les vouer aux cieux
Tout en les enviant d’être aussi heureux.
Heureux, voilà laché, tel un battement de cil,
Ce mot au deux syllabes au contour sybillin.
Pourtant quand s’ y ajoute l’attribut imbécile
Ah, jamais le bonheur ne parait si vilain.
Qui n’a pourtant rêver, les doigts en éventail
De ne pouvoir rester allonger calmement
Plutôt que s’agiter, comme en pleine bataille
L’esprit se débattant entre mille tourments.
Car l’oisif, sans détour, sait bien mener sa barque,
Et déjouant sans cesse du travail, les appâts
Il va, de ci, de là, ignorant les remarques
Appliquant pour seule règle: ne rien faire ici-bas.
La fortune, qui dit-on, sourit aux audacieux,
Sait aussi, sans revers, aider les paresseux.
En jetant sur leur sort un clin d’oeil malicieux
Elle leur ouvre les portes de trésors somptueux
Car pour qui ne fait rien, c’est tous les jours fête
Et si même pour certains l’assertion est osée
Il suffit simplement de regarder la tête
De ceux qui, journellement, travaillent sans s’arrêter.
Hâves, pales et livides, ceux-ci vont à l’ouvrage
Offrant leurs traits tirés aux passants attardés
Alors que sur la face du paresseux surnage
La joie de ne jamais semblait exténué.
Parfois, si d’aventure, le travail les rattrape,
Les obligeant un temps à quelque faible effort,
Rapides, ils se dégagent et complètement patraques
Vont vite trouver dans Rien, l’ultime réconfort.
Le minimum d’effort, le maximum d’action,
Cette phrase simple résume toute leur philosophie.
Le concept interpelle, sans la moindre émotion
Ils l’appliquent posément tout au long de la vie.
Mais surtout, oh jamais, n’employez devant eux,
Ce mot si décrié, ce terme si vexant,
Car s’il est une chose qu’abhorre le paresseux,
C’est de se voir partout traiter de fainéant.
01/11/2012 à 21h33
Pier merci (pour tout)
Un jour, il faudra que tu nous dises ton secret : l'art de disposer les mots.
Une petite animation sans prétention, très connue, pour habiller l'esprit de ce fil..
02/11/2012 à 00h32
Vasco a raison, je devrais me bouger et faire du sport...Mais... y'a toujours un mais.
Je me complaîs dans la fatigue, par paresse...
En tout cas, je vous admire: Pier qui sort de je ne sais où, des trésors toujours fort à propos, et Xénia qui passe fidèlement et Sade qui rebondit sans cesse.
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